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Des Marocains torturés en Libye
s
26 novembre 2006 10:14
Des Marocains torturés en Libye


De retour au bercail, Mehdi et Kamal, deux jeunes Marocains emprisonnés en Libye racontent leur martyre. Un témoignage émouvant.


A peine a-t-il pris la parole, Mehdi Rajaâ Allah pousse un profond soupir. Le jeune homme âgé de 31 ans, qui s’exprimait lors d’une rencontre organisée mercredi 22 novembre à Casablanca par l’Association marocaine des amis et familles des victimes de l’immigration clandestine (AFVIC), a du mal à trouver les mots pour décrire l’horreur vécue durant son séjour dans la prison El Fellah à Tripoli, la capitale libyenne. « Ce sont mes amis de quartier qui m’ont encouragé à contacter un passeur en Libye, censé organiser la traversée vers l’île italienne de Lampedusa. Nous avons convenu de nous rencontrer à Tripoli », raconte-t-il d’emblée.



Toutefois, ce jeune natif de Khouribga a vu son voyage prendre fin à l’aéroport de la ville. « Je suis parti en mars 2005. A l’aéroport, les agents d’autorité m’ont arrêté injustement alors que j’avais mon passeport et mes papiers en règle. Ils m’ont tout confisqué », poursuit Mehdi avec tristesse. Accusé de vouloir émigrer clandestinement vers l’autre rive de la Méditerranée, il a été transféré vers la prison El Fellah, où seraient détenus des centaines de Marocains. Le jeune khouribgi a y vécu deux mois et demi de calvaire. « C’était l’enfer. Nous étions torturés physiquement et mentalement en même temps. Les conditions de vie sont inhumaines. On inflige des tortures féroces aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Nous étions des centaines de personnes de différentes nationalités. Il y avait même des Chinois », se souvient-il avant d’ajouter : « On violait les femmes. On nous tabassait pour un oui ou un non. Le jour où l’un des tortionnaires est de mauvaise humeur, il choisit sa victime au hasard et lui fait passer un mauvais quart d’heure. Les geôliers ont arraché les ongles des pieds à certains. C’était horrible ».



Selon Mehdi, la situation des droits de l’Homme dans les autres prisons libyennes (Mesrata et Benghazi) serait plus dramatique.



Autre témoignage poignant, celui de Kamal Ghafi qui a également voulu tenter sa chance ailleurs. « J’ai rencontré une femme, Zahra, à Derb Soltane. Elle m’a dit que son mari peut m’assurer la traversée vers l’Italie à partir de la Libye. Je lui ai versé 2000 euros », se souvient le jeune Casablancais qui s’est ainsi engagé dans une aventure périlleuse, voire dramatique.



Après plusieurs jours passés dans une villa appartenant au couple, il a été transféré vers un autre endroit où sont entassés plusieurs centaines de candidats à l’immigration. « Il y avait des hommes et des femmes de toutes les couleurs et de toutes les nationalités. Tunisiens, Egyptiens, Maliens et autres. C’était dramatique. C’est indiscriptible », précise-t-il.



Son aventure se termine à la prison d’El Fellah, où il a passé un épouvantable séjour de 21 jours. « Après un maigre petit-déjeuner, nous étions forcés d’effectuer de durs travaux. Si par malheur quelqu’un protestait, on le tabassait jusqu’à l’évanouissement. Parfois, on nous affligeait d’autres tortures. Ils nous obligeaient à nous tenir debout pendant de longues heures sous un soleil de plomb », conclut-il. Ces cas ne sont pas isolés. Selon le président de l’AFVIC, Khalil Jemmah, « près de 1500 Marocains sont maintenus en détention dans des conditions inhumaines en Lybye ».



Si 700 personnes ont été libérées récemment, d’autres continuent à souffrir le martyre.



Des familles dont leurs enfants sont portés disparus, sont venus, mercredi dernier, témoigner de leur souffrance. Ils sont depuis plusieurs mois, voire des années en attente des nouvelles de leurs proches.



Les larmes aux yeux, Saâdi Fatéma n’a plus de nouvelles de son frère Mohamed depuis le mois d’août dernier. « Mon frère a quitté le territoire marocain le 24 juillet 2006. De temps en temps, il nous contactait de Libye. Son dernier appel date du 12 août dernier. Ce jour-là, il nous a dit qu’il allait franchir les frontières. Depuis, plus de nouvelles », raconte la jeune femme la gorge nouée d’angoisse. « Certains nous disent qu’il est mort, d’autres affirment qu’il est en détention dans une prison libyenne. Je veux juste savoir la vérité », poursuit-elle .



