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Menstrues question
20 avril 2014 22:02
Salam A3leycom, j ai une question concernant les menstrues, imaginons que mes règles sont termines, et que je fais le ghusl dans la journée, est ce que je dois reprendre le reste de mes prieres ..? j ai un doute grinning smiley merci les filles winking smiley
21 avril 2014 20:48
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Oum ka a écrit:
Salam A3leycom, j ai une question concernant les menstrues, imaginons que mes règles sont termines, et que je fais le ghusl dans la journée, est ce que je dois reprendre le reste de mes prieres ..? j ai un doute : merci les filles ;

j'ai mit en bleu la reponse a ta question incha Allah



Questions-Réponses tirées des fatâwâ de
Cheikh al ‘Outheymîne (rahimahullah)





1--- Quel est le jugement du fait qu’une femme ait prié par honte alors qu’elle était en état de menstrues ?

→ Il n’est pas permis à une femme en état de menstrues ou de lochies de prier, d’après la parole du prophète عليه الصلاة والسلام concernant la femme : أَلَيْسَ إِذَا حَاضَتِ الْمَرْأَةُ لَمْ تُصَلِّ وَلَمْ تَصُمْ ؟ → « N’est-ce pas que la femme qui a ses règles ne prie pas et ne jeûne pas ? ». Et les musulmans sont unanimes sur le fait qu’il est interdit à la femme en état de menstrues de jeûner et il lui est interdit de prier. Et cette femme qui a fait cela doit se repentir à Allah et demander pardon (istighfâr) pour ce qu’elle a fait.



2-- - Une femme a été la cause de la descente du sang des menstrues en utilisant un traitement, et elle n’a pas prié, doit-elle rattraper ces prières ?

→ La femme ne rattrape pas les prières si elle a été la cause de la descente du sang des menstrues, car le sang des menstrues est un sang qui, lorsqu’il est présent les règles qui lui sont liées s’appliquent, de même que si elle prend ce qui empêche l’arrivée des menstrues et que le sang ne descend pas, elle prie et jeûne et ne rattrape pas le jeûne, car elle n’est pas en état de menstrues.

Donc la règle s’applique en fonction de sa cause (« al houkmou adoûrou ma’a ‘illatih »). Allah a dit : وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الْمَحِيضِ قُلْ هُوَ أَذًى → "Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. Dis: "C'est un mal"". Donc lorsque ce mal est présent ses règles s’appliquent, et lorsqu’il est absent ses règles ne s’appliquent pas.


3-- - Si une femme a le sang des menstrues après l’entrée de l’heure de la prière quelle est la règle qui s’applique ?

→ Si les menstrues arrivent après l’entrée de l’heure de la prière comme dans le cas où les menstrues surviennent une demi-heure après le « zawâl » (le déclin du soleil, qui est le début du temps du dhohr) par exemple, alors après qu’elle se purifie des menstrues elle rattrape cette prière dont le temps est entrée alors qu’elle était pure d’après la parole d’Allah : مَوْقُوتًا إِنَّ الصَّلاةَ كَانَتْ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ كِتَابًا → « la prière demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés ».

Et si elle est pure des menstrues et qu’il reste un temps suffisant à l’accomplissement d’une rak’a (unité) ou plus, elle prie la prière se trouvant dans ce temps d’après la parole du prophète

عليه الصلاة والسلام : من أدرك ركعة من العصر قبل أن تغرب الشمس فقد أدرك العصر → « Celui qui a atteint une rak’a de la prière du ‘asr avant que le soleil ne se couche a atteint le ‘asr » (Al Boukhârî).

Si elle est pure dans le temps du ‘asr et qu’il reste comme temps avant le coucher du soleil le temps suffisant pour faire une rak’a elle prie le ‘asr.

Et si elle est pure dans le temps du fadjr et qu’il reste comme temps avant le lever du soleil le temps suffisant pour faire une rak’a elle prie le fadjr.


