Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Maroc : PJD, les raisons d'une inquiétude
s
16 octobre 2011 20:53
À un peu plus d’un mois des élections législatives marocaines, Jeune Afrique est allé à la rencontre des différents acteurs de la vie politique du royaume afin de comprendre les craintes que suscite la montée en puissance du Parti islamiste de la justice et du développement (PJD). Une enquête à lire dans le J.A. n°2649 en kiosques du 17 au 24 octobre 2011.

Si certains discours officiels refusent de l’admettre, les prochaines élections législatives, prévues le 25 novembre, pourraient être un vrai casse-tête pour la démocratie marocaine. La principale interrogation concerne le score des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), dont la victoire bouleverserait le Maroc.

Dans son n° 2649, J.A. a interrogé les principaux acteurs de la classe politique marocaine pour mesurer et décrypter les tensions et les peurs qui entourent la montée en puissance du PJD. Les causes de l'inquiétude sont à la fois conjoncturelles, liées à la tenue des législatives, et structurelles.

Reçus par le Women’s Tribune, comme Abedlilah benkirane, ou invités par les Anciens de Science PO, les leaders islamistes se taillent une image de parti « raisonnable et gentil », celle d’un islamisme « ouvert ». Au point que selon un câble Wikileaks, Mohammed VI juge nécessaire en 2005 de rappeler à Washington, leur fervent antiaméricanisme.

Image moderne

Le PJD ne fait plus peur dans l'opinion et c'est bien cela qui, paradoxalement, inquiète la classe politique marocaine. Une image à la fois islamo-conservatrice et moderne, qui s'inspire du parti homonyme turc l'AKP, et sur laquelle les islamistes s'appuient pour s’installer durablement dans le paysage politique. Mais l'ambiguïté n'est jamais très loin.

Un des leaders du PJD Mostafa Ramid n'a-t-il pas affirmé que, selon lui, son parti gagnera en novembre « si les élections sont libres et démocratiques » ? En fait, lors des dernières élections de 2007, les islamistes étaient déjà arrivés premiers en termes de voix et auraient pu conquérir plus de sièges, si l’ingénierie électorale ne leur avait pas été pas défavorable...



Lire "Maroc : pourquoi le PJD fait peur", dans J.A. n° 2649, en kisoques du 17 au 24 octobre 2011.
s
16 octobre 2011 20:59
Maroc : Abdelilah Benkirane, un homme qui sait parler aux femmes


À la mi-septembre, le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane, s'est exprimé devant un parterre du Women’s Tribune, une association féministe marocaine. Et ses propos n'ont pas laissé les convives indifférentes. Récit.

Abdelilah Benkirane, le leader islamiste marocain discourant tout un après-midi devant un parterre de femmes de la bonne bourgeoisie marocaine. L’évènement qui n’est pas banal nourrit des spéculations diverses et variées sur l’avenir immédiat du Parti de la justice et du développement (PJD). Simple examen de passage, initiative destinée à préparer son arrivée au gouvernement, opération visant au contraire à susciter répulsion et rejet des barbus… Voici les faits.

La rencontre a eu lieu à Rabat le vendredi 16 septembre dans une élégante villa avec vue imprenable sur le Bouregreg. La maîtresse des lieux est Fathia Bennis qui a été patronne de la bourse de Casablanca puis de l’Office marocain du tourisme avant de diriger Maroclear, une société d’investissement. Elle anime parallèlement Women’s Tribune une association qui lutte pour la parité et qui a organisé un colloque international en 2010 à Essaouira auquel avaient participé des stars de la politique et des médias dont Ségolène Royal.

À défaut d’aller au peuple

À la veille des élections, ces féministes mondaines ont senti le besoin de s’intéresser davantage à la politique. À défaut d’aller au peuple, elles ont invité les partis à présenter leur programme. « C’est le chef du PJD qui a dégainé le premier », confie Salwa Benabdellah, l’une des animatrices de l’association. La rencontre a duré de 17 heures à 20 heures 30. En ouvrant la discussion, Fathia Bennis a précisé que l’objectif était de connaître le parti islamiste « tel qu’il est, loin des mythes et des fantasmes ».

Abdelilah Benkirane a salué le « courage » de son hôte, puis évoqué l’histoire tumultueuse des islamistes avant leur accès à la légalité. Il n’a pas manqué de souligner leur attachement aux institutions, « la monarchie étant inséparable de la nation marocaine ». À ses yeux, la « monarchie parlementaire est totalement inadaptée au royaume chérifien ».

