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Le Maroc refoule des journalistes norvégiens
l
27 octobre 2006 16:53
Sahara-Occidental: le Maroc refoule des journalistes norvégiens

AP | 26.10.06 | 21:10


RABAT (AP) -- Le Maroc a empêché deux journalistes norvégiens de se rendre au Sahara-Occidental, a annoncé l'ambassadeur norvégien au Maroc jeudi. La tension diplomatique croît à l'approche du vote du 31 octobre sur la prolongation du mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies dans ce territoire (Minurso).
Les douaniers de l'aéroport de Laayoune, principale ville du Sahara-Occidental, a refusé jeudi de laisser entrer Anne Torhild Nilson et Radmund Steinsvag, affirmant qu'ils ne possédaient pas les visas requis, selon l'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF). Les deux reporters ont dû reprendre l'avion pour les Canaries, d'où ils venaient.
L'ambassadeur norvégien au Maroc Arne Aasheim a déclaré qu'il y avait eu "d'autres cas (au Sahara-Occidental) de journalistes norvégiens raccompagnés à l'aéroport, et d'activiste invités par les autorités marocaines à quitter le territoire".
Les autorités marocaines n'ont pas pu être jointes.
RSF accuse le Maroc d'avoir "des choses à cacher" au Sahara-Occidental, qu'il occupe depuis 1975, tandis que le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, veut obtenir l'indépendance de ce territoire où vivent quelque 90.000 Sarahouis.
AP
z
27 octobre 2006 17:00
Tiens!

Un revenant! T'etais ou? En Afrique du Sud ou au Nigeria? smiling smiley

meme avec ce que dit RSF, le Maroc est classe 1er en Afrique du Nord en terme de liberte, devancant alger d'une bonne trentaine de points... Vas reviser ta copie smiling smiley

Alger refoule des journalistes....algeriens! en prison...

[www.afrik.com]

[www.algerie-dz.com]
a
27 octobre 2006 17:18
Tiens tu sorts de ton grenier des qu´il y a un tel scoop pour nous annoncer le "breaking news"... meme pour un "non-événement" comme celui la :-). Pourtant on a eu dernièrement une avalanche d´articles et d´analyses sur le Sahara beuaocup plus importants que le scoop des 2 journalistes...sans visa de travail au maroc...et sans que tu donnes le moindre commentaire ni meme un signe de vie :-)

[www.yabiladi.com]

[www.yabiladi.com]
l
27 octobre 2006 17:32
Citation
zaki7 a écrit:
Tiens!

Un revenant! T'etais ou? En Afrique du Sud ou au Nigeria? smiling smiley

meme avec ce que dit RSF, le Maroc est classe 1er en Afrique du Nord en terme de liberte, devancant alger d'une bonne trentaine de points... Vas reviser ta copie smiling smiley

Alger refoule des journalistes....algeriens! en prison...

[www.afrik.com]

[www.algerie-dz.com]

Parles du présent, ils sont où les journalistes algériens en prison?

Sinon c'est normal, si les journalistes marocains oseront mettre sur papier ce qu'ils pensent tout bas sur la sacro-sainte "le roi", je n'imagine même pas leurs sorts.
On a tous en mémoire le traitement fait à Ali Lemrabat, pour une malheureuse caricature, il à été jeté en prison après avoir été jeté en pâture, une campagne médiatique de dénigrement sans précèdent, organisé par le makhzen, au point où il a été qualifié de traître. Même ses confrères l'ont laché, à défaut de le soutenir, ou plutôt de s'abstenir, ils ont participé au lynchage médiatique.
Si ce n'est sa double nationalité française qui a joué en sa faveur avec l'intervention de Chirac en personne, on ne saurait deviner son sort à l'heure qu'il est.


Sinon, zak, moi je ne squatte pas le forum jour nuit comme toi, j'ai une vie en dehors du forum. J'ai autre choses à faire que de fouiller dans les archives de la presse marocaine ou algérienne lol
D
27 octobre 2006 17:35
Sahara Les tribulations d’El Himma & Co


S’achemine-t-on vers le début de la fin de la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara occidental ? La situation paraît, en tout cas, plus qu’inquiétante.

Les revers diplomatiques et les maladresses se multiplient , et l’affaire du Sahara occidental glisse, dangereusement, dans une véritable logique d’échec.