- Une femme a fait une opération, et après l’opération et 4 ou 5 jours avant la période de menstrues elle a eu un sang noir qui n’est pas celui de la ‘âdah, et aussitôt après ce sang ses menstrues sont arrivées pour une période de 7 jours. Est-ce que ces jours avant la ‘âdah sont comptabilisées avec ?

→ Il faut revenir aux médecins concernant ceci car ce qui apparaît c’est que le sang est arrivé à cette femme à cause de l’opération, et le sang qui est le résultat de l’opération ne suit pas les règles s’appliquant aux menstrues, d’après la parole du prophète عليه الصلاة والسلام « Ceci provient d’une veine ». Dans ceci il y a une allusion au fait que le sang qui sort, s’il provient d’une veine comme le sang d’une opération, n’est pas considéré comme celui des menstrues, et donc il n’interdit pas ce qu’interdit le sang des menstrues, et la prière est obligatoire à ce moment ainsi que le jeûne si c’est dans les jours de ramadane.



- Une femme avait les menstrues au début du mois, puis elle les voit à la fin du mois, quelle est la règle qui s’applique ?

→ Si la ‘âdah est retardée par rapport à son temps habituelle, comme dans le cas où elle avait les menstrues au début du mois puis elle les voit à la fin du mois, le plus juste c’est que lorsqu’elle voit le sang c’est le sang des menstrues, et lorsqu’elle est pure de ce sang elle est pure.

Et c’est la même chose lorsque la ‘âdah vient en avance.



- Une femme a eu ses règles puis a fait le ghousl après avoir été purifiée, et après avoir prié pendant 9 jours, du sang est survenu et elle est restée sans prier pendant 3 jours, puis elle a été purifiée et a prié 11 jours, puis sa période habituelle est revenue. Doit-elle refaire les prières qu’elle a laissées durant ces 3 jours ou doit-elle comptabiliser ces 3 jours dans les menstrues ?

→ Les menstrues, lorsqu’elles surviennent ce sont des menstrues, que la période entre ces menstrues et la précédente soit longue ou courte. Ainsi si elle a les menstrues et qu’elle est pure et qu’après 5 jours ou 6 jours ou 10 jours, les menstrues surviennent à nouveau, alors elle reste sans prier car ce sont des menstrues, et ceci tout le temps. A chaque fois qu’elle est pure des menstrues, puis les menstrues reviennent elle doit obligatoirement s’arrêter de prier.

Mais si le sang coule constamment et qu’il ne se coupe pas si ce n’est une courte période, alors elle est en état de métrorragie, et dans ce cas elle ne s’arrête de prier que le temps de sa période habituelle.



- Une femme avait une période habituelle de 10 jours, et pendant ramadane la période a durée 14 jours et elle n’était pas pure, et un sang de couleur noire ou jaune a commencé à sortir et elle est restée comme cela pendant 8 jours, et elle jeûnait et priait durant ces 8 jours. Est-ce que sa prière et son jeûne durant ces 8 jours sont valables ?

→ Le sang des menstrues est quelque chose de connu par les femmes et celles-ci le connaissent mieux que les hommes ; cette femme dont la période de menstrues a augmenté par rapport à son habitude, si elle savait que c’était le sang connu et habituel, il lui est obligatoire de rester sans prier et sans jeûner, sauf s’il dure la majorité du mois alors dans ce cas elle est en état de métrorragie et après cela elle ne s’arrête de prier que le temps de sa période habituelle.

Et en se basant sur cette règle, nous disons à cette femme que ces jours qu’elle a jeûnés après avoir été pure et durant lesquels elle a vu ce sang anormal qu’elle sait ne pas être celui des menstrues, mais c’est plutôt un liquide jaunâtre ou terne ou noir parfois, ces jours de jeûne sont valables et ces liquides ne font pas partie des menstrues, de même la prière ne lui était pas interdite.



- Quelle est la règle s’appliquant au liquide jaune qui coule de la femme 2 jours avant les menstrues ?

→ Si ce liquide jaune vient avant les menstrues il n’est rien (c-a-d que ce n’est pas des menstrues) d’après la parole d’Oummi ‘Atiyyah (ra) كُنَّا لاَ نَعُدُّ الْكُدْرَةَ وَالصُّفْرَةَ بَعْدَ الطُّهْرِ شَيْئًا → « Nous (les femmes) ne prenions pas en compte les traces troubles et les traces jaunâtres après la pureté ».

Si ce liquide jaunâtre vient avant les menstrues puis il y a une coupure entre lui et les menstrues alors il n’est rien ; mais si la femme sait que ce liquide jaunâtre est l’introduction des menstrues alors elle s’arrête de prier (…) jusqu’à ce qu’elle soit pure.





- Quel est la règle s’appliquant à une femme qui a vu le liquide terne avant sa période de règle habituelle et a abandonné la prière, puis le sang est survenu selon son habitude ?

→ Oummou ‘Atiyyah (ra) a dit كُنَّا لاَ نَعُدُّ الْكُدْرَةَ وَالصُّفْرَةَ بَعْدَ الطُّهْرِ شَيْئًا → « Nous (les femmes) ne prenions pas en compte les traces troubles et les traces jaunâtres après la pureté ».

Et donc le liquide terne qui a précédé les menstrues il ne m’apparaît pas qu’il fait partie des menstrues, surtout si il est survenu avant la période de menstrues, et qu’il n’y a pas les signes des menstrues tels que les douleurs internes et les douleurs au dos et autres choses de ce genre, donc le mieux pour elle est de refaire les prières qu’elle n’a pas faites durant cette période.



- Quel est la règle s’appliquant au liquide jaunâtre et au liquide terne qui survient après la pureté ?

→ Les problèmes des femmes liés aux menstrues sont un océan qui n’a pas de limite, et parmi ses causes il y a l’utilisation de ces pilules contraceptives et qui provoquent l’absence de menstrues. Et les gens ne connaissaient pas ces nombreuses complications auparavant. Il est vrai que la difficulté est présent depuis la présence des femmes, mais sa grande quantité de cette façon qui rend la personne perplexe concernant la résolution de ces problèmes est une chose regrettable, mais la règle générale c’est que : lorsque la femme est pure des menstrues et qu’elle voit la pureté avec certitude, et je vise par la pureté des menstrues la sortie du liquide blanc, qui est un liquide blanc que les femmes connaissent, ce qui survient après la pureté comme liquide terne ou jaunâtre ou une goutte ou un liquide, tout ceci n’est pas le sang des menstrues, et donc il n’empêche pas de prier, et n’empêche pas de jeûner, et n’empêche pas le mari d’avoir un rapport avec son épouse, car ce n’est pas du haïd.

Oummou ‘Atiyyah (ra) a dit : كُنَّا لاَ نَعُدُّ الْكُدْرَةَ وَالصُّفْرَةَ بَعْدَ الطُّهْرِ شَيْئًا → « Nous (les femmes) ne prenions pas en compte les traces troubles et les traces jaunâtres après la pureté » (rapporté par Al Boukhârî). Et Abou Dawoud a ajouté « après la pureté » et sa chaîne de transmission est authentique.

Et en se basant sur cela nous disons : tout ce qui survient après la pureté certaine parmi les choses de ce genre, ne fait aucun mal à la femme, et ne l’empêche ni de prier ni de jeûner ni n’empêche son mari d’avoir un rapport avec elle, mais elle ne doit pas s’empresser jusqu’à ce qu’elle voit la pureté ; car certaines femmes, lorsque le sang diminue, s’empressent et font le ghousl avant de voir la pureté. Ainsi les femmes des compagnons envoyaient à la mère des croyants ‘Aïcha (ra) du coton sur lequel il y avait le sang, alors elle leur disait « ne vous empressez pas jusqu’à ce que vous voyiez « al qassatoul baydâ° » (le liquide blanc) ».



- Quel est la règle s’appliquant aux liquides qui sortent de chez certaines femmes, sont-ils impurs ?
Et annulent-ils les ablutions ?


→ Ces choses qui sortent de chez la femme sans « chawah » (désir) ne nécessitent pas le ghousl, mais ce qui sort de l’endroit de la sortie de l’enfant les savants ont divergés concernant son impureté :

- certains savants disent que le liquide du sexe de la femme est impur et qu’il lui est obligatoire qu’elle s’en purifie comme pour une impureté

- d’autres savants disent que le liquide du sexe de la femme est pur, mais il annule les ablutions lorsqu’il sort, et cet avis est le plus juste, et pour cela l’homme ne lave pas son sexe après le rapport en tant que lavage d’impureté (« nadjâsah »).

Quant à ce qui sort du conduit urinaire, il est impur car il suit la même règle que l’urine et Allah a mis en la femme deux conduits : un conduit par lequel l’urine sort, et un conduit par lequel sort l’enfant. Et les sécrétions qui sortent par le conduit par lequel sort l’enfant sont des sécrétions naturelles et des liquides qu’Allah crée dans cet endroit pour une sagesse ; quand aux sécrétions qui sortent du conduit par lequel l’urine sort, ces liquides viennent généralement de la vessie, et sont impurs.

Mais tous ces liquides annulent les ablutions, car ce qui annule les ablutions n’est pas forcément impur ; ainsi le gaz sort de l’humain et est pur car le législateur n’en a pas rendu obligatoire « al istindjâ° », et malgré cela il annule les ablutions.



- Si le liquide coule tout le temps mais avec des coupures que doit-elle faire ?

→ S’il y a des coupures la femme attend le moment où il ne coule pas (tant qu’elle ne craint pas la sortie du temps de la prière).

Mais si la situation n’est pas claire, parfois il coule et parfois il ne coule pas, alors elle fait les ablutions après l’entrée du temps de la prière et elle prie et elle n’encourt rien, même s’il sort pendant la prière.



- Si la femme ne faisait pas les ablutions à la sortie de ce liquide à cause de son ignorance de la règle s’appliquant, que doit-elle faire ?

→ Elle doit se repentir à Allah, et si elle se trouvait dans un endroit où il n’y avait personne qu’elle pouvait interroger, comme le cas d’une femme qui a grandi dans la campagne (ou le désert) et qu’il ne lui ait pas venu à l’esprit que ce liquide annulait les ablutions, alors elle n’encourt rien. Mais si elle était dans un endroit où il y avait des savants et qu’elle a fait preuve de négligence concernant l’interrogation (des savants), alors elle doit rattraper les prières concernées.





- Si une femme voit le sang des lochies 2 semaines puis qu’il se transforme petit à petit en une matière glaireuse virant vers le jaunâtre et qu’il continue ainsi jusqu’à la fin des 40 jours, les règles liées aux lochies s’appliquent à cette matière ?

→ Ce liquide jaunâtre ou glaireux suit les règles s’appliquant au sang tant que la pureté claire et évidente n’apparaît pas, et donc la femme n’est pas pure tant qu’elle n’est pas débarrassée de ce liquide. Et si elle est pure et qu’elle voit la pureté claire, il lui est obligatoire de faire le ghousl et la prière, même si cela survient avant 40 jours. Quant à ce que pensent certaines femmes, que la femme doit attendre la fin des 40 jours même si elle est pure avant cela, ceci est une erreur. Mais plutôt dès que la femme est pure, même si c’est au bout de 10 jours, il lui est obligatoire de prier et il lui est permis ce qui est permis aux femmes pures, et même le rapport.


- Si une femme est dans sa période de lochies et que certains jours le sang n’est pas sorti, que doit-elle faire ?

→ Elle n’a rien à faire car parfois le sang des lochies se coupe un jour ou un jour et une nuit, puis revient. Alors elle est toujours en état de lochies.

Mais si elle est pure des lochies elle doit obligatoirement faire le ghousl et prier, même si c’est avant 40 jours, et son mari peut avoir un rapport avec elle si elle est pure avant 40 jours.
21 avril 2014 21:40
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rosiles a écrit:
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Oum ka a écrit:
Salam A3leycom, j ai une question concernant les menstrues, imaginons que mes règles sont termines, et que je fais le ghusl dans la journée, est ce que je dois reprendre le reste de mes prieres ..? j ai un doute : merci les filles ;

j'ai mit en bleu la reponse a ta question incha Allah



Questions-Réponses tirées des fatâwâ de
Cheikh al ‘Outheymîne (rahimahullah)


Salam A3layki, Barak' Allahoufiki ukhty, qu' Allah t'illumine et te préserve insha ALLAH, Amine winking smiley



1--- Quel est le jugement du fait qu’une femme ait prié par honte alors qu’elle était en état de menstrues ?

→ Il n’est pas permis à une femme en état de menstrues ou de lochies de prier, d’après la parole du prophète عليه الصلاة والسلام concernant la femme : أَلَيْسَ إِذَا حَاضَتِ الْمَرْأَةُ لَمْ تُصَلِّ وَلَمْ تَصُمْ ؟ → « N’est-ce pas que la femme qui a ses règles ne prie pas et ne jeûne pas ? ». Et les musulmans sont unanimes sur le fait qu’il est interdit à la femme en état de menstrues de jeûner et il lui est interdit de prier. Et cette femme qui a fait cela doit se repentir à Allah et demander pardon (istighfâr) pour ce qu’elle a fait.



2-- - Une femme a été la cause de la descente du sang des menstrues en utilisant un traitement, et elle n’a pas prié, doit-elle rattraper ces prières ?

→ La femme ne rattrape pas les prières si elle a été la cause de la descente du sang des menstrues, car le sang des menstrues est un sang qui, lorsqu’il est présent les règles qui lui sont liées s’appliquent, de même que si elle prend ce qui empêche l’arrivée des menstrues et que le sang ne descend pas, elle prie et jeûne et ne rattrape pas le jeûne, car elle n’est pas en état de menstrues.

Donc la règle s’applique en fonction de sa cause (« al houkmou adoûrou ma’a ‘illatih »). Allah a dit : وَيَسْأَلُونَكَ عَنِ الْمَحِيضِ قُلْ هُوَ أَذًى → "Et ils t'interrogent sur la menstruation des femmes. Dis: "C'est un mal"". Donc lorsque ce mal est présent ses règles s’appliquent, et lorsqu’il est absent ses règles ne s’appliquent pas.


3-- - Si une femme a le sang des menstrues après l’entrée de l’heure de la prière quelle est la règle qui s’applique ?

→ Si les menstrues arrivent après l’entrée de l’heure de la prière comme dans le cas où les menstrues surviennent une demi-heure après le « zawâl » (le déclin du soleil, qui est le début du temps du dhohr) par exemple, alors après qu’elle se purifie des menstrues elle rattrape cette prière dont le temps est entrée alors qu’elle était pure d’après la parole d’Allah : مَوْقُوتًا إِنَّ الصَّلاةَ كَانَتْ عَلَى الْمُؤْمِنِينَ كِتَابًا → « la prière demeure, pour les croyants, une prescription, à des temps déterminés ».

Et si elle est pure des menstrues et qu’il reste un temps suffisant à l’accomplissement d’une rak’a (unité) ou plus, elle prie la prière se trouvant dans ce temps d’après la parole du prophète

عليه الصلاة والسلام : من أدرك ركعة من العصر قبل أن تغرب الشمس فقد أدرك العصر → « Celui qui a atteint une rak’a de la prière du ‘asr avant que le soleil ne se couche a atteint le ‘asr » (Al Boukhârî).

Si elle est pure dans le temps du ‘asr et qu’il reste comme temps avant le coucher du soleil le temps suffisant pour faire une rak’a elle prie le ‘asr.

Et si elle est pure dans le temps du fadjr et qu’il reste comme temps avant le lever du soleil le temps suffisant pour faire une rak’a elle prie le fadjr.


- Une femme a fait une opération, et après l’opération et 4 ou 5 jours avant la période de menstrues elle a eu un sang noir qui n’est pas celui de la ‘âdah, et aussitôt après ce sang ses menstrues sont arrivées pour une période de 7 jours. Est-ce que ces jours avant la ‘âdah sont comptabilisées avec ?

→ Il faut revenir aux médecins concernant ceci car ce qui apparaît c’est que le sang est arrivé à cette femme à cause de l’opération, et le sang qui est le résultat de l’opération ne suit pas les règles s’appliquant aux menstrues, d’après la parole du prophète عليه الصلاة والسلام « Ceci provient d’une veine ». Dans ceci il y a une allusion au fait que le sang qui sort, s’il provient d’une veine comme le sang d’une opération, n’est pas considéré comme celui des menstrues, et donc il n’interdit pas ce qu’interdit le sang des menstrues, et la prière est obligatoire à ce moment ainsi que le jeûne si c’est dans les jours de ramadane.



- Une femme avait les menstrues au début du mois, puis elle les voit à la fin du mois, quelle est la règle qui s’applique ?

→ Si la ‘âdah est retardée par rapport à son temps habituelle, comme dans le cas où elle avait les menstrues au début du mois puis elle les voit à la fin du mois, le plus juste c’est que lorsqu’elle voit le sang c’est le sang des menstrues, et lorsqu’elle est pure de ce sang elle est pure.

Et c’est la même chose lorsque la ‘âdah vient en avance.



- Une femme a eu ses règles puis a fait le ghousl après avoir été purifiée, et après avoir prié pendant 9 jours, du sang est survenu et elle est restée sans prier pendant 3 jours, puis elle a été purifiée et a prié 11 jours, puis sa période habituelle est revenue. Doit-elle refaire les prières qu’elle a laissées durant ces 3 jours ou doit-elle comptabiliser ces 3 jours dans les menstrues ?

→ Les menstrues, lorsqu’elles surviennent ce sont des menstrues, que la période entre ces menstrues et la précédente soit longue ou courte. Ainsi si elle a les menstrues et qu’elle est pure et qu’après 5 jours ou 6 jours ou 10 jours, les menstrues surviennent à nouveau, alors elle reste sans prier car ce sont des menstrues, et ceci tout le temps. A chaque fois qu’elle est pure des menstrues, puis les menstrues reviennent elle doit obligatoirement s’arrêter de prier.

Mais si le sang coule constamment et qu’il ne se coupe pas si ce n’est une courte période, alors elle est en état de métrorragie, et dans ce cas elle ne s’arrête de prier que le temps de sa période habituelle.



- Une femme avait une période habituelle de 10 jours, et pendant ramadane la période a durée 14 jours et elle n’était pas pure, et un sang de couleur noire ou jaune a commencé à sortir et elle est restée comme cela pendant 8 jours, et elle jeûnait et priait durant ces 8 jours. Est-ce que sa prière et son jeûne durant ces 8 jours sont valables ?

→ Le sang des menstrues est quelque chose de connu par les femmes et celles-ci le connaissent mieux que les hommes ; cette femme dont la période de menstrues a augmenté par rapport à son habitude, si elle savait que c’était le sang connu et habituel, il lui est obligatoire de rester sans prier et sans jeûner, sauf s’il dure la majorité du mois alors dans ce cas elle est en état de métrorragie et après cela elle ne s’arrête de prier que le temps de sa période habituelle.

Et en se basant sur cette règle, nous disons à cette femme que ces jours qu’elle a jeûnés après avoir été pure et durant lesquels elle a vu ce sang anormal qu’elle sait ne pas être celui des menstrues, mais c’est plutôt un liquide jaunâtre ou terne ou noir parfois, ces jours de jeûne sont valables et ces liquides ne font pas partie des menstrues, de même la prière ne lui était pas interdite.



- Quelle est la règle s’appliquant au liquide jaune qui coule de la femme 2 jours avant les menstrues ?

→ Si ce liquide jaune vient avant les menstrues il n’est rien (c-a-d que ce n’est pas des menstrues) d’après la parole d’Oummi ‘Atiyyah (ra) كُنَّا لاَ نَعُدُّ الْكُدْرَةَ وَالصُّفْرَةَ بَعْدَ الطُّهْرِ شَيْئًا → « Nous (les femmes) ne prenions pas en compte les traces troubles et les traces jaunâtres après la pureté ».

Si ce liquide jaunâtre vient avant les menstrues puis il y a une coupure entre lui et les menstrues alors il n’est rien ; mais si la femme sait que ce liquide jaunâtre est l’introduction des menstrues alors elle s’arrête de prier (…) jusqu’à ce qu’elle soit pure.





- Quel est la règle s’appliquant à une femme qui a vu le liquide terne avant sa période de règle habituelle et a abandonné la prière, puis le sang est survenu selon son habitude ?

→ Oummou ‘Atiyyah (ra) a dit كُنَّا لاَ نَعُدُّ الْكُدْرَةَ وَالصُّفْرَةَ بَعْدَ الطُّهْرِ شَيْئًا → « Nous (les femmes) ne prenions pas en compte les traces troubles et les traces jaunâtres après la pureté ».

Et donc le liquide terne qui a précédé les menstrues il ne m’apparaît pas qu’il fait partie des menstrues, surtout si il est survenu avant la période de menstrues, et qu’il n’y a pas les signes des menstrues tels que les douleurs internes et les douleurs au dos et autres choses de ce genre, donc le mieux pour elle est de refaire les prières qu’elle n’a pas faites durant cette période.



- Quel est la règle s’appliquant au liquide jaunâtre et au liquide terne qui survient après la pureté ?

→ Les problèmes des femmes liés aux menstrues sont un océan qui n’a pas de limite, et parmi ses causes il y a l’utilisation de ces pilules contraceptives et qui provoquent l’absence de menstrues. Et les gens ne connaissaient pas ces nombreuses complications auparavant. Il est vrai que la difficulté est présent depuis la présence des femmes, mais sa grande quantité de cette façon qui rend la personne perplexe concernant la résolution de ces problèmes est une chose regrettable, mais la règle générale c’est que : lorsque la femme est pure des menstrues et qu’elle voit la pureté avec certitude, et je vise par la pureté des menstrues la sortie du liquide blanc, qui est un liquide blanc que les femmes connaissent, ce qui survient après la pureté comme liquide terne ou jaunâtre ou une goutte ou un liquide, tout ceci n’est pas le sang des menstrues, et donc il n’empêche pas de prier, et n’empêche pas de jeûner, et n’empêche pas le mari d’avoir un rapport avec son épouse, car ce n’est pas du haïd.

Oummou ‘Atiyyah (ra) a dit : كُنَّا لاَ نَعُدُّ الْكُدْرَةَ وَالصُّفْرَةَ بَعْدَ الطُّهْرِ شَيْئًا → « Nous (les femmes) ne prenions pas en compte les traces troubles et les traces jaunâtres après la pureté » (rapporté par Al Boukhârî). Et Abou Dawoud a ajouté « après la pureté » et sa chaîne de transmission est authentique.

Et en se basant sur cela nous disons : tout ce qui survient après la pureté certaine parmi les choses de ce genre, ne fait aucun mal à la femme, et ne l’empêche ni de prier ni de jeûner ni n’empêche son mari d’avoir un rapport avec elle, mais elle ne doit pas s’empresser jusqu’à ce qu’elle voit la pureté ; car certaines femmes, lorsque le sang diminue, s’empressent et font le ghousl avant de voir la pureté. Ainsi les femmes des compagnons envoyaient à la mère des croyants ‘Aïcha (ra) du coton sur lequel il y avait le sang, alors elle leur disait « ne vous empressez pas jusqu’à ce que vous voyiez « al qassatoul baydâ° » (le liquide blanc) ».



- Quel est la règle s’appliquant aux liquides qui sortent de chez certaines femmes, sont-ils impurs ?
Et annulent-ils les ablutions ?


→ Ces choses qui sortent de chez la femme sans « chawah » (désir) ne nécessitent pas le ghousl, mais ce qui sort de l’endroit de la sortie de l’enfant les savants ont divergés concernant son impureté :

- certains savants disent que le liquide du sexe de la femme est impur et qu’il lui est obligatoire qu’elle s’en purifie comme pour une impureté

- d’autres savants disent que le liquide du sexe de la femme est pur, mais il annule les ablutions lorsqu’il sort, et cet avis est le plus juste, et pour cela l’homme ne lave pas son sexe après le rapport en tant que lavage d’impureté (« nadjâsah »).

Quant à ce qui sort du conduit urinaire, il est impur car il suit la même règle que l’urine et Allah a mis en la femme deux conduits : un conduit par lequel l’urine sort, et un conduit par lequel sort l’enfant. Et les sécrétions qui sortent par le conduit par lequel sort l’enfant sont des sécrétions naturelles et des liquides qu’Allah crée dans cet endroit pour une sagesse ; quand aux sécrétions qui sortent du conduit par lequel l’urine sort, ces liquides viennent généralement de la vessie, et sont impurs.

Mais tous ces liquides annulent les ablutions, car ce qui annule les ablutions n’est pas forcément impur ; ainsi le gaz sort de l’humain et est pur car le législateur n’en a pas rendu obligatoire « al istindjâ° », et malgré cela il annule les ablutions.



- Si le liquide coule tout le temps mais avec des coupures que doit-elle faire ?

→ S’il y a des coupures la femme attend le moment où il ne coule pas (tant qu’elle ne craint pas la sortie du temps de la prière).

Mais si la situation n’est pas claire, parfois il coule et parfois il ne coule pas, alors elle fait les ablutions après l’entrée du temps de la prière et elle prie et elle n’encourt rien, même s’il sort pendant la prière.



- Si la femme ne faisait pas les ablutions à la sortie de ce liquide à cause de son ignorance de la règle s’appliquant, que doit-elle faire ?

→ Elle doit se repentir à Allah, et si elle se trouvait dans un endroit où il n’y avait personne qu’elle pouvait interroger, comme le cas d’une femme qui a grandi dans la campagne (ou le désert) et qu’il ne lui ait pas venu à l’esprit que ce liquide annulait les ablutions, alors elle n’encourt rien. Mais si elle était dans un endroit où il y avait des savants et qu’elle a fait preuve de négligence concernant l’interrogation (des savants), alors elle doit rattraper les prières concernées.





- Si une femme voit le sang des lochies 2 semaines puis qu’il se transforme petit à petit en une matière glaireuse virant vers le jaunâtre et qu’il continue ainsi jusqu’à la fin des 40 jours, les règles liées aux lochies s’appliquent à cette matière ?

→ Ce liquide jaunâtre ou glaireux suit les règles s’appliquant au sang tant que la pureté claire et évidente n’apparaît pas, et donc la femme n’est pas pure tant qu’elle n’est pas débarrassée de ce liquide. Et si elle est pure et qu’elle voit la pureté claire, il lui est obligatoire de faire le ghousl et la prière, même si cela survient avant 40 jours. Quant à ce que pensent certaines femmes, que la femme doit attendre la fin des 40 jours même si elle est pure avant cela, ceci est une erreur. Mais plutôt dès que la femme est pure, même si c’est au bout de 10 jours, il lui est obligatoire de prier et il lui est permis ce qui est permis aux femmes pures, et même le rapport.


- Si une femme est dans sa période de lochies et que certains jours le sang n’est pas sorti, que doit-elle faire ?

→ Elle n’a rien à faire car parfois le sang des lochies se coupe un jour ou un jour et une nuit, puis revient. Alors elle est toujours en état de lochies.

Mais si elle est pure des lochies elle doit obligatoirement faire le ghousl et prier, même si c’est avant 40 jours, et son mari peut avoir un rapport avec elle si elle est pure avant 40 jours.
 
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