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Il y a 2 mois: Expulsion du délégué d'Israël à l'AG de l' ONU à cause de...
28 décembre 2023 02:52
مباشره من مقر الامم المتحدة طرد السفير الاسرائيلي بسبب شتمه للحاضرين بالجلسة بعد التصويت بـــ 120 صوت لوقف اطلاق النار في غزة ، وأجمل ما في الموضوع😂 ان الأمن طلب منه⁉️بطاقته والخروج من قاعة المؤتمر كونه شخص مستفز وغير مرغوب به هذه من افرازات النصر المؤزر لشعبنا الفلسطيني المجاهد في غزه 🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸

[youtu.be]

En direct depuis du siège des Nations Unies, l'ambassadeur israélien a été expulsé parce qu'il avait insulté les participants à la séance après avoir le vote de 120 pays pour un cessez-le-feu à Gaza, et le plus beau dans tout ça 😂 c'est que la sécurité lui a retiré sa carte et de partir de la salle de conférence parce que c'est une personne provocatrice et indésirable.


Ce sont des signes de la victoire qui arrive à notre peuple. palestinien qui résiste à Gaza 🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸🇵🇸


A quand la suppression définitive du siège de cet état arrogant et usurpateur de cette assemblée .?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/12/23 03:21 par enicnaY.
28 décembre 2023 03:32
Les USA sont isolés diplomatiquement et sur la défensive, protecteurs d’Israël de plus en plus isolés, en porte-à-faux avec des alliés aussi fidèles que la France, le Canada, l’Australie et le Japon.

Le vote mitigé du Conseil de sécurité sur Gaza reste crucial pour deux raisons : il met en évidence l’isolement croissant des États-Unis et d’Israël à l’ONU et amorce un processus de réduction des options pour Tel-Aviv.

L’adoption d’une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) vendredi, qui préconise une trêve dans les combats à Gaza pour permettre l’acheminement d’une aide humanitaire plus importante, peut faire figure de changement de cap dans le parcours semé d’embûches qui mène à un cessez-le-feu durable.

Toutefois, il faut préciser que l’épreuve décisive réside dans la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, car l’histoire de ces résolutions concernant la Palestine n’incite pas à l’optimisme.

En fait, la défiance d’Israël était déjà bien visible. Alors que le Conseil de sécurité adoptait la résolution, les forces israéliennes ont poursuivi leur offensive dans la bande de Gaza vendredi et ont ordonné aux habitants d’Al Bureij – une zone du centre de la bande de Gaza où Israël n’avait pas encore concentré son offensive – d’évacuer. Le porte-parole en chef de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré jeudi : «Nos forces continuent d’intensifier les opérations terrestres dans le nord et le sud de la bande de Gaza».

Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a vu juste lorsqu’il a déclaré aux journalistes, après l’adoption de la résolution, qu’«un cessez-le-feu humanitaire est le seul moyen de commencer à répondre aux besoins désespérés des habitants de Gaza et de mettre fin à leur cauchemar permanent».

La résolution elle-même est le résultat d’une semaine d’intenses négociations entre les États-Unis et les pays arabes qui l’ont parrainée – les Émirats arabes unis et l’Égypte, en particulier – pour se contenter de la solution la moins favorable, c’est-à-dire accepter un texte qui plaise à Washington et permette à l’administration Biden de se soustraire à la responsabilité d’un nouveau veto, pour la troisième fois depuis le 7 octobre.

Sans surprise, les négociateurs américains ont effrontément recouru à des tactiques de pression en puisant dans leur panoplie diplomatique habituelle – chantage, manipulation et ultimatums – pour édulcorer le texte au point d’abandonner des dispositions importantes relatives à un cessez-le-feu et à la mise en place d’un dispositif de l’ONU pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza et en assurer le suivi.
28 décembre 2023 03:37
Et pourtant, les États-Unis se sont abstenus lors du vote en fin de journée, exprimant leurs réserves – principalement sur le fait que la résolution n’évoquait pas l’attaque du Hamas du 7 octobre.

Le pire étant que la résolution s’est pliée au diktat américain de remplacer la formulation décrivant une cessation immédiate des violences par une phrase ambiguë appelant les parties à «créer les conditions d’une cessation des hostilités». Cette formulation répond à l’exigence israélienne d’avoir les mains libres pour poursuivre ses opérations militaires barbares.

Cette aberration, associée à l’absence de toute référence à la condamnation des attaques indiscriminées de l’armée israélienne contre les civils, risque de suggérer que le Conseil de sécurité se fait le complice de la destruction de Gaza, ce qui a tellement dérangé la Russie qu’elle a proposé un amendement de dernière minute visant à remplacer la formulation de la résolution :

«créer les conditions d’une cessation durable des hostilités» par un appel sans ambiguïté «à prendre d’urgence des mesures en vue d’une cessation durable des hostilités».

La demande russe d’un cessez-le-feu immédiat était conforme à une résolution adoptée récemment à une écrasante majorité par l’Assemblée générale des Nations unies, mais les Américains s’y sont opposés. Malheureusement, les pays arabes qui ont soutenu cette résolution ont cédé au chantage américain et ont opposé leur veto. On ne sait pas ce qui s’est passé en coulisses entre eux


Le paradoxe est qu’en réalité, les Américains eux-mêmes voulaient désespérément éviter d’opposer un veto – le troisième en l’espace de quelques mois – qui aurait tourné en dérision la remarque grandiloquente du président Joe Biden dans son discours de septembre dernier à l’ONU, selon laquelle les membres permanents du Conseil de sécurité ne devraient opposer leur veto que dans des «situations exceptionnelles et extraordinaires afin de garantir l’efficacité et la crédibilité du Conseil».

Tout indique que les États-Unis sont parfaitement conscients de se retrouver «isolés diplomatiquement et sur la défensive», comme l’écrit le New York Times dans un article acerbe sur la situation critique de l’administration Biden, «protecteur de plus en plus isolé d’Israël … (qui) le met en porte-à-faux avec des alliés aussi fidèles que la France, le Canada, l’Australie et le Japon».

Selon l’article, ce qui dérange le plus, c’est que les États-Unis, qui semblaient avoir donné leur feu vert à une réponse militaire israélienne massive au 7 octobre «au mépris des règles», ont «malheureusement donné à de nombreux pays du Sud le sentiment qu’il y a deux poids, deux mesures» – et ensuite, plus grave encore, «que la stratégie russe est la bonne, car au-delà des Nations unies, ce que nous pouvons voir, c’est que la Russie défend le droit international – et que les Etats-Unis le violent».

Le nœud du problème est que l’opération israélienne à Gaza se heurte à un dilemme cornélien où, tôt ou tard, elle va devoir faire un choix parmi une série d’options, toutes lui étant préjudiciables.

Les dirigeants du Hamas ont jusqu’à présent échappé à la capture, et les groupes de résistance armés de Gaza ont continué à tirer des roquettes sur Israël, dont deux rafales qui ont atteint Tel-Aviv et ses environs la semaine dernière.

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28 décembre 2023 03:39
Selon un autre article du New York Times, «les commentateurs politiques et certains experts militaires ont revu à la baisse les attentes d’une victoire israélienne rapide et décisive».

«Que surtout personne ne s’imagine que nous allons planter un drapeau au sommet d’une colline et dire : OK, nous avons gagné, et maintenant Gaza sera en paix et en sécurité. Ce genre de choses n’arrivera pas», a déclaré Gabi Siboni, colonel dans l’armée de réserve et membre de l’Institut de Jérusalem pour la stratégie et la sécurité, un organisme d’obédience conservatrice. «La réalité est que nous allons nous battre à Gaza pendant des années».

Mais cette situation est-elle tenable, même si Israël contrôle le Congrès américain ? On peut supposer que l’objectif principal d’Israël à Gaza était de procéder à un nettoyage ethnique de la bande de Gaza et de chasser la population palestinienne vers l’Égypte et la Jordanie en la tuant, en l’affamant et en faisant de Gaza une zone non viable.

L’importance réelle de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies réside donc en ceci qu’un tel scénario israélien est voué à l’échec. En ne mettant pas leur veto à la résolution, les États-Unis ont peut-être aussi fait savoir qu’ils ne permettraient pas l’épuration ethnique. Il se

mble que les États-Unis et les protagonistes arabes – en particulier l’Égypte – se soient entendus sur cette question.

D’autre part, Israël peut-il vraiment détruire le Hamas tant que la population palestinienne reste à Gaza ? C’est impossible. Aujourd’hui, il y a de bonnes raisons de croire que le Hamas inflige des pertes substantielles à l’armée israélienne. Le retrait de la brigade Golani de l’opération de Gaza en témoigne aussi.

En conclusion, l’opération israélienne à Gaza devrait prendre une forme nouvelle au cours des prochaines semaines – des frappes stratégiques plutôt que de poursuivre une offensive terrestre prolongée et une occupation israélienne sans limite de durée. La résolution du Conseil de sécurité adoptée vendredi ouvre la voie à une telle transition.

[ssofidelis.substack.com]
28 décembre 2023 04:02
A partir de quel seuil d’horreur et de désolation, de massacres, de ruines et d’empoisonnement de la terre y aura t’il le point de non retour ?


A mon avis, il est déjà dépassé. Le nettoyage ethnique est déjà réalisé ou il est en train de se finaliser. Les bombardements continueront encore pendant des semaines et déjà il y a plus de 60 % du territoire qui est devenu inhabitable.



Mais Netanyahou, qu’a t’il gagné ?

Rien sauf la haine du monde s’il n’a pas tout gagné dans cet objectif de Grand Israël. S’il arrête, il ne pourra plus reprendre ses massacres – ne serait-ce contre la Cisjordanie. Il doit détruire les palestiniens jusqu’au bout.



D’un autre côté, les Nations Unies (en fait divisées) ne peuvent proposer à ce stade aucune solution raisonnable aux palestiniens. Ni une solution à un état ni à deux états n’est possible. Nul sait ce sur quoi cela va aboutir. Mais il y a une chose de certain, c’est que cela va éliminer encore plus le soutien aux oxydentaux, à leur colonialisme, à leur impérialisme et à leur dollar.



Les BRICS apparaîtront à beaucoup comme l’unique et indispensable alternative face aux nuisances extrêmes de l’Oxydent. La guerre de Tsahal contre la Palestine accélérera grandement le rejet de l’Oxydent et la montée des BRICS. Plus rien ne sera comme avant dans la géopolitique mondiale et la marche des peuples.
 
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