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al ifk:mohamed dans la tourmente..
a
9 décembre 2015 16:00
L HISTOIRE

il n y aucun doute que l incident de l ifk a pu marquer gravement la vie et la mission de mohamed comme une "experience "qui aurait pu renverser tous ses plans et entraver son projet,sans oublier l impact sur bcp d evenements qui ont marquè l histoire des musulmans (du bataille du chameau jusqu au dechirement actuel entre les sunnites et chiites).

est ce que aicha avait bien trompè son epoux ?pourquoi mohamed a du "user" de la revèlation pour mettre fin a cette calomnie?pourquoi la revelation a trop tardè? allah a t il bien fait d innocenter aicha?est ce que cette affaire est vraiment une preuve que mohamed n est pas un prophete?tant de questions qu on essayerait d y approcher et peut etre d y repondre dans ce thread.

tout d abord ,c etait quoi cette histoire de l "ifk"?laissons aicha elle meme nous la raconter


Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) voulait faire un voyage (ou une expédition), il faisait un tirage au sort entre ses femmes pour désigner celles qui l'accompagneraient. Lors d'une des expéditions qu'il entreprit, il procéda au tirage au sort et c'était moi que le sort avait désignée. Je partis donc avec l'Envoyé d'Allah (pbAsl). C'était postérieurement à la révélation du verset relatif à la prescription du voile et j'étais toujours dans mon palanquin, même lorsqu'on le descendait du dos du chameau. Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut terminé cette expédition, nous prîmes le chemin de retour. Comme on était près de Médine lors du retour, le Prophète ordonna une nuit de se mettre en marche. A l'instant où l'ordre de marche était donné, je me levai et marchai jusqu'à ce que j'eusse dépassé les troupes pour satisfaire un besoin et en retournant, je me dirigeai vers ma monture. Comme je portai la main au cou, je me rendis compte que j'avais perdu mon collier de verroteries fabriqué à Zafâr. Je retournai pour rechercher mon collier et le désir de le retrouver me retint sur place. Les gens qui étaient chargés
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9 décembre 2015 16:08
de ma monture soulevèrent mon palanquin et le chargèrent sur mon chameau, croyant que j'étais dedans. En effet, à cette époque les femmes étaient de poids légers; elles n'étaient pas encore devenues obèses, car elles ne mangeaient que peu. Aussi les gens ne trouvèrent-ils pas insolite la légèreté du palanquin lorsqu'ils le soulevèrent, d'autant plus que j'étais une toute jeune femme. Ils firent alors relever le chameau et partirent. Quand je trouvai mon collier, les troupes étaient déjà en marche. Je me rendis au camp où il n'y avait plus personne, j'allai alors droit à l'endroit où j'avais été installée pensant qu'en s'apercevant de ma disparition on reviendrait me chercher. Pendant que j'étais assise en cet endroit, je fus gagné par le sommeil et je m'endormis. Or Safwân ibn Al-Mu`attal As-Sulamî Adh-Dhakwânî, qui était resté en arrière des troupes, après avoir marché toute la nuit, arriva le matin à l'endroit où j'étais. Apercevant la silhouette d'une personne endormie, il s'approcha de moi et me reconnut quand il me vit, car il m'avait vue avant que le port du voile n'eût été ordonné par le Coran et il dit: "Nous sommes à Allah et nous retournerons à Lui". Sa voix m'éveilla et je me levai, cachant mon visage avec mon voile. Par Allah, il ne prononça aucun mot autre que ceux qu'il avait prononcés à ma vue. Il fit ensuite agenouiller sa monture et lui foula les pattes de devant pour que je monte sur laquelle. Il tint son licou pour le mener et nous arrivâmes ainsi auprès des troupes qui venaient de camper au moment de la canicule de midi. `A’icha poursuivit: Des gens m'avaient calomnié (en m'accusant d'adultère) et parmi eux était `Abd-Allah ibn 'Ubayy ibn Salûl qui s'était chargé de la plus lourde part de la calomnie. Quand nous arrivâmes à Médine, je suis tombé malade pendant un mois, et c'est à ce moment que les gens répandaient les propos des calomniateurs, sans que j'en eusse pas au courant. Ce qui m'étonnait, durant ma maladie,
a
9 décembre 2015 16:12
