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12 000 mères marocaines pour la fraise espagnole
l
18 juillet 2010 12:12
Le hall d'embarquement du port de Tanger raisonne d'un énorme brouhaha. Des centaines de femmes attendent le ferry qui les mènera à Tarifa. Un nouveau flux migratoire se déverse, depuis deux ans, du Maroc vers l'Espagne. 12 000 marocaines, toutes mères de famille, chargées de valises et baluchons improvisés traversent le détroit de Gibraltar pour rejoindre les champs de fraises de la province de Huelva. Une vague d'immigrées encadrée par les autorités des deux pays, censée répondre à la demande massive des agriculteurs andalous, à la recherche désespérée de main-d'œuvre.

« Un moyen de lutte efficient contre l'immigration clandestine »

A l'ouverture des portes d'embarquement, les femmes se précipitent, valises en main. « J'ai pris des affaires pour quatre mois mais je ne sais pas si ça suffit », explique Malika, 32 ans, originaire de Sidi Kacem. Dans la file d'attente, les touristes regardent d'un air amusé et curieux ce groupe de femmes. Certaines sont habillées à l'européenne, la plupart sont vêtues de djellaba, un foulard sur les cheveux.

Une fois embarquées, les plus aventureuses se dirigent vers le pont arrière du ferry pour voir s'éloigner Tanger. Sur le port, personne pour les saluer. Halima, 27 ans, originaire de Taza raconte dans un français approximatif :

« Nous sommes parties très tôt ce matin de nos villages. J'ai dit au revoir à mon fils en pleurant. Mon mari, il est parti pour une autre. C'est l'ANAPEC (agence pour l'emploi marocaine) qui est venue nous voir pour nous demander si on voulait faire les fraises en Espagne. Et me voilà. »

Pour un salaire journalier de 35 euros, ces femmes n'ont pas hésité. Elles ont toutes entre 25 et 35 ans et sont mères de familles. Elles répondent ainsi aux critères imposées par les agriculteurs espagnols qui préfèrent des ouvrières dont ils sont sûrs qu'elles retourneront dans leurs pays d'origine une fois le travail terminé. Pour elles, pas question de rester :

« Nous, on va rentrer au Maroc, bien sûr. Nos enfants, qui va s'en occuper ? “

Après une traversée houleuse, les côtes espagnoles apparaissent. ‘Spaña ! crie l'une d'entre elles. Sur le port de Tarifa, les médiateurs de l'AENEAS -un programme de gestion intégrale de l'immigration saisonnière entre le Maroc et l'Espagne subventionné à 80% par l'Union européenne- accueillent les travailleuses. Le transport sera assuré en autocar jusqu'aux exploitations de fraises de la province de Huelva. Susana est assistante sociale auprès de l'AENEAS :

L'objectif du programme est de travailler en partenariat avec les autorités marocaines pour gérer ces flux migratoires. Nous avons procédé à des sélections avec les agriculteurs espagnols dans la province de Sidi Kacem. Puis nous assurons la partie logistique. Les 11 879 ouvrières qui participent à la campagne 2008 viennent toutes avec un contrat de travail et un visa en règle. Et l'employeur, de son côté, doit leur assurer un logement digne, de bonnes conditions de travail ainsi que des prestations sociales, sanitaires et éducatives.’

Les mères, des travailleuses plus fiables et plus dociles

Côté marocain, on appuie cette initiative. En visite à Cartaya, le ministre de l'Emploi, Jamal Rhmani, déclarait, au journal Le Matin :

‘Nous devons (…) faire de la migration de travail un moyen de lutte efficient contre l'immigration clandestine.’

Eduardo, du syndicat d'agriculteurs et d'éleveurs espagnols COAG, renchérit :

‘Avec l'entrée dans l'Union des pays de l'Est, les Polonaises et les Roumaines sont moins nombreuses. Quant à la main d'œuvre nationale, elle préfère la construction où les salaires sont plus élevés. Le seul problème avec les ouvrières marocaines c'est la langue.’

Manuel Garrocho est propriétaire de Costa Luz, une fraiseraie située à Palos de la Frontera. Sur les 80 personnes qu'il a embauchées pour la récolte, près de la moitié sont marocaines :

‘Nous préférons les femmes mariées avec des enfants. Elles sont plus fiables que les hommes. Elles sont travailleuses et plus dociles. On sait qu'elles ne vont pas fuguer.’

Travailleuses saisonnières dans la province de Huelva (N. Messaoudi).

Il est 15 heures, Nadia, Nadjet et Naima rentrent des champs où elles travaillent depuis 7 heures du matin. Elles sont sept à vivre dans des baraquements meublés, avec eau et électricité, aménagés par l'exploitant :

‘Aujourd'hui, le travail c'était comme d'habitude. On travaille sous les serres et on ramasse les fraises. On est pliée en deux et on a mal au dos. Nous sommes là depuis le 10 mars et nous avons eu deux jours de repos.’

Epuisées, elles trouvent encore la force pour préparer le repas et laver leur linge, pendant que l'une d'entre elles cuit le pain :

‘Ici, le pain c'est trop cher. Pour les courses, il faut se déplacer à Palos mais c'est loin, il n'y a pas de bus. Alors parfois, des Marocains qui ont des voitures nous prennent en taxi pour un à deux euros.’

Naima, 34 ans, de Salé, est la plus âgée. L'argent qu'elle gagne ici, elle l'envoie à sa famille :

‘Le jefe’ (patron) nous paye 35 euros par jour. Moi, j'ai des dettes à rembourser puis l'argent qui me reste, c'est pour payer le mariage de mes fils.”

Leur principale préoccupation est de rester plus longtemps en Espagne :

“Trois mois c'est trop court. Nous, on veut travailler et gagner de l'argent. Mais avec nos maris et nos enfants…”

Pour la présidente de Huelva Acoge (association de défense des droits des immigrés), Nieves Robles Perez, il est impensable que les agriculteurs fassent seulement appel à des mères de famille :

“Les jeunes femmes et les hommes doivent aussi pouvoir travailler car ce n'est pas ainsi qu'on va freiner l'immigration clandestine.”

Par ailleurs, l'association reste vigilante sur les conditions d'hébergement des travailleuses, ajoute sa présidente :

“Certaines des filles qui viennent avec ce type de contrats sont parfois mal logées ou moins rémunérées que des citoyens espagnols. Même si la situation tend à évoluer car des fonds ont été investis par l'Union européenne et le gouvernement andalou pour équiper les exploitations, certains vivent encore sous des tentes. Améliorer leurs conditions peut éviter les fugues.”

De l'esclavage moderne ?

A quelques kilomètres de Palos de la Frontera, dans la commune de Cartaya, des Marocaines se reposent après une dure journée de labeur. José Manuel Fernandez, technicien à Citroluz, une exploitation fruitière commente :

“Ici 40% des ouvrières sont Marocaines. On en est très content. Elles sont travailleuses et propres. Dans les champs, elles sont plus rentables que les hommes. L'homme marocain est plus dominant et on ne peut pas prendre ce risque. (…) C'est vrai que beaucoup d'entre elles souhaitent que leurs maris travaillent avec elles. Mais c'est impossible, nous avons déjà essayé avec quelques couples et les hommes marocains ont une tendance autoritaire qui peut aboutir à des situations conflictuelles.”

Une immigration choisie et “jetable” dénonce, pour sa part, le porte parole de SOS Racismo, Javier Ramirez :

“Tout est fait pour qu'elles travaillent mais surtout ne restent pas en Espagne. C'est bien pour ça que les agriculteurs recherchent ce profil. Ces femmes sont instrumentalisées et utilisées mais surtout pas intégrées. C'est plus simple pour l'Etat espagnol qui se lave les mains en disant : ‘le travail des immigrés, c'est bien, mais pour le reste, on ne veut rien savoir’. Même s'il y a pire, on peut assimiler cette pratique à de l'esclavage moderne.”

Travailleuses saisonnières dans la province de Huelva (N. Messaoudi).

Pour l'heure, et selon l'AENAES, le nombre des Marocaines qui ont rejoint la clandestinité reste peu élevé. Pourtant certaines se posent la question. Fatima, 31 ans, fait du stop sur la route de Palos. Elle avoue :

“J'aimerais bien brûler (fuir), mais pour aller où ? ‘

Pour éviter que les ouvrières disparaissent dans la nature, certains exploitants n'hésitent pas à conserver leurs passeports, durant la durée de leur séjour. Les travailleurs sociaux, eux, privilégient d'autres mesures, telles que des cours de castillan ou des débats sur les dangers de la clandestinité (prostitution, esclavage…). L'objectif étant de fidéliser ces travailleuses dont les cultivateurs ont cruellement besoin pour les récoltes à venir. Fatima reste pensive.

