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La mosquée Al Rahma, le centre français du Tabligh a saint denis port de paris
T
22 octobre 2005 11:56
A quelques pas du Stade de France sant denis porte de paris rue paul vaillant couturier , un vieux pavillon, modeste, même exigue. Une salle de prière, sans plaque ni nom se fait appeler Masjid Al Rahma : "la mosquée miséricorde". A l'angle de la rue Paul Vaillant Couturier, même si les quelques "barbus en turban" se font remarquer aux alentours de la salle de prière, l'on ne soupçonnerait pas ici la présence d'une mosquée, pourtant connue nationalement et même en dehors des frontières françaises, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Egypte... C'est en réalité le "Merkez", le centre national du plus grand mouvement missionnaire de l'Islam : le Tabligh fondé en Inde dans les années 20 par Muhammad Ilyas.

Historique du Tabligh
Le Tabligh, signifiant la transmission en Arabe, est une confrérie piétiste née en Inde dans les années 20. Un trop grand écart entre les savants, étudiants en sciences religieuses, et la grande majorité de la population indienne ignorante de l'Islam existait dans la société indienne. C'est le constat qui pousse Muhammad Ilyas à prendre l'initiative de précher à ces derniers les premiers fondements de l'Islam. Le Tabligh s'est donc toujours voulu un mouvement pour le retour des musulmans à leur religion. " Aujourd'hui, tous nos sentiments pour l'Islam sont pratiquement nuls" écrivait Mohamed Ehtesham-ul-Hassan, membre très important du Tabligh dans les années 30. "Ainsi, ajoutait-il, au lieu de l'amour, nous semblons traîner un affreux complexe d'infériorité à l'égart de notre religion et de notre foi! (...) nous devons faire revivre en chaque musulman l'esprit de l'islam et revifier en lui l'amour et l'attachement à l'Islam."

Loin d'être un mouvement violent, le Tabligh se base sur la transmission simple du message. Les grands débats n'y sont pas appréciés. Dans les années 60 à 70, le mouvement se fait connaître en France. Dans les mosquées Tabligh, par modestie, les dures conditions de vie des premiers pakistanais et indiens à avoir quitté le centre du Tabligh pakistanais sont occultées. Beaucoup de prédicateurs face au froid et aux conditions déplorables rencontrées en France en ont payé de leur vie. Ils étaient en effet très pauvres et avaient tout quitté pour transmettre le message à la nouvelle main d'oeuvre maghrébine, qui semblaient à leurs yeux délaisser la religion. Des hommes en turbans, longues robes et coiffés à la manière des talibans faisaient du porte à porte pour le retour à l'Islam de leurs frères musulmans, en France : "On les prennait pour des fous" confie un vieux maghrébin revenu à la religion par leur cause.

Un mouvement "apolotique"

"Le pavillon aménagé du Merkez français est un ancien fleuriste" dit-on, mais l'on dispose de peu d'éléments pour retracer l'histoire de cette mosquée. Les "dirigeants" tablighis n'ont jamais souhaité parler aux journalistes, "des non-francophones" "des immigrés analphébètes" "des rétrogrades" . Tels sont les stéréotypes utilisés pour désigner les tablighis. Pourtant le mouvement à côté de jeunes et d'anciens OS (ouvriers spécialisés) comporte un certain nombre de cadres, étudiants, d'intellectuels, de professeurs, médecins. La crainte d'être montré du doigt semble motiver ce mutisme général. Après le 11 septembre nombre de médias ont tenté de joindre des responsables du mouvement. Leurs demandes furent ignorées en raison des présupposés dont le Tabligh se sent légitimement victime. "Une secte en plein Saint-Denis envoie des combattants français dans des camps au Pakistan", "une secte terroriste"... Le Merkez n'a pas échappé aux fantasmagories de certaines émissions de télévision française Fallait-il s'expliquer sur l'activité du Tabligh une fois pour toute devant la place publique ? Les Tablighis n'en éprouvent pas le besoin et se sentent assez occupés par leur travail quotidien de Da'wa (prêche) au sein de la communauté.

Masjid Al Rahma, la mosquée "miséricorde" , une mosquée active.

Matin et soir, le travail au sein de la mosquée est impressionnant. Des canadiens, des allemands, des américains qui ont quitté leur pays pour quelques temps dans le cadre de sortie, "khourouj" pour silloner la France. Ils ne restent jamais longtemps au Merkez. Ce centre joue donc un rôle de coordination avec les différentes mosquées du pays qui veulent bien accepter des groupes pour une durée d'une semaine environ. Dans les villes qu'ils iront visiter, le secteur n'échappera pas à la prêche des "Da'i " (ceux qui prêchent). Là, réside tout l'effort du merkez : motiver des jeunes musulmans ou des plus âgés pour s'en aller un jour, 3 jours, 40 jours ou 4 mois afin de transmettre le message. Une "Shoura" quotidienne (commission consultative) analyse les demandes pour les grands départs. Ainsi les fidèles prêts pour 40 jours ou 4 mois doivent au préalable avoir l'accord de cette commission qui permet ou non le "khourouj". Certains passent un véritable"interrogatoire". Les étudiants ne peuvent pas prétendre s'en aller 40 jours pendant la période universitaire. Les mineurs ne sont pas autorisés à "sortir". Il arrive que certains fidèles mariés soient refusés de "sortie" en raison du désaccord de leurs épouses. Ces périodes n'ont rien d'institutionnel ou d'obligatoire, "juste pour s'organiser" dit-on. Ainsi les fidèles peuvent partir pour la période qui leur convient le mieux. Tous les jeudis soirs, y compris pendant le mois de Ramadan, une centaine de fidèles se serrent dans la petite salle de prière pour écouter le sermon hebdomadaire en langue française. Des jeunes pour la grande majorité, ils viennent de toutes les villes françaises, principalement de Dreux, de Mantes la Jolie, d'Evry, Lyon ou de Tours pour assister au Bayan (discours) de Cheik Younous, élégant derrière sa barbe, parlant avec humour et un réel charisme.On pourrait l'assimiler au Tarik Ramadan du Tabligh. Le Cheik peut faire passer du rire aux larmes dans un même discours. Malgré une expression française difficile, il se fait comprendre parfaitement."Si je fais des fautes de conjugaison, grammaire, baissez la tête", lance-t-il souvent. Le discours est totalement apolitique et non violent. Le mouvement évite de parler des sujets d'actualité. Le 11 septembre n'y a rien changé. Ni avant, ni après le 11 septembre. Les pays sont cités uniquement dans le cadre des efforts pour la religion.

La mosquée dans son rôle d'islamisation.

