En revisitant la mémoire des années de plomb, l’ancien détenu au secret et victime de disparition forcée, a publié un ouvrage intitulé « Mouroirs : Chronique d’une disparition forcée » dans lequel Mohamed Errahaoui a relaté les souffrances subies dans des lieux de sinistre souvenir comme Agdz, Kelaât Mgouna et Skoura dans la région d’Ouarzazate. Il retrace le bilan effroyable de près d’une décennie de disparition forcée, suivie d’une quinzaine d’années de «clochardisation», comme il l’avouera lui-même. Originaire de Tafilalet (Rissani) et natif en 1952 de Massoussa dans la région de Taza, Mohamed Errahoui (alias El Filali, alias Sahraoui) a pu reprendre ses études universitaires ponctuées par l’obtention d’une licence francophone de sciences politiques. Il y raconte la terreur exercée par les geôliers à travers cet extrait de l’ouvrage : « De retour vers la chambre/cellule à Agdz, le brigadier des Forces auxiliaires mobiles m’avait dit que j’étais “foutu”. -Tu as mal fait de t’être laissé traîner dans ce trou, m’avait-il dit -Que j’aie mal fait ou non, j’en sortirais, si je reste en vie. Sinon la mort est inévitable, que ce soit ici ou même chez moi. -Détrompe-toi. D’ici, personne ne sort qu’emmitouflé dans un linceul, asséna-t-il sèchement. En clair, ce lieu de détention n’est rien d’autre qu’un…mouroir d’où personne ne peut échapper vivant. Violence mortelle, bastonnades sauvages visant spécialement les têtes, le fameux rouleau de tissu servant de suaire...tout y passe dans un déroulement de souvenirs des années de plomb. A lire avec la préface d’Abdennaceur Bnouhachem du groupe dont Errahaoui faisait partie.
Les langues se dèlient de plus en plus, peut être un peu tard pour tous ceux qui ont souffert le martyr.
Nèanmoins , il n'est jamais trop tard pour dènoncer ce que ces pauvres ont eu à endurer durant cette triste èpoque du Maroc. Pèriode qui restera sombre dans les annales de notre histoire contemporaine.
Un autre livre vient d'être publiè et qui retrace l'enfer qu'ont vècu des hommes Marocains. Des hommes qui ne pensaient jamais que leur freres Marocains pouvaient leur infliger un sort aussi effroyable.
Ce livre écrit par Aziz Bine Bine intitulè TAZMAMORT est un hommage posthume à tous ceux qui ont laissé leur peau dans ce bagne maudit de TAZMAMART.
Aziz BINE BINE lui même reniè par son père qui ètait le bouffon d'Hassan II relate les exactions perpetrèes par des hommes qui n'avaient d'homme que l'appelation.
Des livres à lire pour qu'enfin connaitre les annèes de plomb et surtout pour que cela ne se reproduise plus.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter
Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
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