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Les 1001 nuits de Marrakech !!!
B
29 février 2012 17:38
[www.youtube.com]#!

Je ne comprends pas pourquoi c'est toujours les médias étrangers qui soulèvent des problèmes connu de tous les marocains !!!

Corruption, trafic, misère, prostitution ..... le peuple marocain attendra pour en profiter de ces dizaines de golfs irrigués gratuitement!!!
t
29 février 2012 18:31
j' ai regardé cette emission,

il est vrai que les emissions marocaine parle rare de ce genre de chose à la tv, il ont peur de perdre du tourisme qui fait vivre des milliers de marocain.

D'un côté c'est bien qu"il montre la vrai pauvreté à marrakech. On voit souvent que le côté luxueux de cette ville.

Ce qui m'ont le plus marqué c'est la mère de famille qui vend des ballons sur la place el jemaa el fnaa à marrakech. Si je venais à me rendre au maroc je lui donnerai plus de 5 Dirham. Une Zakat qui en vaut la peine soubhannalah.
a
29 février 2012 21:19
ce n'est pas par compassion que les médias étrangers soulèvent ce genre de problèmes mais bel et bien pour inciter les étrangers pervers à y aller et faire pire tout simplement !!
p
29 février 2012 21:34
Citation
ainvittel a écrit:
ce n'est pas par compassion que les médias étrangers soulèvent ce genre de problèmes mais bel et bien pour inciter les étrangers pervers à y aller et faire pire tout simplement !!

je pense pas ça....mais je pense que eux même les réalisateurs de ce reportage sont sous le choc, ils dévoilent la face cachée du maroc.....leur job....informer et faire découvrir aux autres des réalités.....
p
29 février 2012 21:37
J'ai regardé et sincèrement, ça m'a fait de la peine tout ça...j'avais les larmes aux yeux , j'étais très touchée par les deux familles là....j'avais une seule envie, tirer une balle sur les responsables......qu'est ce qu'on a à foutre des golfss..
29 février 2012 22:30
j'ai aussi regardé ce reportage!!


fatima, la vendeuse de ballons, ainsi que le vieux aveugle et sa famille; m'ont énormément touché!!


c'est quoi tous ces golfs qui bouffe des millions de litres d'eau ???!!!!!!!! alors que des millions de gens souffre de la soif!!

sa ma dégoutééééééééééé !! tfouuuuuuuuuu
Beauté où t'es ?????????? Je t'attends sur yabi ou dans le carré V.I.P !
B
29 février 2012 23:09
Le pire dans tout ça, c'est que l'eau de la nappe phréatique leur est gratuite et ils en font à 99% du gaspillage alors que l'habitant qui n'a pas les moyens de pomper la paie très très chère... pendant ce temps là personne lève le moindre petit doigt !!!!
Je veux bien comprendre que des agriculteurs pompent la nappe mais les hôtels de luxe sans le moindre dirham à la collectivité c'est tout simplement du vol...
a
1 mars 2012 08:51
Citation
Bento a écrit:
[www.youtube.com]#!

Je ne comprends pas pourquoi c'est toujours les médias étrangers qui soulèvent des problèmes connu de tous les marocains !!!

Corruption, trafic, misère, prostitution ..... le peuple marocain attendra pour en profiter de ces dizaines de golfs irrigués gratuitement!!!


la corruption , trafic ,misére et prostitution sont des phénomenes planétaires déjà présents en europe et meme en arbie saoudite ....

Le probleme est la mauvaise répartition des richessses et dire que le maroc n'en parle pas est un mensonge les marocains passent leur temps à parler de ça à croire qu'ils adorent se salir leur réputation....

Pour info les étrangers ne sont pas responsable puisque 99% sont des marocains et les 1% des étrangers!!!
a
1 mars 2012 08:52
Franck Lalanne
Un rapport de la mission d’information parlementaire sur la prostitution en France fait état de 20 000 prostituées en 2011. Mais combien sont étudiantes ? Il est impossible de le savoir réellement car il s’agit encore d’un sujet tabou. Et si on ne parle que de la prostitution chez les étudiantes, chez les étudiants masculins elle n’est pas inexistante pour autant : « Ce phénomène touche majoritairement des étudiantes mais, il ne faut pas l’oublier, également des étudiants. On ne peut pas le chiffrer exactement mais cela existe », explique Hélène de Rugy, déléguée générale de l’Amicale du Nid.
La médecine préventive de Poitiers a décidé de lever le voile sur ce phénomène. En partenariat avec l’université de Poitiers, le CROUS et l’Association Fédérative des Etudiants de Poitiers (AFEP), ils ont décidé il y a trois ans de lancer la campagne « Osons en parler » pour sensibiliser les étudiants aux risques de la prostitution. « Il est important qu’ils aient au moins un endroit pour en parler. C’est pourquoi nous mettons à leur disposition des membres de la médecine préventive et une assistante sociale », affirme Françoise Ladjadj, infirmière-coordinatrice à la médecine préventive de Poitiers.
Et si certains doutent de l’utilité d’une telle campagne de sensibilisation, Françoise Ladjadj y voit de son côté une lueur d’espoir : « Au départ on n’avait aucun étudiant qui venait. Maintenant ça fait 3 ans et on a pu aider huit étudiantes ! ».

L’argent n’est pas le seul argument
La faculté de Montpellier, en association avec l’Amicale du Nid (association d’aide à la personne en danger ou en situation de prostitution), a quant-à-elle effectué une étude pour savoir si les étudiants avaient déjà eu des rapports sexuels en échange d’une contrepartie, notamment financière. 2% des étudiants ayant répondu ont admis avoir eu ce genre de relations. Ramené à la population étudiante nationale, cela correspond à 40 000 cas de prostitution étudiante. Bien au-dessus des 20 000 cas de prostitution générale dénombrés par le rapport parlementaire.
Pourtant, le facteur financier n’est pas le seul élément qui pousse à la prostitution. « Ce n’est pas qu’une question de précarité sinon tous les étudiants se prostitueraient » confirme Françoise Ladjadj. Pour Catherine Goldmann, de la fondation Scelles, il existe aussi « une part de malchance, de mauvaises rencontres ». De nombreux autres facteurs, dits fragilisants, interviennent dans le passage à l’acte :
Des problèmes relationnels intrafamiliaux : un abus d’autorité, un désinvestissement parental …
Un contexte personnel difficile : une mauvaise estime de soi, un rapport avec son corps complexe …
Un contexte social délicat : l’échec scolaire, l’isolement social, la fréquentation de groupes dits « à risque » …
Une prostitution qui passe par Internet
Dès lors, comment différencier la prostitution générale de la prostitution étudiante ? Pour Françoise Ladjadj, la distinction se fait dans la façon de nouer le contact : « les étudiantes le font par Internet, avec des petites annonces », ce qui rend le recensement encore plus difficile. Pour Hélène de Rugy, internet est abstrait et rend donc toute prise de contact plus facile pour l’étudiante : « ça parait facile, détaché de la notion corporelle, un simple clic suffit ».
Pourtant, certaines étudiantes assument totalement leur choix de se prostituer. Mais pour Hélène de Rugy, le fait d’assumer reste une façon de se protéger : « La prostitution est une violence terrible et le seul moyen de tenir est d’affirmer qu’on assume, que c’est un choix. Qu’on peut arrêter à tout moment. Bien sûr certaines font peut-être cela parce qu’elles le souhaitent mais on n’en rencontre jamais ! »

La nécessité d’en parler
Dès lors, comment faire pour en sortir ? « Il faut en parler, affirme Françoise Ladjadj, certaines étudiantes se font très rapidement piéger sans même s’en rendre compte ! Il faut faire attention en cherchant un travail et un logement. C’est pour cela qu’on leur conseille notamment de bien signer leur contrat de travail ».. C’est aussi l’avis de Catherine Goldmann : « Il existe de nombreux cas d’étudiantes engagées dans des salons de massage. Au départ elles commencent comme caissière. Puis on leur demande de dépanner une fois ou 2 pour des massages. Et là c’est l’engrenage. Il est nécessaire de bien demander un contrat de travail, au moins pour pouvoir être protégé derrière ».

Pour parler et venir en aide aux étudiant(e)s qui en ont besoin, de nombreuses associations existent en-dehors de la fondation Scelles ou l’Amicale du Nid. D’autres universités comme Tours ou Bordeaux commencent à suivre l’exemple de celle de Poitiers. Des suivis et des soins avec un psychothérapeute pour les étudiant(e)s qui en ont besoin sont également dispensés par la médecine préventive de Poitiers.
a
1 mars 2012 08:56
[irbanirban.com]


LA PROSTITUTION SÉVIT MASSIVEMENT


Drame et misère
dimanche 28 août 2005.

