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12,6 milliards de dirhams pour développer l’université marocaine
t
7 octobre 2009 10:28
12,6 milliards de dirhams pour développer l’université marocaine

Une enveloppe de 12,6 milliards de dirhams a été débloquée mardi dans le cadre d’un programme d’urgence annoncé le même jour et dédié à l’université marocaine.

Qualifié de "montant historique", cette enveloppe comprend en premier lieu un budget de fonctionnement hors salaires de 8,2 milliards de dirhams. Le reste, soit 4,4 milliards de dirhams, sera dédié au développement et à la mise à niveau des infrastructures existantes d’ici à 2012.

Dans ce sens, 17 contrats ont été signés entre le gouvernement et les 15 universités dont dispose le Maroc qui compte actuellement quelques 300.000 étudiants pour 10.000 enseignants.
7 octobre 2009 10:59
On se réveille doucement mais sûrement...
s
7 octobre 2009 11:00
@telev

Sais-tu combien l'état investit dans la R&D?
t
7 octobre 2009 11:14
Citation
sid1007 a écrit:
@telev

Sais-tu combien l'état investit dans la R&D?

Non sid1007, mais je crois que l'état n´ investit pas bcps dans la R&D, si on prend comme reference l´ allemagne, mais je crois que le privée doit aussi faire des efforts dans ce domaine, comme c´est le cas en allemagne.
En plus si on veux vraiment developper nos universités il ne faut plus prendre la france comme exemple.
s
7 octobre 2009 11:31
Citation
telev a écrit:
Citation
sid1007 a écrit:
@telev

Sais-tu combien l'état investit dans la R&D?

Non sid1007, mais je crois que l'état n´ investit pas bcps dans la R&D, si on prend comme reference l´ allemagne, mais je crois que le privée doit aussi faire des efforts dans ce domaine, comme c´est le cas en allemagne.
En plus si on veux vraiment developper nos universités il ne faut plus prendre la france comme exemple.

L'état aussi doit impliquer les sociétés privés, c'est clair, par exemple j'ai vu que la CGEM avait cet été annoncé son intérêt pour la nanotechnologie mais je ne sais pas si l'état a eu des aides financières des groupes industriels pour former des techniciens qualifiés dans ce domaine.
C'est vrai que le problème de candidats qualifiés se pose d'une manière très sérieuse et contraignante au Maroc.
Il n’y aura aucun développement si le système enseignant ne suit pas les vrais besoins du marché marocain.
t
8 octobre 2009 17:05
Sens

Voilà plusieurs années qu’a été lancé le projet de réforme de l’enseignement supérieur. Des efforts ont été obtenus sur la question de l’autonomie, c’est incontestable, même si le système reste à parfaire.

Les tares de la gestion universitaire sont connues notamment l’incapacité originelle à s’inscrire dans une vision entrepreneuriale de rendement, d’objectifs. Transiter d’un modèle où la marge des présidences d’université est handicapée par des détails administratifs qui inhibent leurs compétences et leurs capacités d’innovation, reste il est vrai une gageure. Du coup l’autonomie, du moins dans son principe, aura été salutaire, puisque le mode d’intervention des universités ne peut être fixé dans le moindre détail par l’administration centrale.

Ce qui semble être la phase deux de la réforme mérite d’être suivie aussi car l’esprit et les orientations ne sont pas inintéressants. S’il s’agit avant tout de déléguer à ces établissements un maximum de liberté de gestion, en contrepartie d’une responsabilisation sur des résultats, c’est que l’on veut réellement s’inscrire dans une vision moderne du management de l’enseignement supérieur.

Jusqu’à présent l’accent a surtout été mis sur les modifications de structures sans mettre la finalité au premier plan. La mise à niveau des infrastructures, des capacités d’accueil et du nombre de filières est certes toujours d’actualité. Elle est exceptionnelle par l’ampleur de ses engagements (près de 13 milliards de DH) et la force de l’engagement à travers la caution royale. Ce qui change en revanche, c’est que le souci de réajustements tente de s’adapter à l’objectif final, c’est-à-dire quel type d’enseignements universitaires pour quel marché. Il faut le reconnaître, c’est seulement en plaçant au premier plan ces impératifs que l’on peut obtenir des résultats et l’adhésion de ceux qui devraient être les acteurs de ces transformations.

En clair, la réforme tente de soigner son déficit de sens.

