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Nous remercions la France de nous avoir colonisés !
b
23 février 2006 20:46
Nous remercions la France de nous avoir colonisés !


Un communiqué des Indigènes de la République à propos de la loi du 23 février 2005


Un après avoir été votée, la loi de valorisation de « l’oeuvre » de la France dans ses colonies a été partiellement abrogée. Partiellement car le retrait de son article 4 [1] laisse subsister d’autres articles insultants pour les colonisés et leurs descendants - et tout simplement pour la vérité historique. C’est ce que rappelle le texte qui suit.
Nous remercions la France de nous avoir colonisés ! N’est ce pas cela que nous devrions crier à la lecture d’une loi dont le premier article dit :

« La nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’œuvre accomplie par la France dans les anciens département français d’Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française » ?

Seulement voilà : cette œuvre porte un nom, un nom qui ne figure nulle part dans cette loi. Elle s’appelle « la colonisation ».

Et, puisque nous en sommes aux noms, cette loi veut que nous rendions hommage

« aux victimes civiles et militaires des événements liés au processus d’indépendance ».

Des événements lors d’un processus qui fait des victimes, cela porte également un nom : cela s’appelle tout simplement « la guerre ».

Cette loi du 23 février 2005 s’adresse donc aussi aux anciens peuples colonisés, à ceux qui le sont toujours, aux post-colonisés, aux immigrations coloniales et post-coloniales et à ceux qui en sont issus. Elle s’adresse à nous qui sommes encore des indigènes dans cette République, et elle ne nous dit pas autre chose que :

« Vous devez remercier la France de vous avoir colonisés »

Cette loi n’est pas une loi sur l’histoire ou la mémoire, comme il a pu y en avoir d’autres. L’extermination des Juifs d’Europe a bel et bien eu lieu, le génocide des Arméniens a bel et bien eu lieu, la traite et l’esclavage ont bel et bien eu lieu, ce furent bel et bien des abominations, et ces abominations peuvent adéquatement être qualifiées de crimes. Notre problème n’est pas de savoir si les lois qui s’y réfèrent constituent ou non un abus du législateur, même si nous tendons à penser que l’État n’a pas à légiférer sur l’histoire. Notre problème est en revanche de savoir de quelle manière et sous quelle forme est transmise l’histoire que nous avons reçue en partage.

La loi du 23 février 2005 ne vise pas à interdire la négation de ce qui est acquis, elle n’est pas un rappel à la mémoire. La loi du 23 février 2005, en qualifiant d’ « œuvre » la colonisation, en appelant « processus » ce qui furent des guerres, cette loi ne fait pas autre chose que réécrire l’histoire. Elle prétend nous imposer une mémoire qui est en désaccord tant avec la vérité historique qu’avec nos mémoires individuelles, familiales. C’est pourquoi nous sommes contre cette loi : non pas contre tel ou tel article, mais contre une loi toute entière qui dans son article 1 ne dit rien d’autre que : « la colonisation fut une bonne chose et vous devez en être reconnaissants ». Comment nous, descendants d’esclaves et de déportés africains, filles et fils de colonisés et d’immigrés, français et non français, « Indigènes de la République », pourrions nous accepter cela ?

Cette loi n’est rien d’autre qu’une entreprise idéologique visant à remettre les indigènes à leur place. Ses dispositions relatives à l’indemnisation et à la dignité des harkis n’avaient pas besoin de s’exprimer à travers cette idéologie coloniale. Dans son intégralité, la loi du 23 février 2005 s’inscrit dans la continuité d’autres lois qui construisent et perpétuent l’indigénat. Demander son abrogation, comme nous le faisons, c’est demander aussi :

l’abrogation de la loi anti-foulard du 15 mars 2004 excluant les élèves « voilées »

l’abrogation de la double peine (prison plus expulsion)

l’abrogation des lois Pasqua-Debré-Chevènement qui précarisent et criminalisent les « sans-papiers »

l’abrogation des lois Mehaignerie-Guigou qui restreignent le droit du sol

l’abrogation de la condition de nationalité qui interdit 30% des emplois aux « non-européens »

l’abrogation de la condition de nationalité qui exclut les étrangers de toute participation aux élections.

Les Indigènes de la République

____________________________________________
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
D
23 février 2006 21:19
Salam Bulle !


Merci aux Indigènes de nous rappeler chaque jours combien la France est versatile !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
b
23 février 2006 21:30
salut djenine smiling smiley


je trouve qu'ils ont une lecture pertinente et intéressante de cette loi. de plus, ils ont l'avantage de ne pas être une association "communautaire et communautariste", comme certains tendent à le faire croire.
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
i
23 février 2006 21:40
Le maroc n a jamais été un pays colonnisé,
il etait sous protectorat français.........les sultants de l epoque décrépité en voyant comment les colons envahissait avec facilité les algeriens,sachant a l avance qu il ne pouvait (ou voulait) pas faire barrage aux conquetes europeenes ont préféré negocier leurs terres avec peu de dignité en echange de biensur leurs protections et de quelque parts de benefice............
parcontre pour les autres,pour eux pas de protections et ainsi ls canons se tournerent vers l interieur du pays et plus precisement vers le nord ouest............puis tu connais la suite.
a
24 février 2006 00:02
LE MONDE DIPLOMATIQUE | janvier 2006 | Page 28 :


Les polémiques sur la loi du 23 février 2005 et sur son article 4 (1) ont occulté le lent mûrissement de ce texte, sa préparation minutieuse par des groupes organisés ainsi que la mention, au cours de sa gestation, du projet de mémorial qui devrait ouvrir ses portes à Marseille début 2007, reflétant également cette volonté d’imposer une lecture de l’histoire.

En effet, ce vieux plan, originellement municipal et émanant de plusieurs associations de rapatriés, auquel l’Etat s’est associé tardivement, est soutenu dans un projet de loi présenté à l’Assemblée nationale le 10 mars 2004, au nom du premier ministre, avec un exposé des motifs particulièrement clair : « Durant sa présence en Algérie, au Maroc, en Tunisie ainsi que dans les territoires anciennement placés sous sa souveraineté, les apports de la France ont été multiples dans les domaines scientifiques, techniques, administratifs, culturels et aussi linguistiques. (...) Reconnaître l’œuvre positive de nos compatriotes sur ces territoires est un devoir pour l’Etat français : ce sera notamment la vocation du mémorial de la France d’outre-mer. »

Confrontés à cette équivoque très actuelle entre histoire et mémoire, certains historiens ont préféré garder leurs distances avec ce qui offre toutes les apparences de la construction d’une mémoire partielle de l’histoire coloniale, d’autres membres du Conseil scientifique ont fait le choix de tenter d’infléchir ces orientations de l’intérieur pour éviter les affects de la mémoire et ce qui, initialement, ressemble à une « thérapie politique ». L’historien Daniel Hémery avait vu juste lorsque, dès 2001, il écrivait, à propos de ce mémorial, qu’il était certes « socialement nécessaire qu’une initiative officielle contribue à faire réfléchir à la fois l’opinion publique d’une nation héritière de la colonisation, comme l’est la France, et les nouvelles nations issues de cette colonisation ». Et il ajoutait : cette entreprise « ne peut qu’être contradictoire, comme l’est tout dialogue scientifique et culturel, même s’il n’est nullement question de le borner en l’occurrence à un “nouvel éloge du colonialisme” ou à un “nouveau procès de la colonisation” ». Il concluait en annonçant son retrait de ce projet (2). Parallèlement, la mairie et certains mouvements associatifs tentent d’être les véritables « maîtres d’œuvre » du mémorial de Marseille. Situation similaire dans d’autres projets, comme celui de Montpellier, par exemple.