Le Merkez enregistre des succès remarquables. Il a joué un rôle important dans l'islamisation des jeunes de banlieues. Mais la mosquée Al Rahma n'agit pas seule. Dans la region parisienne, les jeunes qui ont pris en main la "responsabilité de la religion" se font de plus en plus nombreux. Ainsi, les villes comme Sarcelles, Monfermeil, Aulnay-sous-bois, et tant d'autres on établi avec la collaboration du Merkez un planning, que les jeunes prennent très au sérieux. Dans ces mosquées, la journée est rythmée par des cercles d'enseignements. Chaque soir, les fidèles, des jeunes pour la plupart, vont à la visite des musulmans du quartier. Ces visites ne sont pas aléatoires, elles sont précedées par une "shoura" (concertation) qui définit les personnes à visiter en priorité. Ainsi, un fidèle qui fréquente de moins en moins la mosquée n'échappe pas à ces visites qui vont lui rappeler le rôle important et central du lieu de prière pour le quartier. En général, en fin de semaine, deux "jaoulas" (marches, visites) sont organisées : une dans la ville (jaoula makamia), une autre dans une ville voisine (jaoula intikalia). Ces "jaoulas" ont pour objectif d'inviter tous les musulmans de la ville à participer au discours au sein de la mosquée. C'est le jour où tous les musulmans de la ville doivent se rencontrer. Les prêcheurs peuvent pratiquer les célèbres portes-à-portes qui en choquent plus d'un. "Quel mal à visiter un musulman chez lui!" dit-on au Merkez. En ce mois de ramadan, l'activité double pour les tablighis, "c'est un mois durant lequel les coeurs sont ouverts". Les volontaires aux Khourouj se font dailleurs plus nombreux.

L'expansion du Tabligh dans le monde s'est faite très rapidement et de manière impressionnante. Du Caire à New York, en passant par Saint Denis, Londres, Bamako ou Casablanca, la plupart des pays musulmans possèdent leur Merkez, leur centre national Tablighi. Pourtant, ce mouvement subit des critiques au sein de la communauté musulmane où une question est souvent posée : Comment des individus n'ayant que peu de connaissances dans le domaine des sciences religieuses peuvent-ils prendre la responsabilité de la transmission de la religion ? "Faut-il être diplômé de l'université Al Azhar pour inviter son frère à la prière" se défendent les Da'is.
s
22 octobre 2005 15:55
Assalamo3aaykom Wa rahmatullah

MachaAllah MachaAllah trés bon poste!
tu a oubié une chose: "hééé chouchou si tu veu chouchette va voir 3ami lhaj" !!!loool
Et aussi cet da3wa est trés bien connu dans le nord notamant a dunkerque (ou on trouve un grand nombre d'asiatique converti) a maubeug , Avion ,Valencienne,evin malmaison, et plein d'autre ville encore sans oublié ma petit ville Waziers!!!

Et quan je pense que c homme passé tout a tout dans une cabine téléphonique pour se rechaufé (en 1970)!3ajib leurs epreuve a eu un grand resultat!

ps:c vrai que cheikh Younes il est a Dubai en ce moment?parcequ'on a accueilli un group de femme avec leurs mari de dubai et on ma dit que cheikh ounes est reparti avec eux.
Allâh ( ta3ala ) a dit: {Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.} (3/104)
s
22 octobre 2005 19:29
le groupe de tabligh:









Au nom d'Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.

Cheikh ibn Baz -Qu'Allah lui fasse miséricorde - fut interrogé sur la Jama’a des Tablighs comme suit:

« Nous entendons parler, cheikh, de la Jama’a des Tablighs et de la Da’wa dont ils se chargent, alors me conseillez- vous d’adhérer à cette Jama’a ?
J’aimerais que vous m’exhortiez et me conseilliez et qu’Allah vous accorde une grande récompense. »

Le cheikh répondit:

« Tout individu qui appelle à Allah est « Mouballigh »[1], « Transmettez de moi ne serait-ce qu’un verset »[2] mais la Jama’a des Tablighs qui est connue, d’origine indienne est pleine de fables, d’innovations et de formes de polythéisme, alors il n’est pas permis de sortir avec eux, sauf pour une personne qui aurait de la science et qui sortirait avec eux dans le but de les réprimander et de les instruire. Mais si l’individu[3] sort dans l’unique but de les suivre, alors non!
Car ils regorgent de légendes et d’erreurs, et un manque de science.
Par contre s’il y a un groupe qui prêche, autre que ces derniers, formée de gens ayant la connaissance et la science, alors que l’individu sorte avec eux pour la Da’wa à Allah. Ou bien si l’individu possède des connaissances et de la science, qu’il sorte avec eux pour les éclairer, les réprimander, les exhorter vers le bien, les instruire afin qu’ils délaissent leur Minhaj faux et qu’ils reviennent à la voie de Ahl as- Sounnah wal Jama’a »[4]

fin de citation

[[ Alors que la Jama’a des Tablighs et ceux qui s’y rattachent tirent profit de cette Fatwa basée sur leur vraie apparence, leur dogme, leur Minhaj, les écrits de leurs guides qu’ils suivent aveuglément !! ]]

Webmaster du site: alminhadj.comAl-Layth ibn Sâ'd (m.175 H) a dit : " même si je voyais un des gens de la passion (c-a-d de l'innovation) marcher sur l'eau je n'accepterais pas de lui."
s
22 octobre 2005 19:30
« De la part de Mouhammad ibn Ibrahim

à son altesse royale, l’émir Khalid ibn Sa’oud, président du conseil royal,

as-Salamou ‘Alaykoum wa Rahmatoul-lâhi wa Barakatouh :

J’ai reçu le courrier de votre altesse (n°37/4/5-¾ daté du 21/1/1382H) accompagnée d’une sollicitation à sa majesté le roi de la part de Mouhammad ‘AbdelHamid el Qadiri, Chah Ahmad Nourani, ‘Abdous-Salam al Qadiri et Sa’oud Ahmed Dahlawi, vous demandant de les aider dans le projet de leur association qu’ils ont appelé « La faculté islamique de la Da’wa et du Tabligh », et de même les trois petits livres accompagnant leur lettre et je tenais à vous informer du fait que cette association ne présente aucun bien car c’est une association d’innovation et d’égarement et en lisant ces petits livres accompagnant leur demande, nous avons pu constater qu’ils renfermaient l’égarement, l’innovation, et l’appel à l’adoration des tombeaux, et au polythéisme, des choses sur lesquelles nous ne pouvons nous taire, et c’est pourquoi incha-Allah nous nous engageons à répondre à ces livres afin de dévoiler les égarements et de repousser le mal qu’ils renferment. Nous demandons à Allah d’accorder la victoire à sa religion et d’élever Sa parole. Wa as-asalamou ‘Alaykoum wa Rahmatoul-lâhi. »