Mohamed BENABID


leconomiste.com
e
8 octobre 2009 17:18
le probléme n'est pas seulement le manque de fonds, il faudra recucler tous les enseignants qui "pondent" les mêmes cours depuis des années sans mise à jour des connaissances et formation continue.
j'ai appris qu'on apprends aux ingénieurs encore les protocoles depassés ipx,X25,apple talk...il va falloir se reveiller, on est au 21 éme siécle 2009 et certains de nos "décideurs" raisonnent encore à l'âge de pierre.
a
8 octobre 2009 17:20
cette enveloppe comprend en premier lieu un budget de fonctionnement hors salaires de 8,2 milliards de dirhams.

est ce que quelqu'un a plus de detail sur ce budget de fonctionnement hors salaire?

j'ai cru que tous ce chiffre etait pour du materiel et pour la R&D.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/10/09 17:21 par auscasa.
8 octobre 2009 18:24
Plus de 12 milliards Dh pour réformer l'Université marocaine

Le plan d'urgence du ministère de l'Education nationale annoncé en 2004 et entré en vigueur le 10 septembre dernier, vient de prendre une nouvelle tournure. Aujourd'hui, le gouvernement débloque des milliards de dirhams pour une mise à niveau des Universités.
Mardi dernier, 17 contrats ont été signé et 12,6 milliards de dirhams mobilisés pour réformer et mettre à niveau l'université marocaine lors d'une cérémonie présidée par le roi Mohamed VI à Agadir. Ces différents contrats engagent 15 universités du royaume et entrent dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d'urgence 2009-2012 pour la réforme du système d'éducation et de formation.

Les objectifs fixés

Les signataires s'engagent à augmenter la capacité d'accueil des universités, à créer 2.400 postes budgétaires pour "répondre aux besoins d'encadrement d'accompagnement des universités" ainsi qu'à renouveler et moderniser les équipements de travail.

On parle aussi d'améliorer la prestation des oeuvres sociales en faveur des étudiants, ce qui pourrait peut-être aider à renforcer la lutte contre le décrochage scolaire.

Premier pôle scientifique de l'enseignement supérieur

L'une des grandes priorités de ces conventions sera la valorisation de la recherche et de la production scientifique.

Dans cette optique, la capitale accueillera le premier pôle de recherche de l'enseignement supérieur du royaume pour qu'il "puisse se placer parmi les 500 premières universités au monde".

Ensuite, cette convention vise à porter à 2.300 le nombre de docteurs formés chaque année au royaume (ils étaient 820 en 2008), à augmenter de 2.000, le nombre de publications annuelles dans des revues internationales et contribuer à la création de plus de 30 entreprises innovantes et au dépôt de 25 brevets d'invention par an.

Néanmoins, comme le souligne le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, Ahmed Akhchichine, "la concrétisation de ces objectifs requiert des solutions appropriées aux dysfonctionnements que connaît l'université marocaine notamment au niveau de la rentabilité, et de la compétitivité imposée par la mondialisation".

Les dysfonctionnements

Le système universitaire marocain comporte de nombreux dysfonctionnements dont le surpeuplement des amphithéâtres. Mais celui qui dérange certainement le plus à l'heure actuelle, est l'introduction du système LMD (Licence-Masters-Doctorat) depuis 2003. Même si on lui reconnait certains avantages notamment l'équivalence des diplômes pour ceux qui souhaitent poursuivre leurs études à l'étranger, professeurs et étudiants dénoncent tantôt le manque de moyens, tantôt le manque de temps.

"Le système LMD n'est pas bien maîtrisé au Maroc. Il nécessite des moyens humains qualifiés et des moyens matériels que le royaume n'a pas pour l'instant".

Pr. Hedromi de l'Université Hassan II Aïn Chok de Casablanca

"Le contenu des cours est très long et le temps imparti pour les assimiler, très court".

Youssef, étudiant en master droit des affaires à l'université Mohamed V Souissi de Rabat


Ces milliards de dirhams pour la réforme du système universitaire arriveront-ils à débloquer toutes ces lacunes? Attendons de voir la suite.