La difficulté à reconnaître l’histoire coloniale comme partie intégrante de l’histoire nationale depuis la fin de la guerre d’Algérie émerge sous forme d’un débat majeur. L’article 4 de la loi du 23 février 2005 porte les traces de mémoires partisanes, et donne le sentiment qu’une forte majorité de parlementaires impose une vision de l’histoire contre une autre. Ce vote répond aux revendications de plusieurs lobbies, déjà décelables dans le rapport préparatoire remis en septembre 2003 à M. Jean-Pierre Raffarin par M. Michel Diefenbacher, député de Lot-et-Garonne.

Celui-ci énonce clairement les revendications des associations de rapatriés quant à l’enseignement de l’histoire coloniale. S’adossant à ces revendications, le législateur revendique un contrôle gouvernemental sur l’écriture de l’histoire, puisqu’il est précisément prescrit que « le ministre de l’éducation nationale » exerce un « droit de regard sur le contenu des manuels mis entre les mains des élèves et des maîtres » avec « la participation du monde associatif à cette réflexion, aux côtés des chercheurs, des historiens et des enseignants ».

On ne peut que constater le mélange des genres, lorsque l’écriture de l’histoire n’appartient plus aux historiens, mais à la fois à l’Etat et aux associations directement liées (et souvent douloureusement) à ce passé, et qui en dénoncent l’« enseignement orienté » présentant, selon elles, trop négativement la colonisation. La plus élémentaire déontologie historienne est purement et simplement niée, puisque c’est désormais une « vérité officielle » qui doit apparaître, formulée par des mots très clairs dans le premier article de la loi du 23 février 2005 : « La nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’œuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d’Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française. »

En fait, la loi de février 2005 n’arrive pas par hasard. Certains parlent d’un vote à la va-vite (y compris par le Parti socialiste) sous la pression de quelques élus afin de satisfaire l’électorat pied-noir ; d’autres soulignent, au contraire, que cette loi trouve sa genèse dès 2003. Elle n’est que la partie visible d’un mouvement beaucoup plus profond de reprise en main de l’histoire coloniale, et de l’établissement d’une mémoire qui va bien au-delà d’un simple rappel du passé et vise à réaffirmer un certain nombre de valeurs, au moment où la France traverse une crise identitaire, notamment à l’égard de son modèle d’intégration.

Un retour sur les projets antérieurs permet en effet de déceler les différents indices d’un courant plus large que celui qu’on imagine de prime abord. Précédant le rapport de M. Diefenbacher, un premier projet de loi avait été déposé le 5 mars 2003 par plus de cent députés, avec à leur tête M. Jean Léonetti et M. Philippe Douste-Blazy, proposant un article unique : « L’œuvre positive de l’ensemble de nos concitoyens qui ont vécu en Algérie pendant la période de la présence française est publiquement reconnue. » Ce texte n’a pas abouti, en raison de l’absence de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus.

Ces termes « œuvre » et/ou « positif » ont été maintes fois repris lors des nombreuses interventions au sein des commissions, dans des rapports et lors de séances publiques. Ils apparaissent régulièrement et ne sont pas l’apanage d’un parti politique puisque M. Kléber Mesquida, député socialiste, déclarait au début de son intervention en séance publique, le vendredi 11 juin 2004 : « Permettez-moi donc de saluer tous ces compatriotes qui ont contribué à l’œuvre civilisatrice de la France. » Or, en septembre 2003, le rapport établi par M. Diefenbacher comportait un double titre, lui aussi révélateur, qui aurait pu alerter les parlementaires : « Parachever l’effort de solidarité nationale envers les rapatriés. Promouvoir l’œuvre collective de la France outre-mer. » Ce rapport reprend le vocabulaire et surtout l’argumentation qui faisaient la grandiloquence des slogans impériaux articulés autour de la mission civilisatrice et de la grandeur nationale. La résurgence de la mythologie de l’épopée coloniale est sans nuance : « La France avait demandé à ses fils les plus intrépides d’assurer son rayonnement par-delà les mers : avec courage, avec enthousiasme, avec ténacité, ils l’ont fait. Les terres ont été mises en valeur, les maladies ont été combattues, une véritable politique de développement a été promue. »