On les croise partout : devant les hôtels, les grands boulevards, aux alentours des résidences universitaires et dans toutes les boîtes de nuit. A force de les voir, on finit par retenir leurs emplacements. Elles sont devenues tellement nombreuses qu’elles font partie de notre décor quotidien. Ce sont les prostituées.

La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution.

Cette prostitution qui sévit massivement dans toutes nos villes et même nos petits villages - qui ont du mal à la dissimuler - est l’un des résultats de la catastrophe sociale et de la ruine économique qu’impliquent les politiques d’ajustement structurel, les privatisations, le libre-échange à sens unique ; bref, la mondialisation et ses effets sur l’accroissement des inégalités sociales. Désormais, aujourd’hui, ces malheureuses font partie de la mosaïque des gens de la rue. Elles y passent la plus grande partie de leur temps, elles disent qu’elles y travaillent. Les scènes de contact et les palabres entre la fille de joie et son client sont repérables à vue d’œil, même s’ils sont attablés dans un café.

Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que le marché soit conclu ou, dans le cas contraire, le présumé client s’en aille poursuivre sa chasse ailleurs. Ces femmes ont un quotidien qui n’a rien de commun avec le nôtre et leur vie a des lois et des codes différents de ceux que nous connaissons. Parmi les sept femmes qui ont bien voulu nous parler, nous vous livrons le témoignage de trois d’entre elles. Fifi (Fatima), à peine vingt ans, campe face à un hôtel. Cheveux taillés courts et teintés blonds, habillée d’un jean moulé à taille basse, tee-shirt blanc très court faisant apparaître son nombril et une bonne partie de son ventre. Hypermaquillée, elle scrute les automobilistes de ses grands yeux noirs. Fifi a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard à la fois grave et morose donne l’impression que cette jeune femme voudrait vider tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle nous confie que son moral est rarement bon. Elle est pessimiste, a du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, veut tout et tout de suite. Malgré son énergie, elle a souvent envie de pleurer, est inquiète et nerveuse, se fait des reproches, se sent déprimée et désespérée en pensant à l’avenir.

D’ailleurs, elle pense tout le temps au suicide et en a fait deux tentatives. Elle avoue avoir souvent des excès de colère, elle crie fort, frappe et casse. Quand elle parle de santé, elle évoque son mal de tête et les troubles du sommeil (endormissement difficile, réveil nocturne, fatigue accumulée) et ajoute qu’elle n’a jamais consulté de médecin. « Je n’ai pas choisi de vivre dans la rue ni de vendre ma chair. C’est le seul lieu où j’ai trouvé refuge lorsque j’ai été forcée de quitter la maison familiale. ça fait maintenant plus de 4 ans que j’exerce ce métier. » Elle ne dit rien sur les motivations de sa décision de quitter la maison familiale. Son corps frêle a appris à résister aux nuits glaciales de l’hiver. Son regard profond et les cernes qu’elle arrive à peine à camoufler par un épais maquillage sont les témoins de ces longues années d’errance et de souffrance. « Il est difficile pour moi de tolérer le regard des autres qui est plein de mépris. J’aurais souhaité une autre vie. » « Au quotidien, j’ai du mal à me regarder dans la glace, je me déteste, je ne sais pas de quoi sera fait demain. Ce que je fais ici, ça me ronge intérieurement, de la même manière qu’une maladie, ça me bouffe physiquement et ça m’enfonce dans la détresse. De temps en temps, il m’arrive de rigoler, d’avoir le sourire, mais on ne l’a pas vraiment au fond de soi. » Elle nous a affirmé être là (face à l’hôtel) depuis plus de deux heures et avoir déjà accompli trois passes et récolté 3400 DA.

Le prix qu’elle prend pour chaque passe varie entre 500 DA et un plafond qui peut atteindre 2000, voire 3000 DA, selon les circonstances et les clients. La liaison sexuelle se déroule le plus souvent dans la voiture du client. Quant aux clients, elle affirme qu’ils sont de toutes les professions, de tous âges et de tous les horizons. Ils disent payer pour assouvir leurs fantasmes, sans égard ni scrupules. Ils ne sont pas nécessairement « étrangers » à la ville, nous confient la plupart des filles interviewées. On trouve, parmi eux, des maçons qui vivent dans leur chantier de travail, loin de leur famille, de plus en plus de Chinois, des quinquagénaires, des marchands ambulants et quelques amateurs de l’acte rapide. Le client tourne, regarde, choisit, discute les prix. Toujours à propos des clients, elle dit qu’« ils sont toujours avides de nouveauté. Lorsqu’une nouvelle personne arrive sur le trottoir, elle a un succès immédiat. Ils veulent plus de beauté, plus de jeunesse et ils veulent tous l’essayer ».