En répondant aux questions, en arabe et en français, il a insisté sur l’éradication de la corruption qui passe par « la désignation aux postes de responsabilités d’hommes et de femmes compétents et intègres ». Il s’est déclaré disposé à venir à d’autres réunions pour en dire plus sur son programme. Interpellé sur « Touche pas à mon enfant », il a assuré qu’il ne nourrissait pas la moindre hostilité à l’endroit de cette association qui combat la pédophilie et qu’il ne demandait qu’à collaborer avec elle.

Agréable surprise

Un moment fort de la rencontre a été la discussion autour de la question de l’héritage. Peut-on modifier la disposition coranique qui accorde à la femme la moitié de ce qu’elle accorde à l’homme ? « Moi, je serai honnête avec vous, ne comptez pas sur moi pour toucher le Coran ! » Il a été applaudi. « Lui, au moins ne raconte pas d’histoire », a commenté une avocate.

L’assemblée comptait une trentaine de femmes et une poignée d’hommes. Bien qu’il passe souvent à la télévision, on découvrait Abdelilah Benkirane avec une agréable surprise.

En pénétrant dans le vaste salon, devant la table chargée de plateaux de douceurs accompagnant le thé, le leader islamiste avait lancé admiratif : « Mais c’est un mariage ! » À l’issue de la rencontre, la plupart des présentes étaient visiblement sous le charme. Tout au plus pourrait-on parler de « mariage de convenance », qui ne dure qu’un temps. Mais il n’est pas admis par l’islam marocain.
s
16 octobre 2011 21:20
Les "jeunes Turcs" du PJD


26/05/2009 Par Pascal Airault, envoyé spécial pour Jeune Afrique


Mis en orbite par le congrès d’avril 2004, les quadras du Parti de la justice et du développement entendent aujourd’hui accroître leur influence au sein des instances dirigeantes du mouvement islamiste.

Sur la pile de documents entassés à même le bureau du directeur de publication d’Attajdid, un vieux numéro. L’édito de la une soutient que la Moudawana (code de la famille) ne doit pas servir simplement à faire plaisir à l’Occident mais doit apporter des évolutions majeures pour les Marocaines. « Il faut accompagner les textes de réformes structu­relles en matière de divorce, d’exploitation sexuelle des mineurs, de violences, des enfants de parents divorcés, du statut des célibataires… Mais le gouvernement ne réalise pas ce travail de fond », s’irrite Mustapha Khalfi, qui dirige le quotidien proche du Parti de la justice et du développement (PJD).

À 41 ans, ce politologue spécialiste de la littérature anglo-saxonne sur l’islam est une figure montante de la formation islamiste. « Je fais partie des Jeunes Turcs [en référence au parti réformateur ottoman né en 1889, NDLR], comme a prétendu votre journal », dit l’intéressé en souriant. Style novateur, barbe fine, peu de références aux préceptes religieux, il incarne, avec Abdelaziz Rebbah, l’ancien responsable de la jeunesse, ou encore la psychologue Bassima Hakkaoui, la montée en puissance des quadras ayant suivi un enseignement moderne, souvent complété par une formation ou une expérience dans les pays occidentaux. Cette nouvelle génération sans complexe, qui n’a pas participé aux affrontements violents entre membres de la Chabiba Islamiya et étudiants gauchistes dans les années 1970, a favorisé, à la surprise générale, le départ du secrétaire général Saad Eddine Othmani, lors du dernier Congrès de la formation, en juillet 2008, pour porter au pouvoir Abdelilah Benkirane. « Othmani était trop consensuel. Du coup, la ligne idéologique manquait de clarté. Il avait aussi du mal à gérer son équipe, à déléguer les tâches et les responsabilités. Même si Benkirane appartient à l’ancienne génération, on travaille plus facilement avec lui », explique un cadre du PJD.