L’objectif d’une histoire complète n’est pas d’attiser les discours particularistes, mais au contraire de transcender les mémoires – y compris les mémoires blessées, les souffrances de tous, sans oublier celles des harkis et des rapatriés d’Afrique du Nord ou de l’ex-Indochine – pour étudier et enseigner l’histoire de la colonisation dans toute sa complexité, quel qu’en soit le coût pour les représentations que les uns et les autres se font de l’histoire. L’histoire officielle qui se met en place ne peut qu’aggraver le conflit des mémoires qui déchire la société française, elle ne peut qu’amener à rejouer éternellement la partition usée des « colonialistes » contre les « anticolonialistes », hagiographes contre détracteurs, nostalgie contre repentance.

Défendre à tout prix une « version positive », sans reconnaître les aspérités, les reculs et la négation de certaines valeurs républicaines dans l’acte colonial, ne peut contribuer ni à apaiser ni à progresser. Il ne s’agit pas de repentance, d’excuses ou de demande de pardon, mais tout simplement d’histoire !

Mais quand la politique de commémoration s’insinue dans la mission de l’école, lorsque la mémoire et la politique imposent, par la loi, une lecture de l’histoire, on doit s’interroger à la fois sur le statut de la discipline historique dans la société et sur la mission attribuée aux enseignants. On doit aussi s’opposer – par principe – à une telle pratique, qui, jusqu’alors, était celle de régimes non démocratiques ; comme l’ont fait les historiens et les enseignants au cours de l’année 2005 dans de nombreux appels et pétitions (3).

Avec le maintien de cet article de la loi de février 2005, c’est non seulement l’image de la France que l’on écorne mais également ses valeurs que l’on érode, car un pays ne peut que sortir grandi de la pleine reconnaissance de son parcours historique...

Sandrine Lemaire.






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(1) Cet article dispose que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit ».

(2) « A propos du mémorial de l’œuvre française outre-mer », lettre de Daniel Hémery, Outre-Mers. Revue d’histoire, rubrique Opinion, Saint-Denis, 1er semestre 2001, p. 309-310.

(3) Lire Claude Liauzu, « Une loi contre l’histoire », Le Monde diplomatique, avril 2005.
h
24 février 2006 01:33
Citation
ifis a écrit:
Le maroc n a jamais été un pays colonnisé,
il etait sous protectorat français.........les sultants de l epoque décrépité en voyant comment les colons envahissait avec facilité les algeriens,sachant a l avance qu il ne pouvait (ou voulait) pas faire barrage aux conquetes europeenes ont préféré negocier leurs terres avec peu de dignité en echange de biensur leurs protections et de quelque parts de benefice............
parcontre pour les autres,pour eux pas de protections et ainsi ls canons se tournerent vers l interieur du pays et plus precisement vers le nord ouest............puis tu connais la suite.

la blague du siecle, le maroc pas colonisésmiling smileysmiling smileysmiling smiley....et moi je suis brad pitt!!!!!!

le protectorat est une colonisation, on lui donne un autre mot pour noyer le poisson et faire diverssion.....tu dis la france nous a protégésmiling smiley ah oui, super, merciiiiii.....mais dis moi alors pourquoi lorsque le maroc voulait sa liberté la france exilait son roi pour qu'il se taise???...drôle de protection......dis moi pourquoi lorsque marocains sortient en masse pour manifester et reclamer l'independance, l'armée française envoyaient les tirailleurs sénégalais armés de machette (une balle c'est trop cher pour des indigenes) et ils tuaient tout ce qui bouge!!!!!!....à fès, mon père me racontait que celà se faisait quotidiennement, un simple rassemblement et hop la machette faisait taire les gens....drôle de protection........mais bon l'ignorance entraine le fait de croire au protectorat....
g
24 février 2006 14:15
Bonjour ,
l'histoire n'est pas racontée , en France , nous ne savons rien , sauf féru d'histoire et alors il faut fouiller , Si l'on habite paris Ok , en province , walou .

Tout est organisé par le pouvoir politique de l'époque ,nous sommes dans l'ignorance compléte. il est urgent de receuillir aupres des marocains , les témoignages de cette époque , la france venant elle meme d'être colonisée par les SS et autres tueurs , pratiquant les mêmes
sévices , et devenant par le fait un departement allemand , avec ses collabos , dont la Police,
responsable de la déportation des juifs , oeuvres impossible à faire par les seules forces allemandes

Dans toute la période de la colonisation ou du mandat ,les grandes familles ont fait des fortunes , mais a-ton rendu aux fellas lésés , leur terres à la decolonisation , ou ont-elles été
attribuées à de nouveaux riches opportunistes . ce serait intéressant , bien que , en discutant on entende des versions pas tres honnêtes . Tout n'est pas beau dans ce monde ....
slama
i
24 février 2006 18:34
le maroc a fait un bon choix: l'oubli

il faut laisser passer encor quelques générations avant de sortir les archives, les famines, les guerre chimiques contre le rif, la torture et le racisme au quotidien

ni les français d'aujourd'hui en sont coupables, ni les maroains d'aujourd'hui victimes
mais ça ne peut que créer des haines nouvelles à ressasser le passé par les temps qui courent

beaucoup de français ont aimé ce pays qui étaot colonisé (la personne qui disait que c'était un prtectorat ignore probablemnt la manière ont ce protectorat fut tissé: financeent des guérillas au maroc, p^rêts à 30 pour cent d'interet au maroc, prise des ports marocains....)
il vaut mieux garder ce sovenir que celui des salauds, car les salauds, sont de tte nationalité et dans des situations de non droit ils prolfèrent mais ne font jamais l'Histoire
imad
i
24 février 2006 18:43
@#$%&
imad
i
25 février 2006 15:13
Citation
hakim75 a écrit:
Citation
ifis a écrit:
Le maroc n a jamais été un pays colonnisé,
il etait sous protectorat français.........les sultants de l epoque décrépité en voyant comment les colons envahissait avec facilité les algeriens,sachant a l avance qu il ne pouvait (ou voulait) pas faire barrage aux conquetes europeenes ont préféré negocier leurs terres avec peu de dignité en echange de biensur leurs protections et de quelque parts de benefice............
parcontre pour les autres,pour eux pas de protections et ainsi ls canons se tournerent vers l interieur du pays et plus precisement vers le nord ouest............puis tu connais la suite.

la blague du siecle, le maroc pas colonisésmiling smileysmiling smileysmiling smiley....et moi je suis brad pitt!!!!!!

le protectorat est une colonisation, on lui donne un autre mot pour noyer le poisson et faire diverssion.....tu dis la france nous a protégésmiling smiley ah oui, super, merciiiiii.....mais dis moi alors pourquoi lorsque le maroc voulait sa liberté la france exilait son roi pour qu'il se taise???...drôle de protection......dis moi pourquoi lorsque marocains sortient en masse pour manifester et reclamer l'independance, l'armée française envoyaient les tirailleurs sénégalais armés de machette (une balle c'est trop cher pour des indigenes) et ils tuaient tout ce qui bouge!!!!!!....à fès, mon père me racontait que celà se faisait quotidiennement, un simple rassemblement et hop la machette faisait taire les gens....drôle de protection........mais bon l'ignorance entraine le fait de croire au protectorat....



