Virginie, la mère soupçonnée d'avoir dissimulé la mort de trois nouveau-nés à Albertville a été mise en examen «pour homicides» et écrouée vendredi après-midi, a annoncé son avocat, Me Michel Jugnet, qui a précisé qu'elle était à la fois «soulagée et abattue». «Elle est profondément touchée et en grande souffrance. Elle est soulagée parce que c'était un secret qu'elle ne pouvait plus porter. Elle regrette profondément ce qu'elle a fait».
Le procureur Henry-Michel Perret avait auparavant raconté l’audition de la jeune femme de 36 ans, qui est restée «très calme»: elle a expliqué qu'elle «ne voulait pas abandonner ses enfants, qu'elle considérait qu'ils faisaient partie d'elle». Elle a gardé ses nouveau-nés à «la manière de poupées qui sont des substituts des enfants qu'on ne veut pas avoir», a-t-il ajouté.
«La première naissance s'est passée dans des toilettes et on peut penser que l'enfant est mort noyé», a encore dit Henry-Michel Perret.
Les deux hommes également en garde en vue, son compagnon de 40 ans qui a vécu 16 ans avec Virginie, et un jeune homme de 20 ans, ancien voisin de palier du couple, et qui était depuis 2 ans très proche de Virginie, ont également été relâchés.
Si le premier — qui a découvert les corps jeudi — affirme n’avoir été au courant de rien, le second aurait eu connaissance de la naissance et de la mort, en 2006, d'un nouveau-né, sans toutefois savoir qu'il s'agissait du 3e enfant de sa voisine. «Avant qu'elle déménage en août 2006, on avait remarqué qu'elle avait pris du poids, a raconté une voisine à l’AFP. Elle se plaignait aussi parfois de maux de ventre mais elle ne voulait pas voir de médecin. Et puis quand on l'a revue, en octobre, on a trouvé qu'elle avait énormément maigri».
Selon cette dernière, la mère des trois nouveau-nés aurait dit à son fils: «j'étais enceinte, mais j'ai perdu le foetus dans les toilettes».
Une information judiciaire devait être ouverte en début d'après-midi. Un juge d'instruction sera alors saisi. L'autopsie des corps des nouveaux-nés devrait avoir lieu samedi à Paris. Cet examen devra établir, selon le procureur, si Virginie «a tué les enfants ou si elle les a laissé mourir».
Jean-Pierre Clatot AFP ¦ L'intérieur de la maison dans laquelle ont été retrouvés les corps de trois nouveaux nés, le 23 août 2007 à Albertville
pour Véronique Courjault, même affaire, ce que je n'arrive pas à comprendre dans cette histoire , c'est que cette femme n'est pas une misérable sociale, elle a fait des études, vit bien . alors , les préservatifs, les contraceptifs, c'est pour les chiens ? Et l'avortement, c'est contre sa morale ?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/07 00:08 par La Boetie.
dans ces affaire de femme , il manquera toujours une chose, qui se trouve dans toutes les affaires, même dans les affaires d'abandons (comme celle du macdo toute récente), un chose pourtant primordiale et constamment absente des médias ...... le pére de l'enfant , le mari de la femme incriminée
Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/07 00:16 par La Boetie.
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