pourquoi les promoteurs immobiliers demandent une partie du prix du bien en noir? COMMENT LE GOUVERNEMENT compte s attaquer a ces arnaqueurs du fisc? doit on renoncer à acquerrir un bien immobilier pour ne pas payer la partie noire? VERS QUI SE TOURNER POUR DENONCER CES PRATIQUES CONNUES PAR LE GOUVERNEMENT MAROCAIN,? Y A T IL UN NUMERO VERT? agissons pour combattre le fassad
ce n est pas la peur de la peine qui rend l homme bon,mais l amour de la justice[color=#0033CC][/color]
je vois que les gens s en foute des problemes de fassade et tout le monde pense qu a sa gueule,ça ne m etonne pas qu on reste une nation qui dit amen au fassad
ce n est pas la peur de la peine qui rend l homme bon,mais l amour de la justice[color=#0033CC][/color]
Le problème avec le paiement noir ( somme d'argent non déclaré ) c'est que en cas de désaccord avec le vendeur, la partie noir n'est pas reconnue devant la justice si le vendeur tourne la veste ..
Exemple : J'achète une maison à 100 k Dhs ==> 70 k Dhs déclaré + 30 non déclaré L'acheteur trouve des défauts de construction et demande annulation de vente ==> le vendeur refuse Vous partez en justice L'annulation est accordé après quelque va et vient ==> vous ne recevez que 70 K déclaré dans le contrat de vente les 30 k dhs il faudra une solution à l'amiable sinon le long voyage de Sinbad va commencer
Haro sur le baudet, le promoteur ... Haro sur le Noir ... Qu'est le "Noir" ? L'argent non déclaré ? Une violation de la réglementation fiscale? Un mécanisme illégal d'action sur les coûts et les prix ? En outrepassant les qualifications juridiques et en se focalisant sur les effets de ce mécanisme dans la formation des prix, le "Noir" est "assimilable" à tout mécanisme visant à réduire les prix à la consommation, à exonérer d'une charge, à modifier le rapport dans les processus de création de richesses et de partage entre l’État, le contribuable, l’entrepreneur et le consommateur final.
Vu sous cet angle "de manque à gagner de l’État" , et cette "acception très large par les effets" du Noir : La Chine fait du "noir" institutionnel sur la rémunération de la force du travail, la formation des coûts, cela lui permet de faire du dumping, d'abaisser les coûts, de permettre une plus grande accessibilité à ses productions. En Europe, hormis le noir, "on" s'arrange pour équilibrer les bilans en augmentant les charges, au gré de factures réelles, fausses ou de complaisance, de sorte à réaliser un résultat nul, pour réduire, voir ne pas payer d'impôt sur les bénéfices, quand les subventions et feedbacks "sociaux" ne viennent agir pour "corriger" les travers et excès.
Le "Noir blanc" commence avec l'agriculteur exonéré légalement de toutes taxes, avec l'épicier qui emploie des aides rémunérés au dessous du smic, sans couverture sociale, au forfait fiscal négocié, il se poursuit avec les vendeurs à la sauvette, les "farachas" qui permettent aux citoyens démunis de s'alimenter au moindre coût, en passant par les milliers de familles vivant du "trabando", prenant diverses formes et noms le long du processus de "formation altérée des prix". Le "Noir" apparait enfin de compte comme un levier de l'économie réelle, un auto-régulateur compensateur, dans un pays en voie de développement où l'informel, l'évasion fiscale et l’exonération ont de tout temps existé : c'est les pertes en cours dans un circuit dissipatif, qui permettent aux uns de survivre (Bou3zizi, Allah y rehmou) comme aux autres "petits et grands" de capitaliser. Le Noir nait d'un déséquilibre, dans la perception du rapport de la division du produit du Travail.
C'est souvent l'auto-promoteur, l'individu, qui construit son propre logement, son lot économique, sa villa qui cherche à payer, au noir les matériaux, pour économiser sur la T.V.A. Il n'a pas besoin de "douloureuses" ni de factures pour apprécier le coût de revient, sa seule poche en sait quelque chose.
En théorie, le promoteur n'en à rien à battre, car il "répercute" à la consommation, les charges et taxes, en maintenant sa marge bénéficiaire. Le problème vient de la concurrence déloyale, généralisée où ceux qui pratiquent l'évasion fiscale, en profitent pour faire baisser et casser les prix en les tirant vers le bas, contraignant les autres à faire de même, créant un cercle vicieux.
Il te suffit de payer (TVA + IS + TPA) sur les 30% de noir, en plus, tu auras une facture sur la totalité en bonne et due forme incluant le prix total, sans noir, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes .... Pourquoi dissimuler fiscalement, si les revenus nets sont satisfaisant ? Taxer le Noir, augmenter la pression sur tous les intervenants, aura un impact direct compensatoire sur les prix et la paix sociale. Pour sortir de cette dynamique, il faudrait adopter une fiscalité juste, généralisée, en répartissant la charge fiscale sur tous et en serrant progressivement les "vices".
Personne n'est contraint de payer le "Noir", dans un match de foot, tu as le choix : rester sur la touche, jouer proprement ou "casser", c'est un jeu qui n'est pas pour les mauviettes qui en profitent pour jouer contre l’intérêt national en décourageant l'investissement dans l'immobilier ... Dans tout chantier de construction, il y a des pertes, des vols, des détournements, doit-on arrêter de construire, tant que ces dérives ne sont pas éliminées, ou faut-il avancer en essayant de limiter les "dérives" ? Enfin, il faudra changer le caractère des marocains, leur extirper le sens du marchandage et de la négociation, et en faire de dociles payeurs du prix affiché : ce n'est pas demain la veille ...
Modifié 5 fois. Dernière modification le 14/12/12 18:49 par blagueur l.
Le noir entre les particuliers est difficile à contrôler et cela existe dans tous les pays de la planéte (un peu plus chez nous) ce qui m'agace c'est le noir dans les transactions avec des groupes immobiliers qui est devenu monnaie courante.
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