l algerie, elle etait un pays colonnisé, c etait un territoire officiellement français qui etait meme composé de 3 departements au meme titre que les dom tom ou autres, alors que le maroc.... non.
il etait sous protectorat.
Les grandes villes qui etaient commerçantes, artisannales et soumis traitaient avec l empire colonniale,et chacun y trouvaient son interet,les colons eux achetaient les meilleurs terres aux meilleurs prix,s enrichissaient, s accaparraient,et brisaient les barrages douaniers pour pouvoir passer tranquilement leurs butins venant de l afrique noir.......puis petit a petit ils commençaient a s y sentir bien, a s installer et a controler le maroc,ils s emparraient des ports, tassaient leurs navires de marchandises qu ils exportaient ensuite vers l europe,vident les caisses de l etat et accumulent les mefaits ne rendant des comptes a personnes ....
ils ont tout d abord conquits le maroc par l argent
Mais les marocains des villes qui eux etaient completements asservi et colonisé craignaient par dessus tout les razzias de la siba qui descendait des montagnes,et entravaient le commerce par les affrontemets permanents et c est a ce moment la que sous la pression des colons, le sultant accepta de signer "le protectorat" pour ainsi se proteger des berbers qui n admettaient pas que des etrangers viennent depossédaient leurs terres.
Apres l appel a l aide, les français et les espagnoles envoyairent une classique expeditions colonniales pour s occuper de la rebellion, persuadé que ce n etait qu une horde de barbares qu ils materaient aussi vite que les autres.
Mais non ils les ont sous estimé, et c est la que la guerre du rif commença,l emir abdelkrim souleva les rifains et ecrase l une apres l autres les armées adverssaires par des methodes de guerilla apprise de lui meme, le rif insaisissable prend de l ampleur,en 1923 le republique du rif est proclamé et le problem des colons n est plus de faire taire la rebellion mais de s efforcer de sauver les villes deja conquisent comme tetouan,larache,tandis que la france plie sous la contre-offensive rifaine au sud......
Les villages rifains croulaient sous les bombardements massives au chimiques,les combats atteignaient les limites de l invraisemblables,mais les riafas continuaient le combat,les soldats colons pratiquaient des ruses de guerres abominable,mon grand pere me racontait comment parfois des soldats les cernaient et leurs offraienr des pains bourrés d explosives et au prmiers crocs ils explosaient
mais les rifaisn ne se sont jamais eprouvés vaincus.
j ai vue a sidel pres de nador ou a bni amart, bni gmil pres d al hoceima des traces qui en disent long, il n est pas rare de voire de vieilles maisons ou l ont peu encore aperçevoire des impactes de balles et meme certaine abandonné sont a moitié dechiqueté par les obus,a imzouren j ai vue dernierement une carcasse de camion de l armé qui datent de cette epoque les 4 roues embouées dans la terre............
et c est pourquoi le maroc aujourd huit est redevable de sa libertée au rifain,il a un devoir de memoire et de consideration envers les 100 enes de milliers de rifis tombés pour le maroc...
h
25 février 2006 18:55
lol ifis, alors si je comprend bien, le maroc n'etait pas colonisé par la france, mais le maroc colonisait le rifgrinning smiley.....

mais mon petit, le rif, c'est le maroc, alors reveille toi et va lire un peu et au lieu de nous raconter des salades comme quoi, tu vois des maisons avec des impacts de canons encore aujourd'hui, hey hooo on est en 2006...

quoiqu'il en soit, le maroc ne s'arrête pas au rif, et tout le monde du nord au sud a souffert de cette colonisation, le mot protectorat ne veut rien dire, et voudra jamais rien dire pour les vrais marocains, car on a resisté pour notre liberation, une protection si tu reflechis un peu, juste un peu, on la reprend quand on veut, or la france nous a lâché surtout car elle etait enlisée en algérie.....

bref, eleve toi un peu, soit marocain d'abord puis rifain.....
i
26 février 2006 13:51
Sincerement hakim je te croyais plus conscienccieux que ça.
pourtant j' ais seulement chercher a t expliquer mon propre opinion qui est notamment tiré de fait historique,mais aparement ça été mal interprété (va savoir pourquoi)

-Au maroc la plupart des routes,des ponts,des batiments,des maisons datent de l epoque colonnial et souvent meme plus............c est bien beau de ta part de vouloir faire peser un doute, mais je ne vois vraiment pas comment des rafales de balles qui demontrent bien la violence des cpmbats auraient pus s effaçer.
Tu sais c est ca le maroc,les années passent mais tout est toujours a sa place.

-La guerre d algerie a debuté en 1954 alors que la guerre du rif c est 1920, alors la total anachronisme de ta part (mais bon ça en dit long)
et le maroc au detriment des autres pays n avait pas un colonisateur mais 2.(france espagne)

et sinon hakim tu m excuseras mais c est certainement pas a toi de me dire ce que je dois etre et s il te plait a l avenir evite les adjectifs du genre "mon petit"

salut hakim.
a
26 février 2006 16:52
DORMEZ DORMEZ MES CHERS......



AVANCEZ ET CESSEZ DE VIVRE DANS CES DETAILS SANS IMPORTANCE. ON S'EN FICHE DE TOUT CELA.



Rachid
b
26 février 2006 16:55
oui merci la france pour la periode de colonialisation
en effet si c'etait pas la france, c'est a coups sur la grande bretagne ou l'italie et franchement etre colonisé par la france c'est un plus car la france construit des ecoles des hopiteaux et autre ponts et infrastructures a l'opposé de la colonisation italienne ou anglaise.

donc il faut voir les cotés positifs aussi, en outre la colonisation est permis par la faiblesse et la degradation de nos systemes politiques. donc on bien chercher la colonisation par nos betises en particulier par ceux de nous gouvernants.
h
26 février 2006 22:05
Citation
ifis a écrit:
Sincerement hakim je te croyais plus conscienccieux que ça.
pourtant j' ais seulement chercher a t expliquer mon propre opinion qui est notamment tiré de fait historique,mais aparement ça été mal interprété (va savoir pourquoi)

-Au maroc la plupart des routes,des ponts,des batiments,des maisons datent de l epoque colonnial et souvent meme plus............c est bien beau de ta part de vouloir faire peser un doute, mais je ne vois vraiment pas comment des rafales de balles qui demontrent bien la violence des cpmbats auraient pus s effaçer.
Tu sais c est ca le maroc,les années passent mais tout est toujours a sa place.

-La guerre d algerie a debuté en 1954 alors que la guerre du rif c est 1920, alors la total anachronisme de ta part (mais bon ça en dit long)
et le maroc au detriment des autres pays n avait pas un colonisateur mais 2.(france espagne)

et sinon hakim tu m excuseras mais c est certainement pas a toi de me dire ce que je dois etre et s il te plait a l avenir evite les adjectifs du genre "mon petit"

salut hakim.

ifis, j'essaie de m'adapter....

quand tu dis
Citation
a écrit:
Le maroc n a jamais été un pays colonnisé, il etait sous protectorat
....puis
Citation
a écrit:
et c est pourquoi le maroc aujourd huit est redevable de sa libertée au rifain,il a un devoir de memoire et de consideration envers les 100 enes de milliers de rifis tombés pour le maroc...
puis
Citation
a écrit:
le maroc au detriment des autres pays n avait pas un COLONISATEUR mais 2.(france espagne)

tu ne vois pas que tu te contredis!!!!...le maroc etait colonisé, un protectorat, ça veut rien dire....la france avait main mise sur le maroc à 100%, son roi a été exilé, les opposants exilés, emprionnés ou tués...quand la france etait en guerre, il lui suffisait de piocher dans les villages marocains....alors désolé, c'est une colonisation et sens large du terme....

ce qui m'inquiète chez toi, c'est ta soif de reecrire l'histoire en y mettant que des rifains, pour toi c'etait les seuls à combattre!!!! les autres on etait avec la france!!!!...nous ne sommes pas redevables aux rifains de notre libération, mais nous sommes redevables aux marocains du nord au sud....

pour la guerre d'algérie, les algériens combattaient pour leur independance depuis toujours, ça n'a pas commencé en 54....
 
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