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Monsieur le Président de l’Exécutif Tunisien, de grâce, respectez vos...
h
4 octobre 2012 00:36
Monsieur le Président Provisoire de l’Exécutif Tunisien, de grâce, ne vous mettez pas hors-la-Loi et respectez vos engagements !

[www.legrandsoir.info]

Salah HORCHANI
U
4 octobre 2012 16:20
Autrement dit: Le mandat des Constituants se termine un an après la proclamation des résultats définitifs.

Peux-tu nous en rappeler la date ?

Que des élections soient organisée avant ou qu'elles ne le soient pas, l'Exécutif de coalition n'aura plus de mandat dans environ un mois.

Préparez vous, Amis Tunisiens !

Dans un mois, on va de nouveau tenter de vous voler votre Liberté.

Selon ses propres déclarations, l' "Exécutif de transition" sera une dictature dans environ un mois, avec absolument aucune légitimité.

On voit donc, dès à présent, que le Peuple Tunisien devra chasser ces nouveaux "Ben Ali" au mois de décembre.

Organisez vous maintenant, car les dictateurs seront organisés.

N'oubliez pas de parler, dès à présent, à tous vos parents et amis qui sont dans les forces de l'ordre et l'armée: Ils doivent savoir, dès maintenant, pourquoi ils n'agiront pas contre le Peuple et désobéiront aux ordres des nouveaux dictateurs.

Évidemment, la "Révolution de Novembre" peut encore être évitée, pour autant que des élections générales soient convoquée pour une date située entre le 24 et le 31 octobre.

Quels que soient les évènements, il y aura une nouvelle élection dans un mois et demie, au plus tard. Il faut donc que les démocrates ne tombent pas dans le piège de la précédente élection et qu'ils s'organisent dès maintenant en vue de ces élections.

Commencer à s'organiser un mois avant une élection, ce n'est pas un luxe: C'est un devoir sacré.

Il faut aussi bien faire connaitre le nom de ceux qui n'ont pas respecté leurs électeurs et leur mandat électoral, en particulier les élus "d'appoint". Ceux qui les ont élus doivent connaitre ceux qu'ils ne doivent plus choisir.

Les premières élections à la Constituante auront eu le mérite de montrer qui sont réellement les élus et de permettre de mieux trier lors des deuxièmes élections à la Constituante.

Procéder à l'élection d'une nouvelle Constituante, c'est la meilleure solution à tous points de vue:
Les points qui ont déjà été discutés sont déjà connus par le Peuple Tunisien: Une nouvelle Assemblée Constituante, élue lorsque le Peuple Tunisien a compris quel est exactement le mandat de cette Assemblée, reflètera mieux l'opinion des électeurs et électrices Tunisiens
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
h
4 octobre 2012 23:03
Lu dans divers organes de Presse:

L’Assemblée Nationale Constituante avait un an pour rédiger, au plus tard au 23 octobre 2012, une nouvelle Constitution. Celle-ci n’étant pas prête, la pression monte au sein des Partis d’Opposition et de la Société Civile pour réclamer un Gouvernement d’Union Nationale.

Salah HORCHANI
U
4 octobre 2012 23:31
Citation
horchani a écrit:
Lu dans divers organes de Presse:

L’Assemblée Nationale Constituante avait un an pour rédiger, au plus tard au 23 octobre 2012, une nouvelle Constitution. Celle-ci n’étant pas prête, la pression monte au sein des Partis d’Opposition et de la Société Civile pour réclamer un Gouvernement d’Union Nationale.

Salah HORCHANI

Je crois que c'est une mauvaise idée:

Selon moi et étant donné que le projet de Constitution doit finalement être validé par référendum du Peuple Tunisien, il vaudrait mieux procéder à de nouvelles élections, afin que ceux qui préparent la Constitution reflètent les opinions actuelles du Peuple Tunisien.

D’autre part, un "Gouvernement d'Union Nationale" ne va pas pouvoir révoquer les nominations abusives dans l'appareil d'État.

Si l'actuelle Assemblée Constituante n'est pas dissoute, la Constituante ne reflètera pas la composition du Peuple Tunisien et l'appareil d'État pourra être utilisé pour menacer des députés à la Constituante.
Ça, c'est bancal, dangereux et porteur de dizaines d'années d'insécurité civile et d'abus de Droit.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
h
5 octobre 2012 00:12
Un peu de Retenue, Monsieur le Ministre, un peu Retenue !

Noureddine Bhiri, Ministre de la Justice, a déclaré que " l’affaire du viol est en lien avec le 23 octobre 2012 et Kaïs Ben Ali " :

[www.gnet.tn]

Pour ladite "Affaire du viol", voir l’Article intitulé "Tunisie – violée puis coupable, le règne de l’impunité" paru sur le Lien:

[blog.slateafrique.com]

Salah HORCHANI
h
5 octobre 2012 11:33
" Qui vous a donné la légitimité pour parler de légitimité ? "

« En réponse à la polémique autour de la fin de la légitimité du 23 octobre il [le Président Provisoire de l’Exécutif Tunisien] affirme à l'opposition : " Qui vous a donné la légitimité pour parler de légitimité ?" » :

[www.tuniscope.com]

Salah HORCHANI
h
5 octobre 2012 12:33
« Le Gouvernement Tunisien mérite un zéro de conduite »

C’est Yadh Ben Achour , ancien Président de la Haute Instance Tunisienne pour la Réalisation des Objectifs de la Révolution, qui le dit, en ajoutant : « Le Parti Ennahdha qui dirige la coalition au pouvoir est incompétent et entretient des relations dangereuses avec les salafistes (…) L’Assemblée nationale constituante, élue le 23 octobre 2011, avait un an pour rédiger la nouvelle Constitution tunisienne. L’échéance ne sera pas tenue » :

[www.la-croix.com]

Salah HORCHANI
U
5 octobre 2012 16:36
Citation
horchani a écrit:
" Qui vous a donné la légitimité pour parler de légitimité ? "

« En réponse à la polémique autour de la fin de la légitimité du 23 octobre il [le Président Provisoire de l’Exécutif Tunisien] affirme à l'opposition : " Qui vous a donné la légitimité pour parler de légitimité ?" » :

[www.tuniscope.com]

"La légitimité pour parler de légitimité " ?
-> La raison d'être d'une Assemblée Constituante est de proposer une Constitution. Cette assemblée a été élue avec un mandat qui sera terminé le 23 octobre. Si cette assemblée n'a pas accompli son mandat dans le cadre prédéfini, une autre Assemblée doit prendre sa place.

-> Dans une Constituante, il n'y a pas d’Exécutif, car il n'y a pas de Constitution dont les lois sont à exécuter.
Quelles que soient les magouilles de coulisses, AUCUN Exécutif n'a la compétence d'inventer des lois en leiu et place de la Constituante et encore moins de modifier l’appareil de l'État.
Tout ce que ce "gouvernement" a décidé sans aval de la Constituante est nul et non avenu, et les ordres que pourraient donner des personnes placées par ce "gouvernement" n'ont aucune force de Loi et y désobéir est un Droit, voire un Devoir.


Citation
a écrit:
L'idéal serait l'été pour une rentrée effective courant du mois de septembre, ainsi le gouvernement aurait la possibilité de faire une entrée forte pour la gestion de l'État et préparer le budget
ptdrptdr

Ils sont accros au Pouvoir, les bougres.


Ils croient vraiment qu'ils pourraient continuer leurs magouilles pendant un an de plus ???
ptdrptdrptdrptdr

Actuellement, les faire dégager serait dur, voir violent, mais si le Peuple Tunisien attendait encore un an, ça se terminerait par un bain de sang.

Il faut donc mettre en œuvre tous les moyens possibles pour les contraindre, voire les forcer, à respecter le cadre et les règles impératifs de leur mandat.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
h
5 octobre 2012 17:58
Citation
horchani a écrit:
« Le Gouvernement Tunisien mérite un zéro de conduite »

C’est Yadh Ben Achour , ancien Président de la Haute Instance Tunisienne pour la Réalisation des Objectifs de la Révolution, qui le dit, en ajoutant : « Le Parti Ennahdha qui dirige la coalition au pouvoir est incompétent et entretient des relations dangereuses avec les salafistes (…) L’Assemblée nationale constituante, élue le 23 octobre 2011, avait un an pour rédiger la nouvelle Constitution tunisienne. L’échéance ne sera pas tenue » :

[www.la-croix.com]

Salah HORCHANI

L' Entretien que Yadh Ben Achour a accordé au Journal la-Croix

Étant donné que l’Article reproduisant ledit entretien, dont il est question ci-dessus, est réservé, exclusivement, aux abonnés du dit Journal, je le reproduis, in extenso, ci-dessous.

Actualité > Monde
2/10/12 - 18 H 30

Entretien avec Yadh Ben Achour : « Le gouvernement tunisien mérite un zéro de conduite »

L’Assemblée nationale constituante, élue le 23 octobre 2011, avait un an pour rédiger la nouvelle Constitution tunisienne. L’échéance ne sera pas tenue.

Pour le juriste, ancien président de la Haute Instance tunisienne pour la réalisation des objectifs de la révolution, le parti Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir est incompétent et entretient des relations dangereuses avec les salafistes.


La plupart des grands partis tunisiens s’étaient donné, il y a un an, jusqu’au 23 octobre prochain pour rédiger une nouvelle Constitution. Que va-t-il se passer ?

Yadh Ben Achour : À l’exception du Congrès pour la République du président Moncef Marzouki, les partis se sont engagés moralement et politiquement à limiter le mandat de l’Assemblée nationale constituante (ANC) à un an. Au-delà du 23 octobre, l’ANC et les autorités qui en découlent auront perdu toute crédibilité politique. Il sera alors nécessaire de recomposer le paysage politique en créant un gouvernement d’union nationale basé sur le consensus. Mais En¬nah¬da, le parti islamiste qui a remporté 41 % des voix, est-il seulement capable de suivre cette voie de la raison ?

Vous en doutez ?

Y.B.A. : En 2005, Ennahda s’était engagé sur la voie de l’islamisme démocratique dont nous rêvons tous, en formant une plate-forme commune avec les partis modernistes sur l’état de droit, l’égalité hommes-femmes, les libertés publiques, etc. Il y avait alors eu un mouvement de convergence entre l’islamisation de la gauche d’un côté et la démocratisation des partis islamistes de l’autre. Cela autorisait à croire en la capacité d’Ennahda de promouvoir un islamisme moderne. J’ai ardemment défendu cette position. Malheureusement l’incompétence du premier parti au pouvoir dépasse l’entendement.

C’est-à-dire ?

Y.B.A. : Pas un seul des quinze grands dossiers prioritaires pour le pays depuis la révolution n’a bougé d’un iota. Qu’il s’agisse d’économie, d’équilibre régional, de justice transitionnelle, etc. Le gouvernement mérite un zéro de conduite. La situation sociale est tendue. L’administration est déstabilisée. De nombreuses coupures d’eau et d’électricité ont affecté les régions du Sud alors que cela ne s’était pas produit pendant tout le temps de la révolution ! Des personnes sont emprisonnées sans jugement depuis dix-huit mois. Des tortionnaires courent toujours.

Pendant ce temps Ennahda agite inutilement la société avec des thèmes archaïques. Avec les extrémistes salafistes, il joue avec le feu. Il ne se passe pas de semaine sans événement qui secoue la société. La manifestation devant l’ambassade américaine le 14 septembre s’est déroulée avec la complicité des forces de police. Le risque de débordement n’avait pas été calculé. Cette attaque a été condamnée le jour même par le président de la République mais le premier ministre Hamadi Jebali (Ennahda) qui dirige le pays n’a pas dit un mot sur le sujet…

Accréditez-vous la pratique du double discours dont est souvent accusé Ennahda ?

Y.B.A. : Cela ne fait aucun doute ! Le parti est tiraillé entre ses différents courants réformistes, salafistes et centristes représentés au sein du gouvernement et de l’ANC. Rached Ghannouchi, le chef historique, fait la « synthèse » en chantre du double discours. Devant un interlocuteur occidental, Ennahda met en avant les valeurs de « démocratie » et d’« égalité ». Mais à usage interne, il ne parle que de religion et de « respect du sacré » à inscrire dans la Constitution. Un projet de loi qui vise à modifier le code pénal pour criminaliser les atteintes au sacré porte les germes d’un État théocratique.

Comment la situation peut-elle évoluer ?

Y.B.A. : Nous vivons une période de turbulences susceptible de mal tourner. Les salafistes, petite minorité très agissante, gagnent du terrain avec la complicité d’une partie d’Ennahda au moins. On ne peut écarter le risque que le pays sombre vers une violence généralisée. Je reste toutefois confiant dans la capacité des Tunisiens à affronter leurs contradictions et à les régler par le pluralisme et la démocratie. Jusqu’à présent, les partis d’opposition et la société civile ont été les gardiens de la ligne rouge à ne pas franchir. Le gouvernement et l’ANC ont dû reculer à plusieurs reprises et renoncer à l’inscription de la charia dans la Constitution ou dernièrement à la notion de « complémentarité hommes-femmes ».

Quand les Tunisiens retourneront-ils aux urnes ?

Y.B.A. : L’ANC s’est arrogé le pouvoir législatif au lieu de se consacrer à la rédaction d’une nouvelle Constitution et perd ainsi beaucoup de temps. Dans le mois qui vient, on devrait disposer d’une nouvelle mouture du projet de Constitution et le gouvernement devrait annoncer une feuille de route. Mais il entretient le flou. Aucune décision n’a encore été prise concernant la création de l’instance indépendante pour les élections et la discussion sur la loi électorale – notamment l’enjeu majeur du choix du mode de scrutin – n’a même pas commencé. Vu le retard accumulé, des élections ne pourront pas se tenir, au mieux, avant fin 2013.
Recueilli par MARIE VERDIER
………………………………………………………………………………………� ��………..

Salah HORCHAN
h
6 octobre 2012 21:45
Le 23 octobre et le mouton de Aïd-el-Adha !

Il apparait de plus en plus que pour une frange importante de Modernistes, le 23 octobre 2012 est une date fatidique qui marque la fin de la légitimité de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), du moins du Gouvernement Hamadi Djebali dominé par les Islamistes. Alors que ces derniers, et leurs alliés dans la Troïka, ne font que minimiser, sur un ton moqueur, l’importance cette date ! Ainsi, Samir Dilou, Ministre des Droits de l'Homme et de la Justice Transitionnelle et Porte-parole du Gouvernement, a déclaré: "Après le 23 octobre, il y aura le 24 octobre", tandis que Hamadi Djebali, Chef-du-Gouvernement-Président-Provisoire-de-l’Exécutif, a affirmé, sur un ton de dérision, "Le 23 octobre est une date anniversaire qu’on va fêter". En outre, ce dernier a déconseillé à son Parti, Ennahdha, d’offrir, comme il l’a fait l’année dernière avant les élections pour l’ANC, des moutons à ses sympathisants, pour la fête de l’Aïd-el-Adha 2012 prévue pour la fin du mois courant. Parions qu’il n’en sera pas de même au Aïd-el-Adha 2013 : Élections Législatives et Présidentielles obligeront !

Salah HORCHANI
U
9 octobre 2012 11:53
Citation
horchani a écrit:
Le 23 octobre et le mouton de Aïd-el-Adha !

Il apparait de plus en plus que pour une frange importante de Modernistes, le 23 octobre 2012 est une date fatidique qui marque la fin de la légitimité de l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), du moins du Gouvernement Hamadi Djebali dominé par les Islamistes. Alors que ces derniers, et leurs alliés dans la Troïka, ne font que minimiser, sur un ton moqueur, l’importance cette date ! Ainsi, Samir Dilou, Ministre des Droits de l'Homme et de la Justice Transitionnelle et Porte-parole du Gouvernement, a déclaré: "Après le 23 octobre, il y aura le 24 octobre", tandis que Hamadi Djebali, Chef-du-Gouvernement-Président-Provisoire-de-l’Exécutif, a affirmé, sur un ton de dérision, "Le 23 octobre est une date anniversaire qu’on va fêter". En outre, ce dernier a déconseillé à son Parti, Ennahdha, d’offrir, comme il l’a fait l’année dernière avant les élections pour l’ANC, des moutons à ses sympathisants, pour la fête de l’Aïd-el-Adha 2012 prévue pour la fin du mois courant. Parions qu’il n’en sera pas de même au Aïd-el-Adha 2013 : Élections Législatives et Présidentielles obligeront !
Salah HORCHANI

-> Le calendrier électoral peut d'ores et déjà être planifié. Idéalement, les élections devraient être terminées avant le 23 octobre.
Il semble évident que c'est déjà trop tard et qu'il faudra mettre en place une solution de continuité.

Selon moi, c'est le moment de préparer la solution de continuité entre la fin du mandat de la présente assemblée et la prise de fonction de l'Assemblée Constituante suivante.
-> Un gouvernement de salut public, directement par l'assemblée Constituante in extenso, pendant 1 mois, à partir du 24 octobre à 0h00 (aucun ministre, aucun représentant de la Nation vis à vis de l'Étranger). Il va de soi que le présent "gouvernement" perdra tout mandat le 23 octobre à minuit, qu'il se soit élégamment retiré ou qu'il faille l'y forcer.

*** Si ce "gouvernement" prétend donner des ordres à partir du 24 octobre à 0h00, il aura commis un Coup d'État. Ceux qui auront participé à ce Coup d'État seront passibles de la Cour Martiale pour Haute Trahison.

Celui ou celle qui prendrait des ordres auprès de l'un des anciens membres de ce "gouvernement" après le 24 octobre à 0h00 commettrait une complicité de Haute Trahison.

-> Pendant ce mois: Campagne électorale et élections.

Première session de la 2ème Constituante: 1er décembre 2012, avec un mandat d'un an maximum, voire moins.
Il ne faudra pas oublier de préciser la manière dont la 2ème Constituante cessera ses fonctions. Je vois deux cas:
1.- Si la 2ème Constituante n'a pas terminé son boulot: Élections entre le 15 septembre et le 15 octobre 2013, pour prise de fonction le 24 octobre 2013 à 0h00
2.- Si le référendum a lieu avant le 15 septembre 2013: Prévoir le calendrier des élections législatives pour qq semaines après le référendum.

Par exemple:
- FR= Fin de la rédaction: 31 mars 2013 24h00
- Impression du projet et du matériel électoral entre FR et FR+ 2 semaines : ~15 avril
- Référendum FR+4 semaines : autour du 30 avril

Si refusé, c'est un désaveu de l'assemblée Constituante qui l'a rédigée. La Constituante perd son mandat et remet le Pouvoir à un gouvernement de Salut Public.: Élection de la 3e Assemblée Constituante 2 semaines après (FR+6) : ~15 mai
Si accepté, c'est un vote de confiance envers la Constituante (donc: cette assemblée a la légitimité pour demeurer au Pouvoir jusqu'aux Législatives) : Élections législatives 4 semaines après (FR+6) : ~15 mai

Quand au référendum sur la nouvelle constitution , il dépend largement de la composition de la 2ème Assemblée Constituante.
Si cette Assemblée est cohérente, quelques semaines pourraient suffire.

Si le référendum a lieu avant le printemps 2013, les Élections législatives auront lieu avant l'été.


À propos de moutons: Pourquoi les partis progressistes ne proposeraient-ils pas une "allocation aïd" étatique, afin que, dans le futur, chaque famille dispose d'un mouton, sans pression électorale.
L'instant est propice.

Ça couperait bien l'herbe sous les pieds des partis qui utilisent ce truc pour capter des voix.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
b
9 octobre 2012 12:48
Le président tunisien Moncef Marzouki a présenté jeudi les excuses de l'Etat à la jeune fille violée par deux policiers et qui risque d'être inculpée pour atteinte à la pudeur. Il a longtemps hésité. On peut parier qu’il s’est longuement concerté avec le Ghannouchi et «d’autres partenaires» pour délibérer au mieux et produire le communiqué le plus équivoque qui soit sans remettre en cause un processus devant aboutir finalement à un retour de Ben Ali sans Ben Ali…

A quoi d’autre serviraient donc les hommes de paille ? «Il a reçu la jeune fille violée par des policiers (…) et après avoir entendu les détails de cette douloureuse affaire (..), il a exprimé sa totale sympathie (à la femme violée) et présenté les excuses de l'État», a indiqué la présidence dans un communiqué. Il a aussi dénoncé «fortement» ce viol et salué les agents de police qui ont refusé de couvrir leurs collègues, ce qui montre, selon lui, que «le dérèglement n'est pas dans l'institution sécuritaire mais dans la mentalité de certains de ses membres». «Il n'y a plus de tolérance, ni pour les violeurs, ni pour ceux qui les couvrent ou qui veulent voiler la réalité.

La présidence suivra de près cette affaire pour qu'aucun intérêt partisan ne l'emporte sur la primauté de la loi et pour que les Tunisiens soient rétablis dans leurs droits», a ajouté la présidence (agence, J. 04 octobre 2012, 21h37). Pendant ce temps-là, Ben Ali Baba parti, les requins voraces continuent leurs œuvres et reprennent du poil de la bête en reconsolidant les bases sécuritaires, politiques et économiques du système garant de leurs intérêts. Il n’y a pas mieux qu’un Marzouki pour donner le change et laisser croire à tous ces pauvres malheureux qui se sont battus pour changer de régime que leur cause a été entendue.

Marzouki a été façonné par une époque et par un modèle : le bourguibisme.

Ce modèle a des caractéristiques simples et claires :
1.- La défense d’une caste économique et sociale qui a un mépris total pour le peuple.
2.- Un lien très fort avec les intérêts étrangers à l’égard desquels il entretient un complexe d’infériorité qui a laissé croire à certains qui ne connaissent que très superficiellement le peuple tunisien et font peu de cas de son sens de l’honneur et son haut niveau de civilité que le Tunisien est un larbin obséquieux né pour servir.

D’où les conclusions erronées tirées de son économie touristique. En fait, le peuple tunisien était sous une dictature raffinée mais impitoyable. Avec la vitrine littorale qui cache la misère ignoble entassée derrière le miroir de modernité que vantaient ses amis occidentaux.

C’est en cela que le bourguibisme est un modèle d’aliénation et de dépendance sophistiqué. Et c’est précisément ce modèle – pardelà le guignol dangereux Ben Ali – qui a été contesté par les mouvements populaires de l’an dernier. Et c’est enfin ce modèle dont on a organisé la survie à travers les acrobaties électoralistes pseudo-démocratiques que Ghannouchi (l’ancien Premier ministre) a mises en place à l’intention de Ghannouchi l’actuel patron de la Tunisie, laissé au congélateur en Europe en attendant d’en avoir eu besoin.

3.- Il s’ensuit que les islamistes au pouvoir en Tunisie, avec la caution de Marzouki, manifestent le maintien sous une nouvelle façade du même système qui entretenait la subordination du peuple tunisien quel que soit le schtroumpf placé à la tête de l’État. Ce sont les mêmes nababs ventripotents qui étalent fortunes et insolence à la Marsa ou à Sidi Bou Saïd qui pilotent les Ghannouchi et les Marzouki, pour perpétuer les mêmes inégalités et les mêmes iniquités. La vérité du slogan lancé par le peuple il y a un an sur l’avenue Bourguiba est toujours d’actualité :

«Ali baba est parti. Les voleurs sont toujours là.» Répétons-le, l’Islam et les femmes sont les deux thèmes principaux qui continuent à servir de défouloir et de piège à c…, d’entretenir de faux débats pour que nos peuples détournent leur attention des questions cruciales qui les intéressent au premier chef. C’est-à-dire les problèmes qu’affrontent conjointement hommes et femmes dans les sociétés politiques d’aujourd’hui : éducation, exercice des droits et des libertés au travail dans les entreprises, chômages et avenir professionnel des jeunes, privatisation et déréglementation des économies méditerranéennes soumises aux flux de capitaux prédateurs, destruction des milieux naturels ouverts à la propriété privée sans précaution. Les émirs se pavanent dans les palaces tunisiens, marocains, égyptiens et aussi – semble-t-il – (en compagnie de fortunes indigènes dont on ignore l’origine) sur des espaces littoraux algériens. Il est inadmissible que les richesses naturelles de nos pays profitent sans contrôle aux transnationales et pas aux populations qui en ont souverainement la propriété. Il est inadmissible que les entreprises nationales soient démantelées pour ouvrir la porte à des milliers de conteneurs débordant de quincaillerie fabriquée à bas coût exploitant ailleurs d’autres travailleurs, détruisent toute créativité locale, sous le prétexte erroné d’un retard managérial, technologique et scientifique local. C’est pour cela que Bouazizi – un des centaines de milliers d’universitaires et de techniciens sans emploi – improvisé vendeur de quat’saisons s’est immolé. D’autres, victimes de mirages télévisuels occidentaux, se noient en tentant de trouver ailleurs l’avenir que leur propre pays leur refuse. C’est cela qui est criminel. Bouazizi ne s’est pas suicidé parce que Ben Ali refusait que sa mère porte le voile. Ou que sa sœur soit privée de burqa. Ou encore qu’on lui ait coupé sa liaison internet (puisqu’on proclame partout que c’est internet qui est à l’origine du «Printemps arabe» et qu’en gros, c’est une révolution des TIC).
 
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