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music et chants ????a lire
a
12 avril 2005 20:14
salam oulaykoum

dites moi ce que vous en pensez!!!!!mes freres et soeures.


L'avis juridique
sur les Anashîd dits "islamiques"

Traduit par Abou Younes - Safar 1422



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Au Nom d'Allah le Clément, le Miséricordieux


Nous vous invitons à imprimer ces informations et à les distribuer autour de vous en application de la parole d’Allah dit : « Entraidez-vous au bon comportement et à la piété et ne vous entraidez pas au péché et à l'inimité » et la parole du Prophète Muhammad (Prière et salut sur lui) : « Celui qui montre le chemin vers une bonne action, a la même récompense que celui qui la fait. » (Muslim)

- 1 -
Les chansons

Question : A son éminence cheikh ‘Abdul-‘Azîz Ibn Bâz. Salut d’Allah sur vous, ainsi Sa miséricorde et Sa bénédiction. Quel est le regard de la religion sur la chanson ? Est-elle un péché, même si je ne l’écoute que par distraction ? Quel est le regard de la religion sur le fait de jouer d’un instrument de musique, ar-Rabâba (sorte de violon) et de chanter des chansons traditionnelles ? Est-il illicite de taper sur un tambour pendant les mariages ? J’ai entendu que c’était licite, mais je ne sais pas. Qu’Allah vous récompense et raffermisse vos pas.

Réponse : Ecouter les chansons est un péché, un acte abominable et fait partie des causes des maladies des cœurs, de leur endurcissement et de leur rejet du rappel d’Allah et de la prière. La plupart des exégètes ont commenté la parole d’Allah le Très-Haut : « Et parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours » (Luqmân, v. 6) par les chansons. En effet, Abdullah ibn Masscud, qu’Allah l’agrée, jurait que les « plaisants discours » signifiaient la chanson. L’interdiction est encore plus sévère si la chanson est accompagnée d’instruments, comme ar-Rabâba, le violon, le luth et le tambour. Certains savants ont dit qu’il y avait un consensus sur l’interdiction de la chanson accompagnée d’instruments. Par conséquent, il faut s’en écarter. Le Messager d’Allah, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Il y aura dans ma communauté des gens qui rendront licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique.» (Bukhârî, 5590)
Je te conseille ainsi qu’à tous les musulmans donc, d’écouter la station de radio Al-Qur’ân al-Karîm et le programme Nûr 'ala ad-Darb, car ils sont d’une très grande utilité et t’éviteront d’écouter les chansons et les instruments de musique.
Concernant le mariage, il est permis de frapper le Duff (sorte de tambourin) et de chanter des chansons qui n’incitent pas au péché et ne font pas l’éloge du péché. Cela ne doit être fait que par les femmes au moment de la nuit pour annoncer le mariage, afin de différencier le mariage licite de la fornication, comme cela a été souligné dans la Sunna authentique. Par contre, il n’est pas permis de frapper le tambour (Tabl) pendant le mariage : on doit se restreindre seulement au Duff. Il n’est pas non plus permis d’utiliser les haut-parleurs pour annoncer le mariage, même si on chante des chansons permises à cause de ce que cela peut engendrer comme mal aux musulmans. Il n’est pas permis non plus que cela dure longtemps, mais un temps court suffit pour annoncer le mariage, car veiller tard empêche de se lever pour la prière du Fajr. Et ceci est un des grands péchés et un acte des hypocrites.

Cheikh Ibn Bâz, in Magazine ad-Da’wa, n°902, Chawâl 1403H.


- 2 -
Les tambours et les chants dans les occasions

Question : Dans certaines occasions, nous utilisons les tambours accompagnés de chants islamiques, et nous passons une partie de la nuit comme ça. Mais une personne nous a réprimandés à ce sujet. Notre acte est-il répréhensible, c’est-à-dire l’utilisation des tambours et des chants, sachant que ces chants ne contiennent pas de paroles malsaines ? Informez-nous, qu’Allah vous récompense.

Réponse : Je ne connais pas de texte autorisant l’utilisation des tambours et ce qui est évident dans les hadiths authentiques est qu’il est interdit d’en jouer, au même titre que les autres instruments de musique, comme le luth ou autre. Parmi les hadiths, il y a celui dans lequel le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Il y aura dans ma communauté des gens qui rendront licite la fornication, la soie, le vin les instruments de musique et les chansons (Ma’âzif). » (Bukhârî, 5590) et le terme Ma’âzif comprend tous les instruments de musique et les chansons.

in Revue des Recherches Islamiques, n° 38, p. 144, cheikh Ibn Bâz.

- 3 -
Les chansons islamiques (Anâchîd Islâmiyya)

Question : Nous sommes conscients de l’interdiction des chansons aujourd’hui, en raison de leurs paroles vulgaires, obscènes et futiles, et l’utilisation des instruments de musique. Nous sommes des jeunes musulmans dont Allah a éclairé les cœurs, et nous avons besoin d’un substitut. Nous avons alors choisi les chansons islamiques (Anâchîd Islâmiyya) qui contiennent de l’exaltation, de l’émotion, ainsi de suite. Ces Anâchîd sont sous forme de vers poétiques [...]. Quel est le regard de la religion sur ces Anâchîd islamiques qui ne contiennent que des paroles ferventes et de l’émotion, écrites par des prêcheurs contemporains et passés, et des paroles sincères qui décrivent l’islam et y invitent ? Comme ces Anâchîd sont accompagnés du Duff (sorte de tambourin), est-il permis de les écouter ? Je sais, et ma science est limitée, que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a permis de frapper du tambour la nuit du mariage. Faites-nous profiter de votre science, qu’Allah vous guide vers ce qu’Il aime et agrée.

Réponse : La réponse du Comité est la suivante : vous avez dit vrai quant à l’interdiction des chansons tels qu’on les connaît aujourd’hui, à cause de leurs paroles vulgaires et malsaines, sans aucun bien, mais qui sont plutôt source de distraction futile, et d’excitation des passions, des instincts charnels et de la perversion, qui pousse celui qui les écoute vers le mal. Qu’Allah nous guide vers ce qu’Il agrée.
Il est donc permis de remplacer cela par des chants islamiques contenant des sagesses et des rappels qui incitent à la ferveur, à la défense de la religion, qui excitent les émotions islamiques, éloignent du mal et de ses causes, afin de pousser celui qui les écoute à obéir à Allah, à s’éloigner de Sa désobéissance, de la transgression de Ses limites, et incitent au Jihâd dans la voie d’Allah.
Cependant, on ne doit pas prendre cela comme une habitude qu’on garde, mais on peut les écouter de temps en temps, dans des occasions comme le mariage, en voyage pour le Jihâd dans la voie d’Allah et autre, ou quand il y a un découragement pour le bien, afin d’inciter les gens à faire le bien, et quand les âmes penchent vers le mal, afin de réprimer ce penchant et de les en écarter.
Mais il est préférable de lire une partie du Coran et un ensemble de rappels prophétiques authentiques, car c’est le meilleur moyen pour purifier les âmes, le plus sûr pour apaiser les cœurs. Allah, le Très-Haut a dit : « Allah a fait descendre le plus beau des récits, un livre dont [certains versets] se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui craignent leur Seigneur frissonnent [à l’entendre] ; puis leur peau et leur cœur s’apaisent au rappel d’Allah. Voilà [le Livre] guide d’Allah par lequel Il guide qui Il veut. Mais quiconque Allah égare n’a point de guide. » (Az-Zumar, v.23) et « Ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah. N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? * Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus de bien et aussi le meilleur retour. » (Le Tonnerre, v. 28-29.)
Le quotidien des Compagnons et leur préoccupation étaient d’accorder la plus grande importance au Livre d’Allah et à la Sunna du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, en les étudiant, en les apprenant par cœur et en les mettant en pratique. Mais ils avaient des refrains ou des phrases courtes qu’ils déclamaient par exemple, lors du creusement de la tranchée autour de Médina, la construction de la mosquée, dans le Jihâd et d’autres circonstances, sans que cela soit leur devise et sans leur consacrer toutes leurs préoccupations et tous leurs soins, mais seulement pour réconforter leurs âmes et raviver leurs sentiments.
Par contre, le tambour et tout autre instrument de musique ne doivent pas accompagner ces chants, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et ses Compagnons ne l’ont pas fait. C’est Allah Qui guide vers le droit chemin et prières et salut d’Allah sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

Le Comité Permanent de l’Ifta, Fatâwâ Islamiya (4/532-534).

Remarque : Bien que cette fatwa est en apparence, moins radicalement défavorable aux Anashid, nous espérons que les lecteurs sauront relever toutes les nuances qu’apporte le Comité Permanent de l’Ifta, et la différence entre ce que le Comité autorise et ce que les gens font aujourd’hui, qui est comme la différence entre la nuit e
Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
t
12 avril 2005 20:27
salam, bonsoir, smiling smiley

Tu as posté un article qui interdit moi je poste un article que je trouve plus pertinent ... laissons les gens choisir

[www.islamophile.org]


La musique et le chant



Question

Que pense l’Islam de la musique ?


Réponse du Docteur Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî

Parmi les divertissements qui réjouissent les âmes, qui égaient les cœurs et qui font plaisir à l’ouïe, il y a effectivement le chant. L’Islam considère le chant comme licite tant qu’il ne contient pas de propos grossiers, obscènes ou incitant à la débauche. Et il n’y a aucun mal à ce qu’il soit accompagné de musique, si, du moins, celle-ci n’excite pas les nerfs.

Le chant est recommandé lors des occasions heureuses, afin de répandre la gaieté et de divertir les âmes. Cela est d’autant plus valable les jours de fêtes, de noces, de retour d’un absent, ainsi que lors des repas de mariage, des repas en l’honneur d’un nouveau-né et lors de la naissance du bébé.

Ainsi, `Â’ishah - que Dieu l’agrée - assista au mariage d’un couple médinois et lorsqu’elle rentra chez elle, le Prophète - paix et bénédiction sur lui - lui demanda : « Ô `Â’ishah, n’ont-ils pas organisé une fête ? Parce que les Ansâr aiment faire la fête. » Ibn `Abbâs dit : « `Â’ishah assista au mariage d’une femme médinoise parmi ses proches. Le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - arriva et dit : « Avez-vous offert les cadeaux à la mariée ? » On répondit : « Oui ! » Il demanda : « Avez-vous envoyé quelqu’un chanter en son honneur ? » `Â’ishah répondit : « Non. » Le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - reprit : « Les Ansâr sont des gens galants. Pourquoi n’avez-vous pas envoyé avec la mariée quelqu’un chantant par exemple :

Ataynâkum ataynâkum
Fa-hayyânâ wa hayyâkum

Traduction

Nous voici venus ! Nous voici venus !
Que Dieu nous salue et que Dieu vous salue !
? »

`Â’ishah raconte que Abû Bakr - que Dieu l’agrée - entra chez elle un jour de Fête du Sacrifice (`îd al-ad’hâ) et qu’il trouva deux servantes qui chantaient et jouaient du tambour, alors que le Prophète - paix et bénédiction sur lui - était recouvert d’un drap. Abû Bakr se mit en colère contre elles. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - se découvrit alors le visage et dit : "Laisse-les Abû Bakr ! Ce sont des jours de fête."

