France, que vous arrive-t-il encore ? Vous vous cherchez depuis tant de temps. N’êtes-vous pas satisfaite de ce que vous êtes ?
Vous incarnez la sexualité dans le monde entier. Pourtant l’identité de celle-ci, vous n’arrivez pas à la trouver.
Tout a commencé quand vous vous êtes nommée la Gaule. Laquelle, contrairement à ce que certains pourraient penser, tire son nom de la blancheur de sa population ou du lait qu’une femme peut donner pour allaiter, car « gala » signifie « lait » en grec. A cette époque, vous étiez déjà ambiguë sur votre nature.
D’ailleurs, il semble si naturel pour vos habitants depuis la nuit des temps d’émettre des jurons qui sont pour la plupart la marque de votre ambiguïté sexuelle.
Ce qui n’a pas laissé indifférent un certain Freud qui ne voit dans les problèmes humains les mêmes que les vôtres. Peut être est-ce la raison pour laquelle vous avez adopté son courant de pensée, pour y trouver une réponse à votre éternelle obsession : la sexualité ?
Permettez-moi de vous appeler Dame, car votre nom, lui, est féminin. Comme votre hymne d’ailleurs, qui est venue au monde après une grossesse très difficile : la révolution (toujours féminin). Moment magique ou moment tragique où vous avez appelé vos enfants à un jour de gloire.
Au-delà de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, vous leur avez offert ce qui vous était le plus cher et qui se cachait derrière votre devise : la sexualité.
Le symbole de cette révolte fut d’ailleurs une image de vous-même; une femme avec un couvre-chef car les mœurs l’imposaient mais la poitrine découverte car vos pulsions implosaient. Votre fausse pudeur n’est qu’une perversion déguisée.
Quel symbole, quelle valeur ont suivi? La nudité qu’on pouvait trouver sur les billets et les pièces de monnaie avant que vous ne soyez liée à d’autres nations par une union. Mais comme si, du féminin vous ne vouliez plus, vous avez cherché à adopter le masculin. De ce fait, vous avez choisi comme emblème l’animal qui représentait le plus la virilité. Fier, bombant son torse, papillonnant en courant derrière plusieurs poules sans s’épuiser. Je ne parlerai pas de votre monument ou certaines de vos inventions liées à votre obsession. Vous avez réussi à en tromper plus d’un mais vous êtes-vous pour autant convaincue vous-même ? De la révolution sexuelle au mariage gay, quelques années se sont écoulées. Mais le monde hyper sexualisé où nous vivons pousse encore plus loin vos limites en incitant vos enfants à l’éducation sexuelle. Comme si vous vouliez enfin voir vos élèves dépasser la maîtresse que vous êtes. Mais dites-moi, êtes-vous une fille à deux joies ? La joie du plaisir : Le plaisir de l’orgasme, d’assouvir vos fantasmes. Vous êtes devenue une violeuse en série un peu partout dans le monde mais surtout en Afrique. Plaisir d’être dominée par une Allemagne déchainée. Vous avez tout essayé mais continuez à innover.
La joie de pervertir : Perversion par un État nation, perversion par vos mœurs endiablées ou par vos chaînes télévisées. Incestueuse par moment pour se rappeler le bon vieux temps. Où peut-être d’une seule joie, celle du plaisir de pervertir ? Je pense avoir diagnostiqué votre maladie, Dame France. Vous souffrez depuis la nuit des temps du syndrome de la folie du genre. Trouble de l’identité sexuelle plus connu sous le nom de « théorie du genre ». Et comme pour ne pas ajouter à votre pathologie, la paranoïa et la schizophrénie, vous voulez contaminer tout le monde pour mieux accepter votre trouble millénaire. Après cette première consultation et cette anamnèse, il va de soi qu’une thérapie s’impose. Je ressens votre souffrance, vous recherchez votre identité et votre sexualité depuis tant d’années. Certains vous diront qu’il fallait consulter plus tôt pour éviter tant de mal, mais moi je vous dis : « Mieux vaut tard que jamais. » A bientôt Dame France.
chargement...
+ 
