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kandar a écrit:
(jeune afrique)
Le Maroc a remis au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, mercredi à New York, le texte de son initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie du Sahara Occiental, a-t-on annoncé de source officielle à Rabat.
Le plan, qui a été remis à M. Ban Ki-moon par le représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, Mostafa Sahel, s'articule autour de trois axes, à savoir, la souveraineté du Maroc, la prise en compte des particularités sociales et culturelles de la région et des critères internationaux en matière d'autonomie.
La proposition marocaine a été qualifiée de "constructive" par Paris et Madrid a estimé qu'elle pouvait constituer "une base de dialogue" entre les parties, tandis que Londres et Rome, qui encouragent le dialogue, affirment attendre de connaître sa teneur pour exprimer leur point de vue.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental est sous contrôle du Maroc depuis 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance de ce territoire.
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Ouldlablad a écrit:
Les USA ont suivi la France et l'Espagne .
Une gifle pour le Journal Hebdo qui voulait nous faire croire que la rencontre Bedjaoui/Rice allait faire pencher la balance coté algerien .
La Grande Bretagne ne peut que suivre les USA ( alliés traditionnels).
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casamonamour1 a écrit:
Les reactions des pays,cites enhaut, sont des reflexes DIPLOMATIQUES,pas plus,vous ne voulez pas, quand meme,qu'ils disent, ce projet d'autonomie,c'est de la mer*e.
Croisons les doigts,rien n'est encore jouer.
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nomad a écrit:
Voici un autre article qui souligne le changement de ton dans la presse internationale et que l'effort paye. C'est de l'AFP.
Le polisario cherche une issue, maintenant. Son effondrement a été déjà noté par Le Monde.
Qui a l'e-mail du journal hebdo pour leur envoyer ces deux articles? Ca leur apprendra une petite leçon de relations internationales.
Le Maroc et Front Polisario présentent leurs plans à l'Onu
12 avril 2007 - AFP
Le Maroc et le Front Polisario, qui lui conteste la souveraineté sur le Sahara occidental, ont présenté à l'ONU deux projets opposés pour mettre fin au conflit qui les oppose depuis 32 ans.
Mercredi à New York, Rabat a franchi un nouveau pas en présentant son plan d'autonomie au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Ce plan accorde de larges prérogatives aux habitants du Sahara occidental, mais sous la souveraineté du Maroc. Des négociations avec les parties (Front Polisario et éventuellement l'Algérie) et un référendum sur le projet d'autonomie ont notamment été proposés par le Royaume.
Cette proposition, lancée par le roi Mohammed VI du Maroc, avait été vigoureusement dénoncée et rejetée par le Polisario qui réaffirmait "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Ce mouvement indépendantiste, soutenu par Alger, a de son côté proposé un autre plan à l'ONU, le même jour. Il offre des "garanties sur le statut des résidents marocains au Sahara occidental, l'exploitation en commun et équitable de ses ressources et des garanties sécuritaires au Maroc", selon une déclaration à l'AFP de M'hammed Khaddad, coordinateur sahraoui avec la Mission des Nations unies pour le Sahara occidental (Minurso).
Le Polisario a pris acte des changements économiques et sociaux, notamment des investissements considérables engagés par le Maroc dans les infrastructures et le développement urbain du Sahara occidental.
Ce mouvement indépendantiste présente un projet qu'il considère comme "souple et constructif", qui "garantit les droits nationaux du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers un référendum libre et régulier".
Le projet est aussi, selon un communiqué du Polisario, "ouvert à la coopération et à des relations de bon voisinage avec le Royaume du Maroc et l'ensemble des pays de la région".
Un changement notable de ton a marqué l'attitude du Polisario et celle du Maroc, qui, lui aussi, s'est engagé dans son projet présenté mercredi à Ban Ki-moon, à "négocier avec bonne foi et de manière constructive (...) pour parvenir à une solution politique définitive et acceptée de toutes les parties afin de régler ce différend dont souffre toute la région".
La vaste campagne diplomatique de Rabat qui a envoyé ces deux derniers mois des émissaires à tous les pays membres du Conseil de sécurité et à de nombreux dirigeants du monde arabe, d'Europe, d'Afrique et d'Amérique latine pour expliquer le projet d'autonomie, a réussi à gagner la sympathie ou la "compréhension" de plusieurs capitales, notamment de Madrid, ancienne puissance coloniale, et de Washington.
Rabat propose que le régime d'autonomie soit issu des négociations, et soumis à "une consultation référendaire des habitants concernés, conformément au principe d'autodétermination et aux articles de la charte des Nations unies".
Le projet marocain accorde aux Sahraouis "la gestion de leurs affaires par le biais d'institutions législatives, exécutives et judiciaires", dans le cadre de la souveraineté marocaine. Un parlement, une police et des tribunaux locaux ont notamment été proposés par le Royaume.
Selon le projet de Rabat, l'Etat marocain gardera les attributs de la souveraineté, "notamment le drapeau (national), l'hymne national et la monnaie". La sûreté nationale, la défense, l'unité territoriale, les relations extérieures et le système judiciaire du royaume seront assurés et gérés par l'Etat marocain.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par Rabat en 1975. Cette annexion a été refusée par le front Polisario qui réclame l'indépendance du territoire, avec le soutien de l'Algérie.