Massacre israélien à Balata (Naplouse) : et Villepin salue la relation "pragmatique" d’Israël avec le peuple palestinien
Nous publions ci-dessous un communiqué de l’International Solidarity Movement (ISM) racontant les sanglantes exactions de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Balata (Naplouse). Pendant ce temps, le Premier ministre Villepin allait manger la soupe au dîner annuel du CRIF, où il avait l’impudence de saluer ce qu’il appelle la "relation pragmatique d’Israël avec le peuple palestinien". "Où sont-ils les défenseurs des droits de l’homme israéliens ? Depuis hier c’est le carnage et la terreur qui tétanisent Balata mais aussi Naplouse. Personne, mis à part les texte paru sur ce site n’en a pipé mot.
Ce soir depuis la Mosquée de Balata un Imam a lancé des appels au monde pour qu’il aille au secours des gens de Balata ; Ils sont quadrillés par l’armée israélienne qui a déjà tué quatre jeunes et fait 40 blessés au moins et empêche les ambulance d’approcher le camp ce soir. Les gens avec qui nosu avons parlé sont terrorisés. O ù sont les fonctionnaires d’Amnesty International, les salariés de Médecin sans frontière, etc... personne ne les a vus , ni dans le camp de Balata ni au abord du camp. Seuls quelques volontaire s de l’ISM sont présents pour témoigner.
Naplouse - 20-02-2006
Naplouse : Les soldats israéliens bloquent l’Aide Médicale d’Urgence Palestinienne Par ISM [www.ism-france.org] ?id=4321&type=temoignage&lesujet=Incursions
Depuis que l’incursion dans le camp de réfugiés de Balata a commencé le 19 février à 1h du matin, le travail des secouristes a été rendu impossible par les Forces d’Occupation Israéliennes(FOI). En ce moment, toutes les entrées du camp de réfugiés de Balata sont bloquées. Il y a seulement une ambulance encore à l’intérieur du camp. Elle amène les blessés seulement au bord du camp, par crainte de ne pas être autorisée à y retourner.
Les blessés sont transportés sur des civières à l’entrée du camp et évacués ves les hôpitaux de Naplouse. Les sorties normales des ambulances sont complètement arrêtées.
Des volontaires de l’IWPS travaillent avec le personnel des ambulances pour transporter les blessés vers un hopital de campagne installé à l’intérieur du camp et vers les hôpitaux de Naplouse et d’autres villes.
Ils ont été témoins de tous les incidents ci-dessous ou en ont entendu parler par le personnel des ambulances de l’United Palestinian Medical Relief Committees (UMPRC) et du Croissant Rouge Palestinien (PRCS).
• Un homme a reçu une balle dans le cou qui lui a sectionné une veine. Alors qu’il était en danger de mort, les Forces de l’Occupation l’ont sorti de l’ambulance et l’ont emmené au centre de détention d’Huwarra pour l’interrogatoire. Plus tard, une ambulance palestinienne a été appelée pour le transporter à l’hôpital de Naplouse, où il a subi deux opérations. Il est toujours dans un état grave.
• Dans la matinée, une ambulance transportant une personne blessée et une femme qui allait accoucher a été prise dans une embuscade tendue par deux jeeps. Les jeeps roulaient de chaque côté de l’ambulance et lui ont tiré dessus. Les soldats ont forcé l’ambulance à s’immobiliser pendant une demi-heure pour l’utiliser comme protection contre les pierres que leur jetaient les jeunes.
• Vers 13h, deux ambulances ont été retenues par plusieurs jeeps. Selon le personnel de l’ambulance, ils ont été retenus pendant près de 30 minutes et le blessé qui avait reçu une balle dans l’épaule était frappé à l’intérieur de l’ambulance. Les soldats ont forcé le personnel de l’ambulance à enlever le pansement de sa blessure qui venait juste d’arrêter de saigner. L’ambulance a été retenue jusqu’à ce que la famille, aidée par les ambulanciers et des volontaires de l’IWPS, apportent sa carte d’identité. Après la vérification de son identité, l’ambulance a poursuivi sa route pour être à nouveau arrêtée par la prochaine jeep croisée sur la route.
• Vers 13h30, les volontaires de l’IWPS sont arrivés à pied à l’intérieur du camp de réfugiés de Balata où ils ont vu deux garçons se faire tirer dessus : l’un dans la jambe et l’autre sur le côté. L’un d’eux avait une blessure ouverte et l’autre avait son os de la jambe broyé par une balle. Une équipe médicale et les volontaires de l’IWPS ont couru sur deux kilomètres avec les deux garçons blessés parce que l’ambulance qui les transportait n’étaient pas autorisée à bouger.
• A 15h15, les volontaires ont été appelés sur leurs lieux Mohammed Ahmad Natur et Ibrahim Ahmad Sheikh Khalil avaient été abattus deux ou trois minutes plus tôt. L’uin avait été visé au cou et l’autre dans le ventre. Ils ont été ensuite déclarés morts. Selon les Forces de l’Occupation Israélienne, les garçons posaient des bombes. Les volontaires n’ont vu aucune explosion ou bombes dans le secteur et l’armée a continué à utiliser la route en question toute la journée.
• À 4h20, quatre soldats du véhicule n° 611388 ont essayé de provoquer les jeunes Palestiniens en insultant leurs parents en Arabe et en leur disant qu’ils seraient tous des martyrs avant la fin de la journée. Jusqu’à maintenant, les volontaires n’ont été témoins d’aucune résistance armée, seuls des jeunes lançaient des pierres et construisaient des barricades.
• Plus tard, les Forces de l’Occupation Israélienne ont bloqué une ambulance qui transportait un garçon avec une balle en caoutchouc dans la tête. Ils ont été forcés de porter le garçon à pied.
Pour plus d’informations : Clara : 0599756222 Mohammed : 0546218759 ou 0522223374
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