En ce qui concerne la peur, elle dit : « Avec certains clients, on ne sait jamais ce qui peut nous arriver. C’est tous les jours. Quand on monte dans un véhicule, quand on se retrouve attachée pour satisfaire les fantasmes des hommes. Le type peut faire ce qu’il veut. » La peur est toujours omniprésente. D’abord, celle du client et de sa toujours possible violence, celle de la police et celle, surtout, d’être reconnue par des parents, voisins, amis. Peur de l’avenir enfin. Qui souhaite vieillir dans la prostitution ? Le second témoignage est celui de Zouzou (Zohra) rencontrée dans un cabaret du littoral de l’Ouest algérois. « J’avais 16 ans quand j’ai commencé à me prostituer. Après, c’est devenu une habitude. Je ne pourrais pas dire pourquoi. » A l’époque, Zouzou ne vivait plus chez ses parents. « J’étais partie de chez moi pour être libre. » Zouzou n’en dira pas plus. Elle ne veut pas parler de ce qu’elle a vécu dans sa famille. « Quand on est jeune et qu’on a envie d’acheter des robes, on voit qu’on va gagner de l’argent. On ne sait pas que c’est destructeur. On le saura après, mais on ne veut pas l’admettre. Et quand le pli est pris, on continue.

Le problème, c’est l’argent. On se laisse manger par l’argent. On parle de la drogue. Mais l’argent, c’est de la drogue. » Zouzou lâche ses réflexions par bribes. « Vous en connaissez, vous, une p... qui ne prend pas d’alcool, pas de drogue ou de cachetons ? » « Contrairement à la clientèle de la prostitution de la rue, quand ils sont là (les clients), il faut les faire boire au maximum. Un verre de whisky à 600 DA, une bouteille à 5000 DA. Le verre de whisky, il faut le descendre et vite demander au client de nous en reverser un autre. Pour aider, on peut enlever le soutien-gorge et tolérer une caresse. Pendant tout ce temps, on boit aussi, évidemment, une fois que le type est bien gai, on peut demander autant de bouteilles qu’on veut. Quand on sature, on amène une autre fille pour nous aider à boire.

Le patron donne un pourcentage sur chaque bouteille consommée par le client. » « Les clients, on leur dit les choses qu’ils ont envie d’entendre. Des mensonges. En réalité, ils sont moches. Ils nous racontent leur vie. Ils sont mariés. Et quand ils veulent aller plus loin, la passe est rarement inférieure à 3000 DA. L’acte se déroule dans l’une des 4 chambres situées au-dessus et qui nous servent également de lieu d’hébergement (pour les filles qui y travaillent). Les hommes, ce qu’ils ne peuvent faire avec leur femme, ils viennent nous le demander. Ils croient qu’ils peuvent nous faire ce qu’ils voient dans les films pornos. On gagne de l’argent, mais à quel prix ! On perd sa dignité, on n’a plus envie d’hommes. Parmi les clients, il y a les obsédés, mais pas tant que ça. On a de tout. Des cadres, des médecins, des militaires. Enormément de types qui aiment les gamines. Nous travaillons le soir et nous dormons toute la matinée. De ce fait, notre vie est forcément différente des autres personnes dites normales. » Enfin, le troisième témoignage, celui de Hassiba, l’une des victimes des réformes économiques, cette jeune mère de deux enfants, avec ses mèches blondes toujours dans les yeux, raconte sans haine comment elle a commencé à tapiner : « J’étais très heureuse avec mon mari et mes deux enfants.

La fermeture de l’entreprise a été le début des problèmes. Le salaire, notre seule ressource, nous avait permis de vivre décemment. Puis ce fut la cassure. Aux problèmes financiers se sont ajoutés ceux liés à l’environnement, avec au bout le divorce. En charge de mes deux enfants, je devais subvenir à leurs besoins essentiels. Ce qui m’a contrainte à vendre mon corps malgré le dégoût que j’éprouve. Préalablement, j’avais cherché du travail, mais partout où je me présentais, la seule réponse était des propositions malhonnêtes. N’étaient mes deux filles, il y a longtemps que je me serais suicidée. Cela a été très dur, bien sûr, mais je n’avais pas le choix. Et même en prenant la pilule pour ne pas avoir d’enfant, je me suis retrouvée enceinte deux fois. J’ai pratiqué à chaque fois une IVG dans une clinique privée, la seconde fois, j’ai failli y passer. Cela a été très dur, bien sûr, mais je ne pouvais pas les garder. J’avais trop de problèmes. Etre une prostituée me répugne mais, Allah ghaleb, c’est mon destin. » C’est dans ce même décor que vivent d’autres prostituées, même si leur histoire diffère.