Mes enfants, je pourrais essayer de les faire venir. Car au Maroc, ils n'ont pas d'avenir.

rue89
h
18 juillet 2010 12:21
je trouve ça triste , que ça soit nos meres qui iront travailler en espagne .. des fraises en plus .... y a pas plus dur que les fraises ...

si on refuse de fournir des mamans a boeufs d'espagnols ... je pense qu'ils accepteront que ça soit les hommes qui feront ce boulot ... et si on cede a leur caprices ... automatiquement ils prendront les mamans ...

et apres on s'etonne si certaines d'entre elles se font violer juridiquement ou physiquement ....

nos femmes sont elles faites pour des trucs comme ça? on a des hommes qui choment au maroc ... pourquoi ne pas faire une politique d'emploi etranger un peu serieuse ... ???!!
assalam o alykoum
l
18 juillet 2010 12:24
Drôle de pays, les uns gambadent en Porsch cayenne, Caviar au diner, bouteille de champagne à 3000DH en fin de soirée, les autre obligés de traverser une mer pour cueillir des fraises (la pire cueillette qui puisse exister, car la fraise pousse au ras du sol) où même une "comira" est difficile à trouver.
On peut accepter qu'il y est des riches et des pauvres mais là c'est trop....cette société ne tourne pas rond

salam
c
18 juillet 2010 12:27
35 euros/ jour....

10 h / jours..

3 ,5 euros l'heur.....


Et certains ici eusent parler d'un Maroc qui avance.......


je trouve ca triste...

elles ont du Courage.." Alh y3awnhome".
18 juillet 2010 14:38
Citation
a écrit:
Mes enfants, je pourrais essayer de les faire venir. Car au Maroc, ils n'ont pas d'avenir.
rue89

NO COMMENT!!!
1
18 juillet 2010 17:26
Ceux qui veulent lutter contre cette exploitation ont la solution entre leur main. Ne pas acheter de fraises espagnoles au marché ou en grande surface.
Ne pas acheter des fraises en dehors de l'été ou de l'étranger.

Quand l'agriculture cessera d'être une production d'exportation, elle redeviendra une production locale pour un marché local, donc moins de compétition sur les prix, plus de travail, de meilleurs fruits, emploi local, pas d'exploitation.

Les coupables sont d'abord les consommateurs qui ne connaissent plus rien à ce qu'ils mangent.
Ni radin ni pigeon, chacun paie sa part...
h
18 juillet 2010 17:38
pour lutter ... il vaut mieux ne pas acheter les baskets de marques qui exploitent des gosses ...

des produits d'apple qui exploitent les chinois ..

des produits des sionistes ... la y en a des milliers a boycotter ...


pour les fraises ... c'est un autre probleme ... c'est a nos dirigeants de dire aux europeens qu'ils travailleurs ils doivent venir chercher ... c'est un moyen de pression qu'on a etre les mains ... que nos traitres de gouvernement marocain ne veulent pas utiliser ...

c'est pas toujours a la population de faire pression ...
assalam o alykoum
h
18 juillet 2010 17:43
et qu'on vient pas nous dire que les travailleuses marocaines se font violer dans leur cabanes ou dans les champs ..

ce n'est pas plus nos oignons ...... si l'etat marocain ne protege pas les siens et faire rien pour empêcher cela a la source ... pas apres que ça arrive ...

ces boeufs d'espagnols ... doivent avoir a faire avec l'homme marocain ... ils ont peur d'eux et font appel des proies faciles ...
assalam o alykoum
l
18 juillet 2010 20:12
Citation
habib75 a écrit:
et qu'on vient pas nous dire que les travailleuses marocaines se font violer dans leur cabanes ou dans les champs ..

ce n'est pas plus nos oignons ...... si l'etat marocain ne protege pas les siens et faire rien pour empêcher cela a la source ... pas apres que ça arrive ...

ces boeufs d'espagnols ... doivent avoir a faire avec l'homme marocain ... ils ont peur d'eux et font appel des proies faciles ...

Mais l'État marocain ne protège même pas ces citoyens dans le territoire marocain alors...
l
18 juillet 2010 20:57
Oui c est ca ,boycottez les fraises d espagne .
C est une tres bonne action,.
n ayant plus de client , le producteur qui les embauche les debauchera et elle retourneront au maroc ou la belle vie les attend.

Mais dans quel monde vous vivez ???
la majorité de ces femmes ont du s endetter pour etre selectionnées
Vous vous rendez compte du malheur qui s abattrait sur eux si on leur annoncaient que grace a l action de courageux yabiladiens leurs contrats etaient annulées.et qu elles etaient liberés de l esclavage???
elles maudiront a coup sur les faux bobos que vous etes.
Vous critiquez souvent ni pute ni soumise mais la vous etes (dans un autre domaine) dans la meme niaiserie qu eux.
l
18 juillet 2010 22:58
Citation
l homme qui ne sait rien a écrit:
Oui c est ca ,boycottez les fraises d espagne .
C est une tres bonne action,.
n ayant plus de client , le producteur qui les embauche les debauchera et elle retourneront au maroc ou la belle vie les attend.

Mais dans quel monde vous vivez ???
la majorité de ces femmes ont du s endetter pour etre selectionnées
Vous vous rendez compte du malheur qui s abattrait sur eux si on leur annoncaient que grace a l action de courageux yabiladiens leurs contrats etaient annulées.et qu elles etaient liberés de l esclavage???
elles maudiront a coup sur les faux bobos que vous etes.
Vous critiquez souvent ni pute ni soumise mais la vous etes (dans un autre domaine) dans la meme niaiserie qu eux.

Et si tu nous disais ce que tu pense de l'action des gouvernants de ce pays pour résorber la pauvreté et le chômage et qui joue l'agence d'intérim (gratuitement) pour le compte d'exploitants agricoles extra-nationaux au lieu de commenter un commentaire?
ça serait plus constructif n'est-ce pas?
Ou bien c'est goulou l3am zine? amine?

La critique initiale était pour l'État marocain, mais tu préfère al far3 3ala al asl?
a
19 juillet 2010 19:05
c triste kon on voit tous des milliards gaspié pour les festivales .. c la honte
f
20 juillet 2010 18:38
“Ici 40% des ouvrières sont Marocaines. On en est très content. Elles sont travailleuses et propres. Dans les champs, elles sont plus rentables que les hommes. L'homme marocain est plus dominant et on ne peut pas prendre ce risque. (…) C'est vrai que beaucoup d'entre elles souhaitent que leurs maris travaillent avec elles. Mais c'est impossible, nous avons déjà essayé avec quelques couples et les hommes marocains ont une tendance autoritaire qui peut aboutir à des situations conflictuelles.”


Bon on a une belle photographie du couple à la marocaine
j
20 juillet 2010 19:43
Citation
l homme qui ne sait rien a écrit:
Vous vous rendez compte du malheur qui s abattrait sur eux si on leur annoncaient que grace a l action de courageux yabiladiens leurs contrats etaient annulées.et qu elles etaient liberés de l esclavage???

Il faut les protéger malgré elles. Quitte à ce qu'elles crèvent de faim ou de froid au Maroc...l'important c'est de minimiser l'exposition des marocaines à une culture qui risque de les émanciper.

Allez, boycottons la fraise espagnole! spinning smiley sticking its tongue out
1
20 juillet 2010 21:12
Citation
l homme qui ne sait rien a écrit:
Oui c est ca ,boycottez les fraises d espagne .
C est une tres bonne action,.
n ayant plus de client , le producteur qui les embauche les debauchera et elle retourneront au maroc ou la belle vie les attend.

Mais dans quel monde vous vivez ???
la majorité de ces femmes ont du s endetter pour etre selectionnées
Vous vous rendez compte du malheur qui s abattrait sur eux si on leur annoncaient que grace a l action de courageux yabiladiens leurs contrats etaient annulées.et qu elles etaient liberés de l esclavage???
elles maudiront a coup sur les faux bobos que vous etes.
Vous critiquez souvent ni pute ni soumise mais la vous etes (dans un autre domaine) dans la meme niaiserie qu eux.

Ton problème à toi c'est que chaque fois que tu parles tu démontres que tu ne sais rien, ton pseudo te colle à la peau.

Sans perdre de temps avec toi car tu es agressif avec la chaleur. Je te dis juste que ton regard néolibéral sur l'économie n'est pas le fruit de ta réflexion mais de tes lectures et des émissions que tu peux regarder tard le soir, tu sais les émissions qui te bourrent le crâne déjà vide.

Les agriculteurs qui s'en sortent à peu près bien dans le monde sont ceux qui travaillent en coopérative et ceux qui vivent du bio ou, qui refusent de vendre sur le marché mondial. Autrement dit, pour vivre bien, il faut refuser le système.

Les industriels de l'agriculture que tu défens ne sont pas autonomes, ils sont les sous traitants de la fourniture des matières premières pour l'industrie agroalimentaire. Les grands groupes donc. Et comme ces conglomérats ont besoin de produits à bas prix, ils exploitent les salariés et pulvérisent leur produit de pesticide.

Je pourrai approfondir mais ton langage ne te permet pas de tenir une conversation avec des arguments de choix.

Répète les propos de l'économiste de salon Cohen, fitoussi et bien d'autres. Tu as ta place sur agoravox mais pas devant moi.
Ni radin ni pigeon, chacun paie sa part...
l
20 juillet 2010 22:06
Citation
jalilou5454 a écrit:
Citation
l homme qui ne sait rien a écrit:
Vous vous rendez compte du malheur qui s abattrait sur eux si on leur annoncaient que grace a l action de courageux yabiladiens leurs contrats etaient annulées.et qu elles etaient liberés de l esclavage???

Il faut les protéger malgré elles. Quitte à ce qu'elles crèvent de faim ou de froid au Maroc...l'important c'est de minimiser l'exposition des marocaines à une culture qui risque de les émanciper.

Allez, boycottons la fraise espagnole! spinning smiley sticking its tongue out

Tu sais faire quelque chose d'autre à part faire des procès d'intention aux autres?
Ce qui est en cause ici c'est la gestion catastrophique de l'État marocain de la problématique sociale. ça ne fait plaisir à personne de voir ses compatriotes obligé de quitter leurs familles et de se déraciner pour aller trimer chez les autres que ça soit en Espagne, en France ou en Arabie saoudite, et toi tu y vois une affaire de culture!!!??? tu en a d'autre des conneries de ce genre?

Au passage, je remarque avec amusement que tu défend l'État marocain qui est, selon toi, un État oppresseurs des minorités religieuses et sexuelles et dont la loi est de source divine. Et ceci après nous avoir chanter les louanges du régime Saoudien dans un autre poste où j'ai eu le non-plaisir de discuter avec toi.


On a compris ce qui se passe dans ta petite tête : pour toi, quelque soit le problème X dans un espace Y pendant un temps T, une religion I (comme Islam) en est le responsable.

salamou 3alikom
j
21 juillet 2010 12:11
Citation
lmajdoub20600 a écrit:
Ce qui est en cause ici c'est la gestion catastrophique de l'État marocain de la problématique sociale. ça ne fait plaisir à personne de voir ses compatriotes obligé de quitter leurs familles et de se déraciner pour aller trimer chez les autres

Ça me fait plaisir de les voir embrasser cette opportunité et bosser dur pour subvenir aux besoins de ceux qui sont bloqués malgré eux au Maroc.

Les racines, c'est bon pour les plantes! tongue sticking out smiley
h
21 juillet 2010 13:43
ce n'est pas aux femmes d'immigrées et travailler dur dans un pays etranger le plus raciste et le sauvage au monde (espagne ou italie)

on a des hommes en chomage, on doit obliger les pays d'UE de les prendre et laisser nos mamans tranquilles s'occuper d'elles, et de leurs enfants
assalam o alykoum
j
21 juillet 2010 15:44
Citation
habib75 a écrit:
ce n'est pas aux femmes d'immigrées et travailler dur dans un pays etranger

La culture patriarcale à laquelle je faisait allusion...

Citation
a écrit:
on a des hommes en chomage, on doit obliger les pays d'UE de les prendre

Le taux du chômage en UE est de 8,5%. Au Maroc, c'est 9,8% (officiellement en tout cas!). De quel droit tu veux obliger l'UE de "prendre" les marocains au chômage? Pour 1,3% de différence?

Un exemple: la Mauritanie a 32% de chômage. Accepterais tu que la Mauritanie oblige le Maroc de "prendre" les chômeurs?
D
21 juillet 2010 16:25
Citation
jalilou5454 a écrit:
Citation
habib75 a écrit:
ce n'est pas aux femmes d'immigrées et travailler dur dans un pays etranger

La culture patriarcale à laquelle je faisait allusion...

C'est vrai que dans ta culture matriarcale, ce sont les femmes qui vont chercher pitance...


Citation
a écrit:
Citation
a écrit:
on a des hommes en chomage, on doit obliger les pays d'UE de les prendre

Le taux du chômage en UE est de 8,5%. Au Maroc, c'est 9,8% (officiellement en tout cas!). De quel droit tu veux obliger l'UE de "prendre" les marocains au chômage? Pour 1,3% de différence?

Un exemple: la Mauritanie a 32% de chômage. Accepterais tu que la Mauritanie oblige le Maroc de "prendre" les chômeurs?

Fais pas semblant de ne pas comprendre. Il ne s'agit pas ici d'obliger, personne n'oblige l'Espagne à venir chercher de la main-d'oeuvre bon marché au Maroc. Si elle le fait c'est d'abord dans son propre intérêt.
Mais selectionner les mamans au lieu des hommes est pour moi un esclavage déguisé : le boulet qu'elle n'ont pas aux pieds pour les empêcher de partir, ce sont les maris et enfants qu'elles ont laissés au pays. Et oser donner comme justification que les hommes auraient moins de scrupules, c'est une honte et une insulte.
de plus,
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