Datée du : 29/1/1382 H

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[14] Cf. « Al Qawl al Baligh fi Tahdhir min Jama’at at-Tabligh » p.289- Cheikh Hammoud ibn ‘Abdillah at-Touweijri, page
s
22 octobre 2005 19:30
« Que pensez-vous de la Jama’a des Tablighs, est-il permis au Talib al ‘Ilm ou autre de sortir avec eux en ayant pour intention d’appeler à Allah ? »

Réponse: « La Jama’a des Tablighs ne se base pas sur Le Livre d’Allah, la Sounnah de Son Messager, et le cheminement des Salafs Salihs. Et puisqu’il en est ainsi il n’est pas permis de sortir avec eux, car cela s’oppose à notre manière (Minhaj) pour transmettre le Minhaj des Salafs Salihs.
En effet, pour faire la Da’wa à Allah, c’est le savant qui doit sortir , quant à ceux qui sortent avec eux il leur incombe de rester dans leur pays et d’apprendre la science dans leurs mosquées jusqu’à ce que parmi eux se forment des savants qui prendront leur rôle dans la Da’wa à Allah.
Donc le Talib al ‘Ilm doit appeler ces gens, dans leur pays à apprendre le Coran et la Sounnah et à y appeler les gens.
De plus la Jama’a des Tablighs ne se préoccupe pas de l’appel au Coran et à la Sounnah comme principe général, mais ils considèrent cette Da’wa comme étant cause de division et c’est pourquoi cette Jama’a se rapproche étroitement de la Jama’a des frères musulmans (Ikhwane al Mouslimine).
Ils disent que leur Da’wa est basée sur le Coran et la Sounnah, mais ce ne sont que des revendications, ils n’ont en fait aucune ‘Aquida qui les réunit, l’un est Matouridi, l’autre Ach’ari, l’autre soufi, et l’autre n’ayant pas de voie particulière...
Et ce, car leur Da’wa a pour principe de tout ramasser puis d’instruire, seulement ces gens n’ont aucune connaissance, il s’est écoulé plus d’un demi-siècle, sans qu’aucun savant ne naisse en leur sein.
Alors que nous, nous disons : « Instruis, puis réunis », afin que le regroupement soit fondé sur des bases ne comportant aucun désaccord!

En somme la Da’wa des Tablighs est un soufisme moderne, elle appelle au bon comportement, quant à l’amélioration du dogme de la communauté, elle ne l’effleure pas, car, selon eux, ça diviserait.

De plus des courriers entre le frère Sa’d al Houçayyne et le président de la Jama’a des Tabligh en Inde ou au Pakistan, furent écrits, et ces correspondances prouvent qu’ils (les Tablighs) revendiquent le Tawassoul, le fait de demander secours, et d’autres choses du même genre, tout comme ils demandent à leurs partisans de porter pacte d’allégeance à quatre voies, parmi celles-ci: « at-Tariqa an-Nakchabandiya », et donc tout Tablighi se doit de porter pacte d’allégeance à ces principes.

Et l’on pourrait s’interroger de la sorte:

Par leur intermédiaire beaucoup de gens sont revenus à Allah et même certains se sont convertis, cela ne suffit-il pas à accréditer le fait de sortir avec eux et de prêcher avec eux ?

Nous répondrons comme suit:

Ces paroles-là nous les connaissons, et les entendons souvent, nous les connaissons des Soufis, à titre d’exemple un cheikh peut avoir une ‘Aquida corrompue, ne rien connaître de la Sounnah, manger à tort l’argent des gens et paradoxalement être la cause pour beaucoup de pervers, de revenir à Allah !!…

Effectivement toute Jama’a qui appelle vers un bien a forcément des partisans, mais nous, nous regardons de manière générale à quoi ils appellent ?!…

Appellent-ils à suivre Le Livre d’Allah, les Hadiths de Son Messager (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) et la ‘Aquida des Salafs Salihs, et à ne pas suivre les Madh-hab aveuglément ?

Appellent-ils à suivre la Sounnah où qu’elle puisse se trouver et de quiconque elle puisse provenir …?!…

Par conséquent, la Jama’a des Tablighs n’a pas un Minhaj basé sur la science, mais leur Minhaj dépend du lieu où ils se trouvent, ils prennent une couleur différente. »[1]


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[1] Cf. « Al Fatawa al Imaratiya » de cheikh al Albany p. 73; p.38
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22 octobre 2005 19:30
Cheikh Salih ibn Fawzan al Fawzan, Membre de l’assemblée des grands savants -Qu’Allah le protège- fut interrogé de la sorte :

Q : « Que pensez- vous de ceux qui sortent du royaume pour faire la Da’wa alors qu’ils n’ont jamais étudié la science, de plus ils incitent les autres à faire de même, en répétant des principes (slogans) étranges. Ils prétendent que ceux qui sortent dans le sentier d’Allah pour la Da’wa, Allah les illuminera et ils prétendent que la science n’est pas une condition indispensable, et vous savez que celui qui sort du Royaume (de l’Arabie Saoudite), sera confronté à des doctrines, des religions et des questions. Ne pensez-vous donc pas, cheikh, que celui qui sort dans le Sentier d’Allah se doit d’être armé pour affronter les gens et d’autant plus qu’en Asie de l’Est, ils combattent le revificateur de la Da’wa le cheikh Mouhammad ibn ‘AbdilWahhab.
J’aimerais de votre part une réponse exhaustive dont tout le monde pourrait profiter. »

R : « Le fait de sortir dans le sentier d’Allah ce n’est pas le Khourouj auquel eux, font allusion. Sortir dans le sentier d’Allah c’est la Sortie pour la conquête, quant à ce qu’ils nomment Khourouj et bien ceci est une innovation, qui n’a pas d’origine chez les Salafs.
Ainsi, le fait de sortir pour appeler à Allah n’est pas conditionné par des jours déterminés; mais l’individu appelle plutôt à Allah en fonction de ses capacités sans pour autant s’imposer un groupe particulier ou un nombre de 40 jours, ou plus, ou moins!
De même, parmi les critères que le prêcheur devra remplir, il y a : la science.
Il n’est pas permis à l’individu d’appeler à Allah alors qu’il est ignorant Allah dit:

Traduction relative et rapprochée:
( Dis : Voici mon chemin j’appelle à Allah avec clairvoyance )[1]
C’est-à-dire avec science, car le prêcheur doit connaître ce à quoi il appelle, s’il s’agit de l’obligation, de la recommandation, de l’illicite, du détestable, et il doit savoir ce qu’est le polythéisme (Chirk), le péché, la mécréance, la perversité, la désobéissance, et il doit connaître les étapes de la réprobation et la manière de la faire.
Donc le Khourouj qui détourne de la quête de la science est nul car la quête de la science est une obligation et ceci ne peut se réaliser que par l’apprentissage et non par l’illumination, ceci étant purement superstition de la part des soufis égarés.
En effet, oeuvrer sans science est égarement, et espérer obtenir la science sans l’apprendre est une fausse illusion. » [2]

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[1] Sourate Youssouf Verset.108
[2] Extrait du livre « 3 conférences autour de la science et de la Da’wa » du cheikh Salih ibn Fawzan al Fawzan
s
22 octobre 2005 19:31

Le cheikh -Qu'Allah lui fasse miséricorde- fut interrogé au sujet des Tablighs qui sortent pour rappeler aux gens la grandeur d’Allah.

