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Maroc : A la recherche de la nouvelle business star
n
31 mai 2007 15:32
L'Expansion


01/06/2007

Maroc : A la recherche de la nouvelle business star
L'Expansion


Elle s'en souvient comme d'« un moment magique ». Meryam el-Ouafi, une jeune Marocaine, a gagné en 2005 le prix du Public de la première saison de « Challengers Maroc », l'émission phare de 2M, l'une des chaînes de télévision les plus regardées du royaume. Deux ans après, elle est encore tout émue par ce souvenir : à l'époque, elle n'avait que 20 ans, et elle était la seule femme sur le plateau... Un véritable exploit, dans un pays où les femmes chefs d'entreprise sont plutôt rares. Surtout à son âge.

1 700 candidats pour la saison 2007

Ce programme fait un tabac, avec 70 % d'audience à chaque diffusion. L'objectif est de dénicher de jeunes créateurs d'entreprise et de leur offrir un tremplin, avec financement à la clef. Les candidats - 84 % sont des hommes - se bousculent. En 2007, ils ont été près de 1 700 à déposer un projet. « C'est mon professeur à l'école de commerce et de gestion d'Agadir qui m'a poussée à me présenter », explique Meryam, originaire de cette ville balnéaire. Elle avait en tête un concept innovant : un centre touristique culturel de 600 places, avec galeries d'art et dîners-spectacles aux tonalités sud-marocaines.

Pour chaque saison de « Challengers Maroc », cinq postulants sont retenus après une rude sélection. La dernière ligne droite, une semaine de coaching, est ponctuée de rendez-vous avec de grands patrons, de visites d'entreprises... Il faut être fin prêt pour la finale, animée par la star locale du petit écran, Thami Ghorfi. « La première minute, j'avais un trac énorme, puis pour rien au monde je n'aurais voulu que cette soirée s'arrête », raconte Meryam.

Les deux vainqueurs, prix du Jury et prix du Public, empochent 200 000 dirhams (environ 18 000 euros) chacun, versés par la chaîne. Meryam, qui s'est vu ensuite allouer une subvention régionale de 36 000 euros, a bouclé son projet grâce à un prêt de 368 000 euros à taux zéro de la Banque Attijariwafa, la première du Maghreb, qui est partenaire de l'émission. Depuis deux ans, Meryam travaille d'arrache-pied. Son complexe touristique, baptisé Chemsayour, doit ouvrir dans quelques mois.


Benjamin Neumann
[www.lexpansion.com]
n
31 mai 2007 15:33
Réaction d'un lecteru à l'article:


Gérald
Paris Le Maroc en mouvement !
31/05/2007 à 12:28
Voici à la fois la preuve du formidable potentiel de cette terre et de cette nation, qu'il nous faut savoir soutenir et encourager, et la démonstration qu'une télévision peut ne pas seulement être de "diverstissement" mais aussi d'utilité publique et en intéressant tous les téléspectateurs. Et si, nous autres Français, apprenions aussi des autres, et y compris des pays du Sud ?!
r
31 mai 2007 15:47
franchement c'est vrai chalenger est une emisson tres reussi je regarde a chaque fois que je peux....
31 mai 2007 17:04
Citation
nomad a écrit:
Réaction d'un lecteru à l'article:


Gérald
Paris Le Maroc en mouvement !
31/05/2007 à 12:28
Voici à la fois la preuve duformidable potentiel de cette terre et de cette nation,..



Voilà des propos frappés du sceau de l'amitié et du bon sens smiling smiley
"Avec un H majuscule"
n
31 mai 2007 18:50
Bonjour,

Je ne savais pas le chiffre de... 1700 candidats! Et je ne savais pas les autres chiffre non plus.
Où sont donc les médias marocains? Et où est Aljazeera dans ce genre de cas?
On voit que la dynamique sociale passe à coté des médias arabes et qu'une partie des médias marocains seulement arrive à suivre.

Hier, on pouvait regarder par exemple sur 2M l'émission du Médiateur (Alouassit en arabe). L'invité était un chef de la direction des informations qui avait du mal à se défendre car la chaîne invitait non seulement des experts mais surtout des spectateurs de régions différentes à s'exprimer sur les infos de 2M. Tout le monde était d'accords par exemple sur le fait que 2M consacre trop peu de temps à l'information qu'elle a du mal à approfondir. D'autres critiques faisait l'accords aussi des autres et le responsable de la chaîne avait visiblement du mal à sortir toujours les mêmes prétextes pour se défendre.

Voici donc une chaîne audacieuse qui ose exercer une forme sévère de l'autocritique en se livrant à la critique des autres. Je suis certain que ce responsable est allé plein d'idées et que les spectateurs ont trouvé un média national qui leur permet la parole, et entre en contacte avec eux.

Une évolution définitivement à saluer et à encourager. Ce français a démontré que cet exercice est encore difficile pour les marocains et les arabes.


Cordialement
L
31 mai 2007 20:39
Citation
nomad a écrit:
L'Expansion


01/06/2007

Maroc : A la recherche de la nouvelle business star
L'Expansion


Elle s'en souvient comme d'« un moment magique ». Meryam el-Ouafi, une jeune Marocaine, a gagné en 2005 le prix du Public de la première saison de « Challengers Maroc », l'émission phare de 2M, l'une des chaînes de télévision les plus regardées du royaume. Deux ans après, elle est encore tout émue par ce souvenir : à l'époque, elle n'avait que 20 ans, et elle était la seule femme sur le plateau... Un véritable exploit, dans un pays où les femmes chefs d'entreprise sont plutôt rares. Surtout à son âge.

1 700 candidats pour la saison 2007

Ce programme fait un tabac, avec 70 % d'audience à chaque diffusion. L'objectif est de dénicher de jeunes créateurs d'entreprise et de leur offrir un tremplin, avec financement à la clef. Les candidats - 84 % sont des hommes - se bousculent. En 2007, ils ont été près de 1 700 à déposer un projet. « C'est mon professeur à l'école de commerce et de gestion d'Agadir qui m'a poussée à me présenter », explique Meryam, originaire de cette ville balnéaire. Elle avait en tête un concept innovant : un centre touristique culturel de 600 places, avec galeries d'art et dîners-spectacles aux tonalités sud-marocaines.

Pour chaque saison de « Challengers Maroc », cinq postulants sont retenus après une rude sélection. La dernière ligne droite, une semaine de coaching, est ponctuée de rendez-vous avec de grands patrons, de visites d'entreprises... Il faut être fin prêt pour la finale, animée par la star locale du petit écran, Thami Ghorfi. « La première minute, j'avais un trac énorme, puis pour rien au monde je n'aurais voulu que cette soirée s'arrête », raconte Meryam.

Les deux vainqueurs, prix du Jury et prix du Public, empochent 200 000 dirhams (environ 18 000 euros) chacun, versés par la chaîne. Meryam, qui s'est vu ensuite allouer une subvention régionale de 36 000 euros, a bouclé son projet grâce à un prêt de 368 000 euros à taux zéro de la Banque Attijariwafa, la première du Maghreb, qui est partenaire de l'émission. Depuis deux ans, Meryam travaille d'arrache-pied. Son complexe touristique, baptisé Chemsayour, doit ouvrir dans quelques mois.


Benjamin Neumann
[www.lexpansion.com]


Ce programme fait un tabac, avec 70 % d'audience à chaque diffusion
heu 70% d'audience source du makhzen grinning smiley
t
4 juin 2007 16:54
c´ est l´ une des émissions phare de la deuxième chaine, il ya même des tunisiens et algeriens qui suivent cette emmission.
 
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