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Maroc: la première plate-forme chimique mondiale
t
14 janvier 2009 08:53
Le Maroc veut abriter la première plate-forme chimique mondiale, Jorf Phosphate Hub

En dépit de la crise internationale, le Maroc poursuit son développement économique. C'est en tout cas le message qu'il veut faire passer. Lundi 12 janvier, les responsables de l'Office chérifien des phosphates (OCP) et de la Banque centrale populaire (BCP) ont annoncé qu'ils s'engageaient dans un partenariat stratégique à travers une prise de participation croisée. Une première dans le secteur pu-blic au Maroc. Mais c'était surtout l'occasion pour l'OCP d'affirmer sa volonté de renforcer sa posi-tion de leader mondial des phosphates.

Premier exportateur de ce minerai indispensable à la fabrication des engrais, le royaume dispose de réserves colossales : plus de 50 % des ressources connues de la planète. Les phosphates ont le vent en poupe. Le Maroc le sait et mise sur le fait que les besoins ne cesseront de croître. La sécurité ali-mentaire continuera de reposer sur l'utilisation des engrais chimiques, estime-t-il. En 2007 et 2008, l'industrie phosphatière a eu du mal à répondre à la demande internationale. Résultat : une envolée des prix. La tonne de phosphate marocain est passée de 40 à 250 dollars.

Pour rester dans la course face à des pays potentiellement concurrents comme l'Arabie saoudite, le royaume se lance dans la diversification. Aux investisseurs étrangers susceptibles de venir fabriquer sur place leurs produits phosphatés, il propose terrain viabilisé, installations, main-d'oeuvre qualifiée, approvisionnement en minerai et en produits intermédiaires, le tout dans le respect de l'environne-ment.

"LES PLUS COMPÉTITIFS"

Le site de Jorf Lasfar (à 200 kilomètres au sud de Rabat, non loin d'El Jadida) est au coeur de cette nouvelle stratégie. Le Maroc souhaite en faire la première plate-forme chimique mondiale, un véri-table hub planétaire en matière de phosphates. Pour l'heure, Jorf Phosphate Hub (JPH) est un site étonnant où s'entrechoquent le XXe et le XXIe siècle. Sur les 1 800 hectares mis à disposition, seuls 450 sont déjà occupés par des investisseurs étrangers (pakistanais et brésilien, notamment).

D'un côté, des étendues d'herbes folles où paissent des vaches et des moutons. De l'autre, un enche-vêtrement de conduits, de tuyaux, de poutres métalliques, de réservoirs en acier rutilant... Ici, un ate-lier de production d'acide phosphorique. Là, une unité de stockage d'ammoniaque ou de soufre (im-portés du Moyen-Orient).

Trois cents mètres plus loin, et c'est une centrale électrique ou un labora-toire...
Entre l'ouverture de nouvelles mines de phosphate, la construction de deux pipelines, d'une usine de dessalement d'eau de mer, et l'extension du port de Jorf Lasfar, les investissements devraient s'élever à 4,5 milliards d'euros d'ici à 2012, et 11 milliards d'ici à 2020.

Le pari n'est-il pas trop risqué ? Le directeur général de l'OCP, Mostafa Terrab, et ses adjoints affi-chent une parfaite sérénité. "Peu importe que le cours baisse sur le marché mondial. Au contraire ! assurent-ils. Avec un phosphate d'excellente qualité, des ressources en quantité et des mines à proxi-mité (ce qui diminue les coûts d'exploitation), nous sommes certains de rester les plus compétitifs."

Florence Beaugé

source: www.lemonde.fr
t
19 janvier 2009 14:05
Jorf Lasfar déploie toute la puissance du premier complexe phosphatier du monde (Le Figaro)

Paris, 19/01/09 - Le port de Jorf Lasfar déploie, au sud-ouest de Casablanca, "toute la puissance du premier complexe phosphatier du monde", souligne lundi le quotidien français "Le Figaro", dans un article intitulé "Le Maroc parie toujours sur l'industrie lourde".

Dans cet article, la publication française décrit de "gigantesques portiques (qui) s'affairent lentement sur les six quais de ce site industriel de 1.800 hectares qui veut devenir le +Jorf Phosphate Hub+, centre mondial de l'industrie chimique", mettant en exergue les pôles d'excellence industrielle que développe le Royaume pour attirer les capitaux étrangers.

Le journal français fait observer, à ce propos, qu'en s'engageant avec "détermination", le Maroc "veut profiter au mieux de ses avantages compétitifs", notant que "presque tous les secteurs de l'industrie agroalimentaire et de l'industrie lourde sont déjà à pied d'Âœuvre".

Le hub de Jorf Lasfar, souligne "Le Figaro", qui veut attirer les groupes chimiques internationaux en leur proposant des sites "clés en main", est "la nouvelle base stratégique de l'Office chérifien des phosphates (OCP)", rappelant que l'Office vient de réaliser récemment un échange de participations croisées avec la Banque centrale populaire (BCP), dans le but de consolider davantage son activité.

Cité par "le Figaro", le ministre de l'Economie et des finances, M. Salaheddine Mezouar, affirme que "notre ambition est de créer 500.000 emplois entre 2006 et 2015", notant qu'à travers des accords gagnant-gagnant entre l'Etat et les entreprises "nous voulons favoriser les partenariats stratégiques".

Le journal rappelle, d'autre part, que SM le Roi Mohammed VI avait lancé récemment les travaux de la plate-forme industrielle de 5.000 hectares dans la région de Tanger (terminaux portuaires et logistiques), qui, à terme, doivent générer 300.000 emplois.

Le souci d'attirer les investissements étrangers pour développer la compétitivité de l'économie marocaine est "constant" autant pour les services que pour l'industrie, résume la publication française, rappelant que depuis quelques années, la croissance des investissements étrangers dans le Royaume est à deux chiffres.
B
19 janvier 2009 16:42
Citation
telev a écrit:
Pour rester dans la course face à des pays potentiellement concurrents comme l'Arabie saoudite, le royaume se lance dans la diversification. Auxinvestisseurs étrangers susceptibles de venir fabriquer sur place leurs produits phosphatés, il propose terrain viabilisé, installations, main-d'oeuvre qualifiée, approvisionnement en minerai et en produits intermédiaires, le tout dans le respect de l'environne-ment.

Le maroc ne fabrique rien et on parle de plate forme mondiale.
t
19 janvier 2009 16:58
Bengi,je crois que tu n´a rien compris du sujet mais pour eviter toute discussion vide, je vais te dire moi aussi que le Maroc ne fabrique rien.

Si un autre pays phosphatier fait la même chose que le Maroc tu va dire voilà un pays X qui a le phosphate comme le Maroc et qui bouge alors que le Maroc ne prenne aucune initiative.

Bon le sabotage même avec les mots est une maladie très specifique au marocains(nes).
19 janvier 2009 17:28
A prime abord cela semble comme un porjet d'avenir.
C'est avec le port de Tanger le deuxieme projet concret qui n'est pas bati sur de l'air.
Encore une preuve du changement dans le domaine economique.
Pour continuer dans le bon chemin il faudra mettre sur route une reforme de la justice et le Maroc sera sur la bonne voie
Bravo
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
B
20 janvier 2009 11:10
Citation
telev a écrit:
Bengi,je crois que tu n´a rien compris du sujet mais pour eviter toute discussion vide, je vais te dire moi aussi que le Maroc ne fabrique rien.

Si un autre pays phosphatier fait la même chose que le Maroc tu va dire voilà un pays X qui a le phosphate comme le Maroc et qui bouge alors que le Maroc ne prenne aucune initiative.

Bon le sabotage même avec les mots est une maladie très specifique au marocains(nes).

Quand tu comprendras le terme "valeur ajoutée", tu sauras que la maroc ne valorise pas assez ses ressources

naturelles.

C'est plutôt ta démagogie qui est une maladie spécifique aux marocains. Prétendre qu'on est numéro 1 et se

draper dans sa fierté mal placée.
t
20 janvier 2009 11:52
Citation
Btof a écrit:
A prime abord cela semble comme un porjet d'avenir.
C'est avec le port de Tanger le deuxieme projet concret qui n'est pas bati sur de l'air.
Encore une preuve du changement dans le domaine economique.
Pour continuer dans le bon chemin il faudra mettre sur route une reforme de la justice et le Maroc sera sur la bonne voie
Bravo

Oui il faut reformer la justice.
 
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