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Offshoring : Le Maroc plus cher que l’Inde ou la Roumanie
t
24 octobre 2008 15:25
Offshoring : Le Maroc plus cher que l’Inde ou la Roumanie

« Le Maroc a tout, sur le papier, pour devenir la destination phare de l’offshore francophone ». Impossible de lire cette affirmation du magazine 01 Informatique, référence dans son domaine, sans avoir un sentiment de frustration accompagné d’une sérieuse remise en cause. Question immédiate : après tout ce que le pays a fait, qu’est-ce qui reste encore à entreprendre pour que l’on dise enfin que « le Maroc est la destination phare de l’offshore francophone » sans, cette fois-ci, la mention combien inquiétante « sur le papier » ?


Sur le plan communication, il semble que la campagne com du Maroc ait été exemplaire. Ainsi Laurent Bervas, cofondateur de Lintup, constructeur d’ordinateurs sans disque dur, affirme que « le Maroc a bien communiqué sur l’opportunité de l’offshore et les entreprises étrangères sont venues ». Capgemini, AtosOrigin, Steria, GFI, Accenture, EDS, Tata Consulting Services… sont des sociétés citées en exemple.

Cependant, les faiblesses de l’offre demeurent importantes. « Le pays serait (même) victime de ses effets d’annonce », commente le magazine français. Parmi les défaillances, l’on cite en premier le foncier. D’emblée, ce dernier est pointé du doigt. « Comment accueillir tous ces prestataires? », se demande le magazine 01 alors que « Casanearshore, la plus avancée des structures dédiées, a pris du retard ». « Officiellement, la première phase de plus de 50.000 m2 devait s’achever mi puis fin 2007. Pour l’heure, seuls deux bâtiments sont sortis de terre. Rabat Technopolis serait mieux engagée », poursuit le magazine. L’article est sorti le 9 octobre. Exactement une semaine avant que le Roi n’inaugure Casanearshore. Rabat Technopolis l’ayant déjà été quelques jours auparavant. Un message de plus en direction du monde entier sur l’engagement irréversible du pays à relever le challenge de l’offshoring. Donc, foncier, on n’en parle plus. L’autre faiblesse, plus sévère celle-là, a trait aux ressources humaines. « La pénurie n’est pas tant immobilière qu’humaine », lâche la rédaction du magazine français.

« L’arrivée des ténors du service a créé des tensions sur le marché de l’emploi, faute d’ingénieurs en nombre suffisant ». « Même le programme 10.000 ingénieurs formés par an n’a pas encore produit ses effets ». Résultat des courses : une flambée des salaires. « Un ingénieur débutant gagne près de 1.000 euros nets, puis 1.300 euros au bout d’un an ou deux », rapporte un agent immobilier interrogé par le magazine français. Un agent immobilier n’est peut-être pas la bonne source pour avoir des informations sur le salaire des ingénieurs au Maroc. Mais le constat de tension sur les salaires n’est pas faux. Cet agent immobilier va plus loin en comparant avec les autres pays. Il affirme que le niveau des salaires au Maroc « n’a rien à voir avec l’Inde ». « Cela n’est tenable que si la prestation est vendue cher. Seule une dizaine de sociétés offshore prospèrent réellement », renchérit-il. Les propos de l’agent immobilier se trouvent corroborés plus loin par des témoignages d’entreprises installées au Maroc. Ainsi, Félix Hassine, co-fondateur de Netik, installé à Rabat en 2005, fait état d’une demi-déception. Il a été amené à opérer une relocalisation de son business en France : « La moindre compétitivité des informaticiens marocains et le coût de l’encadrement l’ont conduit à redéployer des forces à… Laval », peut-on lire sur 01 magazine.

Qui entendre, l’agent immobilier ou l’informaticien?

La palme des propos les plus sévères de l’« enquête de 01 magazine » est attribuée à Laurent Bervas, agent immobilier installé à Casablanca. Ce dernier fait le parallèle entre le Maroc et une start-up de la période de la bulle Internet : « On fait un beau business plan, on communique bien, on fait venir les investisseurs mais, au final, le potentiel de business est plutôt faible », affirme-t-il sur les colonnes de 01 magazine. Bervas est, en fait, un ancien dirigeant de SSII qui a dû trouver que l’ensemble du secteur informatique était d’un faible potentiel de business.

Ceux qui continuent à pratiquer ont des jugements plus nuancés. Ainsi, Christian Nibourel, opérateur cité par le magazine français, soutient que « l’inflation salariale reste encore sous contrôle ». Même son de cloche du côté de Rachid Sefrioui, PDG de Finatech. Ce dernier assure « ne pas souffrir de la pénurie des compétences ».

