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Maroc, le partenaire discret d’Israël
10 septembre 2011 16:00
Maroc, le partenaire discret d’Israël

Si WikiLeaks a confirmé que Rabat et Tel-Aviv s’accordaient sur bien des sujets diplomatiques, c’est dans le business que leur coopération est la plus méconnue.

«On est pour le maximum d'échanges». Telle était la réponse du directeur commercial du port Tanger Med à la question du commerce avec Israël, dans les colonnes du Figaro, qui titrait en juillet 2008: «Le Maroc veut être un pays modèle pour l’UPM (Union pour la Méditerranée)». Un point de vue qui demeure tabou pour l'opinion publique, mais les diplomates et les chefs d'entreprises marocains conviennent, en privé, que les routes commerciales avec Israël existent et se développent à grands pas.

Sous l’œil bienveillant de Washington

Dans une missive adressée en 2009 au roi Mohammed VI, Barack Obama écrivait:

«J’espère que le Maroc va jouer un rôle important dans le rapprochement entre le monde arabe et Israël, tout en sachant que cela entraînera une paix stable et une solution au conflit au Moyen-Orient».

Une lettre qui intervenait au moment où le Maroc était considéré par Washington comme le pays du Maghreb le moins hostile à l’État hébreu. La situation est d’autant plus remarquable aujourd’hui avec les révolutions arabes: la difficile transition politique en Égypte, le chaos en Syrie et la rupture de Tel-Aviv avec Ankara soulignent encore davantage l’isolement diplomatique de l’État hébreu dans la région.

Le Maroc, qui est vu comme un modèle aux yeux de l’Occident joue aussi cette carte, malgré la défiance de son opinion publique vis-à-vis d’Israël —surtout qu’il a par ailleurs rompu avec fracas ses relations diplomatiques avec l’Iran.

Dans un câble diplomatique révélé par WikiLeaks datant du 9 juin 2009, l’ambassade américaine à Rabat voit d’un bon œil le retour à la normale entre le Maroc et Israël, après les contacts que les deux pays ont eu dans la capitale chérifienne, entre le 3 et 5 juin 2009, à l’occasion de la tenue d’une rencontre sur le terrorisme nucléaire. «Des contacts qui ont permis aux responsables des deux pays de prendre langue après une période de froid suite à la guerre israélienne contre Gaza».

Des liens diplomatiques ininterrompus

Malgré la fermeture, en octobre 2000, du bureau de liaison d’Israël à Rabat et le départ de Gadi Golan, son diplomate qui avait rang d’ambassadeur, les contacts entre les deux pays n’ont jamais vraiment cessé. En 2003, Silvan Shalom, alors chef de la diplomatie israélienne était reçu par Mohammed VI. En décembre 2008, le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Aharon Abramovitz, s'est rendu quasi officiellement à Rabat.

En septembre 2009, une radio israélienne rapportait que le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Liebermann, avait rencontré en catimini à New York son homologue marocain, Taïeb Fassi-Fihri, en marge de l’assemblée générale des Nations unies. La participation d’une délégation israélienne, conviée la même année à un congrès international à Marrakech, confirmait un mouvement perceptible de décrispation avec Tel-Aviv, malgré le coup de froid né de l’offensive de Tsahal sur Gaza quelques mois auparavant.

Le chassé-croisé diplomatique s’est d’ailleurs intensifié: Jason Isaacson, le directeur du Comité juif américain d’affaires gouvernementales et internationales, et fervent défenseur de la cause sioniste, a été décoré de la médaille de Chevalier du Trône du Royaume du Maroc.

«Par la réforme et la réconciliation politiques, par sa position ferme contre l’extrémisme, par sa protection continue des minorités religieuses, le Maroc a prouvé à maintes reprises son amitié, sa force, ses principes», avait déclaré Isaacson lors de la cérémonie, dont les médias officiels marocains ont pourtant opportunément tu l’événement, l’opinion marocaine étant à l’écrasante majorité défavorable à tout rapprochement avec Israël —en témoigne encore récemment la polémique suscitée par la visite de Tzipi Livni à Tanger.

Dans un câble diplomatique américain de l'ambassade américaine à Rabat révélé par WikiLeaks, Yassine Mansouri, le chef du contre-espionnage marocain, avait pour sa part confié à des diplomates américains que «Tzipi Livni est un bon partenaire»…

L’épisode