Cela commence par Fouad Ali El Himma qui tente de rattraper le fiasco diplomatique de l(affaire des députés espagnoles. Le président de la Chambre des représentants marocains, Abdelouahed Radi a refusé à une délégation de parlementaires espagnols l’accès au Sahara occidental après le leur avoir accordé. L’indignation est grande et au parlement européen , on s’émeut de l’effronterie marocaine. Sur ce le ministre délégué à l’intérieur veut jouer les pompiers. Il fait appel à un de ses affidés Ilyass El Omary, président d’une association dite du «Rif pour la solidarité et le développement». et dument récompensé d’un pose de sage à la Haute Autorié de la Communication et de l’Audiovisuel. La logique du choix de l’intercesseur est affligeante de simplisme. Le sieur est hispanophone et soi-disant connaisseur des affaires espagnoles. Un avion spécial est mobilisé, avec une mission précise : monter une opération médiatique en faisant venir des élus espagnols au Sahara occidental. Manquant d’expérience et de réseaux fiables en Espagne, El Omary ira rassembler des élus communaux de villages très reculés d’Andalousie (dont la majorité ne dépassant guère 250 habitants). L’opération en question, improvisée à coups de communiqués de la MAP, est la risée du tout Madrid. Le 16 octobre 2006, l’Elysée publie un communiqué laconique qui va à l’encontre de ce qui est, traditionnellement, espéré d’un «allié» stratégique de taille : «Le Président de la république [française] a rappelé que la France appuie une solution politique mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies». Fini, donc, le temps où Jacques Chirac qualifiait le territoire du Sahara occidental de «province marocaine du sud»... Ce même jour, le 16 octobre, le chef de l’Etat français recevait, en effet, une délégation ministérielle composée, entre autres, du chef de la diplomatie marocaine, Mohammed Benaïssa, du ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa et de son délégué, l’inévitable Fouad Ali El Himma. Un “avant-projet” d’autonomie particulièrement décevant aurait été présenté au président français. Selon nos sources, il aurait particulièrement froissé «l’ami intime de la famille royale» car le contenu du document s’est contenté de reprendre l’essentiel de ce qui avait été présenté, en 2003, comme une «contre-proposition» au plan Baker, et rejeté la même année par la communauté internationale. Cela expliquerait la froideur de la réaction officielle française, explique notre source, qui ajoute par ailleurs que le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), Khelli Henna Ould Errachid, aurait confectionné, début août 2006, un avant-projet d’autonomie très ambitieux par rapport à l’actuel texte. Ould Errachid aurait même envisagé une stratégie médiatique bien ficelée, pour communiquer «son texte» en Europe, à travers un organe de presse espagnol.

Ould Errachid s’y croit
Objectif, peser sur le Palais pour que le leadership d’«Ould Errachid» soit consacré institutionnellement et faire en sorte que l’autonomie puisse aboutir à un «Etat dans l’Etat», qu’il dirigerait. Les dernières sorties médiatiques du président du Corcas avaient présenté le projet d’autonomie au Sahara occidental comme une chose acquise, et qu’il en était le parrain. Ce qui ne pouvait que déplaire en «haut lieu». On finit alors par le lui faire savoir, en lui signalant au passage que la confection de la dernière «mouture» du plan d’autonomie n’était pas du ressort du président du CORCAS. Et que le document final devrait être élaboré, et «fignolé» au … Palais. Depuis, le président du Corcas s’est replié sur lui-même, ne sachant plus ce qu’il est advenu de son texte, et s’est totalement coupé de ses relais médiatiques. Aujourd’hui, plus ou moins isolé, il se cantonne dans une activité diplomatique soigneusement encadrée par l’entourage royal ...

Annan hausse le ton
Par ailleurs, les informations qui parviennent du cercle rapproché d’Ould Errachid, et celles dont disposent les diplomates du Quai d’Orsay, semblent indiquer que le projet conçu par les autorités marocaines ne sera pas «un coup de théâtre». Et que l’évolution de la situation au Sahara occidental n’est pas rassurante. Dans une «mise en garde» à peine voilée de Kofi Annan, le 16 octobre 2006, et présentée au Conseil de sécurité le 18, le Secrétaire général de l’ONU considère que la mission de la Minurso est «indispensable pour le maintien du cessez-le-feu», rappelant par la même occasion que «les discussions ne pourront décoller que si … l’exercice de l’autodétermination est le seul objectif des négociations». Il semblerait que le ton martial d’Annan ne serait que la traduction de l’évolution de la position marocaine. évolution qui aurait beaucoup à avoir avec le retour aux affaires à l(occasion des élections parlementaires aupr!s de George Bush d’un certain ...James Baker.
Un autre facteur pèse sur le conflit : la situation sur le terrain et la pression sociale qu’exerce une nouvelle génération de Sahraouis sur les autorités marocaines. Le climat de tension qui règne dans les grandes villes du Sahara occidental aurait atteint des proportions inquiétantes. Il y a quelques jours, un rouleau transportant les phosphates aurait été sapé dans la région de Boukraa. Cet acte de sabotage a été qualifié par les autorités marocaines de «simple incident». Une Sahraouie est accusée et présentée au tribunal de Goulimine. Au cours de l’audience, elle sort un énorme drapeau du Polisario et l’exhibe devant les magistrats. Le ministre délégué à l’Intérieur Fouad Ali EL Himman et M’hamed Dryef, wali de la région de Laayoun décident alors d’effectuer une visite de prospection dans la région pour élucider les dessous de cet acte, en vain. Enfin, des inquiétudes d’un autre niveau se manifestent et risquent de décrédibiliser davantage le processus d’autonomie au Sahara occidental : le rôle des institutions marocaines. Que fait le Parlement ? A-t-il été consulté ? Y a-t-il eu un débat dans l’Hémicycle sur le principe même d’autonomie, sur ses limites et son étendue ? Lors d’un séminaire tenu en Espagne il y a deux semaines, les participants (juristes, intellectuels et hommes de médias aussi bien «pro» qu’«anti» marocains) ont mis l’accent sur cette dimension, en soulignant qu’au Maroc, le projet d’autonomie n’a fait l’objet d’aucun débat au sein des institutions représentatives. Et que les «propositions» de certains partis étaient une simple formalité.

Omar Brouksy
c
27 octobre 2006 17:38
Citation
a écrit:
peace_and_love
Sinon c'est normal, si les journalistes marocains oseront mettre sur papier ce qu'ils pensent tout bas sur la sacro-sainte "le roi", je n'imagine même pas leurs sorts.

J'espère que tu plaisantes sur notre royauté et la presse. Tu lis nos journaux de temps en temps ? TelQuel chez nous se permet d'étaler le coût de la monarchie en chiffres précis. Je n'ai pas vu Benchemsi crier de sa cellule.
Ici même, il y a un post sur le budget du palais, regardes plus bas.
J'ai un peu googlé, je n'ai pas trouvé d'article sur les coûts de la présidence et des traitements de votre président dans les hôpitaux français mais si tu as des infos, n'hésites pas, on s'intéresse aussi à vous.smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/10/06 17:40 par chelhman.
D
27 octobre 2006 17:44
le coût de la monarchie est public, d'ailleurs tel quel insiste en le précisant. Mais la forturne du roi elle est comment?
z
27 octobre 2006 17:58
Attends dis moi 2006 c'et le present non? smiling smiley et RSF c'est la meme source que tu postes ci-haut n'est ce pas?

Voila ce qu'ils disent sur la "liberte de presse" en Algerie:

Algérie

Algérie - Rapport annuel 2006
Source : RSF

- Superficie : 2 381 741 km2.
- Population : 32 850 000.
- Langue : arabe.
- Chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika.

La situation de la presse algérienne s’est encore détériorée avec un nombre record de procès intentés à des journalistes. Au total, au moins 114 affaires de presse ont été enregistrées en 2005. Elles se sont soldées par une centaine de condamnations à des amendes et des peines de prison fermes ou avec sursis. Rarement des non-lieux. Certaines sont toujours en cours d’instruction. Chaque fois, les journaux sont poursuivis pour "diffamation". Depuis la réélection de d’Abdelaziz Bouteflika en 2004, la presse algérienne est mise à mal. Censures, convocations à répétition, plaintes en diffamation émanant du pouvoir et partialité des juges contraignent souvent les rédactions à l’autocensure. Cependant, quelques "irréductibles" continuent de faire face, accumulant amendes dissuasives et peines de prison sans pour autant se départir de leur liberté de ton. Par ailleurs, le directeur du Matin, Mohamed Benchicou, est encore incarcéré au 1er janvier 2006, malgré la détérioration de son état de santé. Près d’une cinquantaine de plaintes pour délits de presse ont été jugées ou sont instruites contre lui. Le Président, rancunier, ne lui a toujours pas pardonné sa campagne critique dans le Matin et son livre "Bouteflika, une imposture algérienne" paru à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2004.
a
27 octobre 2006 17:59
Citation
De_Passage a écrit:
le coût de la monarchie est public, d'ailleurs tel quel insiste en le précisant. Mais la forturne du roi elle est comment?

Commence par nous donner celle de tous les généraux corrompus que compte ton pays.
z
27 octobre 2006 18:05
Le "present" smiling smiley

Personne ne rentre, personne ne sort !
Source : RSF

Depuis l’été 2006, Lakhdar Khelfaoui, journaliste algéro-français, et Arezki Aït-Larbi, journaliste algérien, sont interdits de quitter le territoire après que les autorités ont exhumé des accusations contre eux datant de 1997. Par ailleurs, quatre dessinateurs français se sont vu refuser leur visa d’entrée en Algérie.

"Les tracasseries administratives que doivent affronter les journalistes algériens et les refus, jamais justifiés, d’octroyer des visas à certains journalistes étrangers, font partie des outils utilisés par le gouvernement pour étouffer la presse et empêcher la circulation de l’information. Alors que les délits de presse sont toujours pénalisés par la loi, le travail des journalistes algériens est aujourd’hui de plus en plus entravé par de faux prétextes bureaucratiques", a déclaré Reporters sans frontières.

"Par ailleurs, les cas de MM. Khelfaoui et Aït-Larbi illustrent parfaitement l’instrumentalisation du dysfonctionnement de la justice par les autorités algériennes. Ainsi, la décision, datant du 5 juillet 2006, du président Abdelaziz Bouteflika de gracier tous les journalistes condamnés pour "outrage à institution et corps constitués" et "diffamation", s’est révélée n’être qu’un effet d’annonce quant aux espoirs d’une éventuelle amélioration de la situation de la liberté de la presse dans le pays. Le régime se donne toujours les moyens d’inquiéter les voix discordantes", a ajouté l’organisation.

Arezki Aït-Larbi, correspondant notamment des journaux français Le Figaro et Ouest-France, fait partie de ces journalistes algériens critiques du pouvoir et qui ont l’opportunité de s’exprimer dans des médias étrangers, échappant ainsi à l’autocensure des médias locaux. Après s’être vu refuser sa demande de renouvellement de passeport en mai 2006, le journaliste algérien a appris l’existence d’une condamnation à une peine de six mois de prison datant de décembre 1997. Une plainte pour diffamation aurait été déposée par un ancien directeur de l’application des peines, rattaché au ministère de la Justice, dont la passivité face à des sévices subis par les prisonniers du pénitencier de Lambèse avait été dénoncée par M. Aït-Larbi dans un article publié en avril 1994 dans l’hebdomadaire l’Evénement.

Le journaliste n’a jamais reçu aucune notification de la plainte ou convocation au tribunal. Jugé par défaut, sa condamnation n’est donc pas définitive ce qui l’empêche de bénéficier de la grâce présidentielle. Apprenant par ailleurs que le journaliste faisait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé en juillet 1997, son avocat craint aujourd’hui qu’il ne soit placé sous mandat de dépôt s’il se présente au tribunal pour contester le jugement antérieur. M. Aït-Larbi, joint par Reporters sans frontières, perçoit toute cette affaire comme une nouvelle tentative d’intimidation de la part des autorités algériennes alors qu’elles ont par ailleurs systématiquement refusé de lui délivrer une accréditation officielle depuis plus de dix ans.

Installé en France depuis 1998, Lakhdar Khelfaoui, quant à lui, était rentré en Algérie en juin 2006 pour des raisons familiales. Le 12 juillet dernier, voulant regagner la France, il a été interdit de quitter le territoire par la police des frontières. Cette interdiction, datant de 1997, fait suite à sa condamnation pour "diffamation" à une peine de six mois de prison et à verser une amende de 2000 DA (soit l’équivalent de 23 euros). Rédacteur en chef de l’hebdomadaire El-Kalaâ, il avait été poursuivi par le wali (préfet) de Tébessa, suite à la publication d’un article évoquant l’absence de ce dernier lors d’une cérémonie officielle. Les autorités algériennes l’empêchent toujours de quitter le territoire alors que la grâce présidentielle du 5 juillet dernier s’applique à son cas.