Le cheikh répondit:
« La réalité est qu’ils sont innovateurs, ils altèrent [la vérité] et suivent les sectes Soufies comme al Qadiriya et d’autres. De plus les sorties qu’ils effectuent ne sont pas dans le sentier d’Allah, mais plutôt dans le sentier d’Ilyas. Et ils n’appellent pas au Coran et à la Sounnah mais ils appellent à Ilyas, leur cheikh au Bangladech.
Quant au fait de sortir dans le but de faire la Da’wa à Allah ceci revient à sortir dans le sentier d’Allah contrairement aux sorties faites par la Jama’a des Tablighs.
Quant à moi je connais les Tablighs depuis longtemps, et ce sont eux les innovateurs où qu’ils soient : en Egypte, en Israël, en Amérique, en Arabie Saoudite, et tous sont accrochés à leur cheikh Ilyas » [1]

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[1] « Fatawa wa Rassa-il » de cheikh ‘Abdour-Razzaq ‘Afifi- Vol.1 p.174
s
22 octobre 2005 19:31


Avis de shaykh Muqbil sur Jama'at-Tabligh

Question :

Que dites-vous à propos de Jama'at ut-Tabligh et de leur méthode dans la da'wa ? Et que savez-vous d'eux ?



Réponse :

Shaikh Hamud ibn 'Abdillah At-Tuwayjiri a compilé un traité intitulé : " Al-Qawlul-Baligh fi-Tahdhir min Jama'at At-Tabligh" (la Parole Sérieuse (éloquente) Concernant l'Avertissement Contre Jama'a-Tabligh). Je conseille de le lire. De même, le frère Falih Al-Harbi et le frère As-Sharqawi, parmi ceux qui vivent à Jeddah (ont aussi écrit contre Tabligh). Et les écrits qui expliquent leurs pratiques du shirk (l'adoration d'autre qu'Allah), leurs pratiques soufies et leurs égarements sont nombreux. Et leur da'wa est une da'wa morte. Si elle n'était pas morte, elle ne serait pas allée sur la terre des communistes pendant le temps du Communisme (quand le Communisme était fort). En effet, un frère français nous est venu et nous lui avons dit : " Nous est-il possible de venir dans votre pays pour faire da'wa (propagation et invitation à l’islam) ? " Il a dit : " Vous ne pouvez venir que sous le nom de Jama'at ut-Tabligh (c'est-à-dire en feignant d'être eux). Car on leur permet de venir (en France). "


Et leur da'wa, si elle était au temps d'Abû Jahl, il (Abû Jahl) ne s'opposerait pas à eux. Ils appellent aux six qualités (ou points, comme ils les appellent). Donc leur da'wa est une da'wa qui est basée sur l'ignorance. Et Allah le Très-Haut, dit :


" Dis : "Voici ma voie, j'appelle les gens [à la religion] d’Allah, moi et ceux qui me suivent, nous basant sur une preuve évidente (basira). Gloire à Allah ! Et je ne suis point du nombre des associateurs. " [sourate Yussuf :108]


Et ces gens (les Tablighis), des gens qui vendent de l'alcool et des drogues les rejoignent et le laïc qui ne sait rien tout est aussi avec eux. Ainsi, leur da'wa est un appel à l'ignorance et à l’égarement. Je ne conseille à personne de sortir avec eux et c'est une bonne idée s'ils sont empêchés (d'étendre leur da'wa). Sans parler de la question de leur condition de périodes pour la da'wa : vous êtes supposé sortir avec eux (selon leurs dires) pendant trois jours, un mois, ou trois mois. Tout cela est Bida' a (innovation). Et Allah le Puissant et majestueux dit :


" Craignez Allah, donc autant que vous pouvez, écoutez, obéissez " [sourate At-Taghbun :16]


Ainsi, vous devez sortir et faire da'wa selon votre énergie et capacité. Et je conseille aux gens de sortir avec les gens de la Sunna (Ahlus-Sunna). Car en vérité, vous profiterez de réviser le Qur'an, d’apprendre les hadith et d’être averti contre les actes de shirk, ou vous profiterez de l'étude de la science fondée. Ainsi, nous n’avons aucun besoin de sortir avec eux (les Tablighis).




Shaykh Muqbil ibn Hadi Al-Wadi'i

Source : Tuhfatul-Mujib 'ala As'ilatil-Hadhir wal-Gharib, question n°58.


Webmaster du site: alminhadj.comAl-Layth ibn Sâ'd (m.175 H) a dit : " même si je voyais un des gens de la passion (c-a-d de l'innovation) marcher sur l'eau je n'accepterais pas de lui."
T
22 octobre 2005 19:38
A quelques pas du Stade de France, un vieux pavillon, modeste, même exigue. Une salle de prière, sans plaque ni nom se fait appeler Masjid Al Rahma : "la mosquée miséricorde". A l'angle de la rue Paul Vaillant Couturier, même si les quelques "barbus en turban" se font remarquer aux alentours de la salle de prière, l'on ne soupçonnerait pas ici la présence d'une mosquée, pourtant connue nationalement et même en dehors des frontières françaises, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Egypte... C'est en réalité le "Merkez", le centre national du plus grand mouvement missionnaire de l'Islam : le Tabligh fondé en Inde dans les années 20 par Muhammad Ilyas.

Historique du Tabligh
Le Tabligh, signifiant la transmission en Arabe, est une confrérie piétiste née en Inde dans les années 20. Un trop grand écart entre les savants, étudiants en sciences religieuses, et la grande majorité de la population indienne ignorante de l'Islam existait dans la société indienne. C'est le constat qui pousse Muhammad Ilyas à prendre l'initiative de précher à ces derniers les premiers fondements de l'Islam. Le Tabligh s'est donc toujours voulu un mouvement pour le retour des musulmans à leur religion. " Aujourd'hui, tous nos sentiments pour l'Islam sont pratiquement nuls" écrivait Mohamed Ehtesham-ul-Hassan, membre très important du Tabligh dans les années 30. "Ainsi, ajoutait-il, au lieu de l'amour, nous semblons traîner un affreux complexe d'infériorité à l'égart de notre religion et de notre foi! (...) nous devons faire revivre en chaque musulman l'esprit de l'islam et revifier en lui l'amour et l'attachement à l'Islam."

