Désolé Nordicaunais , moi j'adore cette musique , mais je ne sais pas si on peut dire que je suis maoula3 , je ne sais pas ce que tu veux dire par là , certainement des gens qui pratiquent un instrument et qui savent les elements de base , vu tes references ( dont j'ai entendu vaguement parler , mais sans plus ) je crois que tu en connais un bout , ce qui n'est pas mon cas , qui suis amateur de ce qui est beau , mais sans etre Dalii3 dans ce domaine , toujours est il que je te soutiens pour l'assoc , peut etre un site internet car pour l'instant , je n'en ai pas trouvé . Tu peut compter sur mon adhésion si tu monte l'association, mais je suis à 80 km de Paris , et mon emploi est chargé ( je suis medecin ) , cela n'empeche pas de participer dans la mesure du possible , mais il faut trouver d'autres gens comme toi , qui en connaissent un bout .
salut mon ami nos freres marocains ont introduit mawawil dans le gharnati a l'exemple de ba djedoub on dirait un syrien qui chante est ce genre de mawal fait partie du chant andalous? est ce correct ?
Citation ahmed1950 a écrit: salut mon ami nos freres marocains ont introduit mawawil dans le gharnati a l'exemple de ba djedoub on dirait un syrien qui chante est ce genre de mawal fait partie du chant andalous? est ce correct ?
salutations
MON CHER AMI LA3ZIZ
je pense que tu confonds entre les 2 couleurs de la musique andalouse répandues au maroc.
1- la musique andalouse dite" al ala andaloussia " dont les écoles principales sont rabat , fès et tetouan, héritage et continuité de l'art arabe en andalousie.
2- la musique andalouse dite " al gharnati " spécificité de Rabat et Oujda , d'introduction récente remontant au début du 20è siècle ,grâce à l'installation de familles tlemceniennes dans ces 2 villes et ça ressemble en tout point à l'andalou des écoles d'alger ou tlemcen.
Pour parler de si Mohammed BA JEDOUB , la belle voix en or , le fils de la ville de SAFI ,je suis OK avec toi : lui et si abderrahim SOUIRI immités par Abdelfattah BENNIS et autres , ont " innové" en introduisant ces mawawils ennuyeux , inhomogènes et hors sujets.
la poésie est certes éloquente et montre la beauté et la richesse de la langue arabe ; il me semble que c'est joli dans le cadre des orchestres des mouwach7ates mais ce n'est pas toujours compatibles , à mon sens , avec le reste !
Paradoxalement , et c'est un fait positif , c'est grâce à ces mawawils sensuels qu'énormément de jeunes ont pu passer au reste et apprendre et adorer les noubates de la musique andalouse !! par la même occasion , nombreux sont ceux qui ont goûté à la saveur et la splendeur de la poésie arabe même chez les francisants et apparentés !!
J'ai eu l'opprtunité de discuter de ça , plusieurs fois , avec si el haj mohamed BA JEDOUB , auusi bien au maroc qu'en france : voici sa vue des choses :
1- il a une voix très forte et en respectant stricto sensu les limites rythmiques des noubates classiques , il se sent bridé .
2- le public est très demandeur de ces mawawils lors des mariages citadins ou des soirées andalouses.
3- face à cette polémique et qui a connu son summum à la fin des années 70 et au début des années 80 au maroc et les fortes critiques à l'égard de si BA JEDOUB sa réponse était claire ; je cite :
" pour tous ceux qui m'accusent d'avoir ORIENTALISE la musique andalouse , je leur demande de se rappeler au moins le nom des noubates : ISBAHAN , HIJAZ , AL 3IRAQ , RASD : tous ces mots viennent de l'orient !!!!! qui peut dire le contraire ??? "
Personnellement , ces mawawils quand ils sont soft , rapides et courts , on pourrait les accepter ; Quand ils durent et ça prend un quart d'heure , ça devient un casse-tête .
Amities........Docteur Rbati el andaluz NORDICAUNAIS...........FRANCE
Un autre post a été crée il y a quelques années par notre soeur Rabatia grande fan de cette musique qui circule dans nos veines. Vous pouvez le consulter quelques pages plus haut. On y retrouve même des traductions pour ceux et celles qui ne maitrisent pas l'arabe. Comme vous j'adore cette musique..
Un tangérois adopté par les tétouanais ! Il grandit au sein d'une famille éprise de musique arabo-andalouse. Son père, qui exerce la fonction de juge, fut un passionné de la poésie andalouse. Ce milieu artistique va jouer un rôle déterminant dans la formation de ce grand musicien.Dès son jeune âge, il avait un penchant pour la musique, le chant et les instruments. A huit ans, son premier instrument fut la flûte. Après il apprendra à jouer du luth et du piano qui était à la mode dans les familles bourgeoises et constituait une manière de s'approcher de l'occident, détenteur des sciences et du savoir. Plus tard, il s'intéressera pour un instrument à archet qui avait pris un grand intérêt au sein des formations traditionnelles: l'alto.En 1956, Mohamed Ben Larbi Temsamani est nommé directeur du Conservatoire de musique de Tétouan.Soucieux de précisions dans l'exécution des phrasés musicaux par la formation musicale. Intégration de fioritures musicale appelées Zwaq dans le squelelette de la Sana' (poème chanté) et systématisation dans son exécution musicale. Variation dans l'exécution vocale (antiphonie et intégration du dialogue). Participation active de l'élement féminin avec le concours de la voix de Zohra Bettiwa et le choeur des élèves du conservatoire. Plus de richesse dans l'instrumentalisation. Il réorganise les airs de la Mshalya Elkbira, qui fut l'objet d'un concours en 1960. Les musiciens avec qui il collabore dans son orchestre furent pratiquement tous des professeurs de ce conservatoire de Tetouan :
Piano: M. Temsamani Violon: Abdessadaq Chekara, Mohamed Hayun, Alghali Al Harraq. Violes: Albardai, Ahmed Shentouf. Violoncelle: Mohamed Ben Ayyad. 3Oud: Mokhtar Mfarrej, Salhi et Abdallah Chekara. Rabāb: Larbi Alghazi et ensuite Jawtam. Clarinette: 3issawi, Mrabet. Saxophone: Querrish. Derbouka: Mustafa Alhawzi. Tar: Jawtam , et ensuite Abdelaziz Al Harraq. Voix solistes: Abdessadaq Chekara, Ahmad Harazem et Zohra Bettiwa.
Moulay Ahmed Loukili apprend d'abord la musique auprès de son père, puis en auditeur libre à la mosquée universitaire Quaraouiyine où il rencontre ses premiers maîtres, Mohamed Zahi Berrada qui lui enseigne le oud, Mohamed Ayyoush et Abdelkader Kourrish qui l'initient au répertoire des san'a. Mais ses vrais maîtres seront Al-Brihi et Al-Mtiri, qui rendront d'ailleurs hommage à son talent. Jusqu'en 1936, Loukili fait partie de l'orchestre Al-Brihi à Fès, puis il repart pour Tanger où il fonde l'association Ikhwan al-fan (frères de l'art) qui organise des concerts et assure un enseignement musical.
Professeur au conservatoire de Tétouan, Loukili en profite pour approfondir sa connaissance du répertoire en apprenant les san'a' spécifiques des styles de Tétouan et de Chefchaouen.
En 1952 il devient chef de l'orchestre de radio Maroc puis de la R.T.M, fonction qu'il assure jusqu'à sa mort à la fin de l'année 1988.
Le style de Ahmed Loukili se caractérise par la précision du dawr (mètre poétique) et une parfaite maîtrise de l'utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr), ainsi que par son souci constant de corriger les erreurs de langue et de grammaire très courantes chez les musiciens. Par un constant effort de recherche et d'analyse, il a également fait oeuvre de restauration en exhumant des san'a partiellement oubliées dont il a reconstitué le mètre et certains passages mélodiques
Laissant des élèves dans les villes où il a séjourné, Ahmed Loukili a également fait des adeptes un peu partout qui le tiennent, à juste titre, pour l'un des plus grand maître de la musique arabo-andalouse.
La conservation des documents concernant la sauvegarde des enregistrements visuels sont considérés comme d’une valeur artistique et culturelle inestimable. La rediffusion des enregistrements en noir et blanc des années 1960 et 70 sont considérés comme patrimoine culturel national au Maroc.
Abdelkrim Raiss reste l’un des noms qui auraient marqué l’histoire de la musique andalouse marocaine contemporaine ou "Tarab el Ala". Il est né vers 1912. Jeune élève, il rejoint le dépositaire de cet art dans la ville impériale de Fès, Mohamed Benabdeslam Al-Brihi, qui tient lui-même de son père Abdeslam Al-Brihi. C’est auprès du premier qu’il perfectionnera son éducation musicale.
Au moment où Abdelkrim assure la relève, il donnera à son orchestre le nom du maître pour perpétuer son souvenir. Il s’étoffera par la présence de plus d’une vingtaine d’exécutants, comme cela a été le cas lors de sa première apparition en France en 1984 et selon les circonstances il pourra en réduire le nombre. D’ordinaire, l’ensemble d’Abdelkrim Rais ne dépasse pas la douzaine d’individus.
Quoi qu’il en soit, la notoriété du maître devait être déjà grande au Maroc puisqu’en 1969, il participait, en tant qu’expert, au congrés de la musique arabe de Fès. Il avait été inclus dans la commission des échelles et des rythmes de la musique andalouse-maghrébine. Cette commission statuera définitivement sur la nature des échelles, comme elle déterminera celle des rythmes en usage dans ce répertoire. Depuis, il a été demandé a tous les ensembles du Maroc de se conformer aux résolutions techniques prises par les participants-spécialistes.