Autre marocain porté disparu, Abderrahim Khettab de Settat. Parti le 17 août dernier, ce jeune homme de 27 ans n’a pas donné signe de vie. Face à cette situation tragique, l’Association marocaine des amis et familles des victimes de l’immigration clandestine appelle les autorités marocaines à assumer leur responsabilité pour "préserver la dignité de ces victimes".



Aujourd’hui Le Maroc - Khadija Skalli
siryne
R
26 novembre 2006 13:53
je croyais que la Libye était le pays de tous les africains...


propagande kadhafienne, quand tu nous tiens
D
26 novembre 2006 14:12
Des marocains torturés en Libye en espagne, en Algérie au maroc.
26 novembre 2006 15:07
-- Tous ces torturés ne savaient-ils pas les risques auxquels ils s'exposaient , avant de quitter leur pays ??

-- Quel a été leur ITINERAIRE jusqu'en libye ?

-- Ont-ils des preuves convaincantes de leurs sévices ??

-- Et OFFICIELLEMENT qu'a fait leur gouvernement ?? seules les ong en parlent !

beaucoup de points sombres !
s
27 novembre 2006 02:20
2000 Marocains détenus en Libye



Près de 2000 ressortissants marocains sont détenus en Libye. Ces derniers, après des tentatives infructueuses de rejoindre l'Europe, ont été arrêtés par les autorités de Tripoli. Leur rapatriement pose beaucoup de problèmes.



Près de 2.000 Marocains sont toujours détenus en Libye dans différents centres de rétention et prisons de la Jamahiriya pour tentatives d'immigration clandestine en Europe. Ce chiffre a été rendu public, il y a quelques jours, par l'AFVIC (Association des familles des victimes de l'immigration clandestine) basée à Khouribga. Selon les responsables de cette association, le nombre des Marocains emprisonnés en Libye varie entre 1.500 et 2.000 personnes arrivées pour la plupart par des vols réguliers ou ayant emprunté la frontière avec la Tunisie pour essayer de rejoindre les rives de l'Italie, à partir de la Libye. La plupart de ces personnes, affirme l'AFVIC, sont originaires de Khouribga, Béni-Mellal, Kelaât S'raghna, mais aussi de Safi.



Pour les autorités libyennes, il s'agit de simples migrants clandestins arrêtés dans des centres de rétention et des prisons en attendant de pouvoir les rapatrier chez eux. Pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir rentrer au Maroc, il s'agit d'un véritable calvaire à cause des conditions de détention. Surtout que les délais de cette détention dépendent d'abord de la disponibilité des familles des concernés à contribuer financièrement au rapatriement des leurs. Selon l'AFVIC, la seule solution possible à ce jour consiste à passer par l'ambassade du Maroc à Tripoli qui doit d'abord faire réception d'un billet d'avion avant d'entreprendre les démarches nécessaires. Le billet d'avion est à la charge des familles et son coût varie entre 4.000 et 5.000 dirhams.



Actuellement, les autorités consulaires marocaines en Libye contestent les chiffres avancés et préfèrent parler d'un total n'excédant pas 600 personnes enregistrées à ce jour par les chancelleries nationales. C'est pour trancher cette polémique des chiffres que l'AFVIC compte sur une réunion avec les responsables de l'ambassade libyenne à Rabat pour arriver à arrêter une liste avec des informations plus complètes. Cette ONG affirme également avoir saisi le consulat du Maroc à Tripoli qui a donné des promesses pour débloquer la situation. En attendant, cette situation continue d'inquiéter plusieurs familles dans les villes sus-citées et notamment après les témoignages de jeunes Marocains qui ont réussi à revenir au pays. La majorité d'entre eux évoque des traitements inhumains et même des cas de torture lors de leur détention.



Pour aider à leur rapatriement, l'AFVIC a mis en service une ligne téléphonique pour recueillir informations et témoignages (023 492349). Les autorités libyennes ont annoncé avoir arrêté près de 800 personnes, de diverses nationalités, pour des tentatives d'immigration clandestine en Europe et ce rien qu'entre le 26 février et le 6 mars 2006. Tripoli indique également avoir rapatrié, récemment, 1.435 personnes vers différents pays.


Par : Mohamed Boudarham
Source : aujourdhui.ma
siryne
b
7 décembre 2006 16:51
Vous savez tous les gouvernements de ces pays de tamazgha n'ont plu aucune consideration pour l'etre humain,on a aboli l'esclavage mais pas les esclavagistes
Dans les ambassades ARABES en europe pas mal de jeunes filles sont employées comme bonnes et sans jamais voir la lumiere du jour ,et pourtant elles traverssent les frontiere de part et d'autre sans que jamais leurs geoliers ne soient inquités.AAAH ces MUSULMANS quandmeme
 
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