Source : [www.aufaitmaroc.com]
t
9 octobre 2009 17:15
Comment migrer vers la cour des grands
Entretien avec Ahmed Akhchichine, ministre de l’Enseignement

• Il est impératif de revoir l’ingénierie de formation
• L’université doit s’inscrire dans la compétitivité internationale
• Un pôle de recherche pilote à Rabat

Au lendemain de la signature de 17 contrats de développement des universités, le ministre de tutelle dévoile les enjeux de cette stratégie pour le devenir de l’université. Ahmed Akhchichine livre les engagements pris pour l’augmentation des capacités d’accueil, du nombre d’étudiants et des filière porteuses.
- L’Economiste: Quels sont les enjeux des contrats signés pour le développement des universités?

-Ahmed Akhchichine: Le premier enjeu porte sur la mise à niveau. Les universités ont évolué depuis la mise en place de la réforme il y a près de 8 ans sur des bases que nous pensons saines, notamment le principe de l’autonomie. Le corollaire de ce dernier se manifeste à deux niveaux: d’abord, définir un contrat clair entre le monde économique, la société et l’université. Mais ce contrat n’a jamais été défini. Ensuite, en fonction des termes de ce contrat, il s’agit de mobiliser les ressources et la volonté nécessaires pour que l’université puisse avoir les moyens de réaliser ses engagements. Ce qui n’a pas non plus été fait par le passé. Le résultat est connu par tout le monde.
Des rendements internes et externes extrêmement faibles. C’est une situation que nous ne pouvons plus nous permettre de revivre. Aujourd’hui, nous avons une vision relativement claire par rapport aux grands secteurs quant à leur évolution et leurs besoins globaux. On ne peut pas concevoir la réalisation de ces ambitions sans l’implication de l’université. C’est là le véritable enjeu.
Dans ces contrats, des engagements précis ont également été déclinés. C’est le cas de l’augmentation des capacités d’accueil, du nombre des filières ou encore l’augmentation du nombre d’étudiants dans des filières porteuses, scientifiques et techniques notamment. Mais pour y arriver, il va falloir revoir l’ingénierie de formation.

- Qu’en est-il de la création du pôle de recherche à Rabat?

- Le pôle correspond à un autre impératif qui est celui de la mondialisation. En Inde, les secteurs qui ont le plus évolué sont relatifs à la formation des compétences humaines. Aujourd’hui, lorsqu’on forme un ingénieur, l’on sait très bien qu’il changera fréquemment de pays. Les plateformes de formation s’internationalisent.
Vous avez un opérateur installé au Maroc, mais une partie de sa formation est destinée à l’étranger. Pour pouvoir participer à ces évolutions qui sont inéluctables, il faut avoir des acteurs qui ont la taille critique pour le faire. Si l’on prend les classements de référence comme celui de Shanghai, et avec la situation actuelle, aucune université marocaine n’aura la chance d’y figurer. Il faut savoir quel chemin emprunter. Va-t-on continuer à jouer dans la cour des petits avec de petits acteurs? Ou allons-nous nous donner les moyens pour regrouper les potentiels des acteurs actuels pour qu’ils s’inscrivent dans la compétitivité internationale. C’est le pari du pôle.

- Concrètement, comment sera déclinée cette notion de pôle?

- Le premier pôle sera créé à Rabat entre les universités Mohammed V de Souissi et d’Agdal. Il va être ouvert aux autres établissements de formation des cadres (écoles d’ingénieurs…). Il sera peut-être, dans une phase ultérieure, étendu à l’université de Kénitra. Le but étant d’avoir un réservoir de compétences qui regroupe enseignants, étudiants et une offre de formation de près de 400 filières. Cela nous permettra de migrer vers la cour des grands. Le deuxième pôle sera celui de Casablanca qui associera les deux universités de la ville, celle d’El Jadida et de Settat. Nous serons là sur une configuration beaucoup plus large.
La mise en oeuvre de ces pôles dépend du degré de maturité des équipes en place. Car nous avons choisi à cet effet la forme du conventionnement. C’est-à-dire que ce sont les acteurs qui se mettent eux-mêmes d’accord à la fois sur le contenu des engagements les liant et sur le rythme de l’implantation et réalisation de ces engagements. Ce sont ces acteurs qui choisissent leur orientation globale. Nous ne faisons que les accompagner.