En outre, quatre caricaturistes français, René Pétillon (Le Canard enchaîné), Nicolas Vial (Le Monde), Georges Wolinski (Paris Match, Le Journal du Dimanche) et Nono (Le Télégramme de Brest), ont vu leur demande de visa refusée officiellement pour "encombrement administratif". Invités par le centre culturel français d’Alger, ils devaient assister à une exposition de dessins de presse, initialement prévue le 12 octobre prochain.
l
27 octobre 2006 18:08
Citation
zaki7 a écrit:
Attends dis moi 2006 c'et le present non? smiling smiley et RSF c'est la meme source que tu postes ci-haut n'est ce pas?

Voila ce qu'ils disent sur la "liberte de presse" en Algerie:

Algérie

Algérie - Rapport annuel 2006
Source : RSF

- Superficie : 2 381 741 km2.
- Population : 32 850 000.
- Langue : arabe.
- Chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika.

La situation de la presse algérienne s’est encore détériorée avec un nombre record de procès intentés à des journalistes. Au total, au moins 114 affaires de presse ont été enregistrées en 2005. Elles se sont soldées par une centaine de condamnations à des amendes et des peines de prison fermes ou avec sursis. Rarement des non-lieux. Certaines sont toujours en cours d’instruction. Chaque fois, les journaux sont poursuivis pour "diffamation". Depuis la réélection de d’Abdelaziz Bouteflika en 2004, la presse algérienne est mise à mal. Censures, convocations à répétition, plaintes en diffamation émanant du pouvoir et partialité des juges contraignent souvent les rédactions à l’autocensure. Cependant, quelques "irréductibles" continuent de faire face, accumulant amendes dissuasives et peines de prison sans pour autant se départir de leur liberté de ton. Par ailleurs, le directeur du Matin, Mohamed Benchicou, est encore incarcéré au 1er janvier 2006, malgré la détérioration de son état de santé. Près d’une cinquantaine de plaintes pour délits de presse ont été jugées ou sont instruites contre lui. Le Président, rancunier, ne lui a toujours pas pardonné sa campagne critique dans le Matin et son livre "Bouteflika, une imposture algérienne" paru à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2004.

HAHAHA, tu te contredis!
Tu viens de donner un article qui dit que Benchicou est libre.
RSF se sont basé sur des vieux faits!

En attendant le prochain rapport actualisé le Maroc récidive:

Maroc: 10 mois de prison pour deux «journalistes» à Tanger

Libération (Casablanca)
15 Octobre 2006
Publié sur le web le 16 Octobre 2006
Tahar Abou El Farah

Le tribunal de première instance de Tanger a condamné, jeudi, le directeur d'un hebdomadaire et un de ses collaborateurs à une peine de prison ferme.

Source [fr.allafrica.com]
z
27 octobre 2006 18:17
HAHAHA, tu te contredis, l'article qui parle des journalistes marocains est date du 15 Octobre, nous sommes le 27, wallah il y a des bafes qui se perdent parfois smiling smiley

Citation
peace_and_love a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Attends dis moi 2006 c'et le present non? smiling smiley et RSF c'est la meme source que tu postes ci-haut n'est ce pas?

Voila ce qu'ils disent sur la "liberte de presse" en Algerie:

Algérie

Algérie - Rapport annuel 2006
Source : RSF

- Superficie : 2 381 741 km2.
- Population : 32 850 000.
- Langue : arabe.
- Chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika.

La situation de la presse algérienne s’est encore détériorée avec un nombre record de procès intentés à des journalistes. Au total, au moins 114 affaires de presse ont été enregistrées en 2005. Elles se sont soldées par une centaine de condamnations à des amendes et des peines de prison fermes ou avec sursis. Rarement des non-lieux. Certaines sont toujours en cours d’instruction. Chaque fois, les journaux sont poursuivis pour "diffamation". Depuis la réélection de d’Abdelaziz Bouteflika en 2004, la presse algérienne est mise à mal. Censures, convocations à répétition, plaintes en diffamation émanant du pouvoir et partialité des juges contraignent souvent les rédactions à l’autocensure. Cependant, quelques "irréductibles" continuent de faire face, accumulant amendes dissuasives et peines de prison sans pour autant se départir de leur liberté de ton. Par ailleurs, le directeur du Matin, Mohamed Benchicou, est encore incarcéré au 1er janvier 2006, malgré la détérioration de son état de santé. Près d’une cinquantaine de plaintes pour délits de presse ont été jugées ou sont instruites contre lui. Le Président, rancunier, ne lui a toujours pas pardonné sa campagne critique dans le Matin et son livre "Bouteflika, une imposture algérienne" paru à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2004.

HAHAHA, tu te contredis!
Tu viens de donner un article qui dit que Benchicou est libre.
RSF se sont basé sur des vieux faits!

En attendant le prochain rapport actualisé le Maroc récidive:

Maroc: 10 mois de prison pour deux «journalistes» à Tanger

Libération (Casablanca)
15 Octobre 2006
Publié sur le web le 16 Octobre 2006
Tahar Abou El Farah

Le tribunal de première instance de Tanger a condamné, jeudi, le directeur d'un hebdomadaire et un de ses collaborateurs à une peine de prison ferme.

Source [fr.allafrica.com]
l
27 octobre 2006 18:40
11 jours, c'est vieux ça?
Ok, admettant que c'est vieux, mais malheureusement, cela veut dire que les pauvres viennent juste de commencer a purger leurs peines!
b
27 octobre 2006 18:57
Pourquoi vous prendre la tête, le maroc et l'algérie c pas la france, il y aura tjrs une limite à la liberté d'expréssion.

Il serait tps d'avancer au lieu de parler de liberté de la presse (qui est importante bien enttendue), mais pendant qu'on en est encore à parler de liberté ou je ne sais quoi, certains envoient des satélites, font des recherche scientifique et technologique, ils avancent à grd pas, et nous, nous marchons à reculons.
m
27 octobre 2006 19:31
Bonjour à tous

Vraiment P et L ton histoire de journaleux norvégiens refoulés pour abscence de visa de travail m'amuse wa7ed chwilla .
Ces journalistes travaillent pour soutenir le polisario tu le sais mieux que moi.

Alors pour conclure parce que tu guête la moindre info si minable fûsse t-elle pour alimenter ta thèse séparatiste je te dirais que le sahara que tu qualifie d'"occidenatl" c'est le Maroc et comme de nombreux observateurs ses journalistes en quête d'agitation de quelques jeunes désoeuvrés téléguidés par tes services implantés au Maroc et bien ils aurraient pu observer que ce territoire est bien marocain et qu'il existe bien quelques voies discordantes d'ailleur libres de s'exprimer dans ce sens mais vois tu elles sont une petite minorité du dixième des habitants.

Amicalement.
a
27 octobre 2006 19:44
Une petite information, je pense vraiment que nos deux intervenants se concertent avant de passer une info visant le Maroc .

Comme par hasard ils disparaissent un bon bout de temps histoire de glaner quelques recueils maléfiques sur le Maroc à moins qu'ils aillent récuperer les ordes de leurs patrons les généraux.
Ensuite ils reviennent comme par enchantement pour tenter de semer la tempete qu'ils recolteront bientôt.

Franchement , je pense qu'il faut les ignorer et les laisser precher dans le desert.
je n'ai jamais vu des gens aussi haineux envers le Maroc et pourquoi???
J'ai posé la question à Pand L jamais de rèponses.
Que t'on fait les Marocains pour que tu sois si aigri et véhiculer autant de haines???
c
27 octobre 2006 19:44
On s'en fout de l'algerie.

C'est grave comme meme de refouler les journalistes meme si ils sont contre nous. Ca montre que les méthode dictaturial sont encore de rigeur au maroc.

M6=H2 c'est pareil des dicta...

Citation
peace_and_love a écrit:
Sahara-Occidental: le Maroc refoule des journalistes norvégiens