, c'est que je ne trouvais pas l'Envoyé d'Allah (pbAsl) aussi aimable avec moi qu'il l'était d'ordinaire quand je tombais malade. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) entrait seulement chez moi, me saluait et me disait: "Comment allez-vous?". Cela me donnait des inquiétudes, mais je ne sus la fâcheuse nouvelle que lors de ma sortie après le rétablissement de ma santé. J'étais sortie avec 'Umm Mistah pour aller du côté d'Al-Manâsi`, qui nous servait de latrines. Nous n'y allions que de nuit. C'était avant que nous eussions des latrines à proximité de nos maisons. Nous suivions la coutume des anciens Arabes qui allaient satisfaire leurs besoins naturels dans des terrains vagues et, tout comme eux, nous répugnons à avoir les latrines près de nos demeures à cause de leur mauvaise odeur. Je partis donc en compagnie de 'Umm Mistah qui était la fille de 'Abû Ruhm ibn Al-Muttalib ibn `Abd-Manâf; sa mère, bint Sakhr ibn `Amir était la tante maternelle de 'Abû Bakr As-Siddîq et son fils était Mistah ibn 'Uthâtha ibn `Abbâd ibn Al-Muttalib. Après avoir satisfait nos besoins, nous revenions, la fille de 'Abû Ruhm et moi, vers la maison et comme 'Umm Mistah trébucha sur le pan de son vêtement, elle s'écria: "Que Mistah Périsse!". - "Fi! Que c'est mal, lui dis-je, d'injurier un homme qui a pris part au combat de Badr". - "Hé! ma chère, me répondit-elle n'as-tu pas entendu ce qu'il avait dit?". - "Et qu'est ce qu’il a dit?", demandai-je. Aussitôt elle me raconta ce que disaient les calomniateurs. Je devins alors plus malade et, quand je rentra chez moi, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) vint me rendre visite, il me salua, puis dit: "Comment allez-vous?". - "Me permets-tu, lui demandai-je alors, de me rendre chez mes parents?". Je voulais à ce moment-là m'assurer auprès d'eux de la nouvelle. l'Envoyé d'Allah (pbAsl) m'accorda cette permission et je me rendis chez mes parents. - "Chère maman, dis-je à ma mère, que racontent donc les gens?". - "ma fille, me répondit-elle,
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9 décembre 2015 16:39
, ne t'en fais pas. Il est bien rare qu'une jolie femme aimée de son mari et ayant des coépouses ne soit pas l'objet de leurs commérages". - "Gloire à Allah!, m'écriai-je, les gens ont-ils échangé de tels propos!". Et je passai toute la nuit à pleurer au point que je ne goûtai pas un seul instant de sommeil jusqu'au matin que je passai également à pleurer. L'Envoyé d'Allah, voyant que la révélation avait tardé à venir à ce sujet, manda `Alî ibn 'Abî Tâlib et 'Usâma ibn Zayd pour leur demander s'il devait se séparer de moi. 'Usâma ibn Zayd, étant sûr que j'étais innocente et sachant l'affection que le Prophète avait pour moi, dit à l'Envoyé d'Allah (pbAsl): "Garde ta femme nous ne savons que du bien d'elle". Quant à `Alî ibn 'Abû Tâlib il dit: "O Envoyé d'Allah, Allah ne t'a pas mis trop à l'étroit. Il y a beaucoup d’autres femmes. Interroge sa suivante, elle te dira la vérité". L'Envoyé d'Allah manda alors à Barîra et lui dit: "O Barîra, as-tu vu de `A'icha quelque chose qui suscite en toi le soupçon?". - "Non, répondit Barîra, j'en jure par Celui qui t'a envoyé par la Vérité, je ne l’ai rien vu faire d’acte répréhensible, sinon qu'étant une toute jeune femme il lui arrive parfois de s'endormir auprès de la pâte à pain de la famille la laissant ainsi manger par les animaux domestiques". L'Envoyé d'Allah (pbAsl) se leva et résolut de demander ce jour-là une justification à `Abd-Allah ibn 'Ubayy ibn Salûl. Montant alors en chaire, le Prophète (pbAsl) dit: "O groupe de musulmans! Qui m'excusera (si je punis) un homme dont le mal a atteint ma femme? Par Dieu! Je ne sais que du bien sur le compte de ma femme, et l'on me parle d'un homme sur le compte duquel je ne sais que du bien et qui n'est jamais entré chez ma femme autrement qu'avec moi". Alors Sa`d ibn Mu`âdh Al-'Ansârî se leva et dit: "O Envoyé d'Allah, moi, je t'excuserai et s'il appartient à la tribu des 'Aws, nous lui trancherons la tête; si c'est un de nos frères de la tribu des Khazraj,
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9 décembre 2015 16:55
ordonne ce que tu voudras et nous le ferons". A ces mots, Sa`d ibn `Ubâda le chef des Khazraj, qui était un homme vertueux, mais dont le zèle tribal plongeait dans l'ignorance, se leva et s'adressa à Sa`d ibn Mu`âdh en disant: "Tu as menti; et j'en jure par Allah que tu ne le tueras pas et que tu ne peux pas le faire". A son tour, 'Usayd ibn Hudayr, le cousin de Sa`d ibn Mu`âdh, se leva et, s'adressant à Sa`d ibn `Ubâda en disant: "Tu as menti. Par Allah nous le tuerons; car toi tu n'es qu'un hypocrite qui plaide la cause des hypocrites". Les deux tribus des 'Aws et des Khazraj furent si excitées, qu'elles furent sur le point de se combattre, alors que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) était encore en chaire. L'Envoyé d'Allah (pbAsl) ne cessa de les apaiser jusqu'à ce qu'ils gardèrent le silence et alors il se tut. Tout ce jour-là, je le passai en larmes et je n'y goûtai aucun instant de sommeil.
La nuit suivante, je la passai également dans cet état à tel point que mes parents crurent que mes larmes me briseraient le cœur. Pendant qu'ils étaient assis auprès de moi et alors que j'étais encore en larmes, une femme des 'Ansâr demanda de me voir. Je la fis entrer chez moi, elle s'assit et commença à pleurer à son tour. Nous étions dans cet état lorsque l'Envoyé d'Allah (pbAsl) entra, salua, puis s'assit. Il ne s'était plus assis auprès de moi depuis qu'on avait colporté des propos sur mon compte et cela avait duré un mois sans qu'aucune révélation ne se fût produite à mon sujet. En s'asseyant, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) prononça l'attestation de foi, puis dit: "O `A'icha! Il m'est parvenu telle et telle chose sur ton compte; si tu es innocente, Allah t'innocentera; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et repens-toi, car quand le Serviteur reconnaît ses péchés et se repent, Allah accepte son repentir". A peine l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut-il achevé ces paroles, que mes larmes cessèrent de couler et je ne versai plus un seul pleur.
a
9 décembre 2015 17:00
M'adressant à mon père, je le priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah!, me répondit-il, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Alors, me tournant vers ma mère, je la priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah, répondit-elle, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Je répliquai alors que j'étais encore très jeune et que je ne retenais pas beaucoup du Coran: "Par Dieu, je sais que vous avez entendu raconter cette histoire (à mon sujet), qu'elle s'est gravée en vous-même et que vous y avez ajouté foi. Si je vous dis que je suis innocente - et Allah sait que je le suis - vous ne me croirez pas; mais si j'avoue que j'ai commis un tel péché - et Allah sait que je suis innocente - vous me croirez. Par Dieu! Je n'ai à dire de ma situation que ces paroles du père de Joseph: (Il ne me reste plus donc) qu'une belle patience! C'est Allah qu'il faut appeler au secours contre ce que vous racontez! - "Cela dit, je me retournai et m'étendis sur mon lit. A ce moment, par Allah, je savais que j'étais innocente et qu'Allah m'innocentera; mais, par Allah! Je n'aurais jamais cru qu'Allah ferait descendre à mon sujet une révélation. Il me semblait que j'étais trop insignifiante, pour qu'Allah révélât des versets à mon égard. Cependant, j'avais espéré, que l'Envoyé d'Allah (pbAsl) verrait pendant son sommeil une vision dans laquelle Allah me déclarait innocente. Par Allah! L'Envoyé d'Allah (pbAsl) ne sortit pas non plus que personne des gens de la maison, avant d'avoir reçu la révélation et d'avoir été saisi de l'état (de fatigue) qui accompagnait toute révélation; même dans un jour d'hiver, les gouttes de sueur tombaient en abondance et étaient si grosses que les perles, tant est lourd le fardeau de la Parole divine quand elle descend. Dès que cet état eut quitté l'Envoyé d'Allah (pbAsl), il se montra souriant et les premières paroles qu'il prononça furent celles-ci: "Réjouis-toi, `A'icha quant à Allah,
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9 décembre 2015 17:07
]La nuit suivante, je la passai également dans cet état à tel point que mes parents crurent que mes larmes me briseraient le cœur. Pendant qu'ils étaient assis auprès de moi et alors que j'étais encore en larmes, une femme des 'Ansâr demanda de me voir. Je la fis entrer chez moi, elle s'assit et commença à pleurer à son tour. Nous étions dans cet état lorsque l'Envoyé d'Allah (pbAsl) entra, salua, puis s'assit. Il ne s'était plus assis auprès de moi depuis qu'on avait colporté des propos sur mon compte et cela avait duré un mois sans qu'aucune révélation ne se fût produite à mon sujet. En s'asseyant, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) prononça l'attestation de foi, puis dit: "O `A'icha! Il m'est parvenu telle et telle chose sur ton compte; si tu es innocente, Allah t'innocentera; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et repens-toi, car quand le Serviteur reconnaît ses péchés et se repent, Allah accepte son repentir". A peine l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut-il achevé ces paroles, que mes larmes cessèrent de couler et je ne versai plus un seul pleur. M'adressant à mon père, je le priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah!, me répondit-il, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Alors, me tournant vers , Il te déclare innocente". - "Va vers lui", me dit alors ma mère. - "Par Allah! répondis-je, je n'irai pas à lui et c'est Allah Seul que je dois louer, c'est Lui qui a déclaré mon innocence". Allah, ajoute `A'icha révéla les dix versets qui commencent ainsi: Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Quand Allah eut révélé ceci pour déclarer mon innocence, 'Abû Bakr As-Siddîq qui donnait des subsides à Mistah parce que celui-ci était de ses parents et était pauvre, dit: "Par Allah! Je ne lui donnerai plus jamais aucun subside après ce qu'il a dit de `A'icha". C'était alors qu'Allah révéla ce verset Et que les détenteurs de richesse et d'aisance parmi vous, ne jurent pas de ne plus faire des dons
a
9 décembre 2015 17:25
La nuit suivante, je la passai également dans cet état à tel point que mes parents crurent que mes larmes me briseraient le cœur. Pendant qu'ils étaient assis auprès de moi et alors que j'étais encore en larmes, une femme des 'Ansâr demanda de me voir. Je la fis entrer chez moi, elle s'assit et commença à pleurer à son tour. Nous étions dans cet état lorsque l'Envoyé d'Allah (pbAsl) entra, salua, puis s'assit. Il ne s'était plus assis auprès de moi depuis qu'on avait colporté des propos sur mon compte et cela avait duré un mois sans qu'aucune révélation ne se fût produite à mon sujet. En s'asseyant, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) prononça l'attestation de foi, puis dit: "O `A'icha! Il m'est parvenu telle et telle chose sur ton compte; si tu es innocente, Allah t'innocentera; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et repens-toi, car quand le Serviteur reconnaît ses péchés et se repent, Allah accepte son repentir". A peine l'Envoyé d'Allah (pbAsl) eut-il achevé ces paroles, que mes larmes cessèrent de couler et je ne versai plus un seul pleur. M'adressant à mon père, je le priai de répondre à l'Envoyé d'Allah (pbAsl). - "Par Allah!, me répondit-il, je ne sais pas que dire à l'Envoyé d'Allah (pbAsl)". Alors, me tournant vers aux proches.... N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne? D'après Habân ibn Mûsa, `Abd-Allah ibn Al-Mubârak a dit: "Ce verset du Livre d’Allah est le plus qui donne de l’espoir". 'Abû Bakr a dit: "Certes, je désire qu'Allah me pardonne". Et il renouvela à Mistah la pension qu'il lui faisait et affirma qu'il ne la lui supprimerait jamais. `A'icha poursuit: l'Envoyé d'Allah (pbAsl) avait interrogé à mon sujet Zaynab bint Jahch, une des femmes de l'Envoyé d'Allah (pbAsl) et lui dit: "O Zaynab que sais-tu (de ce sujet) et qu'as-tu vu?". - "O Envoyé d'Allah, répondit-elle, je garde mon ouïe et ma vue du péché (c-.à.d. je ne dirai que ce que j'ai vu et entendu). Je ne sais que du bien (d'elle)". Or Zaynab était la seule parmi les femmes
a
9 décembre 2015 17:45
de l'Envoyé d'Allah (pbAsl), qui rivalisait avec moi de beauté et de rang, mais Allah la préserva (de mentir à mon sujet) à cause de sa piété. Quant à sa sœur Hamna bint Jahch, elle soutint les propos des calomniateurs, voulant ainsi débarrasser sa sœur de sa rivale, aussi périt-elle avec les calomniateurs.
a
9 décembre 2015 18:07
La Tempete

aicha avait elle vraiment trompé son mari?sinon pourquoi n etait elle pas dans son palanquin lors du retour des troupes a la medine?est ce que sa version des faits etait vraiment logique et credible ?si oui pourquoi mohamed ne l avait pas cru?

perso je crois que cette histoire du collier a ete fabriqué et imaginé par aicha et que c etait avant tout le coup de jalousie avec une certaine amertume qui l avait poussé a ne pas prendre la route avec mohamed et ses troupes (en plus de sa nouvelle captive juwayria).
aicha ne pouvait plus supporter le nombre des "concurrentes"qui commence a augmenter avec le temps.elle venait(ou sur le point) d entamer la quinzaine et commencait a se sentir comme une femme alors qu elle n etait encore qu une adolescente.

en retournant a yatrib avec safwane ibn al mou3atal,elle voulait prouver(surtout a mohamed ) qu elle n etait plus cette enfant innocente qui jouait encore avec ses jouets.c etait sa facon de se "venger" de son epoux tout en testant les sentiments de ce dernier envers elle.

quesque s etait il alors passe apres son retour a yatrib?comment paraissaient la position et reactions des acteurs les plus importants de cet incident?
1-tout d abord les opposants de mohamed et qui n attendaient qu un faux pas de sa part, et a leur tete ibn saloul qui a dit des qu il avait vu aicha avec safwan :

"il a fornique avec elle..."

فجر بها ورب الكعبة


"wallah ni elle ni lui ne seraient tires d affaire.et il a dit:la femme de votre prophete a couche avec un autre homme"
والله ما نجت منه وما نجا منها، وقال: امرأة نبيكم باتت مع رجل


quortobi/zamakhchari/

et c etaient pas seulement les opposants qui calomniaient et parlaient de cette histoire mais aussi des proches de mohamed dont son poete hassan ibn tabit.
a
9 décembre 2015 18:17
2-en ce qui concerne aicha ,elle etait tombeé apparemment malade lors de son retour a la medine. ce qui est etrange c est il y a une contradiction entre le recit de mosslim et celui de ibn hicham .puisque selon ce dernier aicha a ete encore malade lorsque quelle etait parti chez ses parents,et qu elle n avait pris connaissance de la calomnie contre elle que chez ces derniers.

3-quant a mohamed,il est resté la plus part du temps a l interieur de sa residence(suremment pour attendre que la tempete se calme) .d apres un recit de al halabi (qui se referait a al fakhr arazi),on peut lire dans sa biographie

"dans cette epoque lorsqu on parlait de l "ifk",il(le prophete) restait la majeure partie du temps a la maison.et si quelqu un lui rendait visite,il le consultait sur aicha et sur ce que les gens disaient a propos de l ifk"
انه كان في تلك الأيام التي تكلم فيها بالإفك كان أكثر أوقاته في البيت ,وانه كان اذا دخل عليه احد استشاره في عائشة و فيما يقوله الناس من امر الافك


c est vrai que mohamed s etait pris dans le piege,mais il etait aussi si prudent qu il n avait pa pu faire "descendre" du coran tout de suite pour innocenter ou inculper son epouse .il la soupconnait ,et tout ce qu il pouvait faire c est de l envoyer chez ses parents tout en consultant ses amis et conseillers.
en l absence de toute "revelation",les consultations de mohamed ont duré plus d un mois.parmi les personnes que mohamed a du consulter il y avait biensur omar qui voulait surtout eviter tout scandale qui pouvait entraver leur projet ,sans oublier ali qui n avait pas hesitè a demander au prophete de repudier aicha .il avait meme procedè a la torture de l esclave de aicha (barira),et devant mohamed lui meme pour qu elle avoue.
avec la pression du temps,et le manque de preuves sur l infidelite de son epouse ,il ne manquait a mohamed qu a l innocenter. mais il fallait tout d abord proceder a une derniere tentative ,cette fois avec aicha elle meme.peut etre pouvait elle lui avouer quelque chose
a
9 décembre 2015 18:26
"si tu est innocente dieu va t innocenter.et si tu as commis un peche tu peux te repentir et demander pardon a dieu.j ai dis:wallah je trouve pas un meuilleur exemple sauf celui de abu youssef:"Il ne me reste plus donc qu'une belle patience!C'est Allah qu'il faut appeler au secours contre ce que vous racontez!" .et dieu a fait descendre "ceux qui sont venus avec la calomnie". les dix versets

al boukhari
إن كنت بريئة فسيبرئك الله ، وإن كنت ألممت بذنب ، فاستغفري الله وتوبي إليه . قلت : إني والله لا أجد مثلا إلا أبا يوسف : { فصبر جميل والله المستعان على ما تصفون } . وأنزل الله : { إن الذين جاؤوا بالإفك } . العشر الآيات .
الراوي: عائشة - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: البخاري - المصدر: الجامع الصحيح - الصفحة أو الرقم:

469


aicha qui commencait a se lasser de toute cette histoire(suremment elle ne croyait pas qu elle allait prendre toute cette importance et ampleur ), n avait qu une reponse sur la bouche:je suis innocente!et le prophete (lui aussi qui voulait en finir) n avait qu a repliquer :dieu t a innocente aicha! ce qui avait apparemment surpris aicha qui n attendait pas que dieu en faisait ,de toute cette histoire, une"
affaire personnelle"!
عن حديث عائشة حين قال لها أهل الإفك ما قالوا ، وكل حدثني طائفة من الحديث ، قالت : فاضطجعت على فراشي ، وأنا حينئذ أعلم أني بريئة ، وأن الله يبرئني ، ولكن والله ما كنت أظن أن الله ينزل في شأني وحيا يتلى ، ولشأني في نفسي كان أحقر من أن يتكلم الله في بأمر يتلى ، وأنزل الله عز وجل : { إن الذين جاؤوا بالإفك عصبة منكم } . العشر الآيات كلها .
الراوي: عروة بن الزبير و سعيد بن المسيب و علقمة بن وقاص و عبيدالله بن عبدالله - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: البخاري - المصدر: الجامع الصحيح - الصفحة أو الرقم: 7545
a
9 décembre 2015 19:25
L innocence

mohamed avec son intelligence et experience avait pu flairer le danger que cette histoire aurait pu constituer pas seulement sur sa credibilite devant ses adeptes ,mais aussi sur tout son projet .
c est pour cela qu il avait pris la decision (surtout avec le manque de preuves promettant aicha) d agir vite.une "intervention celeste" etait necessaire.

][11] Ceux qui sont venus avec la calomnie sont un groupe d'entre vous. Ne pensez pas que c'est un mal pour vous, mais plutôt, c'est un bien pour vous. A chacun d'eux ce qu'il s'est acquis comme péché. Celui d'entre eux qui s'est chargé de la plus grande part aura un énorme châtiment. [12] Pourquoi, lorsque vous l'avez entendue (cette calomnie), les croyants et les croyantes n'ont-ils pas, en eux-mêmes, conjecturé favorablement, et n'ont-ils pas dit: "C'est une calomnie évidente?" [13] Pourquoi n'ont-ils pas produit (à l'appui de leurs accusations) quatre témoins? S'ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès d'Allah, les menteurs. [14] N'eussent-été la grâce d'Allah sur vous et sa miséricorde ici-bas comme dans l'au-delà, un énorme châtiment vous aurait touchés pour cette (calomnie) dans laquelle vous vous êtes lancés, [15] quand vous colportiez la nouvelle avec vos langues et disiez de vos bouches ce dont vous n'aviez aucun savoir; et vous le comptiez comme insignifiant alors qu'auprès d'Allah cela est énorme.
[16] Et pourquoi, lorsque vous l'entendiez, ne disiez-vous pas: "Nous ne devons pas en parler. Gloire à Toi (ô Allah)! C'est une énorme calomnie"? [17] Allah vous exhorte à ne plus jamais revenir à une chose pareille si vous êtes croyants. [18] Allah vous expose clairement les versets et Allah est Omniscient et Sage. [19] Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-delà. Allah sait, et vous, voune savez pas.[20] Et n'eussent été la grâce d'Allah sur vous et Sa miséricorde et ..
a
9 décembre 2015 19:33
apres avoir innocenter aicha,il fallait trouver et punir les calomniateurs qui devraient etre condamner a 80 coups de fouets comme le prescrit le 4 eme verset de sourate annour

[4] Et ceux qui lancent des accusations contre des femmes chastes sans produire par la suite quatre témoins, fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n'acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers,
وَالّذِينَ يَرْمُونَ الْمُحْصَنَاتِ ثُمّ لَمْ يَأْتُواْ بِأَرْبَعَةِ شُهَدَآءَ فَاجْلِدُوهُمْ ثَمَانِينَ جَلْدَةً وَلاَ تَقْبَلُواْ لَهُمْ شَهَادَةً أَبَداً وَأُوْلَـَئِكَ هُمُ الْفَاسِقُونَ


.le coran parle d un "groupe",mais les recits nous rapportent que seulement trois personnes ont ete puni.hassan ibn tabit ,hemna bent jahch(la soeur de zeineb)et mistah ben athata.

قال فأمر برجلين وامرأة ممن تكلم بالفاحشة حسان بن ثابت ومسطح بن أثاثة
الراوي: محمد بن إسحاق - خلاصة الدرجة: حسن [لغيره] - المحدث: الألباني - المصدر: صحيح أبي داود - الصفحة أو الرقم: 4475


il y en a des recits qui disent que ibn saloul faisait partie de ceux qui ont ete designè pour etre puni,alors qu il y a d autres recits disent qu il )avait ete epargnél alors qu il etait le premier responsable de cette calomnie
quand la revelation a ete descendu pour innocenter aicha,le prophete saws a demande qu on punisse de 80 coups de fouets ceux qui ont calomnie.mais le malicieux ibn saloul n avait pas ete puni ,alors que c etait lui le plus grand calomniateur

ولما جاء الوحي ببراءتها أمر رسول الله صلى الله عليه وسلم بمن صرح بالإفك فحدوا ثمانين ثمانين ولم يحد الخبيث عبد الله بن أبي مع أنه رأس أهل الإفك
ibn al qayem

et quelle etait sa justification?

فقيل لأن الحدود تخفيف عن أهلها وكفارة والخبيث ليس أهلا لذلك وقد وعده الله بالعذاب العظيم في الآخرة فيكفيه ذلك عن الحد وقيل بل كان يستوشي الحديث ويجمعه ويحكيه ويخرجه في قوالب من لا ينسب إليه وقيل الحد لا يثبت إلا بالإقرار أو ببينة وهو لم يقر بالقذف ولا شهد به عليه أحد فإنه إنما كان يذكره بين أصحابه ولم يشهدوا عليه ولم يكن يذكره بين المؤمنين
z
9 décembre 2015 21:57
Salam Alaykoum ,

C'est pas possible tu t’ennuie ou quoi ?

T'a déjà ouvert ce post sur un autre site ou tu l'as repris d'un autre illuminé comme toi ?

[www.forum-religion.org]

Il date de 2008 il est d'ailleurs rester sans réponse. Ils ont je suppose même pas pris le temps de répondre ,en même temps vu le niveau.
a
10 décembre 2015 20:01
il faut signaler aussi que mohamed a eté confronté a un probleme similaire,mais cette fois ci avec maria la copte.il doutait qu elle le trompait avec son cousin maabour l un des esclaves du prophete.ce dernier avait envoyé ali (il y en a des recits qui parlent de omar) pour le tuer .
en arrivant sur place ali decouvrait que ce maabour n ete en fait qu un eunuque.

أن رجلا كان يتهم بأم ولد رسول الله صلى الله عليه وسلم . فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم لعلي " اذهب فأضرب عنقه " فأتاه علي فإذا هو في ركي يتبرد فيها . فقال له علي : اخرج . فناوله يده فأخرجه . فإذا هو مجبوب ليس له ذكر . فكف علي عنه . ثم أتى النبي صلى الله عليه وسلم فقال : يا رسول الله ! إنه لمجبوب . ماله ذكر .
الراوي: أنس بن مالك - خلاصة الدرجة: صحيح - المحدث: مسلم - المصدر: المسند الصحيح - الصفحة أو ال
“Un homme avait été accusé de fornication avec la mere du fils du messager d’Allah. Alors le messager d’Allah a dit à Ali :
- Va lui trancher le cou.
Ali y alla et le trouva en train de se rafraîchir dans un puits. Ali lui dit "sors" puis en prenant sa main et en le sortant, il vit qu'il était castré. Ali ne lui a pas tranché le cou. Il vint voir le messager
d’Allah et dit :
- Messager d’Allah! Il n'a pas de pénis.”


en citant cette histoire et en la comparant a celle de l ifk,on a le droit de se poser quelques questions?
-pourquoi mohamed voulait il tuer maabur sans meme s assurer de sa culpabilite? pourquoi n avait il pas la meme reaction avec safwane?et pourquoi vouloir tuer mabour et eviter le meme sort a maria?

