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Moyens de contraception autorisés par l'islam
18 février 2014 16:02
Salam alykoum

je viens vers vous en espérant trouvé réponses a mes questions ainsi que des conseils

voila trois mois que j'ai accouché al hamdou wa choukrou li allah de mon troisième enfants a l’hôpital on ma prescris une pille contraceptive pour trois mois sauf que cette dernière ne me correspond pas

maus de tete , fatigue.... et en plus je l'oublie facilement

la gynéco ma proposé un stérilet d’après ses explications il empêche l'ovule a passé a la phase de la nidation accuse de la paroi de l’utérus qui deviens plus fine

donc j'en déduit que le stérilet n’empêche pas la fécondation mais il est la pour provoqué des mini avortement ( désolé si je me trompe ) et par ce fait logiquement c'est hram

je n'allaite pas donc si je ne prend rien j'ai un risque de tombé a nouveau enceinte
donc svp si vus pouvez me donnez plus d infos sur le sujet et si c'est vraiment harma ou pas ?,

sinon quel moyen de contraception est autorisé dans notre religion

baraka allah fikoum pour vos éventuels repenses
[b][color=#006600][center]"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie."[/center][/color][/b]
18 février 2014 23:19
salam

je ne sais pas si l'ovule fécondé est viable à ce stade car pas de nidation pas d'échange d'oxygène nutriment ?


ps: l'allaittement n'empêche pas de tomber à nouveau enceinte , faut pas croire ca lol.
19 février 2014 18:33
Salam Alaykoum,

L'allaitement n’empêche pas de tomber enceinte Oukhti.
Après le stérilet est un moyen de contraception comme un autre donc rien de haram. Mais bon après si tu souhaites d'autres enfants, je te le déconseille.

Opte plus pour un implant
19 février 2014 19:32
Citation
rhonrhon a écrit:
salam

je ne sais pas si l'ovule fécondé est viable à ce stade car pas de nidation pas d'échange d'oxygène nutriment ?


ps: l'allaittement n'empêche pas de tomber à nouveau enceinte , faut pas croire ca lol.

walykoum salam

mais l'ovule évolue des que le spermatozoïde la féconde donc pour moi je pense que c'est une forme de vie non !!


dans ma famille le faite d'allaité a empêcher plusieurs de mes cousines de tombé enceinte c'est pour ca que j'ai dis ca mais c'est vrais qu'il y a d'autres qui tombe enceinte avec l’allaitement

merci pour ta réponse
[b][color=#006600][center]"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie."[/center][/color][/b]
19 février 2014 19:37
Citation
théalamenthe2 a écrit:
Salam Alaykoum,

L'allaitement n’empêche pas de tomber enceinte Oukhti.
Après le stérilet est un moyen de contraception comme un autre donc rien de haram. Mais bon après si tu souhaites d'autres enfants, je te le déconseille.

Opte plus pour un implant

walykoum asalam

pour le moment je ne pense pas a avoir d'autre enfants mais qui sais avec mon mari qui en veux toujours lol

j'ai déjà eu l'implant pendant une année j'ai eu que des prb ( acné, prise de poids) donc tout ce qui est hormonale ne me va pas

et sans hormone a ma connaissance il ya que le stérilet non ??

merci ma soeur
[b][color=#006600][center]"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie."[/center][/color][/b]
19 février 2014 19:55
effectivement il n'y a que le stérilet smiling smiley

il n'y pas de quoi, c'est normal.
J
19 février 2014 20:29
Hachak ce topic
L
19 février 2014 21:36
Salam,

Voici ce que j'ai trouvé concernant la contraception,il y a une passage qui parle des différents contraceptifs et lesquels sont haram ou non.



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La contraception est-elle autorisée en islam ?

Par Anas • 4 juil, 2008 • Catégorie: T- Technique et éthique

Question :

La contraception est-elle autorisée en islam ?

-
Réponse :

Répondre à votre question à propos de la contraception demande que l'on aborde tout d'abord la fonction que l'islam assigne à la sexualité.

