Citation
sakki a écrit:
mais hélas la Majorité des Marocains vous dirons que c'est haram de lire les
BD
d'écouter la Musique
de faire de l'Art
la société Marocaine a beaucoup changé
la société Marocaine a suivi les charlatan Imam du Moyen Orient et certain Imam de AL 3adle Ouali7ssane
vous allez me dire que toutes les sociétés Musulmanes font du Marche arrière depuis 1980
elles avancent en reculant
Bonjour,Citation
critias a écrit:
Source : [www.le360.ma]
J’avais pris l’habitude de dire que « la poésie sauvera le monde ». Je dis aujourd’hui, grâce à Riad Sattouf, que l’humour sauvera le monde arabe, car l’humour, c’est de la poésie qui se repose.
D’habitude, je ne lis pas les bandes dessinées même si je reconnais le talent indéniable de certains auteurs, scénaristes ou/et dessinateurs. Le nom de Riad Sattouf s’est imposé à mon regard dans une gare où une publicité vantait les mérites de « L'Arabe du futur ». Voilà un titre formidable, une trouvaille, une aubaine. Comment imaginer le citoyen arabe dans l’avenir ? En a-t-il un ? Je répétais ce titre « L’Arabe du futur », j’ouvre le livre et je suis déjà entré dans l’univers d’un enfant arabe qui me raconte son enfance.
Comment ne pas penser au « Marocain du futur » ? Un citoyen jouissant pleinement de ses droits, un homme qui a le sens du civisme, de la tolérance et du respect du code de la route. Qui dessinera ce Marocain ? Qui lui donnera des couleurs et du tempérament? Il serait bon que les dessinateurs aient de l’ambition et nous racontent leur Maroc.
Riad Sattouf est issu d’un mariage mixte, mère bretonne, père syrien. Dans cette BD il se raconte. Ce n’est pas de la science-fiction, C’est le quotidien d’un petit garçon qui regarde le monde avec de grands yeux ouverts sur les détails de la vie. Nous sommes dans les années 80. Il se souvient de Hafez el-Assad, le massacreur du peuple de Hama et père de l’actuel criminel, Bachar. L’institutrice faisait l’éloge de « grand chef », « gentil » et « bon ». Toute opposition est étranglée dans l’œuf. Tout est calme, tout est violent, mais ça ne se voit pas.
Le père du petit Riad a peu d’argent. Il est économe et même radin. Il rêve de porter un pistolet, signe d’un certain pouvoir. L’oncle du petit Riad, homme encombré d’une virilité qu’il affiche (il marche en se dandinant à cause d’un appareil génital volumineux), est général dans un pays où les gens proches du pouvoir sont des officiers supérieurs, mais tout le monde sait qu’il n’y a qu’un général, Al Assad.
Ce qui est passionnant dans cette autobiographie, c’est le souci du détail et le sens des couleurs. Ainsi, la Syrie est rouge /rose comme la terre et la Bretagne est bleue grise.
Riad raconte sa première rencontre avec la prospérité. Il trouve dans un grand magasin en Bretagne tout ce dont il a manqué : des yaourts aux parfums inconnus, des objets dont il ne sait pas à quoi ils servent. Mais l’important avec les deux tomes de "L'Arabe du futur", c'est la vision naïve et juste de cette Syrie qui avait peuplé son enfance. Ses parents habitaient dans un petit village sunnite, donc assez hostile au clan des Alaouites, minorité dominante. Mais à l’époque, la vie passait sans drames. C’était l’époque où les hommes commandaient et les femmes obéissaient, enfin en principe, car elles avaient aussi leur part du pouvoir à condition de ne pas contrarier le mari ou le père.
Aujourd’hui, les membres de sa famille ont réussi à s’exiler un peu partout dans le monde. Il ne comprend pas pourquoi la France est si avare et accueille au compte gouttes les demandeurs d’asile. Comme il ne comprend pas comment le monde s’émeut quand Palmyre est détruite par les barbares de Daech et ce même monde s’est habitué à la tragédie quotidienne où des milliers d’être humains sont assassinés. Il préfère la personne à la pierre même s’il reconnaît qu’une œuvre d’art fait partie du patrimoine de l’humanité. Mais comme disait quelqu’un: « Dans un incendie entre un chef d’œuvre d’art et un enfant, je sauve l’enfant ».
J’avais pris l’habitude de dire que « la poésie sauvera le monde ». Je dis aujourd’hui, grâce à Riad Sattouf, que l’humour sauvera le monde arabe, car l’humour, c’est de la poésie qui se repose.
bonjourCitation
soadinou a écrit:
Oh tu sais pas besoin d'aller jusqu'au Maghreb pour entendre ces inepties. On a reçu un ami du Maroc pendant le mois de Décembre.Ni une ni 2 on décide d'aller à Strasbourg pour le marché de Noel et la cathédrale de Strasbourg.Pour ceux qui ne connaissent pas c'est le plus vieux marché de Noel en Europe:
[www.noel.strasbourg.eu]
J'ai fait tous les musées possibles et inimaginables de Lorraine dont celui du verre à Baccarat.L'invité était super content et très curieux ,il n'a pas cessé de répéter "voilà tout ce qu'on n'a pas au Maroc".
Quand j'ai dit à mes amies ce que nous avions fait ,visité, je suis passée pour une imbécile. Une même m'a dit '' mais pourquoi la cathédrale? c'est haram!" j'ai failli étouffer...
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