AP | 26.10.06 | 21:10


RABAT (AP) -- Le Maroc a empêché deux journalistes norvégiens de se rendre au Sahara-Occidental, a annoncé l'ambassadeur norvégien au Maroc jeudi. La tension diplomatique croît à l'approche du vote du 31 octobre sur la prolongation du mandat de la mission de maintien de la paix des Nations unies dans ce territoire (Minurso).
Les douaniers de l'aéroport de Laayoune, principale ville du Sahara-Occidental, a refusé jeudi de laisser entrer Anne Torhild Nilson et Radmund Steinsvag, affirmant qu'ils ne possédaient pas les visas requis, selon l'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF). Les deux reporters ont dû reprendre l'avion pour les Canaries, d'où ils venaient.
L'ambassadeur norvégien au Maroc Arne Aasheim a déclaré qu'il y avait eu "d'autres cas (au Sahara-Occidental) de journalistes norvégiens raccompagnés à l'aéroport, et d'activiste invités par les autorités marocaines à quitter le territoire".
Les autorités marocaines n'ont pas pu être jointes.
RSF accuse le Maroc d'avoir "des choses à cacher" au Sahara-Occidental, qu'il occupe depuis 1975, tandis que le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, veut obtenir l'indépendance de ce territoire où vivent quelque 90.000 Sarahouis.
AP
h
27 octobre 2006 19:52
Citation
De_Passage a écrit:
Sahara Les tribulations d’El Himma & Co


S’achemine-t-on vers le début de la fin de la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara occidental ? La situation paraît, en tout cas, plus qu’inquiétante.

Les revers diplomatiques et les maladresses se multiplient , et l’affaire du Sahara occidental glisse, dangereusement, dans une véritable logique d’échec.

Cela commence par Fouad Ali El Himma qui tente de rattraper le fiasco diplomatique de l(affaire des députés espagnoles. Le président de la Chambre des représentants marocains, Abdelouahed Radi a refusé à une délégation de parlementaires espagnols l’accès au Sahara occidental après le leur avoir accordé. L’indignation est grande et au parlement européen , on s’émeut de l’effronterie marocaine. Sur ce le ministre délégué à l’intérieur veut jouer les pompiers. Il fait appel à un de ses affidés Ilyass El Omary, président d’une association dite du «Rif pour la solidarité et le développement». et dument récompensé d’un pose de sage à la Haute Autorié de la Communication et de l’Audiovisuel. La logique du choix de l’intercesseur est affligeante de simplisme. Le sieur est hispanophone et soi-disant connaisseur des affaires espagnoles. Un avion spécial est mobilisé, avec une mission précise : monter une opération médiatique en faisant venir des élus espagnols au Sahara occidental. Manquant d’expérience et de réseaux fiables en Espagne, El Omary ira rassembler des élus communaux de villages très reculés d’Andalousie (dont la majorité ne dépassant guère 250 habitants). L’opération en question, improvisée à coups de communiqués de la MAP, est la risée du tout Madrid. Le 16 octobre 2006, l’Elysée publie un communiqué laconique qui va à l’encontre de ce qui est, traditionnellement, espéré d’un «allié» stratégique de taille : «Le Président de la république [française] a rappelé que la France appuie une solution politique mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies». Fini, donc, le temps où Jacques Chirac qualifiait le territoire du Sahara occidental de «province marocaine du sud»... Ce même jour, le 16 octobre, le chef de l’Etat français recevait, en effet, une délégation ministérielle composée, entre autres, du chef de la diplomatie marocaine, Mohammed Benaïssa, du ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa et de son délégué, l’inévitable Fouad Ali El Himma. Un “avant-projet” d’autonomie particulièrement décevant aurait été présenté au président français. Selon nos sources, il aurait particulièrement froissé «l’ami intime de la famille royale» car le contenu du document s’est contenté de reprendre l’essentiel de ce qui avait été présenté, en 2003, comme une «contre-proposition» au plan Baker, et rejeté la même année par la communauté internationale. Cela expliquerait la froideur de la réaction officielle française, explique notre source, qui ajoute par ailleurs que le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), Khelli Henna Ould Errachid, aurait confectionné, début août 2006, un avant-projet d’autonomie très ambitieux par rapport à l’actuel texte. Ould Errachid aurait même envisagé une stratégie médiatique bien ficelée, pour communiquer «son texte» en Europe, à travers un organe de presse espagnol.

Ould Errachid s’y croit
Objectif, peser sur le Palais pour que le leadership d’«Ould Errachid» soit consacré institutionnellement et faire en sorte que l’autonomie puisse aboutir à un «Etat dans l’Etat», qu’il dirigerait. Les dernières sorties médiatiques du président du Corcas avaient présenté le projet d’autonomie au Sahara occidental comme une chose acquise, et qu’il en était le parrain. Ce qui ne pouvait que déplaire en «haut lieu». On finit alors par le lui faire savoir, en lui signalant au passage que la confection de la dernière «mouture» du plan d’autonomie n’était pas du ressort du président du CORCAS. Et que le document final devrait être élaboré, et «fignolé» au … Palais. Depuis, le président du Corcas s’est replié sur lui-même, ne sachant plus ce qu’il est advenu de son texte, et s’est totalement coupé de ses relais médiatiques. Aujourd’hui, plus ou moins isolé, il se cantonne dans une activité diplomatique soigneusement encadrée par l’entourage royal ...

Annan hausse le ton
Par ailleurs, les informations qui parviennent du cercle rapproché d’Ould Errachid, et celles dont disposent les diplomates du Quai d’Orsay, semblent indiquer que le projet conçu par les autorités marocaines ne sera pas «un coup de théâtre». Et que l’évolution de la situation au Sahara occidental n’est pas rassurante. Dans une «mise en garde» à peine voilée de Kofi Annan, le 16 octobre 2006, et présentée au Conseil de sécurité le 18, le Secrétaire général de l’ONU considère que la mission de la Minurso est «indispensable pour le maintien du cessez-le-feu», rappelant par la même occasion que «les discussions ne pourront décoller que si … l’exercice de l’autodétermination est le seul objectif des négociations». Il semblerait que le ton martial d’Annan ne serait que la traduction de l’évolution de la position marocaine. évolution qui aurait beaucoup à avoir avec le retour aux affaires à l(occasion des élections parlementaires aupr!s de George Bush d’un certain ...James Baker.
Un autre facteur pèse sur le conflit : la situation sur le terrain et la pression sociale qu’exerce une nouvelle génération de Sahraouis sur les autorités marocaines. Le climat de tension qui règne dans les grandes villes du Sahara occidental aurait atteint des proportions inquiétantes. Il y a quelques jours, un rouleau transportant les phosphates aurait été sapé dans la région de Boukraa. Cet acte de sabotage a été qualifié par les autorités marocaines de «simple incident». Une Sahraouie est accusée et présentée au tribunal de Goulimine. Au cours de l’audience, elle sort un énorme drapeau du Polisario et l’exhibe devant les magistrats. Le ministre délégué à l’Intérieur Fouad Ali EL Himman et M’hamed Dryef, wali de la région de Laayoun décident alors d’effectuer une visite de prospection dans la région pour élucider les dessous de cet acte, en vain. Enfin, des inquiétudes d’un autre niveau se manifestent et risquent de décrédibiliser davantage le processus d’autonomie au Sahara occidental : le rôle des institutions marocaines. Que fait le Parlement ? A-t-il été consulté ? Y a-t-il eu un débat dans l’Hémicycle sur le principe même d’autonomie, sur ses limites et son étendue ? Lors d’un séminaire tenu en Espagne il y a deux semaines, les participants (juristes, intellectuels et hommes de médias aussi bien «pro» qu’«anti» marocains) ont mis l’accent sur cette dimension, en soulignant qu’au Maroc, le projet d’autonomie n’a fait l’objet d’aucun débat au sein des institutions représentatives. Et que les «propositions» de certains partis étaient une simple formalité.

Omar Brouksy


SI TOUT CA EST VRAIS L'HEURE EST VRAIMENT GRAVE
z
27 octobre 2006 20:10
Ben non, c'est pas vieux mais j'utilise le meme argument que toi. Quand je te parle d'un evenement qui se passe en 2006, tu dis que c'est vieux smiling smiley Je me permets donc de "faire le bete" aussi.

Citation
peace_and_love a écrit:
11 jours, c'est vieux ça?
Ok, admettant que c'est vieux, mais malheureusement, cela veut dire que les pauvres viennent juste de commencer a purger leurs peines!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/10/06 21:28 par zaki7.
d
27 octobre 2006 21:30
Moi ce qui me fais peur, c'est la stagnation de cette histoire de notre territoire. Depuis l'installation du CORCAS rien de concret n'a été fait au niveau de l'ONU.
Si on ne compte pas sur l'ONU, il vaut mieux le faire et abandonner cette histoire d'autonomie. Franchement je sens que ce n'est pas une bonne idée, pour le royaume du moment qu'il est chez lui. Pourquoi remuer le couteau avec tout le monde, on laisse tomber toute initiative et laisser le polisario parler dans le vide celà fait 31 ans qu'il le fait. Il finira bien par se taire.
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