L’Imâm Al-Ghazâli mentionne dans son livre Al-Ihyâ’ les hadiths sur le chant des deux servantes et sur les jeux pratiqués par les Abyssins dans la Mosquée du Prophète - paix et bénédiction sur lui - alors que ce dernier les encourageait par des exclamations : "Bravo, enfants de Arfadah !" Ces hadiths précisent également la demande formulée par le Prophète à l’intention de `Â’ishah pour savoir si elle voulait regarder le déroulement des jeux ou non. Ces mêmes hadiths ajoutent en outre que le Prophète demeura en compagnie de son épouse jusqu’à ce que celle-ci s’ennuyât et voulût partir. On rencontre enfin des hadiths mentionnant que `Â’ishah jouait avec ses amies. Al-Ghazâlî conclut quant à ces hadiths : « Tous ces hadiths sont mentionnés dans les deux Sahîh [1]. Ils constituent de fait un texte explicite prouvant que le chant et les divertissements ne sont pas illicites. On peut par ailleurs en tirer un certain nombre de conclusions concernant diverses permissions :


Le divertissement : tout le monde sait que les Abyssins ont leurs danses et leurs jeux.


Il est permis de se divertir à l’intérieur même de la mosquée.


Le fait que le Prophète dise aux Abyssins : "Bravo, enfants de Arfadah !" montre qu’il leur demande de poursuivre leurs jeux et les encourage à cela. Comment peut-on alors considérer que ces jeux sont illicites ?


Le Prophète a empêché Abû Bakr et `Umar - que Dieu les agrée - de blâmer, de refuser ou d’interdire le divertissement. Il leur a expliqué que c’était un jour de fête et un moment de gaieté. Or, le divertissement est source de gaieté.


Le Prophète est resté longtemps à regarder les jeux abyssins et à écouter leur musique, après que `Â’ishah - que Dieu l’agrée - a exprimé son accord pour rester également. Cela montre qu’en termes de noblesse de caractère (husn al-khuluq), il est meilleur de faire plaisir aux femmes et aux enfants en assistant avec eux à des divertissements que de vivre dans un ascétisme austère, se priver et priver autrui des plaisirs mondains.


Le Prophète a même pris les devants pour demander à `Â’ishah si elle désirait regarder le déroulement des jeux.


Le chant est permis, ainsi que le battement du tambour, comme le montre le hadith des deux servantes. » Al-Ghazâlî poursuit tout ceci dans le chapitre de l’écoute.

On a rapporté au sujet d’un grand nombre de Compagnons et de Successeurs [2] - que Dieu les agrée - qu’ils écoutaient des chansons sans y voir le moindre mal.

Quant aux hadiths prophétiques qui interdisent le chant, il faut savoir qu’ils sont complètement défaillants, si bien qu’aucun d’eux n’a été épargné de la récusation des juristes et des traditionnistes. Le juge Abû Bakr Ibn Al-`Arabî dit : « Rien d’authentique n’existe quant à l’interdiction du chant. » Ibn Hazm dit : « Tout ce qui a été rapporté sur l’interdiction du chant est faux et controuvé. »

Néanmoins, le chant et la musique sont souvent allés de pair avec des veillées arrosées et débauchées, ce qui a incité un grand nombre de savants à interdire, tout du moins à déconseiller le chant et la musique. Certains d’entre eux ont dit : « Le chant fait partie des plaisants discours mentionnés dans le verset : « Et, parmi les hommes, il en est qui, dénués de science, achètent de plaisants discours pour égarer hors du chemin de Dieu et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » [3] »

Ibn Hazm répond : « Ce verset mentionne un trait de caractère, qui, s’il est présent chez une personne, fait d’elle automatiquement un mécréant. Il s’agit de celui qui prend le Sentier de Dieu en raillerie. Ainsi, celui qui achète un recueil coranique afin d’égarer les gens du Sentier de Dieu et le prendre en raillerie est très certainement un mécréant. Et c’est ce type de personnes que Dieu - Exalté soit-Il - dénigre dans ce verset. Il ne dénigre nullement celui qui achète des plaisants discours dans le but de se divertir et de détendre son âme, et non dans le but d’égarer les gens du Sentier de Dieu. »

Ibn Hazm répond également à ceux qui prétendent que le chant, ne faisant pas partie de la vérité divine, fait dès lors partie de l’égarement. Ceux-ci s’appuient sur le verset suivant : « Au delà de la vérité qu’y a-t-il donc sinon l’égarement ? » [4] Ibn Hazm réplique : « Le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - dit : « Les actions sont jugées d’après les intentions, et il en sera tenu compte à chaque homme dans la mesure de son intention. » Ainsi, celui qui a l’intention d’écouter des chansons afin de mieux désobéir à Dieu est un débauché - et cela n’est pas spécifique uniquement au chant. Quant à celui qui a l’intention de détendre son âme, pour mieux obéir à Dieu - Exalté soit-Il - et pour retrouver son dynamisme dans l’accomplissement d’œuvres pies, est quelqu’un d’obéissant et de bienfaisant. Et ce qu’il fait relève alors de la vérité divine. Quant à celui qui n’a l’intention ni d’obéir à Dieu ni de Lui désobéir, alors celui-là se livre à des futilités pardonnées par Dieu. Il possède alors le même statut que celui qui sort se promener dans son jardin, ou celui qui s’assoit devant sa porte et regarde les gens passer, ou encore celui qui teint son habit en bleu ou en vert, etc. »

Il existe cependant certaines limites qu’il est nécessaire d’observer, en ce qui concerne le chant.

Il est ainsi nécessaire que le sujet de la chanson ne contredise pas la morale et les enseignements islamiques. Une chanson qui glorifierait par exemple l’alcool ou qui inciterait à sa consommation est illicite, aussi bien pour celui qui la chante que pour celui qui l’écoute.

Toutefois, le sujet de la chanson peut parfois ne pas être contraire aux directives islamiques mais c’est la manière dont le chanteur l’interprète qui déplace la chanson du domaine licite au domaine illicite. Un exemple caractéristique est celui du chanteur qui interprète les paroles de manière lascive et déliquescente, cherchant à éveiller les instincts et à séduire l’auditeur en excitant ses désirs concupiscents.

Tout comme la religion combat l’outrance et l’excès, quels qu’ils soient, même au niveau du culte, elle combat l’excès dans le divertissement. Elle n’accepte pas que ce dernier occupe tout notre temps, car le temps, c’est la vie !

Nul doute que l’excès dans les choses licites déborde sur le temps à consacrer aux obligations, religieuses ou autres. Quelqu’un a dit avec justesse : « Je n’ai jamais pas vu un excès sans qu’il n’y ait à côté un devoir négligé. »

Il demeure néanmoins des choses pour lesquelles l’auditeur est soi-même son meilleur conseiller. Si les chansons, tout du moins un type particulier d’entre elles, excitent ses instincts, le séduisent, ou font dominer son aspect animal sur son aspect spirituel, alors il doit éviter de les écouter, afin de fermer les portes par lesquelles s’engouffrent dans son cœur, dans sa religion et dans son caractère, les tempêtes de la tentation. Ainsi, il se repose lui-même et repose les autres avec lui.

Il est consensuellement admis que le chant devient illicite s’il est accompagné d’autres interdits comme l’alcool, l’indécence ou la débauche. C’est de cela qu’a prévenu le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui : « Apparaîtront des gens de ma Communauté qui boiront l’alcool en lui donnant un autre nom. On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Dieu les engloutira alors dans la Terre et il fera d’eux des singes et des porcs. »

Il n’est pas nécessaire que cette transformation en singes et en porcs soit physique. Il suffit d’une transformation de l’âme et de l’esprit. Ils seront ainsi porteurs d’une âme de singe et d’un esprit de porc.

Et Dieu est le plus Savant.

Traduit de l’arabe du site Islamonline.net.
[1] Il s’agit du Sahîh d’Al-Bukhârî et du Sahîh de Muslim.

[2] Les Successeurs sont la génération suivant celle des Compagnons.

[3] Sourate 31 intitulée Luqmân, verset 6.

[4] Sourate 10 intitulée Jonas, Yûnus, verset 32.



tawmat smiling smiley
a
12 avril 2005 20:48
quand ya une dévirgence on reviens au coran et la sunna?? non


alors qui dit sourate loqman.
"wa mina annase man yatakhido lahwa al hadith li ydila 3an fassihi..."
les premiers verset de sourate loqman. allez vérifie les traduction du coran sourate loqman.
Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
a
12 avril 2005 21:06
et logiquement le jour de al hissab quand le mal sera d'un coté et le bien d'un coté.
a votre avis le music,elle sera de quel coté???
Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
t
12 avril 2005 23:51
Al abani j'avais des doutes mais maintenant c confirme ... t vraiment un salafiste

C une bida3a!!
B
12 avril 2005 23:58
al-albani a écrit:
-------------------------------------------------------
> quand ya une dévirgence on reviens au coran et la
> sunna?? non


Salam aalikoum

quand il y a divergence?

cela depend de quelle divergence parles tu?

celle qui mene a la discorde et désunifie la communauté?

parce que dans ce cas oui

cependant, quand des ulémas ce contredisent c'est hallal
mais ceux qui n'ecoute pas de musique auront peut etre plus de recompense

oua Allah oua3rlem
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
t
13 avril 2005 02:50
salam, bonsoir, smiling smiley

Al albani non mon frère c'est pas comme ça qu'il faut agir et réfléchir .... il y a deux avis différents et bien on laisse libre aux gens de choisir l'avis qu'y les apaisent le plus.

Moi je respecte les gens qui n'ecoutent aucune musique et aucun chant je les respecte et je les encourage à continué ...... moi perso je choisis l'autre avis écouté des anachids qui me rappellent Allah swt c'est mon choix et mon droit et je suis l'avis de l'islam car des savants l'ont autorisés.

