Salam je voudrai savoir si la music en islam est interdite sachant que g trouver cette [jUU" target="_blank" rel="nofollow" >m.youtube.com] Merci de me repo,dre et deuxieme question pk ya t il des savant qui ne sont pas d accord d un sujet comme la music est ce haram
La voix de chaytan c'est toute voix incitant au mal, ou distrayant du bien. Maintenant en ce qui concerne la chanson, on peut avoir des bonnes chansons (et non seulement des chansons dites islamiques), incitant au bien, et là on ne peut parler de voix de chaytan, en revanche, des mauvaises chansons incitant au mal, ou distrayant du bien. Ainsi, la question, de la chanson, de la musique, et de l'art en général, c'est de caractère relatif, en rapport à la situation en laquelle on se trouve. On ne peut parler de halâl ou de harâm, mais de situation, islamiquement, acceptable ou non acceptable.
La musique c'est avant tout des notes, tout comme sont des notes les sons qui sortent de notre bouche, pourtant la voix n'est pas haram alors que la musique si. Je comprend pas.
Citation lololo75 a écrit: La musique c'est avant tout des notes, tout comme sont des notes les sons qui sortent de notre bouche, pourtant la voix n'est pas haram alors que la musique si. Je comprend pas.
Assalam alaikoum
Il y a une différence entre les dires et la réalité. Qu'ils disent que la musique soit harâm ne signifie pas qu'elle soit effectivement harâm.
Citation lololo75 a écrit: La musique c'est avant tout des notes, tout comme sont des notes les sons qui sortent de notre bouche, pourtant la voix n'est pas haram alors que la musique si. Je comprend pas.
La musique est interdite. C'est haram. Ne vous rendez vous pas compte que on ecoute tout le temps la musique et on ne pense plus au Coran? "L'amour de la musique et l'amour du Coran ne peut pas coexister dans le meme coeur. Certes l'un chassera l'autre."
Alors avec cette logique, l'argent, et le dunya en général, c'est harâm, on pense tout le temps à l'argent et on ne pense plus au Coran, l'amour de l'argent et de la dunya et l'amour du Coran ne peut pas coexister dans le même coeur, l'un chassera l'autre. Le problème n'étant pas dans le musique, en tant que musique, ni dans l'argent, en tant qu'argent, mais il est en nous-mêmes, nous ne devons pas laisser les choses nous distraire, nous mettre dans un état de distraction, d'oubli. Bien sûr, celui qui passe son temps à écouter la musique, ou à ramasser l'argent, celui-ci adopte une attitude allant à l'encontre de la religion, et de ses préceptes. On ne peut tout résumer dans le halâl et le harâm, dans des réponses toutes faites, Il y a une part de responsabilité à assumer.
A son origine, la chari'a est simple, alors qu'avec la tendance de s'écarter de cette simplicité originelle, on se trouve avec un code complexe, de règles et d'interdits, on en perd le sens, pour se laisser gagner par le juridisme et l'esprit procédurier. La loi, notamment la Loi divine, n'est pas faite pour remplacer l'homme, pour le contraindre, et la chari'a en arabe a une signification de voie, et non de simple loi, la voie étant montrée, indiquée, mais c'est à l'homme de l'entreprendre, de décider, de prendre l'initiative, de faire son choix et trouver son cheminement. La chari'a n'étant pas un simple catalogue de règles et d'interdits, fais ça ne fais pas ça, n'étant pas là pour légiférer sur tous les aspects de la vie publique et privée, il y a une part de responsabilité, et la chari'a nous apprend à l'assumer. Par exemple (puisqu'on parle ici de la musique) la chari'a n'est pas là pour nous dire que la musique est harâm, et qu'il nous est interdit de l'écouter, mais elle nous indique et nous apprend à être responsable de notre écoute, comme il est dit dans le Coran « L’ouïe, la vue et le cœur: sur tout cela, en vérité, on est responsable ( ou on sera interrogé) ». Aussi, en arabe on parle de samâ', en ce qui concerne le chant, la musique, faisant allusion au sam' qui signifie écoute, renvoyant à ce sens de responsabilité vis-à-vis de notre écoute, de même que de notre vue, et même de notre cœur, c'est-à-dire de ce qui est de l'apparent, des sens, à ce qui est du caché, du cœur, c'est toute une éducation qui concerne l'être dans son ensemble et sa totalité, c'est de ce sens, de l'être, dont il est question.
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