Le conseil supérieur des oulémas est contre la liberté de conscience. Cet organisme officiel vient de transmettre cet avis à la Délégation ministérielle des droits de l’Homme qui prépare un rapport sur les champs des libertés au royaume. Les religieux estiment, dans une Fatwa, qu’un musulman n’a pas le droit de renoncer à sa religion, sinon il sera traité comme un apostat et du coup il pourrait être tué. Cette opinion est contraire aux engagements internationaux du Maroc, notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté par l’Assemblée générale de l’ONU en 1966 et entré en vigueur le 23 mars 1976.