Chacun est libre car il y a deux avis c'est cela la bonne méthodologie et nous n'avons pas le droit de forcer les gens à choisir un des deux avis et nous n'avons pas le droit de dire que l'autre avis n'est pas islamique.

tawmat smiling smiley
a
13 avril 2005 17:01
salam ouleykoum
bah ecoute mon frere fais ce que tu veux ,mon devoir étai de rapeller au gens que la music n'est pas halal.je l'ai fait al hamdoulah.
et je rappel ausi que les 4 madhab disent que la music est haram.
ya un verset,5hadith et apres faites ce que vous voulez .

avec tous mes respects aux freres et aux soeures de ce forum.




Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
a
13 avril 2005 18:48
ecoute ce qu'il disent les savnats mon frere.





Il s’ agit du verset suivant : “ Et, parmi les hommes, il est (quelqu’ un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d’ Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant ”

31/6

Donc, dans son livre : le licite et l’ illicite Al-Qardawi stipule que ceux qui interprètent les plaisants discours par chant sont une partie, et il utilise en Arabe le mot ‘ Ba’ d ’ qui sous-entend qu’ ils sont minoritaires.

Ensuite Al-Qardawi donne l’ interprétation de ce verset qu’ il voit être la meilleure, en s’ appuyant sur Ibn Hazm qui à interprété ce verset, ou plutôt les plaisants discours par le fait de s’ appuyer sur la religion pour égarer, de se servir de la religion avec l’ intention d’ égarer, et il rajoute qu’ il ne s’ agit pas de la music.

Premièrement : En sous entendant qu’ il s’ agit d’ une minorité, c’ est faire mine d’ ignorer que les compagnons du Prophète sont unanimes concernant le fait que les plaisants discours font allusions au chant.

Les compagnons sont unanimes, comme par exemple Ibn Abbas, Ibn Massoud, Moudjahid, Said Ibn Zoubeyr, etc.

Et tout cela est évoqué par exemple dans le Tafsir de Al-Qurtoubi qu’ Allah lui fasse miséricorde.

Il est même préciser que Ibn Massoud a jurer par Allah et a répété cela trois fois de suite.

Al-Hassan petit fils du Prophète a aussi rajouter qu’ il s’ agit du chant et des instrument de music.

Deuxièmement : Ce qui est rapporté de Ibn Hazm est là, mais avec toute l’ estime que nous avons pour lui, et notre connaissance de son niveau en science Islamique, nous disons que nous ne suivons personne sur l’ erreur, et ici Ibn Hazm s’ est trompé.

Surtout s’ il y a quelqu’ un de plus sur que lui, et là, il s’ agit des compagnons, et même des Tabii’ n.

Et comme le dit Ibn Qayim : “ l’ explication des compagnons et des Tabii’ n est pour nous suffisante ”.
Traduction résumée selon le sens.
Il s’ agit d’ une réplique de Al-Fawzan concernant le livre de Al-Qardawi : le licite et l’ illicite.
Abû-Safiya

Note : Voici un hadith rapporté par Al-Bukhari concernant l’ interdiction du chant et de la music :
“Il y aura dans ma nation des gens qui se permettront l’ usage de la soie, de l’ alcool, et des instruments musicaux” 5590.

Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
a
13 avril 2005 19:02
Deuxième verset :

« Excite, par ta voix, ceux d’entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses. Or, Le Diable ne leur fait que des promesses qu’en tromperie » (17 :64)

L’Imam des exégètes Moujâhid dit à propos de la voix de Satan : « Il s’agit des flûtes, de la distraction et du faux. »

Ad-Dahhâk ibn Mouzâhim dit : « Il s’agit du son de la flûte » Al-Qourtoubi 288/10


Troisième verset :

« Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran) ? Et vous (en) riez et n’en pleurez point ? Absorbés (que vous êtes) par votre distraction » (53 :59/61)

Ibn Abbas dit : « Il s’agit du chant, et le terme arabe (Samad) utilisé dans le verset provient de la langue des Yéménites. Moujâhid ibn Jabr dit : « Il s’agit du chant, car les Yéménites utilisent le terme (Samad) pour dire chanter. »


Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
s
13 avril 2005 19:31

L’avis juridique sur les anashids dits islamiques

Nous vous invitons à imprimer ces informations et à les distribuer autour de vous en application de la parole d’Allah dit : « Entraidez-vous au bon comportement et à la piété et ne vous entraidez pas au péché et à l'inimité » et la parole du Prophète Muhammad (salallahu ‘alayhi wa salam) : « Celui qui montre le chemin vers une bonne action, a la même récompense que celui qui la fait. » (Muslim)


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Les chansons


Question : A son éminence cheikh ‘Abdul-‘Azîz Ibn Bâz. Salut d’Allah sur vous, ainsi Sa miséricorde et Sa bénédiction. Quel est le regard de la religion sur la chanson ? Est-elle un péché, même si je ne l’écoute que par distraction ? Quel est le regard de la religion sur le fait de jouer d’un instrument de musique, ar-Rabâba (sorte de violon) et de chanter des chansons traditionnelles ? Est-il illicite de taper sur un tambour pendant les mariages ? J’ai entendu que c’était licite, mais je ne sais pas. Qu’Allah vous récompense et raffermisse vos pas.

Réponse : Ecouter les chansons est un péché, un acte abominable et fait partie des causes des maladies des cœurs, de leur endurcissement et de leur rejet du rappel d’Allah et de la prière. La plupart des exégètes ont commenté la parole d’Allah le Très-Haut : « Et parmi les hommes, il est [quelqu’un] qui, dénué de science, achète de plaisants discours » (Luqmân, v. 6) par les chansons. En effet, ‘Abdullah ibn Mas’ud, qu’Allah l’agrée, jurait que les « plaisants discours » signifiaient la chanson. L’interdiction est encore plus sévère si la chanson est accompagnée d’instruments, comme ar-Rabâba, le violon, le luth et le tambour. Certains savants ont dit qu’il y avait un consensus sur l’interdiction de la chanson accompagnée d’instruments. Par conséquent, il faut s’en écarter. Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Il y aura dans ma communauté des gens qui rendront licite l’adultère, la soie, le vin et les instruments de musique.» (Bukhârî, 5590)
Je te conseille ainsi qu’à tous les musulmans donc, d’écouter la station de radio Al-Qur’ân al-Karîm et le programme Nûr 'ala ad-Darb, car ils sont d’une très grande utilité et t’éviteront d’écouter les chansons et les instruments de musique.



Concernant le mariage, il est permis de frapper le Duff (sorte de tambourin) et de chanter des chansons qui n’incitent pas au péché et ne font pas l’éloge du péché. Cela ne doit être fait que par les femmes au moment de la nuit pour annoncer le mariage, afin de différencier le mariage licite de la fornication, comme cela a été souligné dans la Sunna authentique. Par contre, il n’est pas permis de frapper le tambour (Tabl) pendant le mariage : on doit se restreindre seulement au Duff. Il n’est pas non plus permis d’utiliser les haut-parleurs pour annoncer le mariage, même si on chante des chansons permises à cause de ce que cela peut engendrer comme mal aux musulmans. Il n’est pas permis non plus que cela dure longtemps, mais un temps court suffit pour annoncer le mariage, car veiller tard empêche de se lever pour la prière du Fajr. Et ceci est un des grands péchés et un acte des hypocrites.


Cheikh Ibn Bâz, in Magazine ad-Da’wa, n°902, Chawâl 1403H.

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Les tambours et les chants dans les occasions

Question : Dans certaines occasions, nous utilisons les tambours accompagnés de chants islamiques, et nous passons une partie de la nuit comme ça. Mais une personne nous a réprimandés à ce sujet. Notre acte est-il répréhensible, c’est-à-dire l’utilisation des tambours et des chants, sachant que ces chants ne contiennent pas de paroles malsaines ? Informez-nous, qu’Allah vous récompense.


Réponse : Je ne connais pas de texte autorisant l’utilisation des tambours et ce qui est évident dans les hadiths authentiques est qu’il est interdit d’en jouer, au même titre que les autres instruments de musique, comme le luth ou autre. Parmi les hadiths, il y a celui dans lequel le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a dit : « Il y aura dans ma communauté des gens qui rendront licite la fornication, la soie, le vin les instruments de musique et les chansons (Ma’âzif). » (Bukhârî, 5590) et le terme Ma’âzif comprend tous les instruments de musique et les chansons.


Revue des Recherches Islamiques, n° 38, p. 144, cheikh Ibn Bâz.




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Les chansons islamiques (Anâchîd Islâmiyya)



Question : Nous sommes conscients de l’interdiction des chansons aujourd’hui, en raison de leurs paroles vulgaires, obscènes et futiles, et l’utilisation des instruments de musique. Nous sommes des jeunes musulmans dont Allah a éclairé les cœurs, et nous avons besoin d’un substitut. Nous avons alors choisi les chansons islamiques (Anâchîd Islâmiyya) qui contiennent de l’exaltation, de l’émotion, ainsi de suite. Ces Anâchîd sont sous forme de vers poétiques [...]. Quel est le regard de la religion sur ces Anâchîd islamiques qui ne contiennent que des paroles ferventes et de l’émotion, écrites par des prêcheurs contemporains et passés, et des paroles sincères qui décrivent l’islam et y invitent ? Comme ces Anâchîd sont accompagnés du Duff (sorte de tambourin), est-il permis de les écouter ? Je sais, et ma science est limitée, que le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a permis de frapper du tambour la nuit du mariage. Faites-nous profiter de votre science, qu’Allah vous guide vers ce qu’Il aime et agrée.


Réponse : La réponse du Comité est la suivante : vous avez dit vrai quant à l’interdiction des chansons tels qu’on les connaît aujourd’hui, à cause de leurs paroles vulgaires et malsaines, sans aucun bien, mais qui sont plutôt source de distraction futile, et d’excitation des passions, des instincts charnels et de la perversion, qui pousse celui qui les écoute vers le mal. Qu’Allah nous guide vers ce qu’Il agrée.



Il est donc permis de remplacer cela par des chants islamiques contenant des sagesses et des rappels qui incitent à la ferveur, à la défense de la religion, qui excitent les émotions islamiques, éloignent du mal et de ses causes, afin de pousser celui qui les écoute à obéir à Allah, à s’éloigner de Sa désobéissance, de la transgression de Ses limites, et incitent au Jihâd dans la voie d’Allah.


Cependant, on ne doit pas prendre cela comme une habitude qu’on garde, mais on peut les écouter de temps en temps, dans des occasions comme le mariage, en voyage pour le Jihâd dans la voie d’Allah et autre, ou quand il y a un découragement pour le bien, afin d’inciter les gens à faire le bien, et quand les âmes penchent vers le mal, afin de réprimer ce penchant et de les en écarter.


Mais il est préférable de lire une partie du Coran et un ensemble de rappels prophétiques authentiques, car c’est le meilleur moyen pour purifier les âmes, le plus sûr pour apaiser les cœurs. Allah, le Très-Haut a dit : « Allah a fait descendre le plus beau des récits, un livre dont [certains versets] se ressemblent et se répètent. Les peaux de ceux qui craignent leur Seigneur frissonnent [à l’entendre] ; puis leur peau et leur cœur s’apaisent au rappel d’Allah. Voilà [le Livre] guide d’Allah par lequel Il guide qui Il veut. Mais quiconque Allah égare n’a point de guide. » (Az-Zumar, v.23) et « Ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l’évocation d’Allah. N’est-ce point par l’évocation d’Allah que se tranquillisent les cœurs ? * Ceux qui croient et font de bonnes œuvres, auront le plus de bien et aussi le meilleur retour. » (Le Tonnerre, v. 28-29.)
Le quotidien des Compagnons et leur préoccupation étaient d’accorder la plus grande importance au Livre d’Allah et à la Sunna du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, en les étudiant, en les apprenant par cœur et en les mettant en pratique. Mais ils avaient des refrains ou des phrases courtes qu’ils déclamaient par exemple, lors du creusement de la tranchée autour de Médina, la construction de la mosquée, dans le Jihâd et d’autres circonstances, sans que cela soit leur devise et sans leur consacrer toutes leurs préoccupations et tous leurs soins, mais seulement pour réconforter leurs âmes et raviver leurs sentiments.


Par contre, le tambour et tout autre instrument de musique ne doivent pas accompagner ces chants, car le Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, et ses Compagnons ne l’ont pas fait. C’est Allah Qui guide vers le droit chemin et prières et salut d’Allah sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.


Le Comité Permanent de l’Ifta, Fatâwâ Islamiya (4/532-534).


Remarque : Bien que cette fatwa est en apparence, moins radicalement défavorable aux Anashid, nous espérons que les lecteurs sauront relever toutes les nuances qu’apporte le Comité Permanent de l’Ifta, et la différence entre ce que le Comité autorise et ce que les gens font aujourd’hui, qui est comme la différence entre la nuit et le jour !
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Un mot sur les Anashîd islamiques


Cheikh Nasiruddin Al-Albâni – rahimahullah – a écrit dans son livre Tahrîm آlât it-Tarb (l’interdiction des instruments de musique), p. 181 :


« Un mot sur les Anashîd islamiques


Il ne me reste, pour conclure ce livre qui sera utile – si Allah le veut - qu’à dire un mot sur ce qu’on appelle les Anashîd islamiques ou les « chants religieux », en disant :
Au chapitre 7, nous avons montré les formes de poésie qui étaient autorisées de chanter et celles qui ne l’étaient pas, comme nous avons montré que tous les instruments de musique sont interdits sauf le Duff, pour les femmes, à l’occasion des fêtes et des mariages.
Dans ce dernier chapitre, nous disons qu’il n’est autorisé de se rapprocher d’Allah (ou de L’adorer) que de la manière qu’Il a prescrite, donc, comment peut-on se rapprocher de Lui de la manière qu’Il a interdite ? C’est suivant cette règle que les savants ont interdit le chant des soufis, et qu’ils ont réprouvé avec encore plus de vigueur celui qui les considère comme licites. Si le lecteur garde à l’esprit ce principe solide, il lui apparaîtra clairement qu’il n’y a aucune différence entre les raisons de l’interdiction des chants soufis et les raisons de l’interdiction des Anashîd.



Mais en réalité, ils se trouvent dans ses Anashîd un autre défaut, qui est qu’ils se chantent à la manière des chants interdits : ils se jouent selon les règles musicales arabes ou occidentales qui divertissent les auditeurs, les font danser, et leur font perdre la maîtrise d’eux-mêmes. Donc, le but ici est de chanter et se divertir et non pas le chant en lui-même. Ceci constitue une nouvelle infraction (à la Sharî’a), qui est le fait de vouloir ressembler aux mécréants et aux débauchés.


Et à la suite de cela, il se produit une autre infraction, qui est de leur ressembler dans leur rejet du Coran et le fait qu’ils s’en détournent ; ils entrent ainsi dans le sens général de la plainte du Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, à prpos de son peuple (Quraysh), comme Allah le dit : « Et le Prophète a dit : « Seigneur, mon peuple s’est détourné de ce Coran… ».


Et je me rappelle parfaitement, lorsque j’étais à Damas, deux ans avant que je ne m’exile ici (à Amman), que certains jeunes musulmans se mirent à chanter des Anashid dont les paroles étaient saines, dans l’intention de contrer les chants soufis tels que les poèmes de Bussayri (contenant des paroles de Kufr) et autres, et ils enregistrèrent cela sur cassettes, et il ne se passa que peu de temps jusqu’à ce qu’ils se mirent à accompagner leurs chants du Duff ! Et au début, on ne les écoutait que dans les mariages, selon le principe que le Duff n’est autorisé que dans les mariages. Puis, les cassettes se diffusèrent et elles furent copiées, et on se mit à les écouter dans de nombreux foyers, et les gens commencèrent à les écouter nuit et jour, dans les fêtes et en dehors des fêtes. Et ceci devint leur distraction et leur habitude, et cela ne se produisit que par la force des passions, et l’ignorance des ruse de Satan.


Ces chants les détournèrent et ils n’accordèrent plus d’importance au Coran et ne l’écoutèrent plus, sans parler du fait de l’étudier, et ils s’en détournèrent comme c’est cité dans le verset au sujet duquel Al-Hâfidh Ibn Kathîr a dit dans son Tafsîr (3/317) : « Allah dit, à propos de Son Prophète, prière et salut d'Allah sur lui : « Et le Prophète a dit : « Seigneur, mon peuple s’est détourné de ce Coran… », car les polythéistes n’entendaient pas le Coran et ne l’écoutaient pas, comme Allah dit : « Et ceux qui ont mécru ont dit : « N’écoutez pas ce Coran et distrayez-vous en… » ; et lorsqu’un verset était récité, ils faisaient davantage de vacarme et discutaient, pour que personne n’écoute, et ceci est parmi leurs actes de rejet (du Coran), et de manque de foi en lui ; et le fait qu’ils n’y croyaient pas fait partie de leur rejet, et le fait de ne pas le méditer et de ne pas chercher à le comprendre fait partie de leur rejet, le fait de ne pas l’appliquer fait partie de leur rejet, le fait de ne pas s’abstenir de ses interdits et de ne pas appliquer ses ordres fait partie de leur rejet, et le fait d’y renoncer pour (se tourner vers) la poésie, les propos, les chansons, les divertissements ou les discussions ou d’autre formes, fait partie de leur rejet.
Je demande à Allah le Généreux, Celui Qui accorde toute chose, Celui Qui est Capable de ce qu’Il veut, de nous éloigner de tout ce qui provoque Sa colère, et qu’il m’utilise dans ce qui Le satisfait, comme le fait de préserver et retenir Son Livre et le comprendre, et de l’appliquer, jour et nuit, de la manière qu’Il aime et qui Le satisfait. Il est certes Généreux et Celui Qui accorde. »


Cheikh Muhammad Nasiruddîn Al-Albânî, rahimahullah.
Amman, 28/6/1415 (1995 environ)


A lire sur le sujet :


Un livre intitulé Al-Qawl ul-Mufîd fi Hukm il-Anashîd, avec des fatwas des savants Ibn Uthaymîn, Fawzân, Albani… éditions Mektebat ul-Furqân (EAU).

Et les fatwas sont nombreuses et d'autres seront traduites prochainement - incha'Allah…
Allah est le Plus Savant, et la prière et salut d'Allah sont sur notre Prophète, sur sa famille et sur ses Compagnons.

Article tiré du site des éditions Anas
t
13 avril 2005 19:50
salam, bonjour, smiling smiley

C'est pas parceque vous le posté deux ou trois de suite que forcément vous avez raisons ... smiling smiley

Il y a deux avis chacun est libre moi j'écoute de la musique halal = anashid.

C'est à se demandé si il y a encore des amusements permit à l'islam.

C'est très grave ce que vous faite stoff et albani car vous faite fuir les gens de l'islam en leur présentant un islam dur et rigide .... c'est très grave vous allez en donné des comptes devant dieu mes frères.

tawmat smiling smiley
a
13 avril 2005 20:09
tous sur la music!!!!a lire
article tres interesant de nos freres du site:

[dine.islam.free.fr]



La Musique


Les versets coraniques et les hadiths prophétiques blâment l'usage des instruments de musique et avertissent les fidèles contre eux. Le Coran enseigne même que leur usage constitue une cause d'aberration et une façon de tourner les versets d'Allah en dérision. A ce propos le Très Haut dit (traduction relative et approchée) :
« Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » (Sourate 31 / Verset 6)

La plupart des oulémas soutiennent que l'expression « lahw al-hadith » dans ce verset signifie chants et instruments d'égaiement ainsi que toute prestation vocale qui détourne de la vérité. Selon At-Tabari, dans Djami' al-Bayan, 15/118-119, et Ibn Abi Dounya, dans Dham al-malahi, 33 et Ibn Al-Jawzi, dans Talbisou Iblis, 232.

L'érudit de la communauté, Ibn Abbas dit : que le mot « Lahw » signifie la chanson. Quant à Mujâhid, il dit que ce mot signifie tambour (Tafsir d'Ibn Kathir 21/40). Hassan al-Basrî a dit : « Ce verset à été révélé à propos de la musique et des flûtes. » (Tafsir d'Ibn Kathir 3/451)

Saadî a dit : « Ce mot inclut toute parole illicite, futile, frivole et toutes les élucubrations incitant à la non croyance et au péché. Il englobe également les propos de ceux qui refusent la vérité par des arguments fallacieux, la calomnie, la diffamation, le mensonge, l'insulte, l'invective, la chanson, les flûtes de Satan et les autres futilités distractives qui n'ont aucune utilité en cette vie ici-bas ou dans l'au-delà. » (Tafsir As-Saadî 6/150)

Ibn Qayyim a dit : « La signification que les compagnons du Prophète ont donné à ce mot suffit largement, à savoir la chanson. » Cela a été rapporté par Ibn Abbas et Ibn Mass'oud.
Abu As Sahbâ a dit : « J'ai demandé à Ibn Masoud la signification du verset : « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » (Sourate 31 / Verset 6). Il m'a répondit en le répétant trois fois : « Je jure sur Allah, l'unique divinité que ce mot signifie chanson. »

