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Marocaines et marocains .. Voici le chemin!
25 janvier 2011 22:03
Loin du pain!

Nous voulons la dignité, l'égalité des droits, traitements et devoirs. Cela peut paraître vague, mais voilà quelques exemples de la où on se moque de tout cela :

* Les amazighophones ne dispose pas du droit élémentaire d'interprètes et sont obligé de parler une langue que certains ne connaissent même pas. Et au delà, c'est pas de l'injustice que d'imposer à un gamin à sa rentrer d'école une langue qu'il ne connait ni de près ni de loin! .. le comble c'est que cette langue ne lui servira à rien

* La carte "Chrif - Chorfa" (../..) .. Boff! ça me fou la rage ce truc!

* L'injustice du système de redistributions ( 2 milliards $ ) par an ( on subventionne par exemple les petits pain et pâtisseries qu'on vend chez PAUL ou la MIE CÂLINE) .. sérieux, on subventionne aussi les vacances du camping cariste ( en moyenne 2000 DH pour un trip d'un mois ) ... et sérieux, j'en passe. En gros plus tu peux consommer du carburant plus tu touches les subventions de l'état ..

* "l'injustice marocaine" est même institutionnalisée via un ministère appelé "ministère de la justice" .. Et là dessus on note les anecdotes qui sonnent le glas ( quand il s'agit des proches du roi .. l'un qui tire sur un policier une mouche qui fait son travail (vous voyez comme ça peut attirer des grave soucis quand on est intègre au royaume de Mohamed VI) et puis l'autre cas bien à part à Khenifra ( Là sur ce plan local effectivement, on peut être tenté de faire l'analogie avec le cas Trabelsi en Tunisie). Et puis passons à cette classe politique devenue un bras parmi d'autre du Makhzen (j'y reviendrai) .. là c'est juste pour évoquer l'exemple du fils à papa de la ministre de la comm' et son cas et à travers, tous ces gradés et autres hauts fonctionnaires qui lubrifient davantage les rouage de la corruption.

* Le jeu politique, même à poids inégales, restent interdit à une large frange de la population, à commencer par les MRE en passant par justice et bienfaisance et bien d'autres partis qui n'ont jamais pu voir le jour.


Il y a des partis ( PJD, PSU, PT, PADS) et associations (AMDH pour ne citer qu'elle) .. ce sont des gens qui veulent le changement, mais qui sont coupés de la base populaire, hormis le cas PJD, le reste ce sont des parties de gauches, qui ne se sont pas adonnée aux mascarades de l'USFP.

à présent, si on arrive à être d'accord pour limiter le compte aux quatre formations politiques "propres"

*PJD=droite
*Parti travailliste=centre-gauche
*Parti Socialiste Unifié=gauche
*PADS=extreme gauche

De là .. à nous éclairés du net (avec beaucoup de modestie) qui avons le devoir de faire compagne pour ces partis, les faire connaitre via nos réseaux et d'appeler ses proches et connaissances à voter par charité pour ce pays en jetant l'une des quartes icônes dans l'urne .. et je note là que le PSU et le PADS sont sincèrement pour la juste cause Imazighren pour la simple raison qu'ils prennent le droit sous sa forme universelle.
A
25 janvier 2011 22:41
Attention, amazighité oui, mais dans le cadre de l'unité de l'ensemble des marocains. J'ai toujours defendu l'amazighité sans jamais nier l'arabité du pays. Les marocain sont un peuple unique, une culture unique,une histoire unique malgres les differences linguistiques.
Le pouvoir essaye de jouer sur le spectre de ladivision: moi ou le chaos. Le maroc risque un Liban bis, et tous les slogans qui effarent les marocains. Ce qui est totalement faux. Nous n'avions aucun episode historique ou un front berbere se dressa contre un front arabe, mais bel bien la cohabitation dans la bonne intelligence et la fraternité.
Je suis moi meme de la confederation tribale des Ait Yafleman qui comporte une composante arabophone est non des moindres 3arab Sebbah de Tafilelet.
Le combat du peuple marocain est un combat pour un etat de droit, pour une justice impartiale et totalement independante, pour l'eradication de la corruption, et pour lafin de l'impunité dont beneficie les hordes derapaces autour du régime
26 janvier 2011 19:28
Citation
Abdalghafor a écrit:
Attention, amazighité oui, mais dans le cadre de l'unité de l'ensemble des marocains. J'ai toujours defendu l'amazighité sans jamais nier l'arabité du pays. Les marocain sont un peuple unique, une culture unique,une histoire unique malgres les differences linguistiques.
Le pouvoir essaye de jouer sur le spectre de ladivision: moi ou le chaos. Le maroc risque un Liban bis, et tous les slogans qui effarent les marocains. Ce qui est totalement faux. Nous n'avions aucun episode historique ou un front berbere se dressa contre un front arabe, mais bel bien la cohabitation dans la bonne intelligence et la fraternité.
Je suis moi meme de la confederation tribale des Ait Yafleman qui comporte une composante arabophone est non des moindres 3arab Sebbah de Tafilelet.
Le combat du peuple marocain est un combat pour un etat de droit, pour une justice impartiale et totalement independante, pour l'eradication de la corruption, et pour lafin de l'impunité dont beneficie les hordes derapaces autour du régime


C'est que -tu m'excuseras- tu n'as pas vraiment saisi le sens de ma démarche!

Il ne s'agit pas d'imposer une dictature à la place d'une autre. Il s'agit de donner à chaque citoyen la possibilité de voter pour un parti crédible et non corrompu qui soit en adéquation avec son idéologie. Et puis moi même je ne suis amazighophone ... et aucun de mes grands parents ne l'est (..)

Dans ce que tu penses, tu peux très bien te retrouver dans le PJD ou le PT. Comme un autre peut se retrouver dans le PSU ou le PADS

Le combat du peuple marocain peut être initié dans cette page même .. Alors soutenons ceux de nos politiques restés dignes et propres ( qu'ils soient islamistes ou laïcisant .. qu'importe du moment qu'ils sont intègres)

=> On est tous d'accord sur le principe démocratique c'est notre force. Notre richesse c'est notre diversité idéologique.

Moi je suis à l'opposé idéologique du PJD et pourtant! je ne cesse de défendre ce parti parce que je le trouve crédible sur le plan démocratique.
m
26 janvier 2011 19:46
merci beaucoup pour ces interventions enrichissantes , je suis d'accord avec vous 2 , pour la langue amazigh je ne pense pas que ça ne sert à rien , plutard tous les marocains seront arabobérbères , ça nous évitera la division comme ce qui a été tenté en belgique
L
26 janvier 2011 23:59
Un peu d'histoire du Maroc:
Une petite partie de son passé millénaire, glorieux, multiculturel et cosmopolite.

Presque toutes les dynasties marocaines sont d'origine Arabes, Berbères, ou sahraouis.
Il n y a jamais eu de différence entre les marocains de toutes origines.

LA DYNASTIE IDRISSIDE:: En 788, aura naissance de la première dynastie musulmane, d'origine moyen-orientale. En 791, création de l'État Marocain. Idriss Ier, descendant d'Ali.

LA DYNASTIE ALMORAVIDE: Dynastie Berbère originaire du Sahara marocain, leur nom de l'arabe "Al Mourabitoun" signifie les moines guerriers, avait comme Sultan : Youssef Ibn Tachfine qui construira la ville de Marrakech (future capitale du Royaume) vers 1070, puis s'occupera ensuite de l'unification politique entre le Maroc et l'Espagne musulmane. A travers lui, la civilisation Andalouse se répandra au Maghreb, puis à la tête des troupes Almoravides, s'emparera de l'Espagne jusqu'a l'Èbre. Ali Ben Youssef, son fils, lui succédera en 1106 pour y régner pendant 37 ans.

LA DYNASTIE ALMOHADE
:
Dynastie Berbère originaire du Haut-atlas, leur nom de l'arabe "Al Mouwahidoune"," les unitaires", sermonnant l'unicité de Dieu. Son fondateur ne sera autre qu'Ibn Toumart, prédicateur à Tin-mal (Haut-atlas).
Abdel-Moumen, son disciple, prendra Marrakech pour capitale d'où la construction de la Koutoubia, puis fondera l'Empire Almohade, et parviendra à unifier l'Afrique du Nord, mais décédera à Rabat en 1163 avant de pouvoir relier l'Andalousie à son Empire. Cette gloire reviendra à son successeur Yacoub El-Mansour, victorieux de la bataille à Alarcos en 1195, contre les Portugais et les Espagnols.

LA DYNASTIE MERINIDE
:
Dynastie Berbère (nomades Zénètes originaires du Bassin de la haute Moulouya). Cette Dynastie aura pour capitale Fès, procèdera à la création de Fès El-Jedid et la construction de plusieurs medersas dont la Medersa El-Attarine, la Medersa Abou Inane, ou encore la Medersa Mérinide à Salé. Celle-ci profitera de l'alanguissement de l'Empire Almohade pour s'accaparer des villes de Fès, de Rabat, de Salé et des plaines fertiles du Sais et du Gharb. Ultérieurement, le Sultan Mérinide Abou Youssef Yacoub s'emparera de la ville de Marrakech en 1269 pour ainsi évincer la Dynastie Almohade.

LA DYNASTIE SAADIENNE:
Dynastie chérifienne (de "Chorfa descendants du prophète Mohamed) originaire de la vallée du Draa. Marrakech sera leur capitale. En 1578, viendra le tour d'Ahmed Al Mansour Eddahbi qui sera l'auteur de plusieurs bels exploits, dont la victoire laborieuse de "la Bataille des trois rois" à Oued El-Makhazine; "la conquête de Tombouctou" d'ou il ramènera or et esclaves; ensuite "la construction du palais El Badiî", le développement de l'industrie du sucre et des armes... Le règne d'Ahmed Al Mansour Eddahbi prendra fin en 1602

LA DYNASTIE ALAOUITE:
Dynastie issue des chorfa de Tafilalet descendants d'Ali qui agissent en souverains indépendants depuis le milieu du XV ème siècle, ils infligeront leur autorité dès 1666. Son fondateur et chef spirituel, Moulay Ali Chérif et ses successeurs (Mohamed Ben Ali Chérif proclamé premier Roi en 1640, et Moulay Rachid qui s'occupera de l'institution de la monnaie en 1664) entendront réunifier le Maroc, appliquant par là une stratégie économique et militaire des plus rigides.

En 1672, viendra le tour de Moulay Ismaël d'exercer un pouvoir absolu tout en croissant l'œuvre accomplie par ses prédécesseurs. Le Sultan commencera tout d'abord par la construction de la ville de Méknès, ville qu'il désignera par la suite capitale du Royaume. Après avoir repris Larache et Tanger, Moulay Ismaël renversera les pouvoirs politiques et religieux locaux et fondera ainsi l'Empire Chérifien ; sa domination sera étendue jusqu'au Sénégal en se formant un réseau de forteresses à partir desquelles une armée de métiers opérera .Il se consacrera par la suite à mettre en place des relations diplomatiques fructueuses avec des pays étrangers, particulièrement au temps de Louis XIV et Jacques II d'Angleterre.
D
27 janvier 2011 09:16
Citation
L'increvable a écrit:
Un peu d'histoire du Maroc:
Une petite partie de son passé millénaire, glorieux, multiculturel et cosmopolite.

Presque toutes les dynasties marocaines sont d'origine Arabes, Berbères, ou sahraouis.
Il n y a jamais eu de différence entre les marocains de toutes origines.

LA DYNASTIE IDRISSIDE:: En 788, aura naissance de la première dynastie musulmane, d'origine moyen-orientale. En 791, création de l'État Marocain. Idriss Ier, descendant d'Ali.

Présente ! Danse

grinning smiley
A
27 janvier 2011 13:10
T'as oublié le Royaume de Mauritanie avec Juba 2, Youghurta
Le premier royaume musulman c'est celui des midrarides à Sigilmassa 60 ans avant le fuiyard Idrisside. Le premier souverain musulman du Maroc etant Midrar Semghoun Bnou Wassoul Almaknassi de Sigilmassa
L
27 janvier 2011 21:42
Tu as raison.
L'homme est déjà présent, au Maroc vers 800 000 av.J-C, L'islamisation a commencé dès 682, amené par le chef Arabe Oqba Ibnou Nafi'i qui s'était arrêté dans une ville qui porte le nom de sa célèbre parole , la ville de SAFI .
Oqba Ibnou Nafi'i avait dit en arrivant dans cette ville Ya Assafi, s'il y avait une terre derrière cet océan, je l'aurai traversé au nom d'Allah.
L'histoire du Maroc est assez long, je n'ai cité que la première création d'un État structuré avec une Capitale, qui a débuté officiellement par la 1ère création de l'État Marocain par .Idriss Ier, descendant d'Ali, gendre du prophète, fuira l'Arabie pour échapper au massacre de sa famille pour venir s'installer à Volubilis et fondera Fès, où il meut assassiné par en 792 et Fès sera désignée capitale du Royaume par son fils successeur Idriss II.
Et la dynastie marocaine à continué jusqu'à nos jours avec les Alaouites, dans un état organisé depuis sa création en En 788, la plus vieille au monde après l'empire du Japon.
m
27 janvier 2011 23:39
voilà un article publié sette semaine sur le challenger
Halte à l’impunité

Mohammed Ennaji
[email protected]



Les flatteurs et les opportunistes ne sont jamais de bon conseil. C’est pour cette raison qu’il est temps de se dire certaines vérités qu’on ne ressasse jamais assez. Le Maroc ne peut certes pas être assimilé à la Tunisie. Cette lapalissade ne nous fait cependant guère avancer. Notre pays n’est pas exempt en effet de critique et même de plusieurs, à vrai dire, qui dévoilent les freins rongeant ses potentialités. Ceux parmi les hauts responsables qui vantent inconsidérément notre situation actuelle au chef de l’Etat sans y mettre de bémol, racontent des histoires. C’est qu’ils ne font que ménager leur position sans autre souci du pays. Nous ne sommes pas en dehors des logiques historiques et pour cela nous nous devons de prêter une oreille attentive à ce qui se passe autour de nous. Sans être exhaustifs, limitons-nous à quelques évidences de notoriété publique. Allons d’abord aux droits fondamentaux qui peuvent engendrer toutes les remises en cause parfois violentes. Le système de santé demeure sérieusement défaillant. Il est sclérosé par l’incompétence, la corruption, le dédain du droit des humbles aux soins. Notre pays reste sous-équipé en infrastructures médicales et très insuffisamment pourvu en médecins. Rappelons que les Marocains privilégiés se méfient eux-mêmes de notre système de santé et recourent à l’étranger quand ils le peuvent. Ce qui en dit long sur ses qualités !
Le système éducatif est, quant à lui, dans une situation catastrophique quoi qu’on en dise. Nous sommes menacés de devenir une société privée d’intelligence et donc de prévoyance. Un taux d’analphabétisme élevé nous handicape déjà sérieusement, demain ce taux atteindra d’autres proportions avec ce qu'on peut désigner comme un analphabétisme culturel généralisé perceptible déjà de nos jours dans les universités.
Les deux systèmes en question sont rongés par l’incompétence et la corruption. Ils devraient faire l’objet d’une véritable mobilisation nationale. L’école reste une pièce centrale malmenée par une politique éducative qui l’a menée à la ruine. Tous les partis politiques en portent directement ou indirectement la responsabilité. Une élite bien éduquée peut certes poser des problèmes aux pouvoirs en place mais des masses analphabètes fourniront le fer de lance inconditionnel de tous les obscurantistes.
La justice pour sa part est au plus bas. La corruption y est le code en usage de façon systématique. Elle peut ruiner tous les efforts déployés en matière d’investissement, réduire à néant les réformes en matière de justice sociale. Elle offre au citoyen une image de la réalité sociale qu’aucun discours ne peut arranger.
Il va de soi que l’emploi, la justice sociale, la lutte contre la pauvreté sont évidemment des chantiers qui méritent une particulière attention en plus des efforts déjà en oeuvre. Les mesures d’urgence dans tous ces secteurs ne peuvent que colmater les brèches, il faut des actions structurelles dont le sérieux et la crédibilité apparaissent dans la mise en oeuvre. C’est pour cette raison qu’un contrat de confiance doit exister entre l’Etat et les citoyens.
L’Etat devrait prêter la plus grande attention à ce lien. La situation dans les autres pays le montre, l’affaiblissement sinon l’éradication de véritables oppositions rompt le lien entre le pouvoir et les grandes masses populaires. Ce dernier se prive alors de la possibilité d’écouter les doléances quotidiennes, d’entendre les pulsations du social qui en font un pouvoir averti en mesure de redresser la barre à chaque fois qu’il le faut. Aujourd’hui, la rue parle directement et ne délègue personne à sa place parce qu’il n’y a plus personne de crédible. La société politique s’est détachée de la réalité sociale et se perd dans des luttes qui n’ont de sens que les intérêts immédiats de leurs protagonistes. Les hautes autorités se doivent d’être au-dessus de ces contingences, qui ne sont que des gribouillages politiques et peuvent brouiller les messages de la société et créer ainsi des remous non souhaitables. Elles doivent prendre les devants de réformes profondes et courageuses. Celles-ci consisteront d’abord à appliquer la loi et notamment en finir avec l’impunité des responsables corrompus, à garantir au citoyen lamba ses droits devant la justice, à l’école et à l’hôpital. Il vaut mieux sévir contre les brebis galeuses aujourd’hui que laisser une société s’embourber dans la violence à cause d’elles. Il faut en finir avec tous ceux qui profitent de leurs positions ou de leurs amitiés pour agir comme prédateurs par l’octroi d’avantages à leurs proches ou à leurs au détriment du bon fonctionnement des services publics. La compétence et la probité devront désormais être les déterminants dans l’élection des décideurs à tous les niveaux. C’est ainsi qu’un pouvoir intègre se préserve des aléas et gagne l’estime du citoyen. Ces mesures sont à la portée de l’Etat s’il fait preuve de détermination et de justice. Il enverra ainsi les signaux de bonne volonté et la marque d’une sincère gouvernance à sa société
 
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