A ce sujet, il faut tout d'abord souligner que le mariage est le cadre à l'intérieur duquel les relations sexuelles sont permises. Puis il nous faut aborder la question de savoir comment l'islam perçoit-il les relations intimes : celles-ci ont-elles comme seul objectif – donc comme seul cadre de permission – la procréation ?
On pourrait le penser en lisant ce hadîth : "Mariez-vous avec une femme qui vous aime et qui enfante : car je serai fier de votre multitude le jour du jugement" (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2050, et an-Nassâ'ï, n° 3227).
Mais en fait, si la procréation demeure la finalité de l'existence du désir sexuel, ce n'est qu'un des objectifs que l'islam assigne à la sexualité. A côté de cela, il y a aussi le fait de vivre ce qui fait partie de la nature humaine – le plaisir sexuel – dans le cadre permis. C'est bien pourquoi il existe un autre hadîth où le Prophète a dit que la sexualité vécue entre les époux était un acte de charité. Et à ses Compagnons qui s'étaient étonnés du fait que quelqu'un puisse être récompensé pour en fait n'assouvir qu'un désir sexuel et y trouver du plaisir, le Prophète répondit qu'étant donné que celui qui vivait sa sexualité hors du cadre permis agissait dans le péché, celui qui la vivait dans le cadre permis faisait un acte récompensé par Dieu (sens du hadîth rapporté par Muslim, n° 1006, et autres). C'est pourquoi Ibn ul-Qayyim a relevé trois objectifs principaux à la sexualité vécue dans le cadre du mariage : la procréation, le plaisir sexuel, et la pratique de ce qui contribue à l'équilibre humain, sur le plan physiologique (Zâd ul-ma'âd, tome 4 p. 249). Ibn ul-Qayyim a cité le plan physiologique ; on sait aujourd'hui que la sexualité contribue à l'équilibre physiologique mais aussi psychologique. (Voir aussi Tahrîr ul-mar'a, Abû Chuqqa, tome 6 pp. 145-147.)

Dans les hadîths on trouve mentionnée une forme de contraception qui avait cours à l'époque du Prophète : le coït interrompu (en arabe : al-'azl).

D'un côté le Prophète récusa la parole de certains non-musulmans de son époque disant que cette pratique était une petite forme de suppression de l'enfant (al-maw'ûdat as-sughrâ) (hadîth de Abû Sa'ïd rapporté par Abû Dâoûd, n° 2171, sahîh bi-sh-shâhid). Des Compagnons racontent de même : "Nous pratiquions le coït interrompu à l'époque du Prophète. Le Prophète le sut et ne nous l'interdit pas" (rapporté par Muslim, n° 1440).

Cependant, dans une autre parole, le Prophète affirma lui-même que le coït interrompu était une forme dissimulée de suppression de l'enfant (hadîth de Judhâma rapporté par Muslim, n° 1442).

Cette différence des réponses que le Prophète a données à propos de al-'azl a entraîné des opinions divergentes au sujet de cette pratique contraceptive parmi les ulémas :

– Certains, comme al-Hassan al-basrî et Ibn Hazm, sont d'avis que le 'azl est systématiquement interdit (harâm). Ces savants sont d'avis que le Hadîth de Judhâma a priorité par rapport au hadîth de Abû Sa'ïd.

– D'autres ulémas – at-Tahâwî, al-Ghazâlî, etc. – pensent que le 'azl est totalement autorisé pour peu qu'il ne soit pas pratiqué pour une cause qui contredit un principe de l'islam (nous allons évoquer quelques-unes de ces causes plus bas). Ces savants donnent priorité au hadîth de Abû Sa'îd sur celui de Judhâma. Al-Bayhaqî écrit ainsi : "Ceux qui rapportent la permission du 'azl sont plus nombreux et ont mieux retenu".

– D'autres, comme certains ulémas hanafites, disent que le 'azl est systématiquement déconseillé (mak'rûh). Cet avis constitue une synthèse entre les deux hadîths du Prophète cités ci-dessus, l'un et l'autre mettant en évidence le caractère déconseillé de la méthode contraceptive. D'ailleurs, disent ces savants, d'autres Hadîths du Prophète semblent également montrer qu'il a utilisé à l'égard du 'azl des termes qui laissent à penser qu'il voulait dire que cette pratique était à éviter même si elle n'est pas interdite ("lâ 'alaykum an-lâ taf'alû"winking smiley.

– Enfin, d'autres ulémas sont d'avis que la méthode du coït interrompu est en soi permise mais, en plus d'être pratiquée pour une cause qui n'est pas interdite, elle doit remplir une condition supplémentaire : il faut que l'épouse ait donné son consentement, car cette méthode nuit à la qualité des relations intimes en ce qui la concerne (à cause du retrait), de même que, comme toute méthode contraceptive, elle touche le droit de la femme à la maternité.Mettant en exergue la différence existant entre l'avortement et la pratique du coït interrompu, al-Ghazâlî explique que le coït interrompu empêche la rencontre de la semence masculine avec l'ovule. Il n'y a donc pas, dit-il, suppression d'un être existant, puisque l'enfant ne naît pas de la semence masculine seulement mais de la rencontre des deux semences. Par contre, l'avortement, lui, intervient bien à propos d'un être déjà existant.

Al-Ghazâlî écrit à ce sujet en substance :
"Le premier niveau de l'existence humaine est le moment où les semences masculine et féminine se sont rencontrées et que cela s'est préparé à la naissance de la vie : se débarrasser de cette existence est mauvais [peut-être voulait-il évoquer là l'étape où l'ovule a déjà été fécondé par un spermatozoïde].
Le deuxième niveau de cette existence est le moment où l'embryon se développe : le tuer est plus grave encore.
Le troisième niveau est le moment où l'âme [ar-rûh al-insânî] y est insufflée [au bout de quatre mois d'après les hadîths] : tuer l'embryon à ce moment-là est plus grave encore.
Enfin, le quatrième niveau de l'existence humaine commence avec la naissance [et dure donc toute la vie] : attenter alors à la vie est très grave" (Al-Ih'yâ, tome 2 p. 82).

-
Les causes pour lesquelles il arrive qu'un couple ait recours à la contraception :

– Pour Cheikh Khâlid Saïfullâh, la règle générale à propos de la contraception est qu'elle est à éviter (mak'rûh). Il ajoute qu'il est des causes qui la rendent interdite (comme la crainte de la pauvreté, etc.), et il en est d'autres qui la rendent entièrement autorisée (par exemple la présence d'un risque établi d'une détérioration grave de la santé de la femme en cas de grossesse, la présence d'un risque établi de grave malformation de l'enfant à naître, la présence d'une maladie mentale entraînant l'incapacité de la femme à assumer ses devoirs de mère, la volonté d'espacer les naissances pour pouvoir donner aux enfants une meilleure éducation…).

– Pour al-Ghazâlî, par contre, la règle générale à propos de la contraception est la permission, tant qu'elle n'est pas entreprise pour une cause interdite, laquelle, par voie d'incidence, rendrait le recours à la contraception interdit aussi. Aussi, selon lui, il n'est pas besoin d'une cause valable pour que la contraception soit permise : il suffit qu'il n'y ait pas de cause interdite.Soulignons ici que s'il faut, d'une part, que le recours à la contraception soit en soi autorisé comme nous venons de le voir, il faut également et d'autre part que, dans le cadre de cette autorisation, le moyen auquel on a recours soit aussi autorisé…

-
Les moyens contraceptifs auxquels on a recours :

Cheikh Khâlid Saïfullâh écrit qu'il serait faux de penser que, dans le cadre des causes valables autorisant la contraception, seules des méthodes ce contraception dites "naturelles" telle que le coït interrompu soient autorisées. Au contraire, poursuit-il, on peut, par le biais du raisonnement par analogie, établir le caractère d'autres méthodes contraceptives.

Cependant, rappelle-t-il, le raisonnement par analogie n'est valable que s'il tient compte de l'ensemble des principes de l'islam.

A analyser les différents moyens contraceptifs existant aujourd'hui, on s'aperçoit qu'ils consistent à avoir recours à un ou plusieurs des moyens suivants :
a) soit on empêche les spermatozoïdes de parvenir jusqu'à l'ovule,
b) soit on empêche l'ovulation,
c) soit on n'empêche pas la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde mais on empêche seulement la nidification de l'œuf,
d) soit on supprime le fœtus après la nidification de l'œuf (dans le cas de l'avortement par exemple),
e) soit on stérilise définitivement l'homme et/ou la femme.

Sont interdits :
– le moyen e : la stérilisation définitive de l'homme ou de la femme (ligature des canaux déférents chez l'homme, des trompes chez la femme, etc.), car le Prophète l'a interdit (al-ikhtisâ') ;
– le moyen d : l'avortement pour se débarrasser d'une grossesse non désirée (lire mon article au sujet de l'avortement).

Est à éviter absolument d'après Khâlid Saïfullâh :
– le moyen c : toute méthode qui n'empêche pas la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde mais qui empêche seulement la nidification de l'œuf, car comme Al-Ghazâlî l'a écrit, c'est déjà un premier niveau d'existence ; il s'agit donc d'une méthode qui n'est donc pas vraiment contraceptive ("qui agit avant la formation de l'œuf, contre la conception"winking smiley mais qui est contragestive ("qui agit après la formation de l'œuf, contre sa gestation seulement"winking smiley.

Restent en soi permis (dans le cadre des causes autorisant le recours à la contraception) :
– les moyens a et b : toute méthode qui, à l'instar du coït interrompu (al-'azl), empêche la rencontre de l'ovule et des spermatozoïdes (méthodes naturelles d'abstinence avant, pendant et juste après la période de l'ovulation, préservatif masculin ou féminin, crème spermicide, blocage de l'ovulation, etc.).
Khâlid Saïfullâh écrit également qu'il y a une différence entre le fait d'avoir recours à un moyen de contraception de façon individuelle et le fait d'établir ce recours au niveau de toute une société. Le premier, écrit-il, est possible dans le cadre sus-cité. Le second n'est selon lui pas permis.

-
Synthèse de la réponse :

Le musulman et la musulmane gardent comme objectif de mettre au monde le plus grand nombre d'enfants possible, leur intention étant de leur donner une éducation qui sera – avec la permission de Dieu – à même d'en faire des êtres humains agissant pour Dieu et pour le bien de tous les hommes.
Il n'est cependant pas interdit à ce musulman et à cette musulmane d'avoir cet objectif en tant que principe général, tout en maîtrisant leur fécondité. A condition toutefois que cela soit fait dans le cadre de l'éthique musulmane, donc que cela soit fait et pour une cause et par un moyen qui n'entrent en contradiction avec aucun principe des sources musulmanes.

-
Mes sources pour cet article :

Zâd ul-ma'âd, Ibn ul-Qayyim, tome 4 pp. 140-146 – Al-Ih'yâ, al-Ghazâlî, tome 2 pp. 79-84 – Halâl wa harâm, Khâlid Saïfullâh, pp. 306-314 – Al-halâl wal-harâm, al-Qardhâwî, pp. 176-179 – Islâm aur jadîd medical massâ'ïl, Khâlid Saïfullâh, pp. 91-147 – Fiqh us-sunna, as-Sayyid Sâbiq, tome 2 pp. 458-460 – Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, Wahbah az-Zuhaylî, tome 7 p. 5156.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
19 février 2014 22:49
walykoum salam ,

LeChatRoux merci pour cet article très complet et très utile thumbs up yawning smiley

donc ca confirme ce que je pensée je vais reprendre rendez-vous pour voir avec elle

sinon l'article mentionne la crème spermicide que je connais pas ??!!

quelqu'un sait de quoi il s'agit ??
[b][color=#006600][center]"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie."[/center][/color][/b]
20 février 2014 17:10
Ma-Rubis, la pillule c'est une forme d'avortement aussi si on utilise cette logique.

C'est vraiment de l’excès de zèle de ta part...

Trouve toi un moyen de contraception qui te convient physiquement. Dieu n'a rien à te reprocher.
20 février 2014 20:42
Citation
LeMask a écrit:
Ma-Rubis, la pillule c'est une forme d'avortement aussi si on utilise cette logique.

C'est vraiment de l’excès de zèle de ta part...

Trouve toi un moyen de contraception qui te convient physiquement. Dieu n'a rien à te reprocher.

ce n'est vraiment pas la même chose la pilule fait en sorte qu'il n'ya pas de fécondation alors qu'un stérilet vient pour empêché l'ovule après sa fécondation de se fixé

personne ne peut affirmer si dieu autorise tel contraception ou une autre ou pas

mais je n'irais pas faire quelque chose contre mes principes même si cela me convient physiquement

merci tout de même pour ton avis
[b][color=#006600][center]"Grande honte à qui châtie autrui et soi-même à châtier oublie."[/center][/color][/b]
z
21 février 2014 21:12
Citation
Ma-Rubis a écrit:
Citation
LeMask a écrit:
Ma-Rubis, la pillule c'est une forme d'avortement aussi si on utilise cette logique.

C'est vraiment de l’excès de zèle de ta part...

Trouve toi un moyen de contraception qui te convient physiquement. Dieu n'a rien à te reprocher.

ce n'est vraiment pas la même chose la pilule fait en sorte qu'il n'ya pas de fécondation alors qu'un stérilet vient pour empêché l'ovule après sa fécondation de se fixé

personne ne peut affirmer si dieu autorise tel contraception ou une autre ou pas

mais je n'irais pas faire quelque chose contre mes principes même si cela me convient physiquement

merci tout de même pour ton avis

Salam Alaykoum,

Non le stérilet n’empêche pas la nidation , puisque qu'avec un stérilet à ma connaissance il n'y a pas de fécondation.

Les stérilets en cuivre rendent les spermatozoïdes inactifs et les stérilets hormonal eux épaississent les sécrétions du col le rendant infranchissable par les spermatozoïdes , il n'y a pas de fécondation dans les deux cas.
 
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