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Journal Hebdo poursuivi en diffamation? (1)
b
21 décembre 2005 13:19
bonjour,

j'avais mentionne aur d'autres thread que le journal hebdo avait fait son cover sur le rapport de l'esisc sur le polisario en accusant le rapport d'etre "teleguide" par rabat.

la reponse de l'esisc:

amicalement


[www.aujourdhui.ma]


Moniquet : «Diffamer n’est pas une opinion»

Claude Moniquet, P-dg de l’ESISC (European strategic intelligence and security center), estime que le «Journal Hebdo» a porté atteinte à l’image et à la respectabilité de cet organisme. D’où sa décision de recourir à la justice pour obtenir réparation.


ALM : Pourquoi ce rapport sur le Polisario dans la conjoncture actuelle ?

Claude Moniquet : Pour trois raisons. On s’intéresse depuis assez longtemps et de manière générale au Maghreb et donc à tous les problèmes de sécurité que connaît cette région. La deuxième raison est l’attaque de Lamghiti en Mauritanie l’été dernier et qui a remis cette région sous les projecteurs de l’actualité. Et puis il y a eu la mission du sénateur américain Lugar qui est arrivée à faire libérer, après parfois trente ans de détention, les prisonniers de guerre marocains. Toute cette actualité nous a poussés à nous poser des questions et en cherchant, nous nous sommes aperçus qu’il n’existait rien de scientifique et de sérieux sur le Polisario. Il y avait toute une série de textes de propagande, d’autres textes de contre-propagande souvent d’origine marocaine, mais aucune étude scientifique objective et neutre n’était disponible. A travers cette étude, on a voulu expliquer ce qu’était le Polisario, mais aussi la place qu’il pourrait avoir, s’il en aura une, dans l’avenir. On voit que les Américains veulent s’impliquer dans la région. Ils essaient de trouver une solution pour stabiliser le Maghreb et stabiliser les relations entre le Maroc et l’Algérie. Il nous a alors semblé utile d’expliquer, entre autres, aux Américains ce qui est vraiment le Polisario.

Vous vous apprêtez à porter plainte contre un hebdomadaire marocain. Qu’est-ce que vous reprochez au juste au «Journal Hebdo» ?

Il faut dire qu’on a beaucoup hésité avant de porter plainte. Je n’aime pas les plaintes contre les médias et moi-même j’étais journaliste pendant vingt ans comme la plupart de mes associés à l’ESISC. On a un profond respect pour la presse et on reconnaît aux médias le droit d’être d’accord ou non avec nous. L’ESISC est cité par tous les médias du monde et plusieurs fois chaque semaine. Il y en a qui sont favorables à nos idées et d’autres qui ne le sont pas et c’est leur plein droit. Dans le cas du «Journal Hebdo», nous estimons que l’on n’est pas dans le cadre d’une opinion. Cet hebdomadaire a sous-entendu dans ses articles que cette étude était «téléguidée» et même «payée» par le gouvernement marocain et cette assertion porte atteinte à notre image et à notre respectabilité.

Justement, est-ce que vous entretenez des relations avec les autorités marocaines ?

Aucune pour le moment, mais pourquoi pas dans l’avenir ? Aujourd’hui, soyons très clairs, le gouvernement marocain n’est pas un client ou un partenaire de l’ESISC. Ce centre a deux domaines d’activité. On publie des notes, des analyses et des études. Le deuxième domaine est celui de la réflexion de type universitaire pour faire avancer le débat. On fait très attention dans ce domaine-là à ce que ces études et ces notes ne soient jamais payées ou subventionnées par une partie qui pourrait tirer un intérêt quelconque des résultats de ces travaux. Nous travaillons avec des universités et des groupes de recherches et notre crédibilité est à ce prix-là. On a aussi d’autres activités liées au conseil, aux opérations de lobbying pour des clients dont des états. L’Etat marocain n’en fait pas partie.

N’y avait-il pas moyen de procéder autrement que par un recours à la justice ?

Je leur reproche les insinuations, le fait qu’on avance pas mal d’affirmations sans aucune preuve. Les preuves, ils auront du mal à trouver parce qu’elles n’existent pas. Il y a une erreur basique que n’importe quel étudiant en première année de journalisme sait et évite. Quand on met en cause qui que ce soit, le B.A.-BA est de poser la question au concerné et de dire voilà ce qu’on projette d’écrire et «quel est votre commentaire ?». A aucun moment, ce journal n’a pris la peine de nous poser la question. Pour nous, il y a bel et bien une faute professionnelle. Nous savons qu’il y a encore, dans la législation marocaine, des peines privatives de liberté à l’encontre des journalistes. Nous ne tenons absolument pas à ce qu’une telle peine soit prononcée à l’encontre du ou des responsables de cet hebdomadaire. Mais nous tenons à un dédommagement, même symbolique et notre avocat étudiera cette question. Nous avons offert à ce journal la possibilité de réparer le tort qui nous a été fait. Dès que j’ai été en possession du numéro en question, j’ai appelé le directeur de cette publication qui était absent. J’ai parlé à son assistante pour expliquer qui j’étais et pourquoi j’appelais. On m’a dit « il vous rappellera» et il ne l’a jamais fait. A partir du moment où ce journal estime qu’il n’a pas à rendre compte pour les erreurs qu’il a commises, nous allons devant les tribunaux pour les lui rappeler et lui dire qu’il a eu tort.

Pour en revenir au rapport sur le Polisario, comment avez-vous procédé pour son élaboration ?

L’ESISC a à peine trois ans et demi d’existence. Au début, il comptait trois chercheurs et l’on se retrouve aujourd’hui avec 9 permanents en plus de 12 à 15 chercheurs indépendants. Pour ce rapport, nous avons créé un groupe de travail qui a procédé à des recherches bibliographiques classiques sur l’histoire des pays de la région pour essayer de trouver les racines du problème et puis une série de rencontres avec des experts, des spécialistes qui connaissent bien cette question. Ensuite, nous avons interrogé d’anciens membres et responsables du Polisario rencontrés au Maroc. Il faut dire qu’il n’était pas aisé de les retrouver pour la simple raison que nous n’avons bénéficié d’aucun soutien de l’Etat marocain.

Vous écriviez que le Polisario pourrait représenter une dérive terroriste pour la région. Comment ?

Il y a un risque fondamental de dérives et de violences dans le Maghreb et dans l’Afrique subsaharienne et qui n’est pas forcément terroriste. Il s’agit de dérives criminelles en général comme le trafic d’êtres humains, mais aussi les trafics d’essence, de cigarettes, de médicaments...

Il s’agit aussi de détournements de l’aide humanitaire. Et, dans tous ces trafics, le Polisario joue un rôle et cela a été prouvé. On ne dit pas que le Polisario est une organisation terroriste, mais on dit que c’est une entité en voie de déliquescence et de décomposition. Une partie de ses membres pourrait être tentée par une aventure terroriste surtout que ces gens sont armés, connaissent le terrain dans toute la région. Il y a ce risque pour toute la zone.


Le 21-12-2005
Par : Mohamed Boudarham




bikhir a écrit:
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> bonjour,
>
> le journal hebdo en fait le cover de cette
> semaine. il qualifie le rapport de "teleguidé" et
> de "dirigié" par rabat:
>
>
> "Le Polisario est-il fini ?
> Le Front Polisario est-il moribond comme le laisse
> entendre une radioscopie d'un centre d'analyses
> stratégiques européen dont les thèses sont
> calquées sur celles du Maroc ? Peut-être, mais les
> arguments et les conclusions de cette étude «
> dirigée » sont très limités et donc peu
> productifs."
>
> voir: et
>






Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/12/05 22:24 par bikhir.
z
21 décembre 2005 22:21
C'est ce qu'on a quand on dit des choses quine tiennent pas la route. Je vois déja Jamaii et les autres venir pleurer leur droit inaliénable à l'expression pour faire le scoop qui n'a jamais existé.


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Diffamé au sujet de son rapport sur le «polisario» : L'ESIC demande réparation

MAP - 21.12.2005 | 15h03

Si le président de l'European Strategic Intelligence And Security (ESIC) fait le déplacement en cette fin de mois de décembre en personne jusqu'au Maroc, c'est qu'il juge très grave et même humiliant ce qui a été avancé par une certaine presse hebdomadaire à propos du rapport établi sur le «polisario». Lors d'une conférence de presse organisée à Casablanca où il était accompagné de Maître Mohamed Ziane, nouveau bâtonnier de Rabat, Claude Moniquet a réitéré les conclusions auxquelles a abouti le travail mené par l'ESIC.


Il a également annoncé qu'il allait recourir à la justice pour demander réparation, s'estimant diffamé par cette presse.

Par la même occasion, Claude Moniquet a appelé la communauté internationale et l'Onu à avoir le courage et la lucidité de reconnaître que la solution de l'indépendance n'est pas viable et est, de toute manière, impossible. Le rapport a également attiré l'attention des pays qui ont reconnu la pseudo «rasd» sur le fait que cette entité artificielle est sans existence réelle et sans avenir. Elle est davantage un obstacle à toute solution politique qu'un véritable Etat en gestation.

Dans le rapport de l'ESIC, le «polisario» est appelé également à accepter l'ouverture des camps de Tindouf, de manière à ce que toute personne ou famille désireuse de regagner le Sahara soit libre de le faire. Le «polisario» devrait impérativement renoncer à la lutte armée, et ce, en désarmant et en démobilisant ses troupes. Concernant le fonctionnement interne, la direction du «polisario» devrait accepter de fonctionner démocratiquement et donc organiser des élections libres.

C'est la seule façon d'avoir des représentants librement élus des séquestrés de Lahmada. Il faut rappeler que le rapport de l'ESIC publié en novembre 2005 a décortiqué d'une manière scientifique et objective l'état actuel du «polisario». Ce rapport, comme le disent les responsables du centre, a été réalisé sur demande de plusieurs personnalités européennes d'origine marocaine, actives dans les domaines associatif et politique et qui n'ont rien à voir, ni de près ni de loin, avec l'Etat marocain.
b
26 décembre 2005 17:27

[www.aujourdhui.ma]

L’ESISC demande 5 millions DH au «Journal hebdomadaire»

L’ESISC (European strategic intelligence and security center) demandera 5 millions DH en guise de dommages et intérêts au « Journal hebdomadaire ». Selon Mohamed Ifkiren, directeur délégué de ce centre, une plainte doit être déposée ce lundi auprès du tribunal de première instance de Rabat par l’avocat Mohamed Ziane. Les responsables de l’ESISC estiment qu’un dossier du journal de Aboubakr Jamai consacré à un récent rapport de ce centre sur le Polisario a porté atteinte à leur crédibilité et respectabilité. Selon M. Ifkiren, l’ESISC compte verser une conséquente partie desdits dommages et intérêts au bénéfice des victimes du Polisario.
p
26 décembre 2005 19:17
mais il cherche quoi au juste ce debile journal?
b
26 décembre 2005 23:16
bikhir a écrit:
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> >
>
> L’ESISC demande 5 millions DH au «Journal
> hebdomadaire»
>

> ........... Selon Mohamed Ifkiren, directeur délégué de ce
> centre,....

Ca ressemble a un nom kabyle. il est algerien ce monsieur ?
o
27 décembre 2005 09:25
Bikhir,

je ne peux pas continuer à défendre l'indéfendable. Le journal hebdo a mer.dé, et totalement mer.dé.

Je continuerai cependant à avoir foi en le travail de cette bande de copains s'ils sortent des preuves, ou simplement des fortes présomptions de ce qu'ils avancent, comme ils l'avaient fait pour le cas Benaïssa.

D'ici là, tu as raison ; j'ai tort.

mea culpa
 
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