On rapporte qu'Ibn Omar l'a également expliqué par chanson. Cette explication ne contredit pas celle soutenant que ce mot signifie les épopées des étrangers, de leurs rois et de ceux de Rome ou autres futilités que Nadhr ibn Hârith racontaient aux habitants de La Mecque pour les détourner du Coran. Tout ceci est considéré comme parole divertissante. C'est pourquoi, Ibn Abbas a dit : « La parole futile et la chanson sont des paroles divertissantes. » Il y'a parmi les compagnons du Prophète ceux qui l'ont expliqué par l'un de ces deux mots ou par l'autre et ceux qui l'ont expliqué par les deux. Mais la chanson est plus divertissante et plus nuisible que les épopées des rois, car elle provoque l'adultère et la débauche, associe satan et aveugle l'esprit. En plus, elle est plus à même de détourner les gens du Coran que toute autre parole inutile du fait que l'être humain se sent très attiré et très intéressé par la chanson. Les versets coraniques ont blâmé le fait de tenir des paroles divertissantes au lieu de lire le Coran dans le seul but de détourner, inconsciemment, les gens de la voie d'Allah. Si on lui récite le Coran il tourne le dos, comme s'il ne l'entendait pas, comme s'il avait un poids dans ses oreilles. Mais pire encore, il se moque de lui lorsqu'il lui apprend quelque chose. Tout ceci est l'oeuvre des plus grands mécréants. Mais, s'il arrive que les chanteurs et ceux qui les écoutent en commettent, ils doivent s'attendre à recevoir leur part de ce blâme). » Ighathatou Al-Lahfan1/258-259

Abi Amama rapporte que le Prophète a dit : « Ne vendez pas les esclaves chanteuses, ne les achetez pas et ne cherchez pas à les connaître, car leur traite ainsi que l'argent qui en découle sont illicites.» C'est à ce propos que le verset suivant a été révélé « Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d'Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.» (Sourate 31 verset 6)

Moudjahid a expliqué les propos du Très Haut (traduction relative et approchée) : « Et [Allah] dit : « Va- t-en! Quiconque d' entre eux te suivra, votre sanction sera l'Enfer, une ample rétribution. Excite, par ta voix, ceux d' entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leur biens et leurs enfants et fais-leur des promesses ». Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie. » (Sourate 17 / Versets 63-64)
En ces termes : « Il s'agit des chants et trompettes (mazamir) ». At-Tabari rapporte qu'Al-Hassan Al-Basrî a dit : « Sa voix c'est le tambour ». Dans Ighathatoul lahfan, 1/252 : « Cette annexion est une annexion de spécification comme c'est le cas pour l'annexion de khayl et radjl. Ainsi, tout orateur dont le discours ne porte pas sur l'obéissance à Allah et tout producteur de sons utilisant soit un yara soit une flûte, soit un petit ou un grand tambour commettant des actes interdits et le son (produit) est celui de Satan. »

Allah, le Très-Haut dit (traduction relative et approchée) : « Quoi! vous étonnez- vous de ce discours (le Coran) ? » (Sourate 53 / Verset 59)

Akrama rapporte de Ibn Abbas que le mot « as-Samoud » signifie la chanson en langue Himyar. Il a dit également : lorsqu'ils entendaient le Coran, ils chantaient. C'est la raison pour laquelle ce verset a été révélé.

Ibn Kathir dit que d'après Sufyan Ath-Thawri, d'après son père, qui le tenait d'Ibn Abbas a dit : « Ce mot signifie la chanson en langue yamâni. » C'est ce que Ikrama soutient également. Voir le tafsir Ibn Kathir.

At-Tirmidhi apporte dans ses Sounnanes (n° 1005) d'après un hadith d'Ibn Abi Layla d'après 'Atâ qui le tenait de Djabir que ce dernier a dit : « Le Messager d'Allah était en compagnie d'Abdour-Rahmân Ibn Awf au moment où son fils Ibrahim entra en agonie et il le prit, le plaça en son sein et ses yeux se remplirent de larmes. 'Abdour-Rahmân lui dit : « Tu pleures alors que tu l'interdit ? »
- « Non, je ne l'interdis pas, mais j'interdis deux sons idiots et pervers : celui produit pour distraire et pour jouer à l'aide d'instruments de musique sataniques et celui occasionné par une catastrophe et qui s'accompagne du grattage du visage, de déchirement des vêtements et de ranna ».

At-Tirmidhi dit : « Ce hadith est « beau ». Al-Hakim l'a cité dans Al-Moustadrak, 4/43 et Al-Bayhaqi dans As-Sounnane al-Koubra, 4/69 et il est déclaré « beau » par Al-Albani. An-Nawawi dit : « Il s'agit des chants et instruments de musique » voir Tuhfat al-Awadhi, 4/88.

Il a été rapporté de façon sûre que le Prophète a dit : « Certes, il y aura parmi ma communauté des gens qui rendront licite l'adultère, la soie, l'alcool et les instruments de musique. Il y en aura qui, campés au pied de la montagne (alam) pour se reposer (Yarouhou alayhim bissarihatin lahoum), diront à leurs bergers qui ramèneront le soir leurs troupeaux et qui seront dans la détresse : « Revenez demain ». Allah anéantira dans la nuit un certain nombre de ces gens-là en faisant ébouler la montagne (wa yadhahou al-ilm) et Il changera les autres en singes et en porcs jusqu'au jour de la Résurrection. » (rapporté par Al-Boukhari de façon suspendue (10/51) et rapporté de façon continue par al-Bayhaqi dans les Sounnan al-koubra, (3/272) et At-Tabarani dans al-Mu'djam al-Kabir, 3/319 et Ibn Hibban dans as-Sahih, 8/265-266 et déclaré authentique par Ibn Salah dans Ouloum al-Hadith ,32 et Ibn al-Qayyim dans Ighathatoul Lahfan (255) et Tahdhib as-Sounnan, (5/270-272) et Al-Hafiz Ibn Hajr dans Al-Fath, (10/55))

Le terme « al-ma'azif » désigne les instruments de musique. Al-Qourtoubî rapporte d'Al-Djawhari que le terme désigne le chant. Mais dans les Sahîh, il désigne tous les instruments de musique. On dit aussi qu'il désigne le son produit par ces instruments.

Dans les Hawashi de Dimyati on lit : « Les ma'azif sont les tambours et d'autres instruments de batterie. On l'applique aussi aux chants et à tout jeu. »

Dans Ighathatoul Lahfan (1/256), Ibn al-Qayyim dit : « L'indication à tirer du hadith vient du fait que les ma'azif sont tous les instruments de distraction selon l'avis unanime des linguistes. Si l'usage de ces instruments était licite, il ne les aurait pas désapprouvés pour y avoir recours et n'aurait pas liée leur usage à celui du vin. Le Hadith permet de comprendre l'interdiction de l'usage des instruments de musique et de divertissement. Le hadith indique cela de plusieurs façons. Premièrement, par l'usage du terme « ils rendront licite » qui indique clairement que les objets mentionnés, dont les instruments de musique, font l'objet d'une interdiction religieuse violée par ces gens-là. Deuxièmement, par le fait de lier l'interdiction de l'usage des instruments de musique à des choses dont l'interdiction est absolue telles que la fornication et le vin. Si l'usage desdits instruments n'était pas interdit, il n'aurait pas établi ce lien. Aussi ce hadith indique-t- il de façon catégorique l'interdiction de l'usage des instruments de musique et de divertissement. Si aucun autre verset ou hadith n'abordaient ce sujet, le présent hadith aurait suffi pour prouver l'interdiction. Ceci est surtout vrai à propos du type de chant que nous connaissons aujourd'hui. Les chansons actuelles puisent leur poésie dans un vocabulaire vulgaire et permissif et s'accompagnent de différents instruments de musique tels que la guitare, la batterie, la flûte, le luth, le qanoun, l'orgue, le piano, le manja (instrument de musique). A quoi s'ajoutent le concours vocal d'efféminés et (la danse) de traînées. »

Voir Houkoum al-ma'azif d'Al-Albani et Tashih al-akhta wal awham al-waqi'a fi fahmi ahadith an-nabi alayhi as-salam par Sa'id Sabri, 1/176.

Dans Madjmou'al-Fatawa, 3/423-424), Cheikh Ibn Baz dit : « Les ma'azif sont les chants et les instruments de musique à propos desquels le Prophète a dit qu'à la fin des temps les gens s'autoriseraient leur usage comme ils autoriseraient la fornication, la consommation du vin et le port de vêtement en soie. Cette prédiction fait partie des signes de la prophétie. En effet, tout cela s'est réalisé. Le hadith indique leur interdiction et désapprouve l'attitude de celui qui les juge licite comme il désapprouve l'attitude de celui qui s'autorise la fornication et la consommation du vin. Les versets et hadiths qui mettent en garde contre les chants et l'usage des instruments de distraction sont très nombreux. Quiconque croit qu'Allah a autorisé les chants et l'usage des instruments de musique a menti et a commis un grave péché. Nous demandons à Allah de nous mettre à l'abri de l'emprise de la passion et de Satan. Plus grave et plus odieux est l'avis de celui qui déclare que leur usage est recommandé. Cette attitude marque, sans aucun doute, l'ignorance par rapport à Allah et sa religion, voire l'audace qui va jusqu'à mentir au détriment de la charia. L'usage des tambours et timbales est autorisé uniquement aux femmes pour déclarer un mariage et le distinguer de la fornication. En plus, les femmes peuvent chanter quand elles sont seules, à condition que les chansons ne comportent rien qui encourage à ce qui n'est pas convenable ou détourne de l'accomplissement d'un devoir et à condition qu'elles restent à l'écart des hommes. Aucune déclaration ne doit être faite de façon à importuner les voisins et à leur faire de la peine. Le recours de certains à l'usage de hauts parleurs est détestable car il cause de la nuisance aux musulmans voisins et d'autres. Il n'est pas permis aux femmes dans le cadre des cérémonies de mariage et ailleurs d'utiliser des instruments de musique tels que les tambours, le luth, le violon, le rebec et pareils. Car c'est bien détestable, et l'autorisation se limite exclusivement au timbale. Quant aux hommes, il ne leur est permis d'utiliser rien de cela, ni dans les cérémonies de mariage ni ailleurs. Allah a institué pour les hommes l'entraînement au maniement des armes et aux manoeuvres de guerre tels que le tir et l'usage des chevaux pour les combats et l'apprentissage du maniement d'autres instruments comme l'usage des lances, des daraq, la conduite des chars, le pilotage des avions et l'utilisation d'autres (moyens) tels que les canons, les mitraillettes, le lancement des bombes ainsi que tout ce qui aide à bien mener le djihad dans le chemin d'Allah. »

Cheikh al Islam a dit : « Ce Hadith prouve l'interdiction de tous les instruments de musique.» (al-Majmou' 11/535)

