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Nouvelle lune de miel entre Madrid et Rabat
z
25 décembre 2006 07:08
Nouvelle lune de miel entre Madrid et Rabat
Quand Zapatero décore des généraux marocains

Par : Yacine Kenzy
Liberte-Algerie

Lu : (1245 fois)

Deux hauts gradés des services marocains, abonnés aux rapports d'Amnesty, sont faits grand-croix de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, l'une des plus hautes distinctions espagnoles. Il s'agit du patron de la Gendarmerie, le général Housni Benslimane, considéré comme l'homme fort du Maroc, et du patron de la Sûreté nationale, le général Hamidiou Laânigri, congédié depuis peu par le roi.

La récente visite du président du gouvernement espagnol à Alger y a laissé une impression de malaise. Ici, on a pris l'habitude de voir facilement dans chaque arrivée d'un dirigeant étranger un soutien total à la politique du chef de l'État.
D’où cette compréhension suscitée par José Luis Rodiguez Zapatero par son refus d'appuyer la solution du référendum d'autodétermination au Sahara occidental.
Il n'y avait pourtant rien de nouveau dans cette attitude du gouvernement socialiste espagnol. C'est à Rabat que
M. Zapatero a réservé sa première visite à l'étranger quelques jours après son élection en mars 2004 dans un contexte qui, pourtant, pouvait laisser présager une certaine défiance à l'égard du Maroc. L'Espagne venait d'être frappée par des attentats ayant fait 191 morts et 1 500 blessés, et les responsables de la tragédie étaient des Marocains. Cela n'a pas découragé M. Zapatero. Il entendait faire de ce voyage un signe de réchauffement avec son voisin du Sud après des années de tension sous la présidence de son prédécesseur de droite José Maria Aznar qui ont culminé avec la crise de l'îlot Persil en 2002.
Un fait rapporté par le journaliste Ignacio Cembrero dans son récent livre Vecinos aléjados (voisins des deux rives) peut illustrer cette nouvelle lune de miel. En janvier 2005, le roi d'Espagne fait une visite à Rabat.
L’organisation Amnesty International en profite pour lui adresser une lettre d'indignation sur les violations des droits de l’Homme au Maroc. Réponse du gouvernement de Zapetero : deux hauts gradés des services marocains, abonnés aux rapports d'Amnesty, sont faits grand-croix de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, l'une des plus hautes distinctions espagnoles.
Il s’agit du patron de la Gendarmerie, le général Housni Benslimane considéré comme l'homme fort du Maroc, et du patron de la Sûreté nationale, le général Hamidiou Laânigri, congédié depuis peu par le roi. Sur la question du Sahara occidental, M. Zapatero ne se gêne pas de nager à contre-courant de l'opinion publique espagnole, comme le rappellent les journalistes français Nicolas Beau et Catherine Graciet qui viennent de publier à Paris Quand le Maroc sera islamiste. “Autant le Premier ministre Zapatero est convaincu que la mode n'est plus à la naissance de micro-États, autant une partie de la société civile est favorable aux thèses indépendantistes du Front Polisario”, observent les auteurs. Pour autant, la nouvelle lune de miel est-elle appelée à durer ? Difficile de risquer un pari tant les contentieux persistent. Le Maroc, qui a annexé le Sahara occidental, revendique aussi la restitution des enclaves de Ceuta et Melila. Il le fait aujourd'hui avec moins de bruit que sous la présidence d'Aznar. Et pour cause. Mais les revendications marocaines concernent aussi d'autres possessions espagnoles en Méditerranée comme l'îlot Persil et les îles Jaâfarine.
Autant de contentieux auxquels il faudra ajouter la délimitation des eaux territoriales des îles Canaries.

Y. K.
25 décembre 2006 10:45
Citation
zaki7 a écrit:
D’où cette compréhension suscitée par José Luis Rodiguez Zapatero par son refus d'appuyer la solution du référendum d'autodétermination au Sahara occidental.

Incompréhension plutôt. Il en bafouille le Y.K. et j'imagine qu'il digère moins bien sa "kesra" du coup
smiling smiley
"Avec un H majuscule"
z
25 décembre 2006 21:34
Un pilote sahraoui opposant du "polisario" détenu par l'Algérie (ONG)
le 25/12/2006 5:53:08 (50 lectures)
Polisario

Des organisations sahraouies de défense des droits de l'Homme s'alarment des "conditions inhumaines de détention" d'un ex-pilote sahraoui, Messaud Fuedal Bousola, opposant du "Polisario", arrêté récemment par les autorités algériennes, a appris dimanche MAP-Madrid auprès de ces ONG.

Selon des militants de l'Association de Défense des Séquestrés à Tindouf (ADESETI) dans les camps du "Polisario", l'état de santé de Messaud Fuedal Bousola s'est détérioré gravement, en raison des conditions inhumaines de sa détention et de l'intense interrogatoire auquel il est soumis.


Messaud Fuedal Bousola, pilote sahraoui formé dans une académie militaire espagnole, a été arrêté récemment par les forces de sécurité algériennes, à son retour aux camps de Tindouf d'un voyage d'affaires en Espagne et en Mauritanie en compagnie d'un groupe de Sahraouis.

Des membres de la famille de Bousola, qui jouit d'un grand charisme auprès des mouvements de jeunesse dans les camps de Tindouf, pensent que ce dernier a été arrêté sur "recommandation" de la direction du "Polisario" qui mène depuis plusieurs semaines une opération de harcèlement contre tous les opposants.

Ils ont indiqué que des éléments de la sécurité militaire algérienne empêchent les amis de Messaud Fuedal Bousola de lui rendre visite, précisant que l'intense interrogatoire auquel il est soumis s'intéresse plus particulièrement à ses connaissances en aéronautique et à ses divergences avec la direction du "Polisario".

L'ADESETI avec d'autres Ong de défense des Sahraouis comptent saisir le Haut Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme (HCDH) pour l'envoi d'une commission indépendante afin de s'enquérir des conditions de détention et de l'état de santé de l'opposant sahraoui.

MAP
26 décembre 2006 10:47
Appel à l'ouverture d'une enquête sur le sort de l'aide humanitaire


Un crime contre l'humanité est en train de se perpétrer dans les camps de Tindouf. Les séquestrés de cette localité algérienne souffrent le martyr et supportent les affres d'une poignée de mercenaires qui n'a en tête que la torture des innocents.

Plusieurs associations de défense des droits de l'Homme, établies au Maroc ou à l'étranger, attirent l'attention de la communauté internationale sur la multiplication des témoignages faisant état d'une détérioration alarmante de la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf. Selon le président de l'Organisation américaine des droits de l'Homme «Interfaith International», Charles Graves, les persécutions continuent et la situation dans les camps est telle que beaucoup de personnes sont parties et plusieurs ex-responsables ou membres du «polisario» l'ont quitté.

Parmi eux, Salek Mahjoub a ouvertement accusé Mohamed Abdelaziz d'être «obsédé par la seule tâche de conserver éternellement les brides du pouvoir et de condamner la population sahraouie à l'exil permanent sur le territoire algérien, à l'ignorance, au tribalisme et à la corruption». «Malgré les nombreux appels lancés pour la levée du blocus imposé aux séquestrés marocains dans le sud-ouest de l'Algérie, ces derniers sont toujours retenus contre leur volonté dans des conditions inhumaines», souligne le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe dans une lettre adressée au secrétaire général de l'Onu.

L'Association de défense des séquestrés à Tindouf (ADESETI), une ONG sahraouie basée à Stockholm (Suède), a également dénoncé la «situation d'asservissement» dans laquelle se trouvent les populations sahraouies sur le territoire algérien, en violation des dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

Rappelons que la présidente de l'Association britannique «Family Protection», Jane Standing, avait, de son côté, dénoncé les violations par le "polisario" de la Convention de Genève et du droit humanitaire international. Intervenant devant la 4e Commission de l'Onu, Mme Standing avait rappelé que «certaines questions demeurent non résolues et concernent les prisonniers disparus ou assassinés dans les camps de Tindouf». «Le sort de ces derniers reste toujours inconnu et les dépouilles des morts ne sont pas rapatriées», a-t-elle précisé.

Le comité dénonce «l'arbitraire et l'incarcération inhumaine de ces détenus par les autorités algériennes, qui au demeurant refusent le recensement global des Sahraouis marocains et transgressent toutes les réglementations et obligations internationales». De même, le Comité spécial chargé du Sahara marocain en Europe (CSCSME) a appelé la Commission européenne à intervenir pour mettre un terme aux souffrances des populations séquestrées à Tindouf.

Pour sa part, l'Association sahraouie pour la défense des droits de l'Homme (ASADEDH), basée en Espagne, a dénoncé le fait que des membres du "polisario", qui ont commis des violations des droits humains, continuent de se déplacer sur le territoire espagnol et en Europe avec "une impunité totale".
S'agissant de la situation humanitaire dans ces camps de la honte, des voix s'élèvent pour appeler au contrôle et à l'ouverture d'une enquête sur le sort de l'aide accordée aux populations séquestrées à Tindouf.

Ces dernières risquent de périr de faim et de maladies. La gravité de leur situation a été confirmée par plusieurs institutions internationales, dont le Centre européen de recherche, d'analyse et de conseil en matière stratégique.

L'ASADEDH, composée essentiellement d'anciennes victimes du "polisario" et d'acteurs issus des provinces du Sud a, quant à elle, demandé l'ouverture d'une enquête sur les 900.000 euros que le gouvernement des îles Canaries a octroyés en 2006 à titre d'aide humanitaire aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf au sud de l'Algérie. «Nous pensons que cette somme a servi au financement de manifestations et d'actes hostiles à l'intérieur et en dehors du territoire marocain contre le Royaume du Maroc, et non pour l'achat de denrées alimentaires et de médicaments en vue d'améliorer les conditions de vie des Sahraouis séquestrés à Tindouf», a affirmé le président de l'ASADEDH, Ramdan Masaoud, cité par le quotidien canarien «La Provincia».


Les Sahraouis veulent rentrer au Maroc


Trente et un ans après la Marche verte, les provinces du sud du Maroc bénéficient aujourd'hui d'une stabilité exemplaire et disposent d'un haut niveau de développement et d'évolution économique et social. Grâce à la réalisation de grands projets, ces régions sont bien équipées de différentes infrastructures de base et n'ont rien à envier aux autres régions du Maroc.

Parallèlement, le Maroc a proposé une solution politique, réaliste et démocratique pour clore ce dossier, dans le cadre du respect de la légitimité internationale.

Cette initiative a été renforcée par le projet de gestion autonome des provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale.
Quant aux "polisariens", ils traversent une phase de désintégration avancée en raison de la désaffection de plusieurs d'entre eux qui regagnent massivement le Maroc.

Selon le président de l'ASADEDH, Ramdan Masaoud, «70% de la population des camps de Tindouf opterait pour un retour au Maroc, si les autorités algériennes et le "polisario" permettaient la tenue d'élections libres». M. Masaoud a qualifié de normale la situation dans les provinces du Sud, précisant qu'il «n'y a ni violence, ni affrontements dans cette région».



LE MATIN
25.12.2006
"Avec un H majuscule"
v
26 décembre 2006 19:16
Je sais pas pour vous mais j'ai l'impression que cette article à été ecris par un enfant!!! Non franchement je suis serieux ont dirai un caprice d'un petit enfant pourri-gaté...


"La récente visite du président du gouvernement espagnol à Alger y a laissé une impression de malaise. Ici, on a pris l'habitude de voir facilement dans chaque arrivée d'un dirigeant étranger un soutien total à la politique du chef de l'État"

Depuis quand visité un pays c'est approuvé sa politique?

"C'est à Rabat que M. Zapatero a réservé sa première visite à l'étranger quelques jours après son élection en mars 2004 dans un contexte qui, pourtant, pouvait laisser présager une certaine défiance à l'égard du Maroc. L'Espagne venait d'être frappée par des attentats ayant fait 191 morts et 1 500 blessés, et les responsables de la tragédie étaient des Marocains."
Je sens comme une pointe de jalousie dans cette phrase pas vous? C'est limite pathetique! Si ont suit le raisonnnement attardé de ce journaliste y'a longtemps qu'aucun responsable Français n'irai en Algérie, bah oui les attentats du GIA c'était des Algériens non? Dans l'art et la manière de faire des amalgames douteux voir raciste, ce journaleux n'a rien à apprendre
 
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