- Comment financera-t-on tous ces chantiers?
- Pour les contrats de développement, il s’agit d’une commande de la société à travers l’Etat. Donc, c’est la collectivité qui va s’en charger. Nous avons mobilisé à cet effet près de 13 milliards de DH pour les quatre prochaines années.Pour les autres initiatives, elles sont d’abord ouvertes à des partenariats que des universités ont déjà appris a faire depuis quelque temps déjà. Elles sont aussi ouvertes sur la logique des acteurs de proximité, acteurs locaux qui ont des demandes précises. Nous mettons en place tous les outils d’accompagnement, du financemen à la formation, en passant par la réglementation.
Propos recueillis:Jalal BAAZI
d
d0x
9 octobre 2009 20:19
Financement de la recherche
Le financement de la recherche est assuré dans sa quasi-totalité par l’Etat. Actuellement, il est de l’ordre de 0,8 % du PIB, avec la perspective d’atteindre 1% à l’horizon 2010 et 1,5% en 2015 grâce au plan Envol. Ce financement est assuré à travers les budgets de fonctionnement et d’investissement ou à travers un compte d’affectation spéciale.
source: Secteur des nanotechnologies au Maroc: Etat des lieux et voies de développement, étude par la direction des études et des prévisions financières
s
9 octobre 2009 20:46
Citation
d0x a écrit:
Financement de la recherche
Le financement de la recherche est assuré dans sa quasi-totalité par l’Etat. Actuellement, il est de l’ordre de 0,8 % du PIB, avec la perspective d’atteindre 1% à l’horizon 2010 et 1,5% en 2015 grâce au plan Envol. Ce financement est assuré à travers les budgets de fonctionnement et d’investissement ou à travers un compte d’affectation spéciale.
source: Secteur des nanotechnologies au Maroc: Etat des lieux et voies de développement, étude par la direction des études et des prévisions financières

MERCI pour le dossier, je sais au moins dans quel domaine pourra évoluer my son!thumbs up
d
d0x
9 octobre 2009 20:59
de rien
premiere salle blanche class 10 en afrique http://www.youtube.com/user/nemotektechnologies thumbs up
d
14 octobre 2009 20:40
Bonjour à toutes et à tous, je suis nouvelle sur ce forum, et je suis ravie d'apprendre qu'une telle enveloppe a été consacrée à la recherche scientifique au Maroc. Je suis docteur d'une des universités Parisienne, et je tenais à vous remercier pour tous ces chiffes et ces renseignements.
Bien à vous.
BB
D
15 octobre 2009 08:46
Salamou Alykoum,

Bonne nouvelle cette prise de conscience fera avancer les choses dans le bon sens, en esperant qu'elle soit le premisse à ne refonte du systeme scolaire et universitaire au Maroc. Je suis d'accord avec telev pour dire qu'il faut arreter de prendre comme reference la France qui est une catastrophe sur la question de l'enseignement superieur.

Quel est le salaire d'un enseignant chercheur au Maroc? merci
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
s
15 octobre 2009 09:21
Citation
Donatello a écrit:
Salamou Alykoum,



Quel est le salaire d'un enseignant chercheur au Maroc? merci

Jusqu'à 30 000 dh.
D
15 octobre 2009 09:37
Citation
sid1007 a écrit:
Citation
Donatello a écrit:
Salamou Alykoum,



Quel est le salaire d'un enseignant chercheur au Maroc? merci

Jusqu'à 30 000 dh.

Salamou Alykoum,


Merci, t'aurais le chiffre pour un debutant? merci encore winking smiley
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
s
15 octobre 2009 09:45
Citation
Donatello a écrit:
Citation
sid1007 a écrit:
Citation
Donatello a écrit:
Salamou Alykoum,



Quel est le salaire d'un enseignant chercheur au Maroc? merci

Jusqu'à 30 000 dh.

Salamou Alykoum,


Merci, t'aurais le chiffre pour un debutant? merci encore winking smiley

Tout dépend des lieux et des universités, mais en général ils commencent entre 10 000 à 15 000 / mensuel
D
15 octobre 2009 10:03
Citation
sid1007 a écrit:

Salamou Alykoum,


Merci, t'aurais le chiffre pour un debutant? merci encore winking smiley

Tout dépend des lieux et des universités, mais en général ils commencent entre 10 000 à 15 000 / mensuel[/quote]

Salamou Alykoum,

C'est bien ce qui me semblait, merci, faut rappeller que les enseignant marocains sont les mieux payé au maghreb, et ca c'est un bonne chose pour garder les cerveaux marocains dans leur pays, meme s'il en faut un peu plus mais ca reste positif.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
 
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