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Mère suicidée, père expulsé
l
8 juillet 2008 23:11
Mère suicidée, père expulsé

Surmontant son passé judiciaire, Aboubakar Coulibaly s’occupait seul de son fils après le suicide de sa mère. Le 21 juin, la préfecture de Maine-et-Loire l’a fait expulser vers la Côte d’Ivoire, sans demander leur avis aux éducateurs, et encore moins à Joris, 11 ans, qui après avoir perdu sa mère, se retrouve aujourd’hui sans son père.

À Angers (Maine-et-Loire), amis, enseignants, parents d’élèves et éducateurs n’en reviennent toujours pas. Aboubakar Coulibaly, 34 ans, d’origine ivoirienne, a été renvoyé le 21 juin vers la Côte d’Ivoire, abandonnant forcé et contraint Joris, son fils de 11 ans, dont il avait seul la charge depuis le suicide en novembre 2005 de sa mère.

Deux jours plus tard, sentant un vent d’indignation souffler sur ses grilles, la préfecture de Maine-et-Loire expliquait dans un communiqué l’avoir reconduit « en exécution d’une décision de justice », « dans un souci de protection de Joris », précisant que sa paternité avait été contestée par la mère de l’enfant et concluant, rassurante, que : « Joris est parfaitement pris en charge par un centre d’accueil spécialisé départemental ». Six lignes, une vérité et trois contre-vérités pour tenter d’éteindre le feu.

Le retour des expulsions estivales© Oliv’

Condamné à six reprises depuis son arrivée en France pour usurpation d’identité, vol avec effraction ou encore violence avec arme, Aboubakar Coulibaly n’était pas un ange. Il était bien sous le coup d’une interdiction du territoire français de 3 ans décidée en octobre 2005 à Créteil (Val-de-Marne). Une décision qui avait été finalement ajournée au mois d’avril suivant, rapporte une source judiciaire. Mais tous les témoignages concordent : depuis qu’il s’occupait de son fils, l’homme avait changé. L’expulser pour protéger Joris ? « Au mieux, c’est une bêtise. Au pire, c’est un mensonge. Malgré ses difficultés, il était réceptif aux remarques et savait se remettre en cause. À aucun moment la question de son éloignement ne s’est posée du point de vue de la protection de l’enfant », assure un responsable du service d’aide éducatif qui accompagnait le père.

Cette aide, Aboubakar Coulibaly l’avait lui-même sollicitée après s’être vu confié la garde de Joris par un juge des enfants, suite au décès de son ex-compagne. De retour à Angers, il était reparti à zéro pour assumer sa responsabilité parentale. Il avait trouvé un logement provisoire, du travail, puis déménagé pour se rapprocher de l’école de son fils. « Il nous apportait entièrement satisfaction », confirme le patron de l’imprimerie où il était employé depuis février 2007.

Le préfet avait été convoqué par Hortefeux

Annick Bordereau est sans doute la personne la mieux placée pour témoigner. Retraitée et bénévole de l’association St-Vincent-de-Paul, vers laquelle Aboubakar s’était tourné à son arrivée à Angers, elle s’était prise d’affection pour lui et son fils. « La remise en cause de sa paternité est consternante. Nous avons des lettres qui montrent les liens forts qu’entretenaient même après leur séparation, le papa et la maman de Joris. Il a toujours gardé le contact avec son fils ». Après son arrestation, c’est elle qui a pris en charge Joris. Et « l’accueil en maison spécialisée » ? Une erreur de communication, s’est excusée après coup la préfecture. Un signe surtout de l’absence totale de coordination avec les services sociaux-judiciaires. Comme un désaveu, le juge des enfants vient d’ailleurs de choisir de confier l’enfant pendant un an, à Madame Bordereau. « C’est très, très dur pour lui. Il rêve en ce moment que son père revient et sort les albums photos. Son papa, c’était tout. Je suis révoltée car il y avait forcément d’autres solutions qu’une expulsion ».

Hasard ou pas, en septembre dernier, parmi la douzaine de préfets que Brice Hortefeux avait convoqués à Paris pour leur reprocher leur manque d’efficacité en matière de lutte contre l’immigration, figurait celui de Maine-et-Loire.

[www.bakchich.info]
B
8 juillet 2008 23:35
le pays des droits de l'homme


à condition de ne pas etre noir (ou arabe)


ps: bis repetita
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
l
9 juillet 2008 02:07
mais oui, on le sait, seuls les arabes et les noirs subissent la repression et la misere en france.
tout les blancs sont riches ou issus de familles coloniales et vivent dans de luxueuses propriétés.
9 juillet 2008 08:17
ces un d elinquant il faut l expulse et sarko et brisse vont expulse aussi les francais d elinquan alors mefie vous les texte de loi est en discution
l
9 juillet 2008 08:22
Citation
Bass a écrit:
le pays des droits de l'homme


à condition de ne pas etre noir (ou arabe)


ps: bis repetita


....et dire que tu reproches aux autres de généraliser !!! C'est l'hôpital qui se f. de la charité !
B
9 juillet 2008 08:53
Citation
louise a écrit:
Citation
Bass a écrit:
le pays des droits de l'homme


à condition de ne pas etre noir (ou arabe)


ps: bis repetita


....et dire que tu reproches aux autres de généraliser !!! C'est l'hôpital qui se f. de la charité !

c'est tjs les mêmes qui trinquent


tu trouves peut etre cela normal, moi pas, dsl.


eh puis parlons généralisation

essaye de regarder l'emission qui à l'epoque est passé sr canal+ "DANS LA PEAU D'UN NOIR"

...on en reparlerasleeping
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
l
9 juillet 2008 09:21
Il y a des personnes qui jouent les victimes et qui par derrière profitent du système et c'est pourquoi chaque cas d'expulsion est à étudier.

Quand il y a abus, les associations sont là pour les dénoncer et c'est ce qui se passe dans le cas présent.

La France aurait dû mettre en place une véritable politique d'immigration il y a longtemps, ce qu'elle n'a pas fait et aujourd'hui tout le monde en paye les conséquences, les immigrés et les français.
B
9 juillet 2008 10:52
Citation
louise a écrit:
Il y a des personnes qui jouent les victimes et qui par derrière profitent du système et c'est pourquoi chaque cas d'expulsion est à étudier. .


de qui veux tu parler?

là je comprends pasperplexe
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
t
9 juillet 2008 11:13
Citation
louise a écrit:
Il y a des personnes qui jouent les victimes et qui par derrière profitent du système et c'est pourquoi chaque cas d'expulsion est à étudier.

Quand il y a abus, les associations sont là pour les dénoncer et c'est ce qui se passe dans le cas présent.

La France aurait dû mettre en place une véritable politique d'immigration il y a longtemps, ce qu'elle n'a pas fait et aujourd'hui tout le monde en paye les conséquences, les immigrés et les français.

Tu crois qu'il n'y a que les étrangers qui profitent du système ?!
[b] Tilalilalouuuuuuuuuuuuuuum[/b]
l
9 juillet 2008 11:21
elle n'a jamais dit ça. arrétez un peu les proces d'intentions.
B
9 juillet 2008 12:19
Citation
l'européen a écrit:
elle n'a jamais dit ça. arrétez un peu les proces d'intentions.


tila non plus, elle a juste posé la question n'as tu jamais appris la ponctuation à l'ecole perplexe


inutile de t'enflamer smiling smiley
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
w
9 juillet 2008 12:42
c est pas plutot le systeme (ou plutot ceux qui l ont mis en place et modifeir a leur convenance) qui profite et qui se gave de façon ostentatoire????

c est quoi ce pays qui expulse un pere et qui puni par la meme son fils????

c est quoi ce pays ou des gens trouvent des excuses a tous ça?
l
9 juillet 2008 12:50
Citation
Bass a écrit:
[
tila non plus, elle a juste posé la question n'as tu jamais appris la ponctuation à l'ecole perplexe

Puisque tu sembles si calé en ponctuation, tu dois savoir qu'une question qui se termine par un point d'exclamation exprime aussi un sentiment mais lequel, that is the question ?
m
9 juillet 2008 13:06
C'est tout simplement inhumain.
B
9 juillet 2008 13:54
Citation
louise a écrit:

Puisque tu sembles si calé en ponctuation, tu dois savoir qu'une question qui se termine par un point d'exclamation exprime aussi un sentiment mais lequel, that is the question ?

toujours est il que c'est une question, et non une affirmation, apres, elle a choisit de mettre un point d'exlamation pour marquer son etonnement ou son humeur

mais c'est avant tout une question.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
t
9 juillet 2008 13:54
Citation
louise a écrit:
Citation
Bass a écrit:
[
tila non plus, elle a juste posé la question n'as tu jamais appris la ponctuation à l'ecole perplexe

Puisque tu sembles si calé en ponctuation, tu dois savoir qu'une question qui se termine par un point d'exclamation exprime aussi un sentiment mais lequel, that is the question ?

Un sentiment d'incompréhension et d'étonnement...

That is my reply.
[b] Tilalilalouuuuuuuuuuuuuuum[/b]
 
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