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350000 Marocains expulsès de l algerie en 1975
W
3 octobre 2010 10:44
Ces injustices resteront gravés a jamais dans le coeur des victimes qui ont subis cette humiliation , cette maltraitance et la spoliations de leurs biens (immobiliers , mobilier ,objets personnels de valeur "or "etc..)par les responsables algerien de l époque ,et n ont pas obtenu gain de cause et jusqu au jour d aujourd hui .


350 000 Marocains expulsés de l'Algérie en 1975 poursuivent Abdelaziz Bouteflika : Les Marocains d'Algérie demandent justice
le 6/12/2006 12:48:05 (1229 lectures)

Plus de 350 000 Marocains, soit pas moins de 45 000 familles, traînent le président algérien Abdelaziz Bouteflika en justice, et plus exactement devant le Tribunal pénal international (TPI).

Et pour procéder légalement, ils se sont constitués en association pour défendre leurs droits légitimes et recouvrer leurs biens spoliés et confisqués illégalement par la junte militaire algérienne. L’information nous a été livrée par Mohamed El Herouachi, le président de l’Association pour la Défense des Marocains Expulsés d’Algérie , créée au mois de juillet 2005. Les faits sont qualifiables, etégalement, inqualifiables.

La marche noire des Algériens
Ils remontent au 18 décembre 1975. Quand l’Algérie décida d’expulser abusivement des centaines de milliers de citoyens et citoyennes Marocains établis en toute légalité sur le territoire algérien. C’est feu le président Houari Boumédiène qui avait lui-même lancé la meute et sonné l’hallali contre une population désarmée dont le seul tort était d’avoir choisi de s’installer chez le voisin de l’Est. Un fait en soi grave et assez audacieux. La décision saugrenue et grotesque est intervenue en réaction à la marche verte décrétée par feu Hassan II deux mois auparavant, au courant du mois de novembre de la même année. À l’époque, Houari Boumédiène criait à qui voulait l’entendre que le Maroc allait payer très cher ce qu’il appelait, lui, «l’invasion du Sahara par la population marocaine». Il donna même une appellation à ce que les militaires algériens appelleront désormais «la marche noire» en mettant à exécution leurs desseins d’expulsion massive 350. 000 Marocains d’Algérie. Les consignes de Houari Boumédiène, mûrement réfléchies avec Abdelaziz Bouteflika (alors ministre des affaires étrangères), faisaient état d’une expulsion, sans préavis et dans des conditions abominables, de l’ensemble de cette communauté. Une longue marche «déshonorante» qui conduira ces milliers d’émigrés Marocains d’Alger, d’Oran, Tlemcen, Annaba, Constantine…, où ils ont été contraints d’abandonner leurs biens (meubles et immeubles, commerces, bijoux, comptes bancaires bloqués…), leurs familles et leurs enfants (pour les couples mixtes qui constituent la majorité), vers les frontières, du côté de la ville d’Oujda. Pourchassés et traqués dans tout le territoire, mal traités, arrêtés et emprisonnés dans des camps de concentration, les Marocains, bien de chez nous, subiront tous les supplices avant de rentrer au Maroc, le cœur plein de haine envers ce pays qui les a sacrifiés pour une cause qui n’est pas la leur. «Je me rappelle encore du jour de ce grand massacre.

Un jour de fête
Le mot d’ordre a été donné le jour de l’aid lakbir. Au lieu de le fêter en toute quiétude, nous faisions l’objet d’une chasse à l’homme sans précédent et d’un nettoyage ethnique ordonné en haut lieu et exécuté par les forces de l’ordre algériennes (services secrets, armée, police, gendarmerie) qui avaient pour mission de nous chasser du territoire. Ce jour-là, on m’a arrêté chez moi et m’ont sommé de les accompagner au poste de police après m’avoir assailli de coups. En route, l’un des policiers m’a lâché une phrase que je ne suis pas prêt d’oublier. Il m’a dit que je n’avais rien à faire ici et que l’Algérie m’expulse chez mon roi pour qu’il me donne à bouffer. Nous sommes restés plusieurs jours dans des geôles secrètes, privés de visite et de nourriture, jusqu’à notre expulsion intervenue le 18 décembre 1975
«, nous confie Jamal, dépouillé de tous ses biens, marié à une algérienne et père de deux enfants qui sont restés à Alger. Les témoignages de quelques Marocains expulsés, interrogés par LGM, semblent verser dans la même tragédie qui restera dans les annales. Arrestations, expropriations, confiscations, fouilles, insultes, reconductions à la frontière dans des conditions barbares qui ne sont pas si loin celle nazie, du fascisme qui a contraint des communautés comme les Tziganes de l’Europe de l’Est ou les Japonais après Pearl Harbor, quand les Américains les ont cantonnés dans des camps de concentration avant leur expulsion massive vers leur pays d’origine. Sans oublier qu’en 1995, les Balkans nous ont offert un triste spectacle d’exode massif de Kossovards, d’Albanais, de Bosniaques, et d’autres ethnies qui ont été chassés de leurs territoires sous la menace des généraux Serbes. Les mêmes catastrophes humaines qu’a vécues la région des Grands Lacs en Afrique avec le génocide rwandais ou d’autres crimes au Burundi. Sauf que dans ce cas de mauvaise école, l’Algérie, à travers son conseil de la révolution, composé entre autres du général Larbi Belkhair (l’actuel ambassadeur d’Alger à Rabat), Chadli Benjedid, (l’ex-président de la république), et Abdelaziz Bouteflika (alors ministre des affaires étrangères sous Boumédiène et actuel président de la république) voulait punir le Maroc.

Le complot
À sa manière, surtout après la réintégration du Sahara dans l’espace national, reniant tous les accords de paix conclus entre le Maroc et l’Algérie lors de deux sommets, l’un à Tlemcen en 1969 et l’autre à Ifrane en 1971. «L’USFP a de tout temps essayé de maintenir le dialogue. Je me souviens d’une tentative lancée en 1976 par l’intermédiaire de notre ami Lakhdar Ibrahimi qui était à l’époque ambassadeur d’Algérie à Londres. Une rencontre devait avoir lieu entre feu Houari Boumédiène et feu Abderrahim Bouabid. Ils étaient sur le point de se rencontrer, mais l’expulsion massive des Marocains dans ces conditions dramatiques avait annulé cette initiative. En son âme et conscience, Bouabid ne pouvait qu’annuler cette rencontre…», se souvient Mohamed El Yazghi interpellé à ce sujet.
Houari Boumédiène passera ainsi à l’acte et mettra son armée en alerte maximale tout le long de la frontière avec le Maroc. Il demandera alors à son puissant patron des services de renseignements de naguère, Kasdi Merbah, de lui trouver une réponse adéquate à la célèbre marche verte. La toute puissante police politique du régime, responsable de la lutte contre la subversion et responsable de la sécurité de l’Etat ne va pas se fouler, il a fallu juste remettre à jour la technique d’expulsion expérimentée par les algériens à plusieurs reprises et notamment après la guerre des Sables. Mais cette fois-ci à plus grande échelle. Le service Action, connu pour ses actions spéciales, notamment les assassinats de personnalités, sera appelé par Boumédiène à gérer la logistique et le déroulement de l’opération d’expulsion. Pour répondre à la marche verte, les services algériens tenteront même d’arrondir les chiffres pour arriver au même chiffre mobilisé par Feu Hassan II lors de la marche verte, soit 350 000. Deux mois avant l’opération, les murs des rues des principales agglomérations algériennes ont été couverts d’affiches ordonnant et interdisant aux Algériens d’acheter les biens immobiliers des Marocains.

De Boumédiène à Bouteflika
Nous sommes dans l’Algérie de Boumédiène, celui par qui “l’affaire» du Sahara est arrivée. Celui-là même qui déclarait, en 1974, à un an du refoulement des Marocains d’Algérie, n’avoir aucune prétention sur le Sahara marocain et qu’il encouragerait tout arrangement à ce sujet entre le Maroc et la Mauritanie. C’était sans connaître le bonhomme, qui, comme Ben Bella en 1963, fera volte-face en 1975. Il hébergera, encadrera et armera les séparatistes du Polisario, après en avoir été le co-créateur. Au même moment, il crèvera le mur de la provocation en expulsant des civils innocents par représailles des projets inavoués de sa junte militaire qui voulait coûte que coûte creuser un couloir sur notre façade atlantique. Un des délires mégalomaniaques du colonel Houari Boumédiène, mort en 1979, qui en renvoyant d’un seul coup les 350 000 personnes au Maroc voulait invraisemblablement déstabiliser la monarchie marocaine. Contre cette haine manifeste, a répondu la sagesse d’un défunt Souverain. Par sa patience nourrie par une civilisation multiséculaire, sa haute idée du droit international, feu Hassan II, a toujours su faire entendre, au plus fort moment des crises épisodiques, la voix de la raison aux responsables algériens. Même après les attentats d’Atlas Asni de 1994 à Marrakech, aux connotations algériennes bien particulières, la réaction du Maroc, du temps du défunt Souverain, n’a été aucunement démesurée.» Feu Hassan II, n’a pas répondu à Houari Boumédiène. Au contraire, il a très bien géré ces moments de crises. Au lieu de faire de même, il a plutôt choisi d’encourager davantage les Algériens à venir au Maroc, leur deuxième pays, pour s’y installer…, même définitivement s’ils le voulaient. Le Maroc est une terre des hommes de paix. Aujourd’hui, l’histoire lui donne raison. Des Algériens qui ont répondu à son appel, plusieurs occupent des postes de responsabilités dans l’administration marocaine «, fait remarquer Mohamed El Herouachi. Mieux encore, Feu Hassan II avait su tirer profit de cette manne inespérée et abondante de main d’œuvre pour remettre sur pied les fermes abandonnées par les colons français. Comme la plupart des expulsés étaient de simples agriculteurs, le défunt Roi n’a trouvé aucun mal à leur trouver du travail en leur cédant, entre autres, des terrains agricoles, notamment ceux de la Sodéa et la Sogeta. Les autres Marocains qui faisaient du commerce entre le Maroc et l’Algérie ont plutôt bien réussi leur intégration dans le pays. Il y a même de grosses fortunes qui sont nées après leur retour en 1975. Restent ceux qui ont été spoliés de leurs biens et éloignés de leurs familles. Pour ceux-là justement, le pouvoir algérien doit absolument rendre des comptes.




Quatre ans après ce douloureux évènement qu ont subis les Marocains d Algerie , boumédiène décèda suite a une maladie "tumeur au cerveau"qui l emporta en 1979 .



Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/10/10 11:47 par Sahara .M.
w
3 octobre 2010 11:22
est telement contre notre religion islam tous que l´algerie avait fait aux marocains en 1975 mais je suis sur que notre maroc n´aura jamais fait ça
m
3 octobre 2010 13:24
a la guerre comme a la guerre les pauvres sarahouis eux ils n ont pas le droit de se plaindre !
3 octobre 2010 16:27
Citation
marlie a écrit:
a la guerre comme a la guerre les pauvres sarahouis eux ils n ont pas le droit de se plaindre !

de quels sahraouis parles-tu ? des sahraouis algériens ? maliens ?, nigériens ?, mauritaniens ? ou des autres mercenaires grassement payés par le pétrole du peuple ?

le seul et authentique sahraoui qui s'est plaint et a ouvertement exprimé son opinion, a été enlevé par les lâches a !
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
a
3 octobre 2010 23:30
Citation
marlie a écrit:
a la guerre comme a la guerre les pauvres sarahouis eux ils n ont pas le droit de se plaindre !
**

marlie toujours aussi fine dans tes analyses.
C'est une première que personne ne connaissait .
A la guderre comme à la guerre , de quelle guerre s'agit il , je ne savais pas que le Maroc etait en guerre contre l'algerie en 1975, tu nous apprends des choses.
Juste pour ton information, il s'agit de civiles , qui n'avaient comme seuls torts etait d'avoir un lointain parent du maroc.
la plupart n'avaient jamais connu le maroc , beaucoup avaient des parents qui sont morts au sein de l'armée de la liberation pour que l'ajlgerie soit decoloniséed.
marlie quand on ne connait même pas l'histoire de son pays , il vaut mieux s'abstenir de dire des betises.
Ce n'est certainement pas l'intelligence qui t'etouffe toi , j'ai l'impression que tu as été bercée trop pres du mur toi.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
b
4 octobre 2010 23:08
Ces 350 000 marocains expulsés d'algérie en 1975 et pour ceux qui vivent encore maintenant doivent se rendre à l'évidence qu'ils n'auront jamais réparations malheureusement.

Seuls les pays de paix et justes peuvent dire "Pardon nous avons fauté". L'algérie ne sera jamais un pays juste. Il a la haine ancré en lui.

L'ONU ou le TPI ne se permettront pas de donner un jugement à cette affaire car c'est un contacieux entre le Maroc et un pays qu'ils ont eux même crée!!!!!!!
D
5 octobre 2010 10:33
Citation
brabrasud a écrit:
Ces 350 000 marocains expulsés d'algérie en 1975 et pour ceux qui vivent encore maintenant doivent se rendre à l'évidence qu'ils n'auront jamais réparations malheureusement.

Seuls les pays de paix et justes peuvent dire "Pardon nous avons fauté". L'algérie ne sera jamais un pays juste. Il a la haine ancré en lui.

L'ONU ou le TPI ne se permettront pas de donner un jugement à cette affaire car c'est un contacieux entre le Maroc et un pays qu'ils ont eux même crée!!!!!!!

Je compatis totalement et sincèrement à ce qu'ont vécu tous ces civils. Savoir que ça s'est passé un jour de fête musulmane me sert le coeur. Comment peut-on faire une chose pareille ? Il faut vraiment vouloir faire mal pour en arriver là. Mais pourquoi vouloir faire mal ? Peut-être en réponse à un autre mal ?

Alors, pour contre-balancer la vision quelque peu idéalisée de Sahara M. et celle à sens unique de Brabrasud, permettez-moi de donner celle de l'autre partie :

Les biens spoliés des Algériens, élément essentiel du contentieux algéro-marocain
Les propriétés algériennes toujours sous séquestre

26-02-2009

Par Noureddine Khelassi

Les Algériens du Maroc, issus de l’immigration installée dès 1840, n’ont pas été victimes de la seule politique de marocanisation des terres et autres biens domaniaux. Quelque 70 000, dont 14 000 inscrits auprès des services consulaires, ont été dépossédés de leurs biens en 1994. Cette année, le Maroc avait fait le constat médusé de l’existence d’un islamisme armé en mesure de passer aux actes.
Il le fera à la faveur de l’attentat contre un palace de la ville de Marrakech. Dans une superbe fuite en avant, dont le makhzen
a le secret, les autorités marocaines accusent les services secrets algériens d’être les instigateurs de cet attentat à la bombe. La réalité des faits prouvera plus tard que cette action d’éclat était le fait exclusif des djihadistes marocains.
Les propriétaires algériens payeront quand même, au prix fort, cet aveuglement politique, leurs biens spoliés étant toujours sous séquestre.

La spoliation a commencé en 1963

Le régime marocain pourra toujours arguer de l’étatisation des biens des Marocains d’Algérie. Dans le contentieux relatif aux biens des ressortissants algériens et marocains au Maroc et en Algérie, c’est le palais royal qui porte la responsabilité d’avoir inauguré et clos le mouvement d’expropriation. En dépit de textes régissant l’établissement des ressortissants des deux pays sur les territoires respectifs, le Maroc avait lancé le mouvement de spoliation dès 1963.
Le contexte de la «Guerre des sables», agression militaire caractérisée contre l’Algérie fraîchement indépendante, s’y prêtait. Plus tard, en 1973, le dahir (décret) numéro 1.73.213 du 2 mars, relatif «au transfert à l’Etat de la propriété des immeubles agricoles appartenant aux personnes physiques étrangères et aux personnes morales», organisera un nouveau mouvement de dépossession. Destiné à l’expropriation des étrangers, dans le cadre de la marocanisation des terres agricoles, il ne sera appliqué finalement qu’aux seuls propriétaires algériens. Des milliers de nos compatriotes de Guercif, Agadir, Taza, Oujda, Berkane, Casablanca, Nador et Fès, seront carrément spoliés. Ces biens, ainsi que les propriétés reprises en 1963 sont toujours sous séquestre. Ils sont gérés par un organisme d’Etat, la SOGETA.
Ces mouvements de spoliation ont été effectués au mépris de la convention d’établissement algéro-marocaine, signée à Alger, le 15 mars 1963, par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, Abdelaziz Bouteflika et Ahmed Laraki. Cette convention sera renforcée par un protocole annexe au traité d’Ifrane, la modifiant et la complétant. L’article 5 de cette convention consacre le principe du libre exercice des droits économiques et l’égalité fiscale. Il assimile même les ressortissants des deux Etats aux nationaux de chacun des deux pays. L’assimilation au national est réalisée dans "l’exercice des activités professionnelles et salariées". En vertu de ces dispositions, les citoyens des deux Etats «pourront librement accéder à la propriété des biens mobiliers et immobiliers». Et, de ce fait, «en jouir et exercer tous les droits de possession de propriété et de disposition dans les mêmes conditions que les nationaux». De même et dans les mêmes conditions de jouissance, peuvent-ils «assurer la gestion sous toutes ses formes, de leurs biens mobiliers et immobiliers, commerciales ou agricoles». En matière de statut personnel et de dévolution successorale, y compris les legs, la convention prévoit que «les juridictions de chacune des parties doivent appliquer, conformément aux principes du droit international privé, la loi nationale de l’autre partie sous réserve des règles de l’ordre public.»

La convention d’établissement fixe les conditions d’expropriation. Elle stipule que «les biens des ressortissants de chacun des deux pays situés sur le territoire de l’autre ne pourront faire l’objet d’expropriation que pour cause d’utilité publique et conformément à la loi». Pourtant, en 1994, des milliers de familles algériennes seront purement et simplement spoliées. Les autorités marocaines avaient alors une singulière interprétation de la «cause d’utilité publique» au lendemain d’un attentat à la bombe islamiste. Pour régler les problèmes de toutes sortes, y compris des questions d’expropriation, le traité d’Ifrane, signé le 15 janvier 1969, prévoit de conférer à une commission mixte paritaire les compétences nécessaires pour «régler tout problème pouvant naître» de l’application de la convention d’établissement de 1963.

Biens arch ou biens melk, les possessions des Algériens remontent au début du mouvement migratoire vers le Maroc. C’est-à-dire, à partir de 1840 et jusqu’à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Beaucoup d’Algériens ont accompagné l’Emir Abdelkader lors de son exil dans ce pays en 1843. La plupart des Algériens viennent surtout de l’Oranie, notamment de Tlemcen, Nedroma et Mascara.

Les Bouabdellah possédaient de grands domaines agricoles

La majorité d’entre eux s’est donc installée avant le protectorat français en 1912. Piliers de l’administration du protectorat et du makhzen (administrateurs, traducteurs, magistrats,fonctionnaires,enseignants), beaucoup participeront à la résistance marocaine contre l’occupant français. Certains, comme la famille Bouabdallah, dont le père, hadj Mustapha, est décédé récemment à l’âge de 105 ans, possédaient des milliers d’hectares et des fermes agricoles d’envergure. La famille Bouabdallah possédait des fermes qui serviront de siège à l’Ecole des cadres de la révolution, d’atelier de fabrication d’armes, d’antenne de l’état-major de l’ALN et de structures du MALG qui abritaient des antennes de renseignement et de transmissions. Aujourd’hui, l’Etat algérien et la famille Bouabdallah peuvent, à bon droit, revendiquer la restitution de ces biens au titre de symboles de la lutte du peuple algérien contre la colonisation.

Parmi les familles d’Algériens spoliés, il y a aussi, à titre d’exemple, celle des Khalef dont est issu l’ancien patron de la Sécurité militaire algérienne (SM), Kasdi Merbah, de son vrai prénom Abdallah. L’ancien chef de gouvernement du président Chadli Bendjedid avait justement fait ses classes de maître espion à l’Ecole des cadres de la révolution abritée dans une des fermes de la famille Bouabdallah. Le père de Kasdi Merbah, hadj Hammou Khalef, avait été spolié d’une ferme de 250 hectares fertiles à Mechraa Belekssiri. Il décédera sans avoir jamais récupéré son bien. Autre exemple de familles injustement expropriées, les Maz, originaires de Mostaganem, étaient également de riches possédants.

La question des biens des Algériens au Maroc, dont une bonne partie est constituée de riches possessions, est un élément important du contentieux entre l’Algérie et le Maroc.
Le Maroc, qui revendique pour ses ressortissants expulsés d’Algérie en 1975, serait plus crédible dans sa démarche s’il consentait lui-même à appliquer aux Algériens spoliés ce qu’il réclame de façon récurrente pour ses propres ressortissants. C’est-à-dire une juste réparation qu’il a généreusement accordée par ailleurs aux anciens colons français et européens. Comme il n’y a pas de petites et de grandes causes, la réouverture de frontières entre les deux pays et l’édification du Maghreb passent aussi par des chemins de traverse comme l’indemnisation des propriétaires injustement dépossédés de leurs biens.
[www.latribune-online.com]

Il y a des faits qui ne souffrent aucune contestation, si on veut régler le conflit entre le Maroc et l'Algérie, il faut avoir le courage de les regarder en face et ensuite la volonté de trouver des solutions. C'est ce que j'espère moi, inchallah.
a
5 octobre 2010 11:39
Oui marli c’est pour cela qu’ils ne te voient pas , ils préfèrent prêter attention à des interventions plus intelligentes Il ya quand même une légère différence mais qui a son importance 1975 est antérieure à 1994.

Vouloir faire un parallèle entre ces deux événements relève de l’équilibrisme.
Dans cette bévue Boumedienne a plus pensé à la marche verte à laquelle il voulait répondre par une marche noire, le sort des Algériens il n’en avait que cure, seule la stratégie le Sahara à tout prix l’emportait.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
D
5 octobre 2010 11:58
Citation
azl95 a écrit:
Il ya quand même une légère différence mais qui a son importance 1975 est antérieure à 1994.
Vouloir faire un parallèle entre ces deux événements relève de l’équilibrisme.

Lis plus loin que le 1er paragraphe, Azl.

Je cite encore : Dans le contentieux relatif aux biens des ressortissants algériens et marocains au Maroc et en Algérie, c’est le palais royal qui porte la responsabilité d’avoir inauguré (ie 1963) et clos (ie 1994) le mouvement d’expropriation.
a
5 octobre 2010 14:19
Djemilla et ça ne te semble pas loufoque que Boumedienne ne prenne position de faits datant de 1963 , qu'en 1975???

Je rappelle que de 1963 à 1975 les meilleurs liens étaient tissés entre les deux pays et que les frontires ètaient ouvertes, que des pacts avaient été signés et des accords de cooperation aussi.
Etonnant que la mêmeoire se reville en 1975, non djemila je persiste et signe le contentieux est essentiellement basé sur le probleme du Sahara vouloir extrapoler c'est tenter de trouver des excuses à cette deportation massive.
En plus il n ya jamais eu de deportation de populations entieres d'algeriens , ni en 1963 en plein guerre des sables ni en 1994 année du proble de marrakech , cette année là seuls les touristes non residents au Maroc ont été priés de regulariser leur situation, il ne faut pas travestir l'histoire.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
w
5 octobre 2010 16:31
Citation
wafi 18 a écrit:
est telement contre notre religion islam tous que l´algerie avait fait aux marocains en 1975 mais je suis sur que notre maroc n´aura jamais fait ça
Salam

sad smiley Malheureusement, ils l'on fait aussi.
à coup de baston nos frères algérien vivant au Maroc ont était expulsé.
De toute façon, ce qui font se genre de choses, rendront des comptes Incha Allah.
Celui qui combat son frère musulman, est voué à l' échec certain.
Et qu'est ce que l'échec ?
c
5 octobre 2010 16:37
Je me rappelle de l'installation de ces Marocains venus d'Algérie..un quartier a coté du mien....

Et je me rappelle aussi que Le Maroc leur donné une maison......( sans rien payer)..

On jouait au foot...

On les appelais les Algériens ..leur intégration était facile.....
K
5 octobre 2010 16:53
Salam Djamila75,

Je ne sais pas d'ou tu nous sors tout ces articles, tu dois au moins vérifier ces informations avant des les affirmer et lancer encore une autre propagande.

Tu as une idée au moins sur le nombre d'Algériens qui sont nés et qui vivaient au Maroc en cette période, sur le patrimoine immobilier des Algériens au Maroc avant et maintenant ??? je connais d'avance ta réponse puisque tu vas me sortir encore un autre argument ou un autre article écris par un haineux.

Je te rappel que votre Président à vécu longtemps chez nous et sa famille possède des biens immobiliers chez nous et tout le monde le sais en Algérie, même chose pour beaucoup de personnalités Algériennes et il n y'a jamais eu de spoliation ou quoi que ce soit.

Sais-tu qu'au Maroc un Algérien a le plein droit d'acheter ou de vendre n'importe quel bien et que ce n'est pas le cas en Algérie pour un Marocain !!!!

Et comment ose tu justifier "implicitement" ces déportations inhumaines par la spoliation de quelques hectares de terres agricoles.

Allah yahdik.

Amicalement.
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
D
5 octobre 2010 19:40
Salam Khakid2009,

Allah Yehdina eldjami3.

Tu sais, j'ai appris cette tragédie de 1975 ici sur ce forum. J'en ai été choquée, mais jamais il ne me serait venue à l'esprit de nier la souffrance de tant de gens. Au contraire, connaissant nos dirigeants, j'ai compris que c'était là encore une chose qu'on m'avait cachée. Je me suis donc renseignée, tout simplement, et j'ai essayé de comprendre.
Il en est de même de ce que j'ai posté plus haut. Ces gens spoliés en 73 se sont ligués en associations et demandent à être dédommagés comme l'ont été les Européens à l'époque. C'est un fait qu'il faut savoir accepter aussi.
Je n'irai pas te chercher des articles puisque tu sembles ne pas apprécier mais sache que le secrétaire d'état du ministre des affaires étrangères algérien était à Rabat il y a quelques jours et qu'il en a encore parlé.
Je trouve que ça explique bcp de choses sur les relations entre les pouvoirs algériens et marocains. De mon point de vue en tout cas. OuAllahou a3lem.

Amicalement.
w
12 octobre 2010 22:39
yawning smiley est mieu ça algirienne et marocain ou envert....
d
20 mars 2016 00:23
Un nettoyage occulté, ou minimisé, évidemment par l’Algérie et sa presse car il constitue, sur le plan des droits humains et des conventions internationales, une violation.
Cet épisode honteux des autorités algériennes n’est en fait que la traduction de la haine de ces mêmes autorités envers les marocains et motivé par des abominables vues anti-marocaines.
J’explicite mon propos.
En ce 18 décembre 1975, jour de l’Aid Adha, une des plus importante fête musulmane, les autorités algériennes de l’époque ont commis l’irréparable : 45.000 familles marocaines, soit plus de 350 000 personnes, installées en toute légalité dans ce pays depuis le 19ème siècle ont été déportées d’une manière brutale et inhumaine après avoir été dépouillées de tous leurs biens et cruellement séparées des leurs, pour ceux issus de mariages mixtes.
Il est à rappeler que ce drame humain est le résultat de la folie de Boumediene et de son ministre des affaires étrangères, Abdelaziz Bouteflika, tous deux du clan d’Oujda et principaux artisans de la confiscation de l’indépendance algérienne et des assassinats des chefs kabyles et du meurtre de milliers de kabyles.
Il est à souligner que cette grave décision, saugrenue et grotesque, est également intervenue en réaction à la marche verte décrétée par feu Hassan II deux mois auparavant, au courant du mois de novembre de la même année.
Cette folle décision a été entérinée par le conseil de la révolution, composé entre autres du général Larbi Belkheir, et de Chadli Benjedid et devait se faire selon un mode opératoire bien précis.
Une longue marche déshonorante conduira ces milliers d’immigrés Marocains d’Alger, d’Oran, Tlemcen, Annaba, Constantine et autres villes algériennes, où ils ont été contraints d’abandonner leurs biens, leurs familles et leurs enfants (pour les couples mixtes qui constituent la majorité), vers les frontières, du côté de la ville d’Oujda.
Ces reconductions à la frontière dans des conditions barbares ressemblaient étrangement à celles des nazis à l’encontre de plusieurs communautés comme les Tziganes de l’Europe de l’Est
Les marocains seront pourchassés et traqués dans tout le territoire, maltraités, arrêtés et emprisonnés dans des camps de concentration. Ils subiront tous les supplices avant de rentrer au Maroc.
Suite à ce drame humain, les autorités marocaines n’ont pas fait subir le même affront à la communauté algérienne qui vivait au Maroc.
Pour mémoire, en 1973 l’Etat marocain avait exproprié des entreprises et des exploitations qui étaient aux mains des étrangers mais n’avait pas expulsé et saisi leurs autres biens personnels. Cette politique se nomme nationalisation et l’Algérie en avait fait de même en 1962, et tous ont été indemnisés, algériens comme français, portugais, italiens, espagnols ou autres.
Il est donc juste de dire que les autorités algériennes ont opéré un véritable nettoyage ethnique à l’encontre des marocains et ce, pour des raisons à caractère uniquement politiques et qui ne se fondent sur aucun matériel historique et qui sont motivés par des abominables vues anti-marocains. Il serait bon aux algériens de fouiller les archives de leur pays et d’interroger les morts et les vivants sur cet épisode.
Malheureusement le drame de cette communauté marocaine reste peu connu à travers le monde, mais ce qui est encore plus grave et choquant, c’est le comportement hypocrite de certains humanitaires et autres responsables politiques qui ne sont pas choqués et inquiets de la situation dans laquelle vivent ces 350 000 personnes ni de celle dans laquelle se débattent les séquestrés des camps de Tindouf.
Pour conclure mon propos, je vous livre une déclaration faite par Nacer, un des fils de feu Mohamed Boudiaf, président algérien assassiné Elle résume a elle seule la cruauté des ces dirigeants et l’état de déliquescence dans lequel se trouve l’Algérie.
« Quand on disait que la Méditerranée traverse la France comme la Seine traverse Paris, on mentait aux peuples français et algérien. Quand on a essayé d’apprendre au peuple algérien 
que ses ancêtres étaient des Gaulois, on mentait aux deux peuples. Quand on maquillait l’assassinat de Larbi Ben M’Hidi en suicide, on mentait au monde entier.
Quand, en Algérie, après l’indépendance, on disait au peuple algérien que sa culture était arabo-musulmane, on lui mentait parce qu’on occultait sa dimension berbère.
Quand on lui cachait l’existence de personnalités comme Ferhat Abbas, Mohamed Boudiaf, Aït Ahmed et tant d’autres hommes et femmes, on lui mentait parce qu’on travestissait son histoire contemporaine.
Quand on lui disait que la révolution agraire va réussir, on lui mentait parce qu’on exploitait la crédulité des pauvres paysans.
Quand on lui disait que l’Algérie sera « le Japon de l’Afrique », on lui mentait parce qu’on n’a pas éduqué le peuple algérien comme l’a été le peuple japonais.
Quand on lui disait que le socialisme est la seule voie pour sortir le pays du sous-développement, on lui mentait, parce qu’on disp
 
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