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zaki7 a écrit:
Tiens!
Un revenant! T'etais ou? En Afrique du Sud ou au Nigeria?
meme avec ce que dit RSF, le Maroc est classe 1er en Afrique du Nord en terme de liberte, devancant alger d'une bonne trentaine de points... Vas reviser ta copie
Alger refoule des journalistes....algeriens! en prison...
[www.afrik.com]
[www.algerie-dz.com]
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a écrit:
peace_and_love
Sinon c'est normal, si les journalistes marocains oseront mettre sur papier ce qu'ils pensent tout bas sur la sacro-sainte "le roi", je n'imagine même pas leurs sorts.
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De_Passage a écrit:
le coût de la monarchie est public, d'ailleurs tel quel insiste en le précisant. Mais la forturne du roi elle est comment?
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zaki7 a écrit:
Attends dis moi 2006 c'et le present non? et RSF c'est la meme source que tu postes ci-haut n'est ce pas?
Voila ce qu'ils disent sur la "liberte de presse" en Algerie:
Algérie
Algérie - Rapport annuel 2006
Source : RSF
- Superficie : 2 381 741 km2.
- Population : 32 850 000.
- Langue : arabe.
- Chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika.
La situation de la presse algérienne s’est encore détériorée avec un nombre record de procès intentés à des journalistes. Au total, au moins 114 affaires de presse ont été enregistrées en 2005. Elles se sont soldées par une centaine de condamnations à des amendes et des peines de prison fermes ou avec sursis. Rarement des non-lieux. Certaines sont toujours en cours d’instruction. Chaque fois, les journaux sont poursuivis pour "diffamation". Depuis la réélection de d’Abdelaziz Bouteflika en 2004, la presse algérienne est mise à mal. Censures, convocations à répétition, plaintes en diffamation émanant du pouvoir et partialité des juges contraignent souvent les rédactions à l’autocensure. Cependant, quelques "irréductibles" continuent de faire face, accumulant amendes dissuasives et peines de prison sans pour autant se départir de leur liberté de ton. Par ailleurs, le directeur du Matin, Mohamed Benchicou, est encore incarcéré au 1er janvier 2006, malgré la détérioration de son état de santé. Près d’une cinquantaine de plaintes pour délits de presse ont été jugées ou sont instruites contre lui. Le Président, rancunier, ne lui a toujours pas pardonné sa campagne critique dans le Matin et son livre "Bouteflika, une imposture algérienne" paru à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2004.
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peace_and_love a écrit:Citation
zaki7 a écrit:
Attends dis moi 2006 c'et le present non? et RSF c'est la meme source que tu postes ci-haut n'est ce pas?
Voila ce qu'ils disent sur la "liberte de presse" en Algerie:
Algérie
Algérie - Rapport annuel 2006
Source : RSF
- Superficie : 2 381 741 km2.
- Population : 32 850 000.
- Langue : arabe.
- Chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika.
La situation de la presse algérienne s’est encore détériorée avec un nombre record de procès intentés à des journalistes. Au total, au moins 114 affaires de presse ont été enregistrées en 2005. Elles se sont soldées par une centaine de condamnations à des amendes et des peines de prison fermes ou avec sursis. Rarement des non-lieux. Certaines sont toujours en cours d’instruction. Chaque fois, les journaux sont poursuivis pour "diffamation". Depuis la réélection de d’Abdelaziz Bouteflika en 2004, la presse algérienne est mise à mal. Censures, convocations à répétition, plaintes en diffamation émanant du pouvoir et partialité des juges contraignent souvent les rédactions à l’autocensure. Cependant, quelques "irréductibles" continuent de faire face, accumulant amendes dissuasives et peines de prison sans pour autant se départir de leur liberté de ton. Par ailleurs, le directeur du Matin, Mohamed Benchicou, est encore incarcéré au 1er janvier 2006, malgré la détérioration de son état de santé. Près d’une cinquantaine de plaintes pour délits de presse ont été jugées ou sont instruites contre lui. Le Président, rancunier, ne lui a toujours pas pardonné sa campagne critique dans le Matin et son livre "Bouteflika, une imposture algérienne" paru à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2004.
HAHAHA, tu te contredis!
Tu viens de donner un article qui dit que Benchicou est libre.
RSF se sont basé sur des vieux faits!
En attendant le prochain rapport actualisé le Maroc récidive:
Maroc: 10 mois de prison pour deux «journalistes» à Tanger
Libération (Casablanca)
15 Octobre 2006
Publié sur le web le 16 Octobre 2006
Tahar Abou El Farah
Le tribunal de première instance de Tanger a condamné, jeudi, le directeur d'un hebdomadaire et un de ses collaborateurs à une peine de prison ferme.
Source [fr.allafrica.com]
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peace_and_love a écrit:
Sahara-Occidental: le Maroc refoule des journalistes norvégiens
AP | 26.10.06 | 21:10
RABAT (AP) -- Le Maroc a empêché deux journalistes norvégiens de se rendre au Sahara-Occidental, a annoncé l'ambassadeur norvégien au Maroc jeudi. La tension diplomatique croît à l'approche du vote du 31 octobre sur la prolongation du mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies dans ce territoire (Minurso).
Les douaniers de l'aéroport de Laayoune, principale ville du Sahara-Occidental, a refusé jeudi de laisser entrer Anne Torhild Nilson et Radmund Steinsvag, affirmant qu'ils ne possédaient pas les visas requis, selon l'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF). Les deux reporters ont dû reprendre l'avion pour les Canaries, d'où ils venaient.
L'ambassadeur norvégien au Maroc Arne Aasheim a déclaré qu'il y avait eu "d'autres cas (au Sahara-Occidental) de journalistes norvégiens raccompagnés à l'aéroport, et d'activiste invités par les autorités marocaines à quitter le territoire".
Les autorités marocaines n'ont pas pu être jointes.
RSF accuse le Maroc d'avoir "des choses à cacher" au Sahara-Occidental, qu'il occupe depuis 1975, tandis que le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, veut obtenir l'indépendance de ce territoire où vivent quelque 90.000 Sarahouis.
AP
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De_Passage a écrit:
Sahara Les tribulations d’El Himma & Co
S’achemine-t-on vers le début de la fin de la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara occidental ? La situation paraît, en tout cas, plus qu’inquiétante.
Les revers diplomatiques et les maladresses se multiplient , et l’affaire du Sahara occidental glisse, dangereusement, dans une véritable logique d’échec.
Cela commence par Fouad Ali El Himma qui tente de rattraper le fiasco diplomatique de l(affaire des députés espagnoles. Le président de la Chambre des représentants marocains, Abdelouahed Radi a refusé à une délégation de parlementaires espagnols l’accès au Sahara occidental après le leur avoir accordé. L’indignation est grande et au parlement européen , on s’émeut de l’effronterie marocaine. Sur ce le ministre délégué à l’intérieur veut jouer les pompiers. Il fait appel à un de ses affidés Ilyass El Omary, président d’une association dite du «Rif pour la solidarité et le développement». et dument récompensé d’un pose de sage à la Haute Autorié de la Communication et de l’Audiovisuel. La logique du choix de l’intercesseur est affligeante de simplisme. Le sieur est hispanophone et soi-disant connaisseur des affaires espagnoles. Un avion spécial est mobilisé, avec une mission précise : monter une opération médiatique en faisant venir des élus espagnols au Sahara occidental. Manquant d’expérience et de réseaux fiables en Espagne, El Omary ira rassembler des élus communaux de villages très reculés d’Andalousie (dont la majorité ne dépassant guère 250 habitants). L’opération en question, improvisée à coups de communiqués de la MAP, est la risée du tout Madrid. Le 16 octobre 2006, l’Elysée publie un communiqué laconique qui va à l’encontre de ce qui est, traditionnellement, espéré d’un «allié» stratégique de taille : «Le Président de la république [française] a rappelé que la France appuie une solution politique mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies». Fini, donc, le temps où Jacques Chirac qualifiait le territoire du Sahara occidental de «province marocaine du sud»... Ce même jour, le 16 octobre, le chef de l’Etat français recevait, en effet, une délégation ministérielle composée, entre autres, du chef de la diplomatie marocaine, Mohammed Benaïssa, du ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa et de son délégué, l’inévitable Fouad Ali El Himma. Un “avant-projet” d’autonomie particulièrement décevant aurait été présenté au président français. Selon nos sources, il aurait particulièrement froissé «l’ami intime de la famille royale» car le contenu du document s’est contenté de reprendre l’essentiel de ce qui avait été présenté, en 2003, comme une «contre-proposition» au plan Baker, et rejeté la même année par la communauté internationale. Cela expliquerait la froideur de la réaction officielle française, explique notre source, qui ajoute par ailleurs que le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), Khelli Henna Ould Errachid, aurait confectionné, début août 2006, un avant-projet d’autonomie très ambitieux par rapport à l’actuel texte. Ould Errachid aurait même envisagé une stratégie médiatique bien ficelée, pour communiquer «son texte» en Europe, à travers un organe de presse espagnol.
Ould Errachid s’y croit
Objectif, peser sur le Palais pour que le leadership d’«Ould Errachid» soit consacré institutionnellement et faire en sorte que l’autonomie puisse aboutir à un «Etat dans l’Etat», qu’il dirigerait. Les dernières sorties médiatiques du président du Corcas avaient présenté le projet d’autonomie au Sahara occidental comme une chose acquise, et qu’il en était le parrain. Ce qui ne pouvait que déplaire en «haut lieu». On finit alors par le lui faire savoir, en lui signalant au passage que la confection de la dernière «mouture» du plan d’autonomie n’était pas du ressort du président du CORCAS. Et que le document final devrait être élaboré, et «fignolé» au … Palais. Depuis, le président du Corcas s’est replié sur lui-même, ne sachant plus ce qu’il est advenu de son texte, et s’est totalement coupé de ses relais médiatiques. Aujourd’hui, plus ou moins isolé, il se cantonne dans une activité diplomatique soigneusement encadrée par l’entourage royal ...
Annan hausse le ton
Par ailleurs, les informations qui parviennent du cercle rapproché d’Ould Errachid, et celles dont disposent les diplomates du Quai d’Orsay, semblent indiquer que le projet conçu par les autorités marocaines ne sera pas «un coup de théâtre». Et que l’évolution de la situation au Sahara occidental n’est pas rassurante. Dans une «mise en garde» à peine voilée de Kofi Annan, le 16 octobre 2006, et présentée au Conseil de sécurité le 18, le Secrétaire général de l’ONU considère que la mission de la Minurso est «indispensable pour le maintien du cessez-le-feu», rappelant par la même occasion que «les discussions ne pourront décoller que si … l’exercice de l’autodétermination est le seul objectif des négociations». Il semblerait que le ton martial d’Annan ne serait que la traduction de l’évolution de la position marocaine. évolution qui aurait beaucoup à avoir avec le retour aux affaires à l(occasion des élections parlementaires aupr!s de George Bush d’un certain ...James Baker.
Un autre facteur pèse sur le conflit : la situation sur le terrain et la pression sociale qu’exerce une nouvelle génération de Sahraouis sur les autorités marocaines. Le climat de tension qui règne dans les grandes villes du Sahara occidental aurait atteint des proportions inquiétantes. Il y a quelques jours, un rouleau transportant les phosphates aurait été sapé dans la région de Boukraa. Cet acte de sabotage a été qualifié par les autorités marocaines de «simple incident». Une Sahraouie est accusée et présentée au tribunal de Goulimine. Au cours de l’audience, elle sort un énorme drapeau du Polisario et l’exhibe devant les magistrats. Le ministre délégué à l’Intérieur Fouad Ali EL Himman et M’hamed Dryef, wali de la région de Laayoun décident alors d’effectuer une visite de prospection dans la région pour élucider les dessous de cet acte, en vain. Enfin, des inquiétudes d’un autre niveau se manifestent et risquent de décrédibiliser davantage le processus d’autonomie au Sahara occidental : le rôle des institutions marocaines. Que fait le Parlement ? A-t-il été consulté ? Y a-t-il eu un débat dans l’Hémicycle sur le principe même d’autonomie, sur ses limites et son étendue ? Lors d’un séminaire tenu en Espagne il y a deux semaines, les participants (juristes, intellectuels et hommes de médias aussi bien «pro» qu’«anti» marocains) ont mis l’accent sur cette dimension, en soulignant qu’au Maroc, le projet d’autonomie n’a fait l’objet d’aucun débat au sein des institutions représentatives. Et que les «propositions» de certains partis étaient une simple formalité.
Omar Brouksy
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peace_and_love a écrit:
11 jours, c'est vieux ça?
Ok, admettant que c'est vieux, mais malheureusement, cela veut dire que les pauvres viennent juste de commencer a purger leurs peines!