Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Les mères Goldstar pour la paix
2
24 août 2005 20:13
« Il était une fois Cindy Sheehan… » Tel pourrait être le début d’une histoire contée au sujet de cette femme sortie soudainement de l’anonymat pour lutter contre une énorme machine : l’administration Bush. Cindy Sheehan avait un fils, Casey, décédé l’an dernier en Irak. Et c’est ce décès qui va la faire se lever et s’élever contre une guerre qui la répugne.


« J’ai voulu demander au président pour quelle noble cause était mort Casey ». En avril 2004, Casey Sheehan, jeune soldat américain de 24 ans, décède. Pourtant, comme des centaines d’autres avant ou après lui, sa mort aurait pu passer inaperçue. Mais c’est ce que refuse sa mère, Cindy qui, depuis, ne cesse de défrayer la chronique.


« Je ne veux pas que George W. Bush utilise le sacrifice de mon fils pour justifier la tuerie ». A 48 ans, Cindy Sheehan est la fondatrice du mouvement Goldstar mothers for peace (les mères Goldstar pour la paix). Lorsqu’elle apprend la mort de son fils en avril 2004, la jeune mère se lance tout d’abord dans un périple qui la mènera à travers tout le pays. Elle y enchaînera les débats publics et conférences, toujours avec le même sujet d’attaque : la lutte et l’opposition farouche à la guerre en Iraq.


S’il y a une expression qui fait horreur à Cindy Sheehan concernant cette guerre en Iraq, c’est bien celle de « noble cause ». Et c’est pourtant celle qu’a employé George W. Bush lors d’un rassemblement d’anciens combattants pour la paix, au Texas. Pour la mère de Casey, c’est un peu la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Son seul but à partir de ce moment : s’adresser au président des Etats-Unis afin de lui demander des explications.


George W. Bush se trouverait actuellement dans son ranch texan, où il passerait des vacances paisibles ? Qu’à cela ne tienne ! Cindy Sheehan s’y rend dans le but de lui parler, de discuter avec lui. Le président refuse l’entrevue ? La détermination de la mère ne s’en trouve nullement entamée, elle qui campe aussitôt sur le bas-côté de la route, à deux pas du ranch présidentiel. Depuis, le « camp Casey » ne cesse de faire couler l’encre.


« Je ne comprends pas pourquoi il ne peut pas passer dix minutes avec quelqu'un dont il a dévasté la vie » déplore Cindy Sheehan. Et « dévasté » est bien le terme. En effet, après la perte d’un fils, celle-ci s’apprête à perdre un époux. Ce dernier, en désaccord total avec sa femme, a en effet demandé le divorce.

La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
D
25 août 2005 01:07
Si ils pouvaient être 220 millions à penser comme elle ! Le monde serait plus stable !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
w
25 août 2005 04:20
et malheureusement il s l ont réelu. donc je hais au moins 1 americains sur deux.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook