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Nabil AYOUCH ...
m
20 février 2006 23:44
selem à tous
qui aurais des infos à me communiquer sur cet excellent réalisateur?
merciiiiiiiiiii
boussa les yabis
m
21 février 2006 00:03
j prend l boussa lool mai c realisateur j coné pas desolé
H
21 février 2006 01:48
Un des plus crédible au Maroc.

Je me souviens qu'il a été tabassé devant le parlement pour avoir osé denoncé le volet culturel de l'ALE avec les US.
s
21 février 2006 01:52
c koi l'ALE hichamo ?

Citation
Hichamo a écrit:
Un des plus crédible au Maroc.

Je me souviens qu'il a été tabassé devant le parlement pour avoir osé denoncé le volet culturel de l'ALE avec les US.
h
21 février 2006 02:06
j'avais vu la dernière fois un film sur 2M, ah là là j'avais rie toute la soirée sur le scenario, les acteurs, l'histoire, ça n'avait ni queue ni tête....un film de malades et à la fin de lis "réalisateur" nabil ayouch......nariii, un nom connu et un navet de chez navet, la reputation ne fait pas la qualité apparement.....peut être qu'il a d'autres films bien
s
21 février 2006 02:09
ça devait être "le maktoub",enfin peut-être, je n'avais presque rien compris à ce film, l'histoire était décousue..........

Citation
hakim75 a écrit:
j'avais vu la dernière fois un film sur 2M, ah là là j'avais rie toute la soirée sur le scenario, les acteurs, l'histoire, ça n'avait ni queue ni tête....un film de malades et à la fin de lis "réalisateur" nabil ayouch......nariii, un nom connu et un navet de chez navet, la reputation ne fait pas la qualité apparement.....peut être qu'il a d'autres films bien
s
21 février 2006 02:14
AYOUCH Nabil
Réalisateur, scénariste.
Parcours

Né le 1er avril 1969 à Paris, Nabil Ayouch passe une partie de sa jeunesse à Sarcelles dans un milieu qu'il définit comme “plutôt modeste”. Très tôt, son père marocain laisse périodiquement sa mère, enseignante française, pour créer à Casablanca, d'une part, une agence de publicité qui deviendra l’une des plus prospères du Royaume et, d'autre part, la Fondation Zakoura, une banque sur le modèle de la Grameen Bank du Bangladesh qui prête aux plus démunis à des taux d'intérêt très bas.


Après trois années de cours de théâtre à Paris (1987-1990), en compagnie de Sarah Boréo et Michel Granvale, il effectue ses débuts comme auteur-metteur en scène, et se lance dans la publicité au poste de concepteur-rédacteur chez Euro-RSCG, expérience qu'il considère aujourd'hui comme “une bonne plate-forme d'observation pour comprendre comment marche un tournage”. Parallèlement à cela, le jeune Nabil Ayouch entre en cinéma, non par les écoles, mais par la voie des stages “à peu près à tous les postes” (les citations sont extraites d’une interview publiée dans le journal Le Monde, du 21 mars 2001).

Saisi par la passion, il décide de s'orienter vers la réalisation, ce qui lui permet d'amorcer une réconciliation avec sa seconde culture marocaine. Il navigue alors d'un bord à l'autre de la Méditerranée, plongeant “d'une culture, d'un monde à l'autre, d'un milieu social à l'autre” pour les besoins de multiples projets. En 1992, il réalise Les Pierres bleues du désert, un premier court métrage avec Jamel Debbouze qui raconte l'histoire d'un jeune homme convaincu qu'il existe de grandes pierres bleues dans le désert. Hommage émouvant aux esprits en quête de vérité, ce petit film simple et poétique annonce déjà Ali Zaoua. Puis, il tourne deux autres courts métrages, Hertzienne Connexion (1993) et Vendeur de silence (1994) pour lesquels il reçoit de nombreux prix internationaux très prometteurs.

Toutefois, la relation avec ses pairs marocains n'aura pas toujours été aisée. “Nous récoltons les fruits de leur courage et de leur labeur. Évidemment, ils ont été un peu surpris, même agacés, quand ils ont vu débarquer au 4e Festival national du film marocain à Tanger, en 1995, une bande de jeunes cinéastes de la diaspora. Ce fut comme un raz-de-marée, la pierre angulaire du jeune cinéma marocain bénéficiant de ses contacts dans les pays développés et des facilités accordées par le Maroc”.

Néanmoins, pour éviter l'enfermement, Nabil Ayouch s'oppose à l'idée de créer une association de réalisateurs quand les cinéastes de la diaspora le lui proposent : “Nous avons la chance d'être dans un pays où le cinéma commence à naître après celui de nos voisins africains. Nous devons donc nous solidariser avec les cinéastes installés au Maroc et fonder une association nous réunissant tous.” Estimant que les défis à relever se situent au Maroc et non en Europe, Nabil Ayouch crée alors sa propre maison de production à Casablanca (Ali N'Productions) afin de découvrir de nouveaux talents locaux.

C'est avec une certaine liberté de ton, probablement due à sa double culture qu'en 1997, il met en scène Mektoub, un premier long métrage en forme de “road-movie” policier qui évoque sans complaisance certains sujets tabous de la société marocaine comme la corruption, l'abus de pouvoir, les inégalités, le cannabis... Le film fait exploser le box-office marocain avec plus de 350 000 spectateurs et remporte un succès d'estime en France. L'histoire s'inspire du scandale de l'affaire Tabet, un fait divers retentissant qui a mis à jour un trafic de cassettes pornographiques organisé par le commissaire de police Tabet et impliquant de nombreux hauts fonctionnaires.

Récemment, Nabil Ayouch a achevé le tournage de Une minute de soleil en moins, un téléfilm sur le thème de la parité, qui se déroule à Tanger, pour le compte de la collection “Masculin/Féminin” d'Arte (diffusion prévue fin 2002, début 2003).
Filmographie
Les films de AYOUCH Nabil sur le site Image.

# 1990 Les Pierres bleues du désert (c. m.)
# 1990 Hertzienne Connexion (c. m.)
# 1991 Vendeur de silence (c. m.)
# 1997 Mektoub
# 2000 Ali Zaoua, prince de la rue
# 2002 Une minute de soleil en moins (TV)
s
21 février 2006 02:19
Entretien avec le Marocain Nabil Ayouch pour son beau Ali Zaoua prince de la rue.


Sans dire que le misérabilisme soit une solution, à vouloir fictionnaliser une telle réalité, n’y avait-il pas un risque d’esthétiser la chose, de sublimer l’univers de la rue?
Non à partir du moment où la démarche est cohérente et surtout en accord avec la réalité. On est parti d’une base : dans la vie de ces enfants, il y a cette part de violence et de crudité qui fait partie de leur réalité sociale, et il y a aussi une part d’imaginaire extrêmement fort d’onirisme. La rue à un pouvoir presque tragico-lyrique qui est soutenu par l’imaginaire de ces enfants. À partir de rien, ils partent dans de réels délires. Ce film est la rencontre entre deux univers, le mien, celui de la quête initiatique et une réalité qui était en phase avec ça : la scène des paraboles par exemple est quelque chose de directement inspirée de leur réalité.


Leur statut social en font des acteurs nés, comment les intégrer aux contraintes du cinéma ?
A partir du moment où on s’intéresse à eux, ils manipulent, mentent et travestissent la réalité. C’est un peu ce qui s’est passé la première semaine quand je suis descendu dans la rue avec ma caméra. Quand ils m’ont vu débarquer, tout ce qu’ils m’ont donné à voir était faux. Très vite j’ai changé d’approche, en commençant à laisser cette caméra de côté et surtout à revenir, à m’accrocher à eux. Ils voyaient qu’ils n’allaient pas se débarrasser de moi comme d’un journaliste en quelques secondes, que ce travail racontait une histoire qui partait d’eux. Plus ça allait, plus je les observai, moins je posais de questions. Ils ont trop l’habitude qu’on vienne vers eux par intérêt ponctuel et non dans une démarche constructive, que les solutions qu’on leur amène soient des solutions de replâtrage et non de fonds, pour avoir envie d’être honnêtes dans ce qu’ils donnent. C’est difficile de les amener règles du jeu dramatique à partir du moment où on a la prétention de vouloir les leur apprendre. Lors de la préparation, je me suis aperçu à quel point c’étaient des acteurs, de la vie certes, mais aussi des acteurs tout court. Je me suis donc dit qu’il n’y avait absolument aucun besoin de leur apprendre quoi que ce soit. Il y a ensuite les contraintes techniques qu’un enfant ne peut pas forcément emmagasiner. On a essayé de les adapter sans réussir puisqu’ils ne sont évidemment pas adaptables vu qu’ils vivent dans un monde de liberté totale. On est donc parti sur la démarche inverse : adapter le film aux enfants. Ça n’a pas plus réussi : quand un se barrait pendant trois jours, on ne pouvait pas ne rester sans rien faire à l’attendre, puisqu’il y avait des enjeux de production ; malgré tout un film reste envers et contre tout une machine économique. Pourtant il y a eu un moment où tout le monde a commencé à intégrer quel était l’autre enjeu du film, ce qu’on faisait là, ce qu’on était en train de raconter, et même en extrapolant, quelle en était l’utilité. Les choses se sont alors mieux passés, ces contraintes qui étaient difficiles à supporter pour eux, sont devenues salvatrices. Les enfants s’y sont raccrochés comme à des bouées de sauvetage, quelque chose qui pouvait les aider à aller jusqu’au bout, sortir de cette vie en yo-yo, faite d’ascendances et de chutes. C’est d’ailleurs ce qui m’a traumatisé pendant la préparation : savoir qu’avec ces enfants que je suivais dans un parcours réinsertionnel qui se passait très bien, leur ramenait de l’espoir ; tout pouvait s’écrouler en quelques secondes pour une réflexion, un regard. Le lendemain, c’est fini, c’est devenu quelqu’un d’autre… Le challenge du film qui leur était fixé leur donnait un objectif, quelque chose de complètement nouveau pour eux.



Pourquoi faire disparaître très tôt le personnage-titre, le faire passer d’une présence physique à un état de fantasme au travers des autres personnages ?
L’objectif n’était pas de lui donner une étoffe physique mais de naviguer avec le rêve de cet enfant, qu’il devienne celui de ses copains, de tous les enfants. C’est la dimension mythique du personnage qui m’intéressait, en l’occurrence, son changement de statut, qui passe d’un enfant à un héros puis d’un héros à un mythe. Le film tourne autour de ça.



La dimension onirique du film passe aussi par sa forme : le cinémascope pour filmer la ville, l’intrusion de l’animation…
Le scope était presque imposé par les lieux mêmes : il y a toujours cette forme d’horizontalité que ce soit le port avec sa vue à 360° ou le repère de la bande à Dib. De plus le scope donne toujours une espèce d’universalité au propos. Sans oublier que les enfants bougent réellement beaucoup dans le cadre. Leur laisser plus de place c’était leur laisser plus de liberté. L’animation est venue en les écoutant : on leur a présenté le film comme un atelier autour duquel on en a créé d’autres pour mettre un peu de distance entre eux et ce film, on leur a toujours dit qu’il y avait des choses plus importantes que le cinéma. On a donc fait des ateliers sport, chant et peinture. Je ne sais pas pourquoi mais très vite ils sont allés vers la peinture. Peut-être parce que c’était quelque chose de vraiment nouveau pour eux… On avait envie avec la scénariste de sortir du réel, on ne savait pas encore comment jusque-là. On a donc soumis cette idée en donnant les dessins des enfants à Folimage, une société qui fait de l’animation dont j’aime beaucoup les films.

L’affect formel du film passe aussi par le physique, les visages couverts de cicatrices de ces enfants qui sont aussi une histoire en soi…
Je ne les ai pas choisis là-dessus. Mais une fois castés, il était hors de question de les maquiller pour que ces marques disparaissent. Je ne me doutais pas à quel point elles allaient avoir un impact sur les spectateurs, devenir un vrai questionnement pour eux.



Aujourd’hui, vous sentez-vous une responsabilité envers ces enfants ?
C’est une question que je continue à me poser… Je me suis pourtant toujours dit non comme je leur ai toujours dit non. Mon rôle de cinéaste s’arrête avec mon film. Maintenant s’il peut provoquer un débat de société comme c’est le cas au Maroc depuis la sortie du film, tant mieux, mais après c’est à la société civile de prendre le relais. Je leur ai souvent dit que ce film était une période de leur vie, que ceux qui veulent s’en sortir pourront utiliser le film comme tremplin, ne serait-ce que parce qu’ils ont été payés pour le faire. Ceux qui veulent retourner à la rue après le film, c’est leur problème : on ne va pas passer notre vie à leur courir après. Heureusement pour la plupart, la rue n’était pas encore un choix de vie. Mais quand j’apprends que l’un d’entre eux je prends forcément ça comme un échec. Cinématographiquement, j’ai déjà quitté cette expérience en acceptant un autre projet plus léger. Je l’avais refusé au départ avant d’y revenir pour justement me sortir de tout ça en douceur. Humainement, je n’ai de toute façon pas la volonté de mettre des barrières psychologiques avec cette partie de ma vie. Je reste présent avec eux, en étant là quand ils m’appellent mais en même temps, j’essaie d’instaurer une autre relation avec eux.



Quel regard ont-il aujourd’hui sur le film ?
Ils ne m’ont jamais dit ce qu’ils en pensaient, mais ils sont fiers de ce qu’ils ont fait. Surtout parce que leurs familles l’ont vu, que des gens les ont vus, leur ont donné du temps et de l’intérêt, chose qu’ils n’avaient jamais réellement eu jusque-là, si ce n’est quelques secondes à un feu rouge quand ils vendent leurs kleenex. Pendant une heure et demie, des gens ont été enfermés dans une salle uniquement pour eux ; forcément ça fait renaître l'ego, la dignité et l’amour-propre. Je pense que c’est leur plus belle victoire.
m
21 février 2006 10:22
merci salma et tous ceux qui m'ont donné leur avis...
salma toujours la quand on a besoin de toi!
milles boussa à tous
b
21 février 2006 12:00
c'est vrai qu'il a fait un tres bon film "ali zaoua" mais l'autre 1 mn de soleil en moins,c'est un de ces drole de film a l'occidental,mais vraiment nul
Z
21 février 2006 12:55
Salam,
J'ai bien aimé Maktoub et Ali Zaoua , des films durs , on en ressort pas indemnes sad smiley...
Par contre , veux pas passer pour un puritain mais je considere que les scenes de c.. n'ont pas leur place dans un film marocain...ce qui lui a valu le courroux de certaines franges...Il faut juste qu'il comprenne que l'on peut suggerer des choses sans les montrer , il en sortira gagnant...La réalité au Maroc est certe tres crue (allah y sle7) mais les marocains ne sont pas de dupes angelistes winking smiley
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Le texte que je viens de taper a porté plainte :S $$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
s
21 février 2006 13:27
Oh! smiling smiley mais je t'en prie smiling smiley
Merci aussi et kissou à toi!

Citation
missdior a écrit:
merci salma et tous ceux qui m'ont donné leur avis...
salma toujours la quand on a besoin de toi!milles boussa à tous
m
26 février 2006 11:12
juste vous dire que c la classe à l'état pure...
accessibilité, modestie, simplicité...
que de grandes qualités pour un grand réalisateur!
pour avoir eu la chance de le rencontrer, il m'a donné envie de défendre encore plus nos valeurs et de croire au cinéma marocain!

longue vie à toi Nabil...
26 février 2006 13:27
Maktoub j ai bien aimé.
ali zaoua, j ai due le regarder en 3 a 4 fois, tellement je trouvais ce fil dure de par sa réalitée.
cela dis c est pas un film que je regarderais si je n ai rien a faire les dimanches.
**Hadro fiya, galo manasswach...igolo,li bghaw igolo...*
a
26 février 2006 16:58
Cher Missdior et les autres .

Voici son site officiel :


[www.alinprod.com]



TU peux lui écrire :


Mr NABIL AYOUCH

c/o :

Ali n' Productions

37, rue Assanâani Residence Ouchtar 8 - Bourgogne
Casablanca 20050 Morocco
________________________________

autres contact au sein de la maison de production :

Contact : Mohamed El Meziane

Office : 212 (0) 22 49 28 28
Mobile : 212 (0) 61 35 77 09
Fax : 212 (0) 22 26 76 30

email : [email protected]

www.alinprod.com



Bon courage. Moi aussi j'aime bien ce réalisateur. J'aime bien Mektoub.

rachid
m
26 février 2006 17:05
merci belaid!
je n'en demandais pas tant...
en toucas, c gentil d'avoir pensé à moi.
boussa
a
26 février 2006 17:43
Au plaisir Missdior

Rachid
 
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