Si les quadras n’ont peut-être pas encore le poids nécessaire pour imposer leur propre candidat, ils comptent bien accroître leur influence au sein des instances dirigeantes du parti et peser davantage dans les débats de société. « On utilise la tribune du Parlement pour exprimer nos idées », explique le Dr Najib Boulif, 45 ans, député de Tanger, réputé pour ses compétences en matière d’économie. Les débats sur l’omerta qui entoure les sociétés publiques, c’est eux ; les rudes interpellations sur le budget de l’État, c’est encore eux ; les propositions – étonnantes pour une formation islamiste – sur l’avortement, c’est toujours eux. Travailleurs, la tête bien faite, pieux musulmans, ils profitent de l’inertie des cadres des autres partis, trop absorbés par leurs querelles, pour occuper le devant de la scène. À chaque fois, la même méthode : engager un débat démocratique abondamment relayé dans les médias nationaux. « Il faut discuter avec toutes les composantes de la société : les partis, le gouvernement, la société civile, les oulémas… Il n’y a qu’ainsi que nous parvenons à des solutions acceptées par tous », soutient un autre quadra, Mohamed Amahjour, directeur central du parti de 2004 à 2007.



Objectif 2012

La nouvelle génération du PJD a émergé lors du Ve congrès du parti, en avril 2004. En situation délicate après les attentats de Casablanca de mai 2003, les dirigeants de la formation islamiste éprouvent le besoin de rassurer l’opinion et le palais. Le Dr Abdelkrim Khatib, leader historique (disparu en septembre 2008) et ancien secrétaire général du parti, s’efface alors pour permettre l’élection de Saad Eddine Othmani, un quinquagénaire modéré, au détriment des leaders de l’aile dure du parti, Mustapha Ramid et Ahmed Raïssouni. Lors du vote, 90 % des congressistes avaient moins de 50 ans. Abdelaziz Rebbah, 37 ans, est l’un des grands artisans du rajeunissement des cadres. Élu en 2002 secrétaire général de la jeunesse, cet ingénieur en informatique issu d’une famille paysanne de Sidi Kacem et qui a étudié au Canada n’a cessé de dynamiser le mouvement et de recruter dans toutes les provinces pour étendre l’influence du parti bien au-delà de ses bases citadines. « C’est aujourd’hui l’une des organisations les plus dynamiques avec près de 200 sections comptant 50 personnes en moyenne », se réjouit Rebbah, qui, à son tour, a passé la main à Mustapha Baba, son ancien adjoint, élu lors du congrès de la jeunesse à Bouznika, en avril dernier. Caravanes de sensibilisation, retraites de réflexion, sessions de formation idéologique, le mouvement des jeunes est aujourd’hui bien rodé. Et la troisième génération, les 25-40 ans, pointe déjà son nez avec une forte représentation de femmes. Rebbah, lui, est chargé aujourd’hui de structurer les organisations parallèles (médecins, avocats, agriculteurs, commerçants…) et assure l’encadrement politique des sympathisants. Cet ancien conseiller de Driss Jettou, l’ex-Premier ministre, et ses petits camarades ne manquent pas d’ambitions. « Nous espérons accéder aux responsabilités en 2012 [année des élections législatives, NDLR]. Tous les pays à référentiel islamique modéré comme l’Égypte, la Turquie, l’Indonésie ou encore la Jordanie ont eu de bons résultats », plaide le député de Kenitra.

Si les femmes quadras du PJD n’affichent pas publiquement le même appétit, elles souhaitent peser davantage au sein des instances du parti, qui leur réserve dorénavant 20 % des postes de direction. Leur figure de proue est la députée Bassima Hakkaoui, 48 ans. Titulaire d’un DESS de psychologie sociale, elle travaille au Centre de formation des enseignants, à Casablanca. Elle dénonce régulièrement les dérives morales de la société marocaine : pédophilie, proxénétisme et prostitution… « Nous ne voulons pas devenir une autre Thaïlande », se justifie-t-elle. Autre personnalité de la formation, la députée Jamila El Mossali, 49 ans, une figure du militantisme associatif qui prépare actuellement un doctorat sur le thème des mouvements féminins au Maroc. Très impliquée dans l’action sociale, elle participe au recrutement de ses congénères et préside la Commission nationale [du parti] de la femme et de la famille. Sur la délicate question du recours à l’avortement, elle préfère parler de prévention et de sensibilisation, quand certains de ses collègues masculins du PJD osent des positions plus hardies en envisageant l’interruption de grossesse (avant le 42e jour de grossesse en cas de besoin – « al-haja » – et après le 42e jour en cas de nécessité – « ad-daroura »).