Nafi' rapporte que : « Lorsque Ibn Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles, changé de route puis dit : « Nafi', entends-tu quelque chose ? » J'ai répondu : « Non ». Il ajoute tout en débouchant ses oreilles : « J'étais avec le Prophète qui, lorsqu'il avait entendu pareille chose, avait fait le même geste. » (Sahih Abou Dawoud)

Cependant, Qazm pense que ce hadith ne constitue pas un argument en faveur de son interdiction. Car si c'était le cas le Prophète aurait ordonné à Ibn Omar de boucher lui aussi ses oreilles et que Ibn Omar lui aussi l'aurait ordonné à Nafi'. On lui a répondit : « Il n'écoutait pas mais il entendait et il y a une grande différence entre celui qui écoute et qui entend. Cheikh Al -Islam a dit : « D'après tous les imams, l'homme n'est pas blâmé pour ce qu'il entend sans le vouloir. L'homme se voit blâmé ou loué lorsqu'il écoute et non lorsqu'il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l'entend, sans le vouloir n'est pas récompensé. Car la grandeur d'un acte est mesurée par rapport à l'intention qui le sous-tend. C'est le cas également de la musique, si on l'entend sans le vouloir, on n'en est pas sanctionné. » (al-Majmou' 10/78)

Ibn Qouddama Al-Maqdasî a dit : « Celui qui écoute c'est celui qui cherche à entendre et ce n'était pas le cas d'Ibn Omar. Bien au contraire, il a entendu sans le vouloir. Et c'est parce que le Prophète avait besoin de savoir le moment où le bruit allait cesser pour pouvoir reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu'il lui a été permis d'écouter. En effet, il n'allait reprendre son chemin et déboucher les oreilles qu'avec l'arrêt du bruit. Donc, c'est à cause de ce besoin que l'écoute a été permis. » (Al-Moughnî 10/173)

Dans ses Fatawa, 11/569, Cheikh Al-Islam, dit : « Sachez qu'aux cours des trois siècles préférés, il n'existait ni au Hidjaz, ni en Syrie, ni au Yémen, ni en Egypte, ni au Maghreb, ni en Iraq, ni au Khourassan des hommes de religion, de piété, d'ascèse et de dévotion qui se réunissaient pour écouter de la musique accompagnée de battements de douff, de bouts de bois et d'applaudissement. Cela n'arriva que vers la fin du deuxième centenaire. Quand les imams le constatèrent, ils l'interdirent. Quant aux chants dits islamiques et accompagné de musique, on leur donne cette appellation pour les justifier. Pourtant, ils ne sont en réalité que des chants et de la musique. Les qualifier d'islamiques est une falsification et une invention. Ils ne peuvent pas se substituer au chant. Car il n'est pas permis que le mal remplace le mal. C'est plutôt le bien qui doit remplacer le mal. Ecouter ces chants en tant que chants islamiques et considérer cela comme un acte cultuel est une innovation non autorisée par Allah. »

Al-Qasim a dit : « La chanson fait partie des futilités. »
Al-Hassan a lui, dit : « Si le festin est accompagné de musique, on ne les invite pas. » (voir Al-Djami' de Qayrawânî, p 262-263)

Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya a dit : « La thèse des fondateurs des quatre écoles juridiques est que tous les instruments de musique sont interdits. Il a été dit dans le Sahih d'al-Boukhari et ailleurs que le Prophète a prédit qu'il y aura parmi sa communauté des personnes qui considéreraient comme permis la soie, l'alcool et les instruments de musique, se rabaissant ainsi au niveau des cochons et des singes. Aucun parmi les disciples des imams n'a évoqué une quelconque dissension entre eux à propos du caractère illicite de l'usage des instrument de musique. » (al-Majmou' 11/576)

Al-Albani a dit : « Les quatre écoles juridiques sont d'accord sur le caractère illicite de tous les instrument de musique. » (As-Sahiah 1/145)

Ibn Qayyim a dit : « La position de Abou Hanifa par rapport à la question est l'une des plus dures. D'ailleurs ses disciples et compagnons ont interdit tous les instruments de musique y compris la flûte et le tambour et même la canne. Il ont dit que c'est un péché qui entraîne l'adultère et conduit à l'apostasie. Mieux, il disent qu'écouter de la musique c'est commettre un péché et s'en procurer du plaisir c'est faire preuve d'incrédulité vis à vis d'Allah. Ils ont étayé leur position par un hadith qui ne mérite pas d'être cité. Ils disent également qu'on doit s'efforcer pour ne pas l'entendre si l'on passe à côté. »
Abou Youssouf lui dit : « Si vous êtes en face d'une maison où l'on entend de la musique, entrez-y, sans permission. Car interdire le mal et ordonner le bien est une obligation qui incombe à tout musulman. Et ne pas le faire équivaut à la violation d'une obligation. »
(Ighathatou al-Lahâfan 1/425)

A la question de savoir la position de l'Islam par rapport au fait que quelqu'un, en passant ou à partir d'un autre endroit, entend et goûte le son d'un tambour ou d'une flûte, l'Imam Malik avait répondu : « S'il l'apprécie il doit quitter l'endroit, sauf en cas de nécessité ou d'incapacité. S'il entend le son en passant il doit revenir en arrière ou presser le pas. » (Voir Al Djâmi' de Al-Qayrawânî, p 262)

Il a dit également : « Seuls les pervertis parmi nous s'y adonnent. » (Voir le Tafsîr d'at-Tabarî 14/55)

Dans le but d'élucider la position de Imam Chafi`î, Ibn al-Qayyim a dit : « Ses compagnons qui sont au diapason de sa position l'ont déclaré illicite et ont démenti ceux qui lui attribuent une position défendant son caractère licite. » (Ighathatou al-Lahafan 1/425)

L'auteur de Kifayat al-Akhbâr qui était chafi`ite a considéré tous les instruments de musique tels que la flûte ou autre comme étant des choses répréhensibles et que chaque personne qui en est témoin doit les rejeter. Il ajoute : « Personne ne doit se soustraire de cette obligation de rejet même lorsque ces actes s'accomplissent en présence de mauvais savants, saboteurs de la Charia ou des sales fakirs, c'est-à-dire les soufis qui se nomment ainsi. Ces soufis là sont des égarés qui répondent à tout appel. Ils ne se laissent pas guider par la lumière de la science, ils se laissent emporter par n'importe quel vent. » (Kifayat al-Akhbâr 2/128)

Ibn al-Qayyim a dit : « Concernant la position de l'Imam Ahmad, son fils Abd Allah a dit : « J'avais posé à mon père une question sur la chanson et il avait répondu : « La chanson engendre l'hypocrisie, elle ne m'intéresse pas, avant de citer les propos de Malik : « seuls les pervertis parmi nous s'y adonnent. » (Ignathaou al-lqhâfan)

Ibn Qoudama, le vérificateur de l'école hanbalite a dit : « Il existe trois catégories d'instruments de musique : une catégorie illicite constituée d'instruments à cordes, de toutes les sortes de flûtes, de luth, d'instruments à six cordes, de piano, de rebecs et autres. Quiconque les écoute à plein temps est considéré comme un apostat » (al-Moughnî 10/173)

Il a dit également : « Si quelqu'un est invité à un festin où il y a de l'alcool et de la musique et qu'il est sûr de pouvoir les empêcher, il doit y aller et les empêcher, car en le faisant il s'acquitte de deux obligations ; mais s'il ne peut pas les interdire, il ne doit pas s'y rendre. » (Al-Kâfî 3/118)

Ibn Abd al-Barr a dit : « Parmi les gains unanimement déclarés illicites il y a l'usure, la passe des prostituées, l'argent illicite, le pot-de-vin et l'argent issu des lamentations funèbres, de la musique, de la divination, de la consultation du sort et du jeu illicite. » (Al-Kâfî)

Tabarî a dit : « Les ulémas des différentes villes sont unanimes à abhorrer et à interdire la musique. Seuls Ibrahîm ibn Saad et Oubayd Allah Al-Anbarî s'étaient distingués du groupe. Pourtant, le Prophète a dit : « Suivez la majorité » , mais également « Quiconque se distingue de la majorité mourra de la même manière qu'un païen » (Tafsir Al-Qurtubî 14/56)
Le mot abhorrer était utilisé dans les siècles passés pour qualifier un interdit. Il a par la suite pris le sens de purification. Mais dans ce cas précis il indique une interdiction, en référence à son propos « à interdire la musique », car on n'interdit que ce qui est illicite. En plus, les deux hadiths qu'il a cités laissent apparaître une forte réprimande. C'est Qurtubî qui a rapporté cette tradition puis : « Abu Faradj et Qaffâl ont dit : « Allah n'accepte pas l'acte de foi d'un chanteur ou d'un danseur ; j'ai répondu : si cela est avéré, on ne doit pas en prendre de récompense. »

Cheikh Al-Fawzan a dit : « Ce que Ibrahîm ibn Saad et Oubayd Allah al-Anbarî ont considéré comme licite en matière de chanson ce n'est pas la chanson à laquelle on est habitué. Loin de ces deux hommes l'idée de considérer comme licite cette sorte de chanson, très dévalorisante et déshonorante. » (Al Ihlam)

Ibn Taymiya a dit : « La fabrication d'instruments de musique est interdite ». (Al Madjmou' 22/140)

Il a également dit : « Les instruments de musique tels que les instruments à six cordes doivent être détruits selon la majorité des docteurs en droit Islamique. C'est la position de l'imam Malick et est le plus célèbre des deux opinions attribuées à Ahmad. » (Al Madjmou' 28/113)

Il ajoute : « Sixième aspect : Ibn al-Moundhir a fait part de l'unanimité des savants sur l'interdiction de louer les services d'un chanteur ou d'une pleureuse en disant : « Tous les savants que nous connaissons sont unanimes sur la nécessité de faire échec à la pleureuse et à la chanteuse. Aussi bien Ash-Shaabi, An-Nakhî que Malick l'ont abhorré, tandis que Abou Thawr, Nouman, Abou Hanîfa, Yaaqoub et Muhammad, disciple de Abu Hanîfa ont dit qu'il est interdit de faire appel aux services d'un chanteur ou d'une pleureuse. C'est également notre opinion » Il a également dit : « La musique endorme l'âme. Et du point de vue de la furie qu'elle provoque . chez l'homme, elle est plus nuisible que l'alcool. » (Madjmou' Al-Fatâwâ 10/417)

Ibn Abou Chayba raconte qu'un homme s'était plaint auprès de Chouraîh de quelqu'un qui avait cassé son instrument à six cordes. Mais Chouraîh n'avait pas demandé au fautif de rembourser au propriétaire le prix de l'instrument, car c'est quelque chose d'interdit et tout interdit n'a pas de valeur. (Al Mounsif 5/395)