- pourquoi vouloir tuer une personne sans temoins?ou sont les regles de la loi en ce sens?les avait il oublier ou tout simplement ignorer?

-pourquoi la reaction de mohamed a eté differente dans le cas de l ifk? pourquoi n avait il pas pris le temps pour s assurer de l innocence de maria comme ca etait le cas avec aicha?
- si mabur etait vraiment coupable ,pourquoi mohamed n avait il pas appliqué la punition pour le fornificateur qui est la flagellation ?
Mlg
11 décembre 2015 07:56
Tout le monde te mes des vent magistral et tu remarque rien ?
f
11 décembre 2015 16:03
Assalam alaikoum

Les deux histoires, supposant qu'elles soient authentiques, n'avaient pas les mêmes circonstances, cependant un point commun, celui de l'innocence des femmes du Prophète : Aïcha et Maria. L'innocence de la première fut par révélation, pour la deuxième c'était par témoignage direct, à travers un ordre de tuer l'accusé, conditionné (l'ordre), tel vient dans une autre citation (rapportée par al-Bazzâr), par "si tu le trouves avec elle", et par "le présent (ici concernant Ali) voit ce que ne voit l'absent".
z
11 décembre 2015 19:52
Salam Alaykoum Faqir,

Moi il y a dans l'histoire de Maria (raa) trois choses qui m'intriguent , regarde un passage du hadith cité plus haut concernant Aicha (raa) , je t'ai souligné en rouge.

Quand l'Envoyé d'Allah (pbAsl) voulait faire un voyage (ou une expédition), il faisait un tirage au sort entre ses femmes pour désigner celles qui l'accompagneraient. Lors d'une des expéditions qu'il entreprit, il procéda au tirage au sort et c'était moi que le sort avait désignée. Je partis donc avec l'Envoyé d'Allah (pbAsl)

Dans celui qui concerne Maria (raa) rien ni de sws ou pbsl , j'ai recherché sur le net je retrouve trace de cette histoire que sur des sites islamophobes ce qui expliquerais que nous n'avons pas de salutation.

Un homme avait été accusé de fornication avec la mere du fils du messager d’Allah. Alors le messager d’Allah a dit à Ali :
- Va lui trancher le cou.
Ali y alla et le trouva en train de se rafraîchir dans un puits. Ali lui dit "sors" puis en prenant sa main et en le sortant, il vit qu'il était castré. Ali ne lui a pas tranché le cou. Il vint voir le messager
d’Allah et dit :
- Messager d’Allah! Il n'a pas de pénis.”


La deuxième chose qui m'intrigue c'est : Un homme avait été accusé de fornication avec la mere du fils du messager d’Allah. Alors le messager d’Allah a dit à Ali :

On nous dit un homme avait été accusé de fornication , le Prophète sws dit à Ali (ra) va lui trancher le cou , tu me suis Faqir smiling smiley puis on a ceci : Ali y alla et le trouva en train de se rafraîchir dans un puits , on ne sais pas de qui on parle mais Ali (ra) y alla et le trouva , mais trouva qui et surtout comment car personne n'est cité lui il nous parle de Maabur , dans ce cas on aurait du lire Maabur était accusé de ,,, et non un homme était accusé,,.

La suite après
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Les deux histoires, supposant qu'elles soient authentiques, n'avaient pas les mêmes circonstances, cependant un point commun, celui de l'innocence des femmes du Prophète : Aïcha et Maria. L'innocence de la première fut par révélation, pour la deuxième c'était par témoignage direct, à travers un ordre de tuer l'accusé, conditionné (l'ordre), tel vient dans une autre citation (rapportée par al-Bazzâr), par "si tu le trouves avec elle", et par "le présent (ici concernant Ali) voit ce que ne voit l'absent".
z
11 décembre 2015 20:10
Salam Alaykoum Faqir voici la suite ,

Et la troisième chose qui m'intrigue c'est ceci:

Un homme avait été accusé de fornication avec la mere du fils du messager d’Allah. Alors le messager d’Allah a dit à Ali :

Ce qui m'intrigue ici , c'est qu'on dise la mère du fils du Messager , le fils ici c'est Ibrahim le fils du Prophète sws , donc on est ici après sa naissance , or on sais que Maria (raa) a été envoyé avec Maabur et dès le début on sait qu'il est eunuque.
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