« Il ne faut pas tomber dans le piège de leur discours, explique un ministre istiqlalien. Les quadras ont les mêmes idées liberticides que leurs aînés, même si leurs propos sont plus soft, particulièrement à l’intention des étrangers. » Et de rappeler la proximité des Jeunes Turcs avec le Mouvement unicité et réforme (MUR), régulièrement « accusé » d’être le think-tank de la propagande islamiste. « Nous avons quitté le bureau exécutif du MUR. Nous ne sommes pas là pour imposer le voile islamique ou interdire l’alcool », répond, agacé, Khalfi.



Le poids du makhzen

Les quadras du PJD ont en tout cas entrepris une vaste opération de séduction à destination des pays occidentaux. « Notre conquête du pouvoir passe par un relais de nos messages à l’étranger, explique Khalfi. Une partie de la politique marocaine est influencée par Washington, Madrid et Paris. » Ce qui explique la promotion dans l’appareil des polyglottes au détriment des arabophones. Une réflexion est d’ailleurs en cours pour lancer une version d’Attajdid en français. Autre relais : les Marocains résidant à l’étranger (MRE). Le PJD a accueilli en son sein des cadres comme Nezha El Ouafi, parlementaire, qui réside en Italie, ou encore Mohammed Amahjour, ancien universitaire belge : « J’étudiais l’histoire des civilisations de l’islam à l’université de Bruxelles, quand Abdelaziz Rebbah m’a proposé de rencontrer le secrétaire général pour prendre le poste de directeur central. »

Depuis 2004, les quadras sont impliqués dans la structuration du parti au niveau national et local autour de cinq pôles (production des idées et des projets politiques, formation des militants, encadrement de la population, gestion de la chose publique, information et communication). Une des priorités est d’implanter le parti dans les campagnes. « Cela est difficile, car le poids du makhzen avec ses élites et son système de notariat nous rend la tâche plus difficile qu’en ville. Un makhzen que les Jeunes Turcs voient aussi dans l’avènement politique de Fouad Ali El Himma, « l’ami du roi ». « L’homme est né dans les couches du palais. On cherche à introduire de la démocratie et du développement par injection. Mais quand on le regarde de près, son parti n’a pas de projet sociétal ni de courant idéologique bien précis », explique l’un deux. Et d’ajouter que la tentative de rapprochement avec les socialistes est aussi destinée à lui faire barrage.

Quelle alternative proposent les quadras du PJD ? Leur projet de société s’apparente à de la social-démocratie teintée d’aspirations religieuses. Ils sont pour le nationalisme économique sans remettre en cause la libre entreprise, la modernisation de l’agriculture, l’équilibre de développement entre la campagne et la ville, la coexistence de la finance classique et islamique, le développement des politiques sociales dans un cadre compatible avec la religion… Reste maintenant à savoir si les Jeunes Turcs pourront engager l’aggiornamento nécessaire de l’islamisme marocain pour permettre l’émergence d’un courant musulman-démocrate à l’image de la démocratie chrétienne en Europe.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/10/11 21:20 par salmones.
c
16 octobre 2011 21:28
Faut pas se casser la tête, le PJD est complètement grillé, malheureusement....Il n'est plus considéré comme un parti qui a des principes, c'est fini. Et ce n'est même pas moi qui le dit. Alors, s'il gagne dans les prochaines élections on dira qu'il a été aidé par le makhzen. S'il perd on dira qu'il a été sanctionné par le peuple pour ses concessions absurdes et dictées par l'opportunisme de ses dirigeants. C'est un parti qui a perdu la boule en tout cas, selon bcp d'observateurs.
s
16 octobre 2011 21:30
Salam,

Faut voter Salaheddine Mézouar, lui au moins c'est un grand démocrate et intègre en plus !
c
16 octobre 2011 21:56
Citation
salmones a écrit:
Salam,

Faut voter Salaheddine Mézouar, lui au moins c'est un grand démocrate et intègre en plus !

Chacun vote pour qui il veut, mais ce gars que tu cites ce n'est pas un chef de parti politique mais un chef d'une administration annexe, la question ne se pose donc même pas. Le problème c'est qu'il n'y a plus, dans le champs politique marocain, de tendance "PJD" mais uniquement la tendance "Justice et Spiritualité", sachant que les salafistes n'ont pas de parti politique ni d'association pollitique. L'Administration a donc tout fait, involontairement et en voulant le contraire, pour que "Justice et Spiritualité" brille davantage parmi ses partisans et peut être parmi des indécis... Dans un commentaire suite à l'article de Hespress concernant Justice et Spiritualité et le Parlement etc. (il y a un post là dessus sur ce même forum...) un intervenant parle de 3 millions d'adhérents officiellement et que officieusement c'est beaucoup plus et il reproche à "Justice et Spiritualité" de recevoir de la part de ses adhérents 20 dirhams chacun par mois! Encore une bêtise car cela prouve que ces adhérents sont dévoués à leur association contrairement à ces partis qui ont, en plus, avec eux le makhzen pour imposer ce qu'ils veulent...
s
16 octobre 2011 22:04
Citation
cit.2 a écrit:
Citation
salmones a écrit:
Salam,

Faut voter Salaheddine Mézouar, lui au moins c'est un grand démocrate et intègre en plus !