Al-Baghawî a lui aussi donné une fatwa rendant illicite la vente de tous les instruments de musique tels que l'instrument à six corde, la flûte et autre et dit : « Si la forme disparaît les instruments de musique qui ont subi une refonte peuvent valablement être vendus, fussent-ils en argent, en fer, en bois ou autre. » (Charh As-Sunna 8/28)


La vraie exception
On excepte à ces instruments le tambour non entouré d'une chaînette de chevilles que l'on bat à l'occasion des fêtes et des cérémonies de mariage, comme en témoignent les écrits authentiques. Cheikh Al-Islam a dit : « Cependant, le Prophète avait autorisé certains divertissement à l'occasion des cérémonies de mariage et autres et avait permis aux femmes de battre le tambour à l'occasion des cérémonies de mariage ou des festins. Pour ce qui est des hommes, de son vivant, personne d'entre eux n'a jamais joué avec un tambour ou donné des applaudissements. Il a été même dit dans le-Sahîh qu'il avait dit « Les applaudissement sont pour les femmes, mais les hommes doivent Louer Allah. Allah a maudit les femmes qui essayent de ressembler aux hommes et les hommes qui essayent de ressembler aux femmes. » Du moment où la chanson et battement le tambour c'était l'oeuvre des femmes, les anciens appelaient les hommes qui s'y adonnaient des efféminés. »
C'est dans ce contexte qu'il faut replacer le hadith rapporté par Aïcha : « Le Messager d'Allah entra chez moi, pendant que deux jeunes filles chantaient des chansons sur (la bataille de Bu'ath). Il s'étendit sur le lit en nous tournant le dos. Sur ces entre-faits, arriva Abou Bakr qui s'écria : « Des chants diaboliques dans la demeure du Messager d'Allah ! » Se tournant vers lui, le Messager d'Allah lui dit : « Laisse-les ! » Puis pendant que Abou Bakr n'y prenait point garde, je fis un signe aux deux jeunes filles qui sortirent. »
Et dans une autre version, le Messager d'Allah a dit : « O Abou Bakr, chaque peuple à ses jours de fêtes, or c'est notre fête aujourd'hui. » (Les deux versions sont rapportés par Al-Boukhari, Mouslim, Ahmad et Ibnou Madjah)

C'est pourquoi certains ulémas soutiennent qu'Abou Bakr n'aurait pas engueulé ou blâmer qui que ce soit en présence de l'Envoyé d'Allah. Mais s'il l'a fait c'est parce qu'il pensait que le Prophète n'était pas attentif à ce qui ce passait.

Il ressort de ce Hadith que le Prophète et ses compagnons ne s'y étaient pas habitués, d'où son appellation « chants diaboliques ». Et en disant : « O Abou Bakr, chaque peuple à ses jours de fêtes, or c'est notre fête aujourd'hui. », le Prophète, venait de confirmer cette appellation. Cela veut dire que l'autorisation était liée au fait que c'était un jour de fête et qu'en dehors des jours de fête ou de mariage tel qu'indiqué dans certains hadiths, l'interdiction est de mise. »

Cheikh al-Albanî l'a bien détaillé dans son précieux ouvrage au chapitre de l'interdiction des instruments de musique. Le Prophète a donc autorisé le recours aux chanteuses les jours de fête, pour que, comme il le dit dans un hadith, « les polythéistes sachent que notre religion il existe des divertissements » . Le hadith des deux petites chanteuses ne renferme pas quelque chose qui puisse indiquer que le Prophète les écoutait. Dans ce cadre, il faut signaler que l'interdiction ou l'autorisation est de mise selon que la personne écoute ou entende sans le vouloir. C'est le cas en ce qui concerne le regard, il est interdit lorsqu'il est jeté à dessein.

Il ressort également de ce hadith que la chanson est exclusivement réservée aux femmes. L'imam Abou Oubayda a défini le mot « daff » qui signifie tambour en arabe de la manière suivante : « C'est l'instrument que battent les femmes. » (Gharîb al-hadith 3/64)


La fausse exception
Certains ont excepté à cette règle les tambours utilisés aux champs de bataille. Alors que certains en ont rajouté la fanfare des armées. Mais, cette vision de la question est totalement fausse. A cela il y a trois raisons :

- La première est que cela signifierait la restriction et la spécification du champ d'application des hadiths interdisant la chanson et la musique, sans raison, si ce n'est qu'un avis personnel ou une approbation. Ce qui est totalement interdit.

- La deuxième est que ce qui est demandé aux musulmans aux temps de guerre c'est de solliciter l'aide de leur Seigneur avec des coeurs débordant de foi. Allah dit : « Ils t' interrogent au sujet du butin. Dis : « Le butin est à Allah et à Son messager. » Craignez Allah, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allah et à Son messager, si vous êtes croyants. » (Sourate 8 verset 1)
En outre, le fait de recourir à la musique leur empêche d'accomplir ce geste et les détourne de leur Seigneur.

- La troisième est que le fait de faire recours à la musique aux champs de bataille constitue une vieille habitude des mécréants. Et, il est interdit de s'assimiler à eux ou de faire comme eux, notamment lorsqu'il s'agit d'une chose totalement interdite par Allah, le Très-Haut, telle que la musique. Voir As-Sahîha 1/145.

« Un peuple qui déroute du bon chemin est toujours pris sous l'emprise de la polémique. » Hadith authentique.

Certains se sont également basés sur le hadith du Prophète <img src="/img/saws.gif> relatif au jeu des éthiopiens qui se pratiquaient dans sa mosquée pour rendre licite la chanson !
Al-Boukhari a commenté ce hadith dans son Sahih, au chapitre intitulé « jeu à la baïllonnette et au bouclier le jour de fête »

Quant à An-Nawawî, il dit : « Le hadith suscité autorise la pratique de jeu avec des armes et autres matériels de guerre dans la mosquée. »

Mouslim lui dit que tout ce qui peut aider à bien préparer la guerre sainte en fait partie. Voir Charh Sahih-Mouslim.

Cependant, comme le dit Al-Hâfiz ibn Hadjar, quiconque parle de quelque chose qui n'est pas de son spécialité commettra de telles bizarreries.

D'autres ont pris pour argument le hadith des deux petites chanteuses que nous avions évoqué plus haut. Mais, nous citons les propos très pertinents de Ibn Qayyim : « Le plus étonnant c'est que vous vous basez sur les chants de deux petites gamines qui chantaient quelques uns des vers écrits par les arabes et relatifs à la description de la bravoure, des guerres, des bonnes moeurs et des qualités innées pour une dame encore mineure pour rendre licite le fait d'écouter la musique. Quel lien existe-t-il entre ceci et cela ? En plus, ce hadith est leur plus grand argument ! Or Abou Bakr l'avait appelé « chants diaboliques », sans que le Prophète ne le démente. Le Prophète l'avait autorisé parce qu'il s'agissait de deux petites mineures qui ne pouvaient pas provoquer la débauche de par leur chants. Cela peut-il être considéré comme un argument apte à légitimer le fait d'écouter de la musique, avec toutes les implications que nous connaissons. Qu'Allah soit loué ! Comment les esprits ont pu atteindre ce niveau d'égarement et les compréhensions faussées. » (Madaridj As-Salikîn 1/493)

Ibn Al-Djawzî a dit : « Aïcha était à ce moment très jeune. Mais lorsqu'elle est devenue adulte, elle n'a cessé de condamner la musique, selon les témoignages rapportés d'elle. Son cousin Al-Qâsim ibn Muhammad qui était son élève condamnait lui aussi la musique et interdisait son écoute. » (Talbîs Iblîs 229)

Al-Hafiz ibn Hadjar quant à lui a dit : « Certains soufis se sont fondés sur le hadith de la porte ou des deux gamines pour autoriser la chanson ainsi que le fait de l'écouter avec ou sans instrument. Mais, cette thèse est totalement récusable si on se réfère aux propos de Aïcha qui avait dit à la suite de ce hadith : « Elles ne sont pas des chanteuses ». Elle a ainsi nié, sur le plan sémantique, ce qu'elle avait affirmé littéralement.
Mais on s'en tient à la lettre du hadith, à son contexte et à son texte, pour amoindrir les risque de dénaturalisation de la version originale. Allah le sait mieux. » (Fateh Al-Bârî 2/442-443)

Certains se sont évertués à attribuer l'autorisation d'écouter de la musique aux compagnons du Prophète et à leurs successeurs, ceux qui sont venus directement après eux, qui n'y voyaient pas d'inconvénients !!

Cependant, Al-Fawzân a dit : « Nous leur demandons de montrer la chaîne authentique des garants de ce qu'ils ont attribué à ces compagnons et ceux qui sont venus directement après eux » avant d'ajouter : « L'imam Mouslim dit dans l'introduction de son Sahih que Abd Allah ibn Al-Moubarak a dit : « La référence fait partie des exigences de la religion, parce que sans elle n'importe qui peut avancer n'importe quoi. »

D'autres ont affirmés que tous les hadiths qui interdisent la musique ont fait l'objet de contestation de la part des savants et spécialistes de hadith !!

Ibn Baz a dit : « Les hadiths rapportés à propos de l'interdiction de la musique n'ont pas été tous contestés comme le pensent certains. Il y en a certains qui se trouvent dans le Sahih de Al-Boukhari qui est la meilleure référence après le livre d'Allah, des hadiths jugés « beaux » et d'autres faibles ou douteux. Malgré leur abondance et la diversité de leurs sources, ils demeurent des arguments apparents et solides en faveur de l'interdiction de la chanson ainsi que les instruments de musique. »

A l'exception de Abou Hamid Al- Ghazali qui ne connaissait pas la science des hadiths et de Ibn Hazm qui avait dit que s'il en connaissait des hadiths authentiques il l'aurait dit, tous les autres imams sont d'accord sur l'authenticité des hadiths interdisant la chanson et les instruments de musique. Al-Albânî a bien démontré les travers dans lesquels est tombé Ibn Hazm. Cependant nombreux sont, en cette période caractérisée par l'abondance des livres des savants tendant à corriger ces hadiths, ceux qui ont cru à leur authenticité avant de le nier par la suite. Ils sont pire qu'Ibn Hazm, ils n'ont pas les compétences requises et ne se sont pas référés aux savants.

D'autres ont dit que les ulémas ont interdit la musique du fait qu'elle s'accompagnait de l'alcool dans des veillées nocturnes illicites !