Outre ses activités musicales les plus diverses, et la direction du conservatoire de musique de Fès, on doit à Abdelkrim Rais la publication de deux ouvrages. L’un, publié en 1982, collige sa version des poémes de Al-Haik qui, comme on le sait, a été le premier, au début du XVIIIème siécle, à recueillir par écrit onze noubas avec leurs poémes respectifs, la modalité musicale et les rythmes correspondants. L’autre titre a été édité en 1985. Abdelkrim Rais, avec l’aide de son élève préféré Mohamed Briouel, réalisait une transcription en notation occidentale de la nouba "Gharibat Al-Husayn".
Haj Abdelkrim Rais fut aussi le directeur du conservatoire de musique de Fès et dirigera son orchestre (qui porte son nom) jusqu’à 1996, date de son décés. Ce même orchestre sera dirigé par Mohamed Briouel et portera le nom de "orchestre de musique andalouse de Fès".
Il restera, par ailleurs, l’un des meilleurs rababistes (joueur de rabab) qu’a connue la musique andalouse marocaine.
Sami ElMaghribi, de son vrai nom Salomon Amzellag, est ne en 1922 a Safi, mais sa famille s’installe a Rabat a partir de 1926. Tout petit, Sami est attire par la musique et a l'age de 7 ans, il fait sa premiere ecole buissonniere pour rejoindre un groupe de musiciens dans le quartier juif de Rabat.
Il commence a se familiariser avec la musique andalouse et apprend a jouer du oud (luth oriental) par lui-meme. Il se perfectionne par la suite en frequentant le Conservatoire de musique de Casablanca et les cercles des maîtres de musique andalouse les plus reputes. A l'age de 20 ans, il decide de quitter son poste de directeur commercial pour se consacrer au chant et a la musique
Le repertoire de Sami ElMaghribi est tres large :
D’une part il reprend les chansons traditionnelles. Il a notamment marque de son empreinte les anciennes qçidas de Sidi Qaddour Al 'Alami, de Benmsaib, du Cheikh Bouazza, de Bensliman et autres grands tenors de la poesie malhoun. La qçida Bensoussan en particulier, a ete ecrite par Benyechou et chantee par d'autres chanteurs avant que Sami ne la popularise, il en est de meme des autres qçidas comme "Al kawi", "Mal hbibi malou", etc.
D’autre part il compose entre 1950 et 1965 une musique populaire inspiree des motifs traditionnels, dont les premiers titres lui ont aussitot valu l'admiration du public. On ne peut oublier ses chansons les plus celebres : Ay ay ay loukan kanou andi le mnain, Kaftanek mahloul ya lala ou Oumri ma nensak ya mama. Il cree un style personnel base sur les noubas du gharnati, le moual marocain, le malhoun et le haouzi, en developpant l'art des melismes, des nuances et des modulations vocales.
Il chante aussi la vie quotidienne : la chanson du "marche noir" pour deplorer la disette et le rationnement des annees de guerre, en 1955 il salue le retour de Sa Majeste Mohammed V avec"Alf hniya wa hniya, Koulou 'la sslama Sidna Mohammed Alkhamis Soltan al Maghrib", en 1960 il exprime sa peine apres le tremblement de terre d'Agadir avec sa "qaçidat Agadir".
Il poursuit sa carriere a Paris, ou il donne de nombreux concerts et cree sa propre marque de disques, Samyphone. Le succes de ses disques et de ses representations dans tous les pays ou se sont etablis des immigrants originaires d'Afrique du Nord confirment sa renommee internationale.
En 1960 , Sami ElMaghribi emigre au Canada. En 1967 il devient rabbin et se consacre aux chants religieux et aux Piioutims. Ses nombreux admirateurs craignent que leur idole ne delaisse a jamais le chant populaire . Effectivement, il s'abstient a paraître en public comme artiste chanteur puis il se ravise et il repond par une chanson "Salouni nnas" (les gens m'ont questionne..) Par cette chanson, il affirme qu'il n'y a pas d'incompatibilite entre le culte et le chant profane. Il a tenu a le prouver dans les rares soirees qu'il a, depuis lors, animees, dont celles a Paris au Canada et celle au Theatre Mohammed V aux côtes de Raymonde al Bidawiyya et de Abdelhadi Belkhyat.
Je voudrai savoir si il existe un centre culturel ou une association où on pourrait apprendre et faire partie d'une chorale arabo andalouse marocaine sur Paris car il me semble qu'il n'existe que des groupes d'école algérienne.
Bonjour, premièrement je me présente, je suis Yacine un violoniste ou plutôt altiste je joue très bien du violant et je voudrais bien m'intégrer dans votre association de musique andalouse si vous êtes intéressés voila mon mail [email protected]