Chacun vote pour qui il veut, mais ce gars que tu cites ce n'est pas un chef de parti politique mais un chef d'une administration annexe

Salam,

Désolé, je pensais qu'il était le président du RNI (Rassemblement National des Indépendants).
Je pensais aussi qu'il était à l'origine de l'alliance pour la démocratie (8 partis).
c
16 octobre 2011 22:08
Citation
salmones a écrit:
Citation
cit.2 a écrit:
Citation
salmones a écrit:
Salam,

Faut voter Salaheddine Mézouar, lui au moins c'est un grand démocrate et intègre en plus !

Chacun vote pour qui il veut, mais ce gars que tu cites ce n'est pas un chef de parti politique mais un chef d'une administration annexe

Salam,

Désolé, je pensais qu'il était le président du RNI (Rassemblement National des Indépendants).
Je pensais aussi qu'il était à l'origine de l'alliance pour la démocratie (8 partis).

Non mais tu veux absolument m'énerver ou quoi ? Tu veux parler de ce panaché "politique" qui donne la preuve aux opposants qu'il n'y a pas encore de politique au Maroc malgré la nouvelle constitution ?
s
16 octobre 2011 22:12
Salam,

On dit aussi de lui qu'il veut être Premier ministre, c'est qu'il a les dents longues comme on dit, à défaut d'avoir des idées.
c
16 octobre 2011 22:33
Que ce soit lui ou un autre c'est la même chose, et donc ce serait injuste de le saboter. Le problème est ailleurs, le fait que le système n'établit pas de communication véritable dans le sens de l'édification d'une crédibilité politique dans le royaume.
a
16 octobre 2011 22:55
salmones au dela des articles de jeune afrique , quelle est ta position à toi sur le PJD,
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
o
17 octobre 2011 00:40
Le maroc a besoin d'un chef de gouvernement fort.
Y a qu'un seul parti qui peut nous donner cet homme.
C'est le PJD. Maintenant je suis concient que ce parti
n'a pas de grandes idees sur le plan economique.

Mais le maroc a besoin de se reconcilier avec sa politique
et de combattre la corruption.

le PJD peut nous donner les deux. thumbs up

Votez PJD. PJD PJD PJD.
s
17 octobre 2011 11:12
Citation
azl95 a écrit:
salmones au dela des articles de jeune afrique , quelle est ta position à toi sur le PJD,

Salam,

Au Maroc, le seul parti politique qui bénéficie d'un semblant de crédibilité est le PJD.
Quand je vois que l'AKP en Turquie gouverne et réalise apparemment de bonnes choses...

Ce qui me gêne, actuellement au Maroc, c'est l'effritement de notre identité berbéro-arabo-musulmane.
L'élite marocaine s'occidentalise à outrance, jusqu'à renier ce qu'elle est, et elle prend en otage le reste de la société.
Cette élite est un véritable poison qui nous mènera à la catastrophe si nous n'y prenons pas garde.
Le PJD, avec son référentiel sur l'Islam, peut représenter un garde-fou.
Il y' a beaucoup de gens qui veulent vivre dans un pays musulman et, je ne vois pas pourquoi une minorité nous imposerait leur mode de vie.

Je ne veux plus que la pédophilie et la prostitution soient "tolérées", de même que la consommation d'alcool.
Je veux bien que le Maroc se développe et se modernise mais en respectant les spécificités du pays.
C'est pas parce qu'on a besoin de touristes qu'on doit tout leur permettre chez nous.
Quand tu vas visiter la France, tu ne fais pas ce que tu veux et tu n'es certainement pas au-dessus des lois.
c
17 octobre 2011 20:55
Le PJD ne combattra ni l'alcool ni le reste. C'est maintenant clair. Et donc, à la limite les Marocains n'ont pas besoin de gouvernement, le palais suffit. En attendant une vraie volonté de changement. Mais pour le moment les gens n'ont pas besoin de gouvernement ni de partis politiques qui ne servent à rien.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/10/11 20:56 par cit.2.
s
17 octobre 2011 21:15
Citation
cit.2 a écrit:
Le PJD ne combattra ni l'alcool ni le reste. C'est maintenant clair. Et donc, à la limite les Marocains n'ont pas besoin de gouvernement, le palais suffit. En attendant une vraie volonté de changement. Mais pour le moment les gens n'ont pas besoin de gouvernement ni de partis politiques qui ne servent à rien.