Loin d'être un mouvement violent, le Tabligh se base sur la transmission simple du message. Les grands débats n'y sont pas appréciés. Dans les années 60 à 70, le mouvement se fait connaître en France. Dans les mosquées Tabligh, par modestie, les dures conditions de vie des premiers pakistanais et indiens à avoir quitté le centre du Tabligh pakistanais sont occultées. Beaucoup de prédicateurs face au froid et aux conditions déplorables rencontrées en France en ont payé de leur vie. Ils étaient en effet très pauvres et avaient tout quitté pour transmettre le message à la nouvelle main d'oeuvre maghrébine, qui semblaient à leurs yeux délaisser la religion. Des hommes en turbans, longues robes et coiffés à la manière des talibans faisaient du porte à porte pour le retour à l'Islam de leurs frères musulmans, en France : "On les prennait pour des fous" confie un vieux maghrébin revenu à la religion par leur cause.

Un mouvement "apolotique"

"Le pavillon aménagé du Merkez français est un ancien fleuriste" dit-on, mais l'on dispose de peu d'éléments pour retracer l'histoire de cette mosquée. Les "dirigeants" tablighis n'ont jamais souhaité parler aux journalistes, "des non-francophones" "des immigrés analphébètes" "des rétrogrades" . Tels sont les stéréotypes utilisés pour désigner les tablighis. Pourtant le mouvement à côté de jeunes et d'anciens OS (ouvriers spécialisés) comporte un certain nombre de cadres, étudiants, d'intellectuels, de professeurs, médecins. La crainte d'être montré du doigt semble motiver ce mutisme général. Après le 11 septembre nombre de médias ont tenté de joindre des responsables du mouvement. Leurs demandes furent ignorées en raison des présupposés dont le Tabligh se sent légitimement victime. "Une secte en plein Saint-Denis envoie des combattants français dans des camps au Pakistan", "une secte terroriste"... Le Merkez n'a pas échappé aux fantasmagories de certaines émissions de télévision française Fallait-il s'expliquer sur l'activité du Tabligh une fois pour toute devant la place publique ? Les Tablighis n'en éprouvent pas le besoin et se sentent assez occupés par leur travail quotidien de Da'wa (prêche) au sein de la communauté.

Masjid Al Rahma, la mosquée "miséricorde" , une mosquée active.

Matin et soir, le travail au sein de la mosquée est impressionnant. Des canadiens, des allemands, des américains qui ont quitté leur pays pour quelques temps dans le cadre de sortie, "khourouj" pour silloner la France. Ils ne restent jamais longtemps au Merkez. Ce centre joue donc un rôle de coordination avec les différentes mosquées du pays qui veulent bien accepter des groupes pour une durée d'une semaine environ. Dans les villes qu'ils iront visiter, le secteur n'échappera pas à la prêche des "Da'i " (ceux qui prêchent). Là, réside tout l'effort du merkez : motiver des jeunes musulmans ou des plus âgés pour s'en aller un jour, 3 jours, 40 jours ou 4 mois afin de transmettre le message. Une "Shoura" quotidienne (commission consultative) analyse les demandes pour les grands départs. Ainsi les fidèles prêts pour 40 jours ou 4 mois doivent au préalable avoir l'accord de cette commission qui permet ou non le "khourouj". Certains passent un véritable"interrogatoire". Les étudiants ne peuvent pas prétendre s'en aller 40 jours pendant la période universitaire. Les mineurs ne sont pas autorisés à "sortir". Il arrive que certains fidèles mariés soient refusés de "sortie" en raison du désaccord de leurs épouses. Ces périodes n'ont rien d'institutionnel ou d'obligatoire, "juste pour s'organiser" dit-on. Ainsi les fidèles peuvent partir pour la période qui leur convient le mieux. Tous les jeudis soirs, y compris pendant le mois de Ramadan, une centaine de fidèles se serrent dans la petite salle de prière pour écouter le sermon hebdomadaire en langue française. Des jeunes pour la grande majorité, ils viennent de toutes les villes françaises, principalement de Dreux, de Mantes la Jolie, d'Evry, Lyon ou de Tours pour assister au Bayan (discours) de Cheik Younous, élégant derrière sa barbe, parlant avec humour et un réel charisme.On pourrait l'assimiler au Tarik Ramadan du Tabligh. Le Cheik peut faire passer du rire aux larmes dans un même discours. Malgré une expression française difficile, il se fait comprendre parfaitement."Si je fais des fautes de conjugaison, grammaire, baissez la tête", lance-t-il souvent. Le discours est totalement apolitique et non violent. Le mouvement évite de parler des sujets d'actualité. Le 11 septembre n'y a rien changé. Ni avant, ni après le 11 septembre. Les pays sont cités uniquement dans le cadre des efforts pour la religion.

La mosquée dans son rôle d'islamisation.

Le Merkez enregistre des succès remarquables. Il a joué un rôle important dans l'islamisation des jeunes de banlieues. Mais la mosquée Al Rahma n'agit pas seule. Dans la region parisienne, les jeunes qui ont pris en main la "responsabilité de la religion" se font de plus en plus nombreux. Ainsi, les villes comme Sarcelles, Monfermeil, Aulnay-sous-bois, et tant d'autres on établi avec la collaboration du Merkez un planning, que les jeunes prennent très au sérieux. Dans ces mosquées, la journée est rythmée par des cercles d'enseignements. Chaque soir, les fidèles, des jeunes pour la plupart, vont à la visite des musulmans du quartier. Ces visites ne sont pas aléatoires, elles sont précedées par une "shoura" (concertation) qui définit les personnes à visiter en priorité. Ainsi, un fidèle qui fréquente de moins en moins la mosquée n'échappe pas à ces visites qui vont lui rappeler le rôle important et central du lieu de prière pour le quartier. En général, en fin de semaine, deux "jaoulas" (marches, visites) sont organisées : une dans la ville (jaoula makamia), une autre dans une ville voisine (jaoula intikalia). Ces "jaoulas" ont pour objectif d'inviter tous les musulmans de la ville à participer au discours au sein de la mosquée. C'est le jour où tous les musulmans de la ville doivent se rencontrer. Les prêcheurs peuvent pratiquer les célèbres portes-à-portes qui en choquent plus d'un. "Quel mal à visiter un musulman chez lui!" dit-on au Merkez. En ce mois de ramadan, l'activité double pour les tablighis, "c'est un mois durant lequel les coeurs sont ouverts". Les volontaires aux Khourouj se font dailleurs plus nombreux.

L'expansion du Tabligh dans le monde s'est faite très rapidement et de manière impressionnante. Du Caire à New York, en passant par Saint Denis, Londres, Bamako ou Casablanca, la plupart des pays musulmans possèdent leur Merkez, leur centre national Tablighi. Pourtant, ce mouvement subit des critiques au sein de la communauté musulmane où une question est souvent posée : Comment des individus n'ayant que peu de connaissances dans le domaine des sciences religieuses peuvent-ils prendre la responsabilité de la transmission de la religion ? "Faut-il être diplômé de l'université Al Azhar pour inviter son frère à la prière" se défendent les Da'is.
s
22 octobre 2005 21:28
sakawui merci! encore merci pour t fatwa! on les assez lu !maintenan silteplé pouré tu arrété car tu nous a bombardé le poste et tu la surtout gaché ! se genre de fatwa j'en ai un dossier dans ma chambre en plus de sa j'ai un plus gros dossier qui conserne le minhaj salafi! maintenan on a compri le message le Khourouj fi sabilillah c une bid'a on a pri sur des tombes on suit qu'un seul "savant"(si pour vous on peu apelé sa un savant) qui est cheikh mohamad ilyas ensuit on se basse que sur un seul livre qui est riyad as salihine on a aucune science ...et j'en passe! comme je t dit on a compri le message sa nous fait ni chaud ni froit que tu met c fatwa.mais c gentille de prévenir. un conseil la prochaine fois renseigne toi bien sur c gens... biensur toi tu vas me dire " c pas moi, c des fatwa que j'ai trouvé" ben c pareill renseigne toi bien sur c gens!
ps: on ne c jamais surnomé "tabligh" on est des musulman point c tout .
maintenan je préfér plus en parlé on a déja parlé de se sujet
Allâh ( ta3ala ) a dit: {Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.} (3/104)
'
22 octobre 2005 23:09
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...





Cher frère sakawui... :-),

Pour information:

- [www.yabiladi.com]




" Wa man ahssanou qawlan min man da'â ilallâhi wa 'amila çâlihan wa qâla innanî minal mouslimîne ? "

Allâhoumma faqqihnâ fid-dîn...
Amîne.




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
s
23 octobre 2005 14:09


qu'allah nosu guide tous!!
allahomma inni qad ballaght fa achhofd!!

sounna59!!!
quand j'écrire dans ce forum c'est pas pour toi ne tkt pas!!!
si toi tu es a fond dans tes bidaa y'en a d'autre qui veulent savoir la vérété , y'en a d'autre qui cherche a trouver le chemin de al hidaya!
si toi c'est fotu pour toi laisse les autres en profité baraka allahu fiki...

l'islam est le coran la sunna selon la compréhension de salafu assalih!!!

c'est sure que si pas en s'accrocant a ton cheikh malgré les erreurs que tu vas apprendre.

pour 'Adel akhi, qui sont les cheikh qui suivent la sunna d'apres toi!!!
j'aimerais bien avoir les noms akhi pour qu'on profite de leur ilm
Webmaster du site: alminhadj.comAl-Layth ibn Sâ'd (m.175 H) a dit : " même si je voyais un des gens de la passion (c-a-d de l'innovation) marcher sur l'eau je n'accepterais pas de lui."
s
23 octobre 2005 18:41
tes fatwa on les a tous lu! elles son pas passé inapercu avec le nombre de personne qui on fait COPIER COLLER sur c fatwa t'inquièt pas on es a tous lu !comme tu la dit laisse nous dans notre bid3a (si pour toi s'en ai une!) ton message on la reçu et on la compri! maintenan on a fait la comparaison et on a suivi le meilleur des chemain!(j'ai pas dit groupe).
Allâh ( ta3ala ) a dit: {Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.} (3/104)
s
23 octobre 2005 23:27
ne dis pas on dis "je" c'est mieu tu généralise.
tu veus dire que tous le monde a vu ces fatwa et que c'est bon ils les a compris!!!
subhana allah
'
24 octobre 2005 02:07
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




sakawui a écrit:
-------------------------------------------------------
(...)
> pour 'Adel akhi, qui sont les cheikh qui suivent
> la sunna d'apres toi!!!
> j'aimerais bien avoir les noms akhi pour qu'on
> profite de leur ilm
(...)




Akhil karîm, les Chaykhs que j'ai cité dans ce message (ainsi que leurs "fatâwâ" très explicites sur la question) ne font donc pas partie, pour toi, des savants de la Sounnah ??? :

- [www.yabiladi.com]



Je souhaitais aussi que tu lises ces propos du Chaykh ibnou Bâz (rahimahoullâh), in châ Allâh:

- [www.binbaz.org.sa]

- [www.binbaz.org.sa]

- [www.binbaz.org.sa]

- [www.binbaz.org.sa]




L'Imâm 'Alî (radiyallâhou 'anhou) disait :

"Ne reconnais pas la vérité en fonction des hommes, mais reconnais la vérité et tu reconnaîtras ceux qui la possèdent."



Qu'Allâh purifie nos coeurs akhî, et nous unisse sur le chemin de la Vérité.
Amîne.




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...

s
24 octobre 2005 12:14
akhi ces fatwa je les connais mais est ce que le groupe taligh,al ikhwan al mouflissin,psm...les respectent?
billahi a'alayka akhi.
Webmaster du site: alminhadj.comAl-Layth ibn Sâ'd (m.175 H) a dit : " même si je voyais un des gens de la passion (c-a-d de l'innovation) marcher sur l'eau je n'accepterais pas de lui."
T
24 octobre 2005 18:08
Frappée parce qu’elle portait le voile Mulhouse (Haut-Rhin) DE NOTRE CORRESPONDANT par Lionel Feuerstein

UNE FEMME a porté plainte hier à Mulhouse pour avoir été violemment agressée et frappée par deux hommes, parce qu’elle portait le voile islamique. Une enquête a été ouverte et un appel à témoins a été lancé. La scène s’est produite mercredi matin sur le parking du supermarché de l’avenue Aristide-Briand. Ouarda Bouatti, une mère de famille de cinq enfants, gare sa voiture comme souvent pour faire ses courses à cet endroit. Elle se dirige vers l’entrée du magasin en poussant son Caddie. Deux hommes s’approchent. Un grand maigre avec un bouc l’interpelle : « Vous avez vu les problèmes que vous faites en France avec votre truc de merde sur la tête ? » Ouarda Bouatti, qui porte le hijab, reste sans voix. Un premier coup de poing part, puis un deuxième. Sa tête heurte alors violemment le mur derrière elle : « J’ai eu le temps de voir l’autre personne lui donner un bâton. J’ai mis mon bras en avant pour qu’ils ne me cognent pas sur la tête. » L’agresseur la frappe six ou sept fois de suite. « Après, son copain lui a dit : Vas-y flingue-la ! A ce moment-là, j’ai eu très peur. » Dans un geste désespéré, la mère de famille s’échappe et court vers le magasin. « Elle est arrivée toute blanche. Elle tremblait », raconte Isabelle, une des caissières. Le soir même, munie d’un certificat médical, cette femme de ménage d’origine algérienne, née à Mulhouse, porte plainte contre ses agresseurs. « Elle est arrivée avec un énorme hématome à l’oeil gauche et des blessures au bras », explique le commissaire André Goepp, responsable du service de police de proximité. « Aujourd’hui rien ne permet de mettre en doute sa parole. Les faits semblent avérés », remarque l’officier. La police a lancé un appel à témoins pour tenter de retrouver des clients susceptibles d’avoir assisté à la scène. Sentiment de révolte « Des gens, il y en avait pourtant : ils étaient derrière les vitres de leur véhicule, ils regardaient la scène, mais personne n’a bougé, ni même klaxonné », regrette Ouarda Bouatti. Au commissariat de la ville, on insiste sur la rareté de ce genre d’agression raciste extrêmement violente. Pour l’heure, les enquêteurs poursuivent leurs investigations, à la recherche de « deux Européens ». Avant-hier, l’arrestation d’un jeune skinhead mis en examen pour la profanation du cimetière juif d’Herrlisheim il y a quelques mois, et originaire de la banlieue de Mulhouse, avait déjà créé un fort sentiment de révolte contre ces actes racistes. Pour les enquêteurs, « il est prématuré d’établir d’éventuels liens entre ces deux événements ». MULHOUSE (HAUT-RHIN), HIER. Sauvagement agressée devant un supermarché parce qu’elle se promenait voilée, Ouarda Bouatti regrette que personne ne lui ait porté assistance. (PHOTOPQR/« L’ALSACE »/DAREK SZUSTER.)


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Journal Alsace vendredi 17 décembre 2004

Agressée parce qu’elle « portait le voile » par Jean-Marie Stoerkel

« Elle s’est réfugiée dans le magasin, toute tremblante, avec ses blessures au visage et au bras. Je trouve honteux qu’on l’a agressée seulement parce qu’elle portait le voile. Même si on n’est pas d’accord, c’est sa liberté », dit Corinne, la chef caissière du supermarché Atac de l’avenue Aristide-Briand à Mulhouse. C’est elle, mercredi à 10 h 15, qui a appelé la police et les pompiers. Ces derniers ont ensuite transporté la blessée, Ouarda Bouatti, 39 ans, mère de cinq enfants, à la clinique Saint-Sauveur. Les radios ont montré que, heureusement, elle ne présentait pas de fracture au bras ni au visage. Avec le certificat médical concluant à trois jours d’incapacité totale de travail, la victime a porté mercredi soir au commissariat central de Mulhouse.

Appel à témoins « J’allais acheter du pain chez Atac. J’entrais à pied sur le parking du côté du rond-point. Deux gars de 25-30 ans sont venus vers moi. J’ai pensé qu’ils allaient me demander un renseignement », nous a raconté Ouarda Bouatti chez elle, dans le quartier de la Cité à Mulhouse, hier matin. Suite de son récit : « L’un m’a dit : "Tu te rends compte des problèmes que tu fais en France avec ta merde sur la tête ? " Il m’a porté des coups de poing au visage et m’a cogné la tête contre le mur. L’autre l’a excité et lui a donné un bâton avec lequel il m’a frappée au moins six fois. J’ai mis mon bras gauche en l’air pour me protéger le visage. Grâce à ma doudoune, je n’ai pas eu de fracture. Quand j’ai pu prendre la fuite, ils m’ont crié que la prochaine fois, ils me flingueront sans prendre la peine de descendre de leur voiture. » Elle dit aussi que pendant l’agression, des voitures sortant du parking du magasin vers le rond- point sont passées devant eux sans s’arrêter. Le service de quart au commissariat central de Mulhouse (tél. 03.89.60.83.41.) lance un appel à ces témoins et à toute personne pouvant permettre d’identifier les deux agresseurs, qui n’avaient pas d’accent, avec des cheveux « gras pas coiffés », et l’un avec un pantalon clair. Cette femme aujourd’hui très traumatisée, née à Mulhouse, de nationalité française et d’origine algérienne, assure qu’elle n’a rien d’une islamiste et qu’elle est parfaitement intégrée. Elle indique que cela fait seulement six semaines, depuis le dernier ramadan, qu’elle porte le foulard, parce qu’elle trouvait belles d’autres femmes qui le portent. « Maintenant, si je ne porte plus le voile, je donne raison à mes agresseurs. Mais en même temps, j’ai cinq enfants et je ne peux pas jouer avec leur avenir. Je me dis que je garde ma fierté même en ne le mettant pas le foulard », dit-elle.


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NOUVELOBS.COM | 17.12.04 | 17:41

RACISME :Une femme voilée agressée à Mulhouse

Elle a porté plainte après avoir été rouée de coups et menacée de mort mercredi par deux hommes qui, selon elle, lui reprochaient son voile islamique.

L e Conseil français du culte musulman (CFCM) a appelé vendredi 17 décembre les pouvoirs publics à agir et condamner "sans équivoque tout acte de haine visant la communauté musulmane", après l’agression d’une Française musulmane à Mulhouse. "Tout en condamnant fermement cette agression, il est plus que nécessaire et urgent que les pouvoirs publics prennent des mesures sévères, fassent des gestes symboliques (au même titre que pour les autres religions) pour fermer la porte à toute dérive", a souligné dans un communiqué le président du CFCM Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris. "Nous assistons là de plus en plus à une libération des sentiments racistes et islamophobes à l’encontre de la communauté musulmane de France", a-t-il poursuivi.

Menacée de mort

Ouarda Bouatti, âgée de 39 ans et mère de cinq enfants, a porté plainte après avoir été rouée de coups et menacée de mort mercredi à Mulhouse par deux hommes qui, selon elle, lui reprochaient de porter un voile islamique. Un correspondant a constaté qu’elle avait le visage tuméfié, des blessures à l’intérieur de la bouche et le bras gauche bandé. Publicité

Selon son récit, l’un des deux hommes l’a d’abord apostrophée en l’accusant de "faire des histoires" en portant le voile, qu’il a qualifié de "merde". Il l’a alors rouée de coups de poings et lui a frappé la tête contre un mur avant de la frapper avec un bâton que lui a donné son complice. Les deux hommes se sont enfuis en lui criant notamment : "la prochaine fois, on te flingue", selon le récit de la victime.

Condamnation du CRIF

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) et le mouvement de jeunesse sioniste de gauche Hachomer Hatzaïr ont condamné vendredi cette agression. "Le Crif dénonce avec la plus grande vigueur et la plus grande fermeté cette agression intolérable", a déclaré son directeur général Haïm Musicant. "Nous espérons que les auteurs seront poursuivis, arrêtés et lourdement condamnés". "Il ne peut y avoir la moindre tolérance pour ceux qui commettent des actes de violence contre des gens quelles que soient leur religion ou appartenance, c’est contraire aux valeurs auxquelles nous croyons tous", a-t-il poursuivi. Haïm Musicant a souhaité que "les autorités publiques, la société civile, les responsables des religions s’unissent pour condamner cet acte imbécile et faire en sorte que les uns et les autres puissent être dans la construction d’un dialogue". Hachomer Hatzaïr a demandé "aux pouvoirs publics de tout faire pour ne pas laisser cet acte dans l’impunité et ne pas le faire sombrer dans la banalité".


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Dernières Nouvelles d’Alsace - Ven 17 déc. 2004

Victime d’une agression raciste ?

Mercredi, en fin de journée, une femme de 39 ans, Ouarda Bouatti, a déposé plainte auprès du commissariat central de Mulhouse. Cette mère de cinq enfants affirme qu’elle a été agressée en milieu de matinée par deux hommes de 25-30 ans, alors qu’elle abordait, à pied, le parking d’un centre commercial, situé avenue Aristide-Briand, à Mulhouse. « Je pensais qu’ils venaient vers moi pour me poser une question concernant le quartier. Je n’avais pas de raison d’avoir peur », nous a expliqué, hier matin, la victime qui portait, au moment des faits, un foulard noir voyant. Selon ses déclarations, un des deux hommes aux cheveux négligés l’a alors interpellée en ces termes : « Tu te rends compte de ce que tu fais avec la m... que tu portes sur la tête ? ! ». Toujours selon elle, les deux individus l’ont ensuite plaquée contre la façade d’un immeuble voisin du commerce, un endroit moins fréquenté. Un homme lui a asséné un coup de poing au visage, l’a frappée à plusieurs reprises avant de s’armer d’un bâton que lui tendait son comparse. « Il visait ma tête. Je me suis protégée avec mon bras. Il l’aurait probablement cassé si je n’avais pas porté une doudoune ». « J’ai réussi à prendre la fuite », reprend la femme, émue, qui s’est alors réfugiée dans le magasin, choquée et « sans voix », parce qu’on l’avait également menacée de mort. « Je ne sentais plus rien, je ne comprenais plus rien ». Cette déclaration a été confirmée par des employées du magasin Atac, qui n’ont pas assisté à l’agression, mais qui ont alerté les secours, en faisant le 17 puis le 18. C’est à 10 h 16 précisément que les pompiers ont été contactés. Transportée à la clinique Saint-Sauveur, la Mulhousienne a subi des examens. Elle fait l’objet d’une ITT de 3 jours. « J’avais décidé de porter le voile au début du ramadan », concluait hier la Mulhousienne. « J’ai réfléchi à deux fois avant de le mettre. Aujourd’hui, je n’ose plus. Dans un sens, ils ont eu ce qu’ils voulaient, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai plus de fierté ». La police, chargée de l’enquête, cherche maintenant d’éventuels témoins de cette agression, tout particulièrement des automobilistes qui auraient remarqué la scène (03 89 60 83 41).


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MULHOUSE, 16 déc 2004 (AFP) Plainte d’une Mulhousienne pour une agression parce qu’elle porte le voile

Une Mulhousienne âgée de 39 ans a porté plainte après avoir été rouée de coups et menacée de mort mercredi matin par deux hommes qui s’en seraient, selon ses déclarations, pris à elle parce qu’elle portait un voile islamique, a-t-on appris jeudi de source policière. Le commissariat de police de Mulhouse a confirmé jeudi avoir enregistré mercredi soir la plainte de Mme Ouarda Bouatti, mère de cinq enfants. Mme Bouatti a le visage tuméfié, porte des blessures à l’intérieur de la bouche et a le bras gauche bandé, a constaté un correspondant de l’AFP. Mme Bouatti a indiqué à l’AFP qu’elle avait été abordée mercredi vers 10H00 par ses deux agresseurs à proximité d’un magasin du centre-ville de Mulhouse auquel elle se rendait. Aucun témoin de la scène ne s’est manifesté jusqu’à présent. Selon son récit, l’un des deux hommes l’a d’abord apostrophée en l’accusant de "faire des histoires" en portant le voile, qu’il a qualifié de "merde". Il l’a alors rouée de coups de poings et lui a frappé la tête contre un mur avant de la frapper avec un bâton que lui a donné son complice. Les deux hommes se sont enfuis en lui criant notamment : "la prochaine fois, on te flingue", selon le récit de la victime. Mme Bouatti s’est ensuite réfugiée auprès des employées d’un magasin tout proche qui lui ont porté secours et ont appelé les pompiers. Transportée à l’hôpital, elle y a reçu des soins et, munie d’un certificat médical, elle s’est rendue mercredi soir au commissariat central de Mulhouse pour y déposer plainte.


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TF1 : Vendredi 17 décembre 2004

Agression raciste à Mulhouse ?

Ouarda Bouatti, mère de cinq enfants âgée de 39 ans, a porté plainte après, dit-elle, avoir été rouée de coups et menacée de mort mercredi à Mulhouse par deux hommes qui, selon elle, lui reprochaient de porter un voile islamique. L’un des deux hommes l’aurait d’abord apostrophée en l’accusant de "faire des histoires" en portant le voile, avant de la rouer de coups de poings et de bâton, et de lui frapper la tête contre un mur. En prenant la fuite, les deux hommes lui auraient lancé : "la prochaine fois, on te flingue". Le Conseil français du culte musulman a appelé les pouvoirs publics à agir et condamner "sans équivoque tout acte de haine visant la communauté musulmane".



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'
25 octobre 2005 00:51
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




sakawui a écrit:
-------------------------------------------------------
> akhi ces fatwa je les connais mais est ce que le
> groupe taligh,al ikhwan al mouflissin,psm...les
> respectent?
(...)




Et toi akhî, tu les respectes ?

Respectes-tu les "fatâwâ" des Chaykh al 'Outhaymîne (rahimahoullâh), ibnou Bâz (rahimahoullâh), ibnou Djibrîne, 'Abdoullâh al-Faqîh, Mouhammad al-Hassân, mouftî Taqî 'Outhmânî, les paroles de Chaykh Aboû Bakr al-Djazâ-irî, que j'ai cité içi [www.yabiladi.com] ?

Et d'après toi, que devrait faire une personne qui a lu ces "fatâwâ", et les a compris ?

Ass-alouka billâh !




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/05 00:56 par 'Adel.
a
8 janvier 2014 00:57
Sakawi il soutien les ennmis de l islam qui ont acheter certains savants pour obstrué le sentier d allah ils font le meme travail q abou jahl mais elhamdoulillah vous etes entrain d etre démasqué les salades frites ...quand un pervers vous ramène une information vérifié la...
M
8 janvier 2014 13:13
Frère, tu remontes un post de ....2005!!!!!Fais attention quand même!!

y'a déjà trop de polémiques dans le forum stop!
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