Source : Nabil Taoufik - L’Economiste
C
24 octobre 2008 16:53
Des progrès restent à faire en matière de scolarisation secondaire et supérieure

Dans plus de la moitié des pays de la région Mena, environ deux tiers des étudiants se spécialisent dans les sciences sociales et humaines plutôt que dans les sciences et les mathématiques.
Sachant que l’innovation et l’adaptation technologiques jouent un rôle de plus en plus dominant dans le processus de développement, le risque est donc de produire une main d'œuvre inadaptée.

extrait du site groupe banque mondiale

[web.worldbank.org]

Ca fait que le systeme d'enseignement est non rentable


Chiffres pour le Maroc (2005)

* 85% de filles et 90% de garçons sont inscrits dans le primaire
* 11% de jeunes adultes sont inscrits dans l'enseignement supérieur
* 80% d'enfants terminent un cycle entier de l'enseignement primaire
* 27,2% du budget gouvernemental est alloué à l'éducation (oui mais il est de combien ce budget et par éleve ca donne quoi crying( )
* Les petites filles représentent 46.4% des élèves inscrits
* Il y a un professeur pour 27.1 élèves dans le secondaire

Chiffres sur l'Algérie (2005)

* 95% de filles et 98% de garçons sont inscrits dans le primaire
* 21% de jeunes adultes sont inscrits dans l'enseignement supérieur
* 96% d'enfants terminent un cycle entier de l'enseignement primaire
* 16.7% du budget gouvernemental est alloué à l'éducation
* Les petites filles représentent 47% des élèves inscrits
* Il y a un professeur pour 25 élèves dans le secondaire
Chiffres sur la Tunisie (2005)

* 98% de filles et 97% de garçons sont inscrits dans le primaire
* 30% de jeunes adultes sont inscrits dans l'enseignement supérieur
* 99% d'enfants terminent un cycle entier de l'enseignement primaire
* 20.8% du budget gouvernemental est alloué à l'éducation
* Les petites filles représentent 47.7% des élèves inscrits
* Il y a un professeur pour 20 élèves dans le secondaire

Le maroc ne fait pasassez, d'ou la situation de puneriea laquelle il fait face



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/08 09:08 par Cafard du Bled.
m
24 octobre 2008 20:15
c'est quoi le probléme ??!!

qu'un jeune ingénieur marocain gagne plus qu'un jeune ingénieur roumain ou indien !!

si je comprends bien , c'est pas bien et c'est honteux crying(

si l'ingenieur marocain gagnait 20 euros par mois; çà serait mieux ? c'est çà !!!

moi je préfere qu'il gagne 1300 euros par mois et chez lui au Maroc que d'aller faire al harrag en europe
24 octobre 2008 23:22
Le probleme n'est pas le salaire Baba.

Il faut bien lire les textes pour savoir que le probleme et la quantitee et la qualitee.

c'est comme la blague de Jaha qui voulait vendre du miel mais n'ont avait pas assez.
Il decide de remplir le bocale de M....e et couvrir de miel.
Un client essaye d'acheter mais a condition de gouter.
Il goute la premeiere fois le miel et demande a le faire une deuxieme fois.
La Jeha lui dis: Wa HDA, ha hana Khadien en woslo l'Eljra.

Je connais plusieurs societes qui ont essaye d'investir au Maroc mais qui ont du rennoncer.
Entre le backshish, la magouille, la difficulte de trouver des gens competents, les problemes admin, j'en passe et des meilleurs, ils sont partis en ........... Tunisie et oui
a
25 octobre 2008 11:53
Citation
Btof a écrit:
Le probleme n'est pas le salaire Baba.

Il faut bien lire les textes pour savoir que le probleme et la quantitee et la qualitee.

c'est comme la blague de Jaha qui voulait vendre du miel mais n'ont avait pas assez.
Il decide de remplir le bocale de M....e et couvrir de miel.
Un client essaye d'acheter mais a condition de gouter.
Il goute la premeiere fois le miel et demande a le faire une deuxieme fois.
La Jeha lui dis: Wa HDA, ha hana Khadien en woslo l'Eljra.

Je connais plusieurs societes qui ont essaye d'investir au Maroc mais qui ont du rennoncer.
Entre le backshish, la magouille, la difficulte de trouver des gens competents, les problemes admin, j'en passe et des meilleurs, ils sont partis en ........... Tunisie et oui

l'article ne parle pas de tunisie .....si les salaires sont bas on aurait dis c'est l'esclavage moderne si les salaires sont haut on nous compare a l'inde et a la roumanie....mais ce qu'on voit sur le terrain est autre...
S
25 octobre 2008 16:09
Il est ou le probleme , si un salarié marocain gagne plus qu'un salarié Indien??? Cela veut t il dire que le Marocain doit se contenter d'un petit pain?? Moi perso, je suis très content que mon frere marocain gagne un bon salaire, lay zidou,
25 octobre 2008 22:22
Conclusion:
Il n y de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
C
25 octobre 2008 23:57
Citation
Btof a écrit:
Conclusion:
Il n y de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre

moody smiley laisses tomber, apparemment on est pas pret à sortir de l'auberge,


À lire pour comprendre un peu le pourquoi du quoi de cet histoire de sourdes, c'est en arabe

[74.53.192.83]
26 octobre 2008 10:14
L'article est Excellent,
c'est dommage qu'il n y a pas de concentration et de suivi par un comitee de controle budgetaire de ces dossiers.
Merci CDB
t
27 octobre 2008 08:55
Si le Maroc reste plus cher que l’Inde ou la Roumanie, ca veux dire que le Maroc sera moin concurrent que l´inde et la Rumanie.
 
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