Bon, l'histoire se déroule à la fin du XIX eme siècle après la crise de l'odium (un champignon qui s'attaquait aux vignes). En important des pieds de vigne d'Amérique on a aussi importé un puceron qui a pour particularité de s'en prendre aux vignes françaises non "immunisées" contre les attaques de cet insecte. Conséquence: les vignes morflent un max et personne ne sait comment si prendre pour se débarasser de l'insecte! Au début on ne savait mm pas de quoi il s'agissait. Après la découverte par planchon vers 1870 de la nature du problème, on commence à élaborer des plans de sauvetage pour exterminer ce que l'on appelait "la bête"! C'est dans ce contexte que l'on commence à s'intérésser de plus prés au phylloxera. On l'étudie de long en large et en travers. Les études ne sont pas forcément toute scientifique comme on l'entendrai de nos jours comme on peut le voir au travers des expériences tentés par cet homme. On en est plus à des tatonnement qu'autre chose.
Le comique de l'histoire est de voir de quel façon il personnifi son objet d'étude à travers ses aventures. (je tien à préciser que l'on parle d'un puceron pour ceux qui l'aurait oublié)
Voici en quelques lignes le résumé de ses expériences:
"Mon attention s'est principalement portée sur les modes de migration, de diffusion des parasites. De nombreux tubes de verre, fermés à l'un et l'autre bout par un tampon de coton, contenaient chacun un fragment de racine envahi par le phylloxera à divers degrés de développement."
Voici quelques unes de ses observations
"Je constatais aussi que la plupart de mes captifs, après avoir longtemps erré s'insinuaient dans le tampon de coton terminant de part et d'autre le tube, s'engageaient dans la masse filamenteuse autant que les forces le leur permettaient, puis y restaient immobiles, paralysés sans doute par l'obstacle de l'ouate. Si je remplaçais le coton par un bouchon de liège, c'est dans l'étroite fissure entre ce bouchon de liège et la paroi de verre qu'ils venaient se loger et se tenir immobiles, incapables de se porter plus avant."
"La pensée me vint d'expérimenter l'influence de la lumière et de l'obscurité, pour connaître vers quel but tendait la population en déménagement: En peu de minutes, tous sont accourus à la lumière. En effet, les parasites étant immobiles entre les filaments de coton, je refoule le tube dans son étui pour éclairer la partie inférieure et mettre dans l'obscurité la partie supérieure. En ce moment, je ne vois en bas que quelques retardataires, ou même le plus souvent je n'en trouve aucun. Toute la population s'était donc portée en haut, là où était le jour."
"J'ajoute que les parasites parvenus à leur complet développement, trop lourds apparemment, trop obèses pour semblables migrations ne m'ont rien montré de pareil. Sur leur racine se desséchant ou pourrissant, je les ai vus inactifs et se laissant dépérir sans tentatives bien manifestes d'aller chercher emplacement meilleur."