Livrées à elles-mêmes, elle parviennent tant bien que mal à créer un environnement qui leur est familier. La rue ou les boîtes de nuit sont devenues leur refuge. Et si elles arrivent plus ou moins à supporter leur métier, cela ne les empêche pas de se sentir humiliées. Aujourd’hui, personne ne peut dire quel est le nombre des prostituées de la rue ou tout autre, même approximativement, encore moins celui des clients. Plutôt plurielle, non organisée, la prostitution en Algérie ne peut entrer dans un cadre clairement défini : de luxe, de rue, de boîte de nuit, de cité universitaire, de fin de journée, de fin de semaine, de fin de mois, de temps à autre, seulement la prostitution a pris des proportions alarmantes.

Personne (à notre connaissance) n’a effectué une recherche sur l’aspect humain de ces personnes, sur leurs véritables besoins et sur les alternatives qui pourraient leur être proposées. La plupart ne voient en elles qu’un seul aspect : elles défigurent le visage des villes. Plus vieux métier du monde, métier tout court, mal nécessaire, esclavage... les affrontements idéologiques et moraux sont innombrables autour de la prostitution. Mais, de vrai débat public, il n’y en a point.

Okba Khiar

Source : elwatan
a
1 mars 2012 08:59
La manière dont le sujet de la prostitution en Tunisie est débattu soulève autant de problèmes que le sujet lui même! C'est vrai que certaines se prostituent, en général par oisiveté (paresse + amour de l'argent).Il est vrai aussi que la société diabolise et marginalise ce qu'elle n'assume pas, mais étant consciente même sans se l'avouer de l'impossibilité de contenir ce genre de phénomènes puisqu'ils pourront toujours avoir lieu dans les ruelles sombres ou dans les grandes maisons désertes et luxueusement meublées, elle détourne ou le regard ou jette la pierre.



La prostitution en Tunisie ou ailleurs, existe depuis la nuit des temps. Dans la Grèce antique, les prostituées étaient classées selon leur "dons" et la clientèle qu'elles fréquentaient. Connaissez-vous Messaline?

Peut être la plus célèbre nymphomane de l'histoire de l'humanité, épouse d'un empereur complaisant, elle n'était pas stupide pour autant : elle était, dit-on, ambitieuse, aurait même comploté contre son époux et elle a été exécutée.



Que ce soit vrai ou non, c'est un échantillon du traitement que la société tunisienne réserve à celles qui assument une sexualité débordante. Mais assumer sa sexualité de revient pas nécessairement à la prostitution. Je me permets quand même de rappeler à certaines d'entre vous, mesdames, que le sujet du débat est la prostitution clandestine de certaines Tunisiennes, et non pas leur sexualité : qui dit sexualité sous entend consentement et liberté et je ne pense pas que simuler des orgasmes en pensant aux chaussures Gucci qu'on va se payer relève réellement de la liberté...




Les prostituées, qu'elles soient tunisiennes ou non, qu'elles agissent en conscience de cause ou qu'elles y soient contraintes, servent de réceptacle à toute l'immoralité qui peut exister dans une société : ce sont des "chiennes", des être "vils" et "immoraux" aux yeux de ceux qui les désapprouvent aussi bien qu'aux yeux de ceux qui les fréquentent. Elles sont la minorité que la société sacrifie pour canaliser les pulsions de ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se contrôler et elles sont d'autant plus sacrifiées que l'ont les diabolise et qu'on refuse de leur tendre la main en cas de besoin.



On dit que chacun est libre, mais dans la prostitution il y a toujours au moins un participant qui paye pour ça et c'est lui qui est en général le plus libre parce que en position de supériorité grâce à son argent. Et les exemples ne manquent pas dans la société tunisienne. Qui pensez vous que sont ces personnes? Ce sont bien souvent des personnes qui ont de l'argent et qui ne savent pas quoi en faire, ou bien ce qu'on appelle en psychologie des accrocs à la sexualité : c'est un désordre psychologique qui a souvent racine dans l'enfance (attouchement, mauvais traitements ou bien perte de repères moraux imputable aux figures fondamentales de l'enfant).



Tout cela pour dire que tout n'est pas blanc ou noir, bien ou mal. Si certaines Tunisiennes se prostituent pour vivre, d'autres subissent la traite des blanches, d'autres se font maltraiter par leur maquereaux et d'autres le font juste pour un peu plus de fric en se disant "de toutes les façons les mecs ne veulent que ça, alors pourquoi pas en tirer profit".
a
1 mars 2012 09:01
Entre 2003 et 2007, 4 000 Irakiennes auraient disparu de leur pays en guerre. La majorité seraient victimes du trafic d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, révèle une récente étude de l’ONG anglaise SCEME Via des réseaux de criminalité organisés ou même parfois par leur propre famille.

Dans la plupart des cas, les jeunes filles (20% seraient âgées de moins de 18 ans) sont repérées par des trafiquants professionnels à l’intérieur des frontières irakiennes. Ces trafiquants visent essentiellement des jeunes femmes esseulées dans les villes et qui ont fui leur famille pour diverses raisons : conflit, abus ou mariage forcé.

Kidnappées le plus souvent dans des lieux publics comme les transports en commun, ces jeunes filles sont retenues pendant que leur trafiquant négocie leur prix, avant d’être vendues et souvent transférées dans les pays frontaliers.

Dans d’autres cas, les trafiquants utilisent des hommes exerçant la profession d’avocat. Ces avocats véreux sont utilisés pour attirer des jeunes filles vulnérables, les persuadant de tout abandonner pour eux : elles se retrouvent victimes de l’esclavage sexuel.

Des chauffeurs de taxi sont aussi utilisés pour repérer les jeunes filles en détresse. Tout comme des maquerelles qui, sous couvert d’assistance, vont forcer ces femmes à la prostitution.

50 000 Irakiennes forcées de se prostituer en Syrie

Le phénomène pourrait être plus large : SCEME estime que des dizaines de milliers d’Irakiennes seraient directement victimes du trafic. La traite touche aussi les femmes ayant fui le conflit dans les pays frontaliers. Rien qu’en Syrie, elles seraient 50 000 à avoir été forcées de se prostituer parmi les 1,5 million de réfugiés irakiens du pays.

Leur statut ne leur donne pas accès à l’emploi et avec le durcissement des conditions d’obtention de visas, de plus en plus deviennent inéligibles pour résider dans le pays. Résultat : de plus en plus de jeunes femmes se retrouvent les cibles du trafic sexuel [Amnesty international, PDF, en anglais].

Dans les bordels de Damas

Il n’est pas rare non plus que des familles poussent leurs filles à la prostitution pour survivre. Les ONG irakiennes reportent des cas de plus en plus nombreux de jeunes femmes abandonnées à la frontière par leur famille.

Elles sont récupérées par des trafiquants qui leur procurent de faux documents ou les marient de force pour les faire entrer en Syrie. Une fois dans le pays, ils les forcent à la prostitution dans les night clubs, sombres couvertures pour bordels qui fleurissent dans les rues de Damas.

Le « mariage d’été » : mariées le vendredi, divorcées le dimanche

Plus secrète, une autre forme d’exploitation sexuelle touche les réfugiées irakiennes : le mariage « muta’a » ou « mariage d’été », souvent organisé par les familles elles mêmes.

Unies de force le vendredi contre de l’argent par leur famille, les jeunes filles sont ensuite divorcées le dimanche suivant. Cette forme déguisée d’exploitation sexuelle s’intensifie en été avec l’arrivée des touristes des pays du Golfe.

Le temps de leur séjour, ces touristes profitent de ces « muta’a » pour abuser sexuellement de ces jeunes filles. Bien entendu, ces « mariages d’étés », ne permettent en aucun cas à ces femmes d’accéder aux droits légaux normalement attachés au mariage, tels l’héritage ou la pension alimentaire, les laissant vulnérables elles et les enfants découlant de ces « unions ».

Malheureusement, ces femmes disparues et oubliées par la communauté internationale ne bénéficient d’aucune protection. Dans des pays où le sujet est tabou et banni, les victimes se retrouvent bien souvent sur le banc des accusées.

Zeina, 15 ans, vendue par son père, et emprisonnée

CNN reporte ainsi le cas de Zeina, 15 ans, emprisonnée en Irak. Vendue par son père aux trafiquants en Syrie, elle est revendue aux Emirats arabes unis. Après avoir réussi à s’enfuir, Zeina n’a pu rentrer en Irak qu’avec de faux papiers. Un crime sévèrement condamné par la justice irakienne : la jeune fille est aujourd’hui en prison.

Ces histoires ne peuvent tomber dans l’oubli. Des ONG irakiennes telle l’Organisation of Women’s Freedom in Iraq (OWFI) ou internationales, comme SCEME, en Angleterre militent aujourd’hui pour faire entendre les voix des disparues. La communauté internationale doit suivre ce mouvement et enquêter sur l’ampleur réelle du phénomène.



Par Marie-Charlotte Macaud
a
1 mars 2012 09:02
Rana Moussaoui
Agence France-Presse
Beyrouth


«Je fais parvenir aux clients des hôtels de luxe des albums de photos de jeunes filles, c'est comme vendre de la marchandise». Kamal est proxénète à Beyrouth, un métier en plein essor bien qu'illégal dans un pays où coexistent conservatisme et libertinage.
«Ce boulot, j'en ai hérité de mon père», affirme à l'AFP ce quadragénaire libanais, qui utilise un prénom d'emprunt.Dans des hôtels, des boîtes de nuit, des maisons closes, des «chalets» et sur les autoroutes, des «travailleuses du sexe», parfois mineures, sont à la chasse de clients nantis, notamment des gens du Golfe à la recherche de plaisirs dans le pays jugé le plus libéral du monde arabe.

«L'été, la demande monte en flèche, alors on s'entraide entre réseaux. Ils nous passent des filles en cas de besoin et vice-versa», explique Kamal, propriétaire d'une boîte dans une région côtière au nord de Beyrouth, connue comme une «plateforme» de la prostitution.

Là, dans des «super night clubs», des établissements peu communs dans le monde arabe, des filles exclusivement étrangères, venues notamment d'Europe de l'Est grâce à des visas dits «d'artistes», s'adonnent à la «danse» et souvent à la prostitution.


«Pour moi, c'est un travail comme les autres», lâche Kamal.

Mais dans un pays où les relations sexuelles avant le mariage sont mal vues et où un jeune couple s'embrassant dans la rue risque d'être tancé par un policier, l'essor du «sex business» en choque plus d'un.

«J'ai des copains qui ne ratent pas la messe de dimanche, mais sortent avec une prostituée deux fois par semaine, parce que c'est à la mode. C'est de la frustration, mais surtout de la frime», affirme Sami, homme d'affaires expatrié de passage à Beyrouth.

Dans les hôtels de luxe, pour 20 dollars, un réceptionniste envoie les photos au client qui «choisit une blonde, une brune, une ou trois», explique Kamal, qui emploie des Libanaises et des Syriennes, «très demandées par les Arabes».

«Nous prenons un minimum de 120 dollars par heure, mais cela peut grimper jusqu'à 400 et plus», dit-il, précisant que «les gens du Golfe paient sans compter, alors que le Libanais, lui, chipote».

«Ce +métier+ rapporte des milliers de dollars», affirme à l'AFP le commandant Elie Asmar, chef du bureau de la protection des moeurs, pour qui «la prostitution prospère en raison de la crise économique dans le pays».

«J'ai été attirée par l'argent facile. Quand j'ai regretté, c'était trop tard», confie à l'AFP Hanine, 24 ans, ancienne femme de ménage aux formes généreuses, dans un bar près de Beyrouth.

«Mes clients me dégoûtent, mais je touche 100 dollars par heure», se justifie Nadia, 26 ans.

Les cas les plus difficiles à détecter sont ceux où la prostitution est une «affaire de famille», comme c'est le cas pour Soha, dont le mari est le souteneur.

«Il m'apportait les clients à la maison, le premier m'a violée. J'ai essayé de m'enfuir, en vain», affirme cette Syrienne de 18 ans.

Comme beaucoup de filles, elle est résignée, par nécessité, par peur des ragots et des mauvais traitements.

Nada, 21 ans, talons aiguilles et décolleté plongeant, s'est prostituée à 17 ans. «J'obéis à mon patron car il me bat», dit-elle, avant d'éclater en sanglots.

«Une fois, nous avons arrêté un homme qui +vendait+ sa femme dans sa propre maison. Dans un autre cas, le mari avait engrangé 7.000 dollars, produit d'une semaine de +travail+», dit le commandant.

Il affirme que ses services ciblent les réseaux, rappelant que la prostitution est illégale au Liban et passible de deux ans d'emprisonnement.

Des réseaux pour qui les affaires prennent parfois des proportions mafieuses.

«Il y a des lignes rouges à ne pas franchir», affirme Kamal. «Si une fille passe à un autre réseau sans notre consentement, c'est la guerre, et il y a du sang versé».
a
1 mars 2012 09:07
Dubaï: Entre “Las Vegas du Moyen-Orient” et “nouvelle Mecque de l’esclavage”
Ce que Touria Tiouli a sans doute oublié ce jour-là, c’est qu’elle était à Dubaï. Et à Dubaï, le plus libéral des Emirats arabes unis, à Dubaï, sorte d’enclave de vie à l’occidentale en pleine région arabo-persique, à Dubaï où tout semble si loin de l’Arabie saoudite, de l’Iran, du Yémen et autres voisins du Golfe, il y a de quoi oublier où l’on se trouve. (..) Une ville tellement libérée que presque plus rien ne semble indiquer que la charia reste la loi. Une ville où l’alcool est en vente libre dans toutes les boîtes de nuit, mais où la consommation d’alcool est sévèrement punie. Où la prostitution est passible de prison alors que les prostituées grouillent par endroits. Où règne cette règle non dite : tout est toléré tant qu’on ne se fait pas arrêter. (…) Jouant sur les frontières, brouillant les pistes, tenant le double discours. Occident ou Orient ? Moderne ou tradition ? Libéralisme ou islamisme ? Peut-elle seulement se prétendre “émirienne”, cette ville où les étrangers, surtout indiens et pakistanais, représentent plus de 90 % de la population ? Dans les souks propres et sans odeurs, les passants se croisent : des femmes cachées sous leur abaya noire, d’autres en jupe courte ; des hommes en costume traditionnel bédouin, d’autres à l’occidentale.(…) Mais qu’on ne s’y trompe pas (…) l’islam est la loi. Autrement dit : la ville à tête de Janus n’en a pas moins ses codes. Et ses pièges. (…) La beurette de Brive-la-Gaillarde, la Française venue de Casablanca qui se sent, comme elle dit, “étrangère partout” avait trouvé à Dubaï “une deuxième Amérique, un pays arabe avec la liberté occidentale”. (…) Et là, elle avait trouvé le paradis. Une ville sur mesure. “Il y avait exactement ce qui me convenait : ce mélange de vie occidentale et de vie orientale qui permet, quand on est beur, de se retrouver quelque part. Le Monde
a
1 mars 2012 09:09
JE VOUS AI POSTE CES SOURCES POUR VOUS FAIRE COMPRENDRE QUE LES ARABES DOIVENT ETRE REEDUQUER §§§

ON NE PEUT PAS MEPRISER SA FOI ET EN MEME TEMPS ACCUSER LES AUTRES DE LEURS MAUVAIS ACTES
B
1 mars 2012 14:18
Citation
algertunis a écrit:
Citation
Bento a écrit:
[www.youtube.com]#!

Je ne comprends pas pourquoi c'est toujours les médias étrangers qui soulèvent des problèmes connu de tous les marocains !!!

Corruption, trafic, misère, prostitution ..... le peuple marocain attendra pour en profiter de ces dizaines de golfs irrigués gratuitement!!!


la corruption , trafic ,misére et prostitution sont des phénomenes planétaires déjà présents en europe et meme en arbie saoudite ....

Le probleme est la mauvaise répartition des richessses et dire que le maroc n'en parle pas est un mensonge les marocains passent leur temps à parler de ça à croire qu'ils adorent se salir leur réputation....

Pour info les étrangers ne sont pas responsable puisque 99% sont des marocains et les 1% des étrangers!!!

Tu devrais lire puis et nos sortir ta synthèse au lieu de faire du copier coller ...

Je parlais des médias marocains ... et en parler ce ne pas se salir mais ne pas se voiler la face et mettre les responsables devant leur fait accompli ...
a
1 mars 2012 14:45
pour info les 1001 nuits est un conte érotique à la base au m^me titre que sheérazzade!!!
B
1 mars 2012 14:59
Mais la misère, elle est bien réelle ... et je constate qu'on préfère avantager les milliardaires et ceux qui croient réellement au conte de fée avec la naïveté que cela aura un impacte positif sur les miséreux, au final c'est encore plus de misère avec l'essentiel en moins pour survivre dignement (l'eau, la terre).
a
1 mars 2012 15:08
ce que tu dis n'apporte rien si ce n'est stigmatiser des gens en plus de la pauvreté et de la souffrance
B
1 mars 2012 15:34
ptdr si tu penses qu'on est là par prétention ou intérêt quelconque autre que parler du blad je te comprends alors!!! Sinon je penses que tu serait plus servi à regarder RTM.
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