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Opération Dragon
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25 juin 2006 16:08
Opération Dragon
ALGÉRIE - 18 juin 2006 -

Il y a seulement deux ans, le président Abdelaziz Bouteflika avait annoncé des objectifs économiques jugés trop ambitieux par la plupart des spécialistes. Et s’ils avaient tort ?

En septembre 2005, les Algériens ont approuvé le projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale proposé par le président Abdelaziz Bouteflika. La page de la « tragédie nationale » s’est ainsi définitivement tournée, mettant fin à un processus entamé en 1999, après une décennie d’horreur et de terreur. Le premier mandat du chef de l’État aura été, pour l’essentiel, consacré au redressement du pays et à la remise en ordre de ses institutions. Un chantier qui aura débordé sur la première année du second mandat. Sept ans après le retour aux affaires de l’ancien chef de la diplomatie de Houari Boumedienne, l’Algérie revit, enfin pacifiée et dotée d’importants moyens grâce à la manne pétrolière.
Aux yeux de tous les Algériens, décideurs ou simples citoyens, la période 2006-2009 s’annonce d’une importance cruciale. Bouteflika le sait, qui a demandé à ses ministres, à maintes reprises et parfois de façon véhémente, de se retrousser les manches et d’appliquer enfin la deuxième partie de son « projet Algérie » : transformer l’ex-« grand malade » du Maghreb en véritable pays émergent.

Il faudra pour cela relever deux défis majeurs. Le premier est l’indispensable mise à niveau d’une économie, qui, après la conclusion d’un accord d’association avec l’Union européenne et la prochaine adhésion à l’Organisation mondiale du commerce, va être confrontée à une concurrence accrue. Le second est la création d’une richesse suffisamment importante et, surtout, durable pour préparer l’après-pétrole. La réussite de ce double défi conditionnera la réalisation d’un autre objectif fixé par le chef de l’État : un développement social rapide, mieux réparti sur l’ensemble du territoire et dont tous les Algériens puissent bénéficier.

L’heure est donc - enfin, diront certains - à l’accélération des réformes. Les principaux axes en sont : l’amélioration de la situation de l’emploi (deux millions de postes créés avant la fin de 2009), la lutte contre la pauvreté, la relance du logement (1 million d’habitations livrées d’ici à 2009), la modernisation du secteur bancaire et des entreprises (publiques et privées), l’accélération de l’investissement, l’aménagement du territoire et le développement des infrastructures.

Comme la Tunisie et le Maroc avant elle, l’Algérie est désormais entrée dans l’ère de la compétitivité économique. Les objectifs fixés par Bouteflika sont sans doute élevés, mais ils sont à la hauteur des attentes des Algériens. La volonté est là, les moyens humains et financiers sont désormais réunis : tout incite à croire à une sortie de crise définitive d’ici à 2009. Qui l’eût cru il y a seulement sept ans ?

Jeune Afrique
a
25 juin 2006 16:12
Nous ne demandons pas plus que la prosperité du peuple Algérien, nous n'avons jamais été jaloux,le pauple Marocain demande juste la paix et les gouvernants Algériens se pechent sérieusement sur leurs objectifs économiques et s'occuper un peu moins du Maroc en attendant un jour meilleur , une cooperation entre les deux pays.

Bonne réussite à L'Algerie.
 
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