Ach-Chawkânî a dit : « On répond que ce qui est interdit n'est pas seulement ce mélange. Car si c'était le cas l'adultère évoqué dans beaucoup de hadiths ne serait pas interdit s'il n'est pas accompagné de musique et d'alcool. En effet, dans ce contexte, la cause est illicite comme l'est l'effet. On pourrait dire la même chose à propos du verset « et n'incitait pas à nourrir le pauvre. » (Sourate 69 / Verset 34). Est-ce qu'on peut dire que la non croyance en Allah n'est interdite que si on n'incite pas à nourrir le pauvre ? Si l'on dit que l'interdiction des choses suscitées en référence à la cause est fondée sur d'autres arguments, on répondra que l'interdiction des instruments de musique est fondée, elle aussi, sur d'autres arguments, comme nous l'avons déjà vu. » (Nayl al-Awtar 8/107)

Certains soutiennent que « les paroles frivoles » dont a parlé Allah dans le Coran ne signifient pas la chanson ou la musique, mais nous avons déjà répondu à cela. Qurtubî a dit que cela (à savoir dire qu'il s'agit de la musique) constitue l'explication la plus plausible qui ait été donnée concernant ce hadith. Ibn Mass'oud a même juré trois fois par Allah qu'il s'agissait de la chanson ou la musique, avant de citer ceux qui ont soutenu cette thèse parmi les imams ainsi que d'autres arguments. Il a également dit : « La première thèse est la plus solide de toutes celles qui ont été avancées à propos de cette question parce qu'étayé par un hadith hautement attribué et par les avis des compagnons du Prophète et ceux de leurs successeurs immédiats. » (Tafsir d'Al-Qurtubî)

Ibn Al-Qayyim, après avoir cité cette interprétation, a dit : « Hâkim Abou Abd Allah dit dans le chapitre consacré à l'exégèse de son ouvrage intitulé Al-Mustadrak : « Que celui qui est en quête de ce savoir sache que l'explication ou l'exégèse d'un compagnon du Prophète qui a été témoin de la révélation est un hadith mousnad (ininterrompu). » Il a dit également dans un autre endroit de son livre : « Pour nous, elle a la valeur d'un hadith hautement attribué (au Prophète). » Ainsi, même si leur exégèse n'est pas dénuée de toute erreur, il n'en demeure pas moins qu'elle est plus acceptable que celles des savants qui sont venus après eux. Car, ils connaissent plus que tout autre membre de la communauté le sens et la signification du livre d'Allah. C'est à eux qu'il a été révélé et c'est à eux qu'il s'est adressé en premier lieu. Ils ont également appris l'exégèse du Coran auprès du Prophète à travers sa science et ses actes de tous les jours. En plus, ils sont, en réalité, les arabes les plus puristes. On ne peut en aucun cas faire abstraction de leur exégèse. » (Ighathatou al-Lahfan)

D'autres ont dit que la chanson est un acte d'adoration si son but est de servir de fortifiant dans l'accomplissement des actes d'adoration d'Allah !!!

Ibn Al-Qayyim a dit : « Quelle surprise ! Quelle foi, lumière, discernement, guidance ou savoir acquiert-on en écoutant des vers chantés avec mélodies et rythmes et qui, pour la plupart, ont été dits à propos des choses condamnées et détestées par Allah et Son Envoyer mais également passibles de sanctions ?! Comment quelqu'un qui bénéficie d'une capacité de discernement aussi moindre soit-elle ou qui a un coeur plein de vie peut-il s'approcher d'Allah et consolider sa foi par simple prononciation de paroles détestables auprès d'Allah qui hait celui qui les prononce ainsi que celui qui en est satisfait. » (Madâridj as-Salikîn 1/485)

Cheikh Al-Islam dit à propos de celui qui a l'habitude d'écouter de la musique : « C'est pourquoi on constate que celui qui a l'habitude de l'écouter et de le goûter ne s'émeut pas à l'écoute du Coran. Bien au contraire, il se procure plus de plaisir en écoutant ces vers qu'en écoutant du Coran. Pire encore, ils écoutent le Coran en parlant et en jouant, alors qu'ils baissent la voix, cessent tout bruit et se montrent attentifs lorsqu'ils entendent des chants ou des applaudissements. » (Madjmu' al-Fatâwâ 11/ 557)

Il y a également ceux qui soutiennent que la musique et les instruments de musique purifient le coeur et nourrissent les sentiments, mais cela est totalement faux. Car elle provoque les désirs et les passions. Et s'il était vrai qu'il a la vertu qu'on lui donne, le coeur des musiciens aurait dû être purifié et leurs moeurs améliorées. Mais la plupart d'entre eux nous sont connus pour leurs déviation et mauvaises moeurs, wa el-'iyadhoubillah...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/04/05 20:56 par al-albani.
Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
t
13 avril 2005 20:33
salam, bonjour, smiling smiley

C'est pas parceque vous le posté deux ou trois de suite que forcément vous avez raisons ...

Il y a deux avis chacun est libre moi j'écoute de la musique halal = anashid.

C'est à se demandé si il y a encore des amusements permit à l'islam.

C'est très grave ce que vous faite stoff et albani car vous faite fuir les gens de l'islam en leur présentant un islam dur et rigide .... c'est très grave vous allez en donné des comptes devant dieu mes frères.

tawmat smiling smiley
a
15 avril 2005 12:25
tu me fait trop penser a amr khaled quand il dit :
"sortez avec les filles mais faites la priere"
Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
t
15 avril 2005 12:43
salam, bonjour, smiling smiley

tu me fait trop penser a amr khaled quand il dit :
"sortez avec les filles mais faites la priere"

La preuve stp de ce que tu viens de dire !!!!


tawmat smiling smiley


a
15 avril 2005 15:53
ecoute ses cours et tu verra ... !!!

Ecoutez ce que dit shaikh Fawzi Al-Athari :

Question : Shaikh, je prends Allah à témoin que je vous aime en Allah, quel est votre avis sur ‘Amru Khalid ?







Réponse : En fait, les gens dans son genre, les pieux prédécesseurs les appelaient les conteurs (qusas), et les salafs ont avertis contre eux et leurs ouvrages. Et les gens de science de notre époque comme shaikh Al-Albani, shaikh Ibn Baz, shaikh Al-‘Uthaymin, shaikh Al-Fawzan ont mis en garde contre leurs livres et leurs cassettes. Donc il n’est pas permis d’écouter ses cassettes, ni celles d’un autre parmi les conteurs, car ils sont les gens du faux, ils rapportent des histoires fausses, des hadiths mensongers, une voie fausse, des pensées étrangères (à l’islam) en contradiction avec le Qur’an et la Sunna. Ils comprennent la religion avec leur compréhension et leurs avis et il n’est pas permis d’écouter ses cassettes ou d’autres que lui parmi les conteurs. Il y a des livres qui avertissent contre les conteurs, et comme ils sont nombreux à cette époque ! Shaikh Al-‘Uthaymin a un livre dans lequel ils exposent ce que sont les conteurs, aussi l’imam As-Suyuti dans Tahdhir al-khawas min al-qusas, aussi Ibn Al-Jawzi dans Kitab al-qusas, aussi en de nombreux endroits de ses livres Ibn Al-Qayaim met en garde contre les conteurs, aussi l’imam ad-Dhahabi a rapporté de nombreuses mises en garde des salafs contre les conteurs dans Syar a’lam an-nubala. A l’époque des salafs, lorsqu’un conteur venait dans leur ville, ils ne se pressaient pas pour d’asseoir avec lui comme le font les gens aujourd’hui, on leur dit : « il y a une conférence d’un savant » et ils acceptent cela sans questionner ni même attendre de réponse, alors qu’Allah dit : « demandez aux gens de science si vous ne savez pas ». En vérité, il se peut que ce conteur soit égaré et qu’il t’égare, ignorant et qu’il te rende ignorant. Il t’expose des hadiths faibles, mensongers comme le fait ’Amru Khalid. En vérité, les pieux prédécesseurs n’agissaient pas ainsi, lorsque quelqu’un venait chez eux et voulait parler, ils interrogeaient sur lui : est-il sûr ? A-t-il de la science ? Au point qu’on leur demandait presque : vous voulez le marier ? En raison du grande nombre de leurs questions. Regarde comment ils agissaient et regarde aujourd’hui tous ces groupes d’innovateurs qui sont apparus d’un seul coup et qui répandent leurs messages partout dans le monde. Et ils font des conférences dans les mosquées car ils savent que les gens n’interrogent pas sur cet homme qui vient parler, mais au contraire ils acceptent. Ils sont comme le cheval qui lorsqu’il voit le feu croit que c’est la lumière, et ainsi (il reste dans l’étable) et périt par le feu. Ces gens aussi, lorsqu’ils voient un prêcheur, croient que c’est la lumière, la sunna, ils s’installent un moment (pour écouter) puis ils sortent et ils n’ont rien appris du tout. Et il se peut que tu demandes à l’un d’entre eux et qu’il te dise : j’ai pleuré et je ne sais pas pourquoi, j’ai vu les gens pleurer alors j’ai pleuré. Ainsi cet homme (‘Amru Khalid) fait partie des frères musulmans, il est connu pour son ignorance, les hadiths faibles et mensongers, la fausseté de ces paroles et de sa voie. Il parle et les gens ne comprennent rien, il fait rire les gens et il les a même fait chanter dans la mosquée, il fait du tamyi’ (il se mélange, il accepte) avec le soufisme, il chante dans ses conférences et les gens chantent, et il n’y a ni Qur’an ni sunna car celui qui n’a rien ne peut rien donner. Il y a quelques temps une frère et venu me rapporter qu’un homme est venu le voir et lui a dit : as-tu assisté à al conférence hier soir ? Il dit : non, je n’y ai pas assisté. L’homme lui répondit : Tu as manqué un grand bien. Il dit : quel bien ai-je manqué ? Il dit : une conférence dans laquelle nous avons rigolé. C’est cela le grand bien : de rire ? En vérité c’est une tromperie, et il nous faut différencier entre les gens de la vérité et les gens du faux, comme je vous l’ai dit. Il faut une bonne intention, un bon objectif et de la sincérité envers Allah.

Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
t
15 avril 2005 17:27
salam, bonjour, smiling smiley

ecoute ses cours et tu verra ... !!!

J'ai écouté ces cours jamais il n'a dit ça ... si ta pas de preuve cela veux dire que tu ment et que tu mange la viande de ton frère ?

Ben si ta menti je t'annonce une excellente nouvelle c'est que Amrou khaled ne t'en veux même pas. Il a un comportement exemplaire.

Mais si ta menti c'est à Dieu que tu devra rendre des comptes.

Si tu as menti dit le et je ne t'en tiendrais aps rigueur car parfois on peut s'emporter.

tawmat smiling smiley
s
15 avril 2005 17:28
vous avez pas lu ma proposition ou quoi?!
allez les gars un bisou un bisou un bisou
t
15 avril 2005 17:29
salam, bonjour, smiling smiley

Quel proposition ?

tawmat smiling smiley
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