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Mauritanie, ou la naissance d'une démocratie au Maghreb
R
26 mars 2007 19:26
Salam,

Je tenais à ouvrir ce post pour féliciter les mauritaniennes et mauritaniens d'avoir organisé un scrutin libre, transparent et démocratique afin de porter à la présidence sidi abdallah ould cheikh.

La leçon à retenir de ces éléctions vient du fait que ce sont des ex-dictatures ou pays extrêmement pauvres en Afrique qui poussent le souffle de la démocratie (Sénégal, Mali, et maintenant Mauritanie).

De même, ces pays ont su résister aux ingérences étrangères, notamment occidentales, qui ont pour facheuse habitude de vouloir voir gagner les candidats qui leurs seront dociles, au travers de magouilles dans les scrutins, de façon à maintenir le pays en perpétuelle dépendance.

Ce sera le tour du Maroc dans quelques mois, et déjà les tractations vont par-ci et par-là pour savoir s'il faut ou non laisser tel parti participer aux éléctions, s'il faut le laisser se présenter dans toutes les circonscriptions, etc...

La démocratie c'est pour tout l'échiquier politique ou pour personne.

Le Maroc à une occasion historique de rentrer dans le cercle des nations démocratiques, à la condition de laisser la vox populi choisir ses représentants librement, et non jouer au jeu qui consiste à satisfaire des intérets étrangers et donc confisquer le libre jeu démocratique. Nous avons vu ce que ça a donné dans un pays voisin, quand on a dissout le processus electoral car une défaite imminente attendait le parti au pouvoir; ne reproduisons pas les mêmes erreurs au Maroc.


C'est tout ce que je souhaitais dire.
v
26 mars 2007 21:23
Citation
Rialto a écrit:
Salam,

Je tenais à ouvrir ce post pour féliciter les mauritaniennes et mauritaniens d'avoir organisé un scrutin libre, transparent et démocratique afin de porter à la présidence sidi abdallah ould cheikh.

La leçon à retenir de ces éléctions vient du fait que ce sont des ex-dictatures ou pays extrêmement pauvres en Afrique qui poussent le souffle de la démocratie (Sénégal, Mali, et maintenant Mauritanie).

De même, ces pays ont su résister aux ingérences étrangères, notamment occidentales, qui ont pour facheuse habitude de vouloir voir gagner les candidats qui leurs seront dociles, au travers de magouilles dans les scrutins, de façon à maintenir le pays en perpétuelle dépendance.

Ce sera le tour du Maroc dans quelques mois, et déjà les tractations vont par-ci et par-là pour savoir s'il faut ou non laisser tel parti participer aux éléctions, s'il faut le laisser se présenter dans toutes les circonscriptions, etc...

La démocratie c'est pour tout l'échiquier politique ou pour personne.

Le Maroc à une occasion historique de rentrer dans le cercle des nations démocratiques, à la condition de laisser la vox populi choisir ses représentants librement, et non jouer au jeu qui consiste à satisfaire des intérets étrangers et donc confisquer le libre jeu démocratique. Nous avons vu ce que ça a donné dans un pays voisin, quand on a dissout le processus electoral car une défaite imminente attendait le parti au pouvoir; ne reproduisons pas les mêmes erreurs au Maroc.


C'est tout ce que je souhaitais dire.

Totalement d'accord avec toi! Paradoxalement c'est un coup d'état militaire qui a permis le retour de la démocratie dans ce pays.

Un coup d'état peux toutefois semer le desordre aussi rapidement que le precedent a apporter la démocratie. D'autant plus que le pays est desormais producteur de pétrole, la malediction de l'or noir pèse sur le pays...

Bon courage à ce pays.
V
26 mars 2007 22:42
un meilleur titre aurait été "Mauritanie, ou la naissance d'une VRAI démocratie au Maghreb"

parceque rappelon le , tous les pays du maghreb sont démocratiques
l
27 mars 2007 08:40
Bravo la Mauritanie
(Editorial du matin 26-03-07. autrement dit)

Le scrutin présidentiel qui vient de se dérouler ce dimanche en Mauritanie semble, de l’avis des observateurs, démocratique et transparent ; un scrutin tout à fait régulier. C'est le candidat, incarnant la continuité et la sagesse, qui semble l’avoir emporté : Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Il a été soutenu, apparemment, par l'ancienne majorité. D'emblée nous pouvons tirer quelques enseignements de cette élection qui, d'un bout à l'autre, a emprunté, curieusement, le cours normal d’une élection à l’occidentale.
D’abord, c’est pour la première fois dans ce pays, qu’une campagne présidentielle, se termine par un scrutin à deux tours. Les deux étapes se sont enchaînées sans incidents : les affrontements habituels qui ponctuent les innombrables élections en Afrique n’ont pas eu lieu. L’exemple tout récent du déroulement du scrutin présidentiel en République démocratique du Congo (RDC) nous autorise à considérer à quel point la Mauritanie vient de marquer une avancée considérable en termes de civisme politique.
Pourtant en Mauritanie comme en RDC, les élections ont mis en lice, plusieurs candidats. Des observateurs impartiaux étaient présents ici et là pour certifier la transition démocratique. Quels que soient les arguments que brandiraient forcément certains mécontents pour désavouer la victoire de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, il a été élu sur la base d'un vote régulier et massif.
Le candidat élu a mené une campagne à la fois sobre et directe. Il a mis à profit un argument qui fait l'unanimité des Mauritaniens : Le consensus national. On dit de lui qu'il est « le président qui rassure », alors que son rival, Ahmed Ould Daddah affichait clairement son intention de tout chambouler, dissimulant à peine une envie d'en découdre avec tout ce qui représente encore des séquelles du coup d'Etat ayant renversé son propre père.
Le candidat favori de ce deuxième tour a bénéficié du soutien des voix de nombreux candidats malheureux au premier tour. Les prétendants écartés, ont préféré se reporter sur lui. Il s'agit des candidats arrivés lors du scrutin du 11 mars en 3e et 4e positions – cet appui représente des milliers de voix ! Ce sont Zine Ould Zidane qui a recueilli 15% des voix et Messaoud Ould Boulkheir, candidat des « Haratines » qui a bénéficié de 10% des voix. Soit un total conséquent de 25% de plus de l’électorat, forcément, dans un deuxième tour, cela fait la différence.
Quant aux profils et aux programmes des deux candidats, rien de fondamental ne les distingue : Les deux hommes sont pétris de la même culture politique, à peine trois ans de différence, un même idéal proclamé. Ce qui importe, en revanche, c'est le retour au pouvoir d'un civil après une victoire incontestée. C'est aussi le mérite, presque surprenant, d'une junte qui s'est cantonnée dans son rôle de régulateur. La réussite de ce tour de force n’a d’égal que l’hommage que les mauritaniens, les africains et les arabes devraient rendre à l’institution militaire de ce 'petit' pays. Bravo donc la Mauritanie



Modifié 2 fois. Dernière modification le 27/03/07 10:46 par lunik.
A
27 mars 2007 12:52
vous parler un peut trop vite je trouve cette "démacratie" n'a que 3 jours!!!!...

attendez un peut...
R
27 mars 2007 19:22
Citation
Vador a écrit:
un meilleur titre aurait été "Mauritanie, ou la naissance d'une VRAI démocratie au Maghreb"

parceque rappelon le , tous les pays du maghreb sont démocratiques


ClapClapClap


exact vador winking smiley
a
29 mars 2007 14:25
En toute tranquillité des elections presidentielles incontestablement democratiques et sous controle international ont permis le retour au civil du pouvoir.
Il y a deux ans un coup d'etat salutaire mettait fin à une dicature militaire. Les militaires chose rare avaient promis la democratie et le retour du pouvoir au civil. Promesse tenue.
Le monde arabe qui n'est qu'un club de dictateurs devrait prendre l'exemple.
 
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