Salam,

Si les marocains n'ont pas besoin de partis politiques, alors pourquoi souhaites-tu que Justice et Spiritualité soit autorisé à créer un parti ?
Pour toi, il n' y a que Justice et Spiritualité, c'est bien ça ?
c
17 octobre 2011 21:30
Citation
salmones a écrit:
Citation
cit.2 a écrit:
Le PJD ne combattra ni l'alcool ni le reste. C'est maintenant clair. Et donc, à la limite les Marocains n'ont pas besoin de gouvernement, le palais suffit. En attendant une vraie volonté de changement. Mais pour le moment les gens n'ont pas besoin de gouvernement ni de partis politiques qui ne servent à rien.

Salam,

Si les marocains n'ont pas besoin de partis politiques, alors pourquoi souhaites-tu que Justice et Spiritualité soit autorisé à créer un parti ?
Pour toi, il n' y a que Justice et Spiritualité, c'est bien ça ?

Non, j'aurais dit la même chose au sujet d'un parti complètement laïc qui ne se positionne pas contre l'identité des Marocains et des Marocaines. Je suis contre l'exclusion tout simplement. Actuellement, les partis politiques autorisés ne servent à rien, tout le monde le sait, si un nouveau parti peut apporter quelque chose qu'il soit islamiste ou laic pourquoi pas lui donner sa chance ou se donner la chance de voir les choses bouger vers plus de crédibilité?
a
17 octobre 2011 22:10
Salmones il y a qq chose qui m'echappe tu nous a bassiné durant des mois sur les bienfaits du 20 fevrier , sur ta haine viscerale pour la royauté et maintenant tu nous chante la qualité de ce parti dont le leader est un royaliste inconditionnel et un opposant au 20 fevrieistes
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
s
17 octobre 2011 22:20
Citation
azl95 a écrit:
Salmones il y a qq chose qui m'echappe tu nous a bassiné durant des mois sur les bienfaits du 20 fevrier , sur ta haine viscerale pour la royauté et maintenant tu nous chante la qualité de ce parti dont le leader est un royaliste inconditionnel et un opposant au 20 fevrieistes

Salam,

Je suis réaliste, mon cher azl !
Je vois bien que les marocains ne sont pas encore prêts pour les idées du "20 février".

En fait, le PJD m'apparaît comme intéressant dans le sens où il défend l'Islam, c'est tout.
Lui, au moins, il défend quelque chose, contrairement aux autres partis.
o
18 octobre 2011 00:27
Bien salmones tu as commence a comprendre.
Tu n'est pas le seul.
Faut pas cracher dans la soupe. thumbs up

a) Le PJD n'est pas contre le 20 Fevrier. Et il n'est pas pour non plus.
b) Le PJD est le plus credible sur la scene politique. Le dossier de la corruption
est devenu plus urgent. Et le PJD peut aider a faire le menage.

Mais j'ai un petit probleme avec le PJD c'est qu'il pleurniche trop.
A part ca il est grand temps qu'il se mouille un peu pour savoir
de quoi il s'agit. Clap
c
18 octobre 2011 16:27
Citation
cit.2 a écrit:
Faut pas se casser la tête, le PJD est complètement grillé, malheureusement....Il n'est plus considéré comme un parti qui a des principes, c'est fini. Et ce n'est même pas moi qui le dit. Alors, s'il gagne dans les prochaines élections on dira qu'il a été aidé par le makhzen. S'il perd on dira qu'il a été sanctionné par le peuple pour ses concessions absurdes et dictées par l'opportunisme de ses dirigeants. C'est un parti qui a perdu la boule en tout cas, selon bcp d'observateurs.

J'ajoute: Le PJD c'était une carte que le régime pouvait jouer il y deux années peut être mais plus maintenant...Trop tard.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/10/11 16:28 par cit.2.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook