WASHINGTON (Reuters) - Le nombre de personnes vivant en-dessous du seuil de la pauvreté aux Etats-Unis a augmenté de 1,1 million l'an dernier pour atteindre 37 millions, en raison de la paupérisation des Blancs d'origine non hispanique, selon le rapport annuel sur la pauvreté publié par le Bureau de recensement.
Les pauvres représentaient 12,7% de la population des Etats-Unis l'an dernier contre 12,5% en 2003.
Le revenu réel moyen annuel de l'ensemble de la population est néanmoins resté stable pour la deuxième année d'affilée, à 44.389 dollars.
Le taux de pauvreté a augmenté dans une seule catégorie de population : les Blancs d'origine non hispanique. Le taux de pauvreté y est de 8,6% contre 8,2% en 2003. Le taux de pauvreté a en revanche diminué dans la population d'origine asiatique et est resté inchangé chez les Noirs et les Hispaniques.
Les ménages d'origine africaine ont le revenu moyen le plus faible - 30.134 dollars - tandis que les ménages asiatiques affichent le revenu le plus élevé à 57.518 dollars. Quant au revenu moyen des ménages blancs non hispaniques, il est établi par le rapport à 48.977 dollars. Chez les Hispaniques, il est de 34.241 dollars.
USA: Le taux de pauvreté s'accroît pour la quatrième année consécutive
WASHINGTON (AP) - Le taux de pauvreté aux Etats-Unis a atteint 12,7% de la population en 2004, un chiffre en augmentation pour la quatrième année consécutive, a annoncé le "Census Bureau" mardi.
Au total, 37 millions d'Américains vivent sous le seuil de pauvreté, soit 1,1 million de plus qu'en 2003. Parmi les groupes ethniques, seul le sort de la population d'origine asiatique s'améliore: 9,8% d'entre eux sont touchés par la pauvreté, contre 11,8% un an auparavant.
Les anciens sont la catégorie d'âge la plus heureuse, le taux de pauvreté des plus de 65 ans passant de 10,2% à 9,8% en un an.
Le nombre d'Américains sans assurance maladie reste globalement stable, avec 45,8 millions de personnes non couvertes en 2004, contre 45 millions en 2003.
Cette hausse du taux de pauvreté intervient malgré une croissance économique solide en 2004 qui a permis la création de 2,2 millions d'emplois. Elle pourrait cependant refléter les difficultés économiques de 2003.
"La plus grande partie de la croissance ces deux dernières années a profité aux plus riches sous la forme de revenus du capital (taux d'intérêt, dividendes...)", a expliqué Tim Smeeding, professeur d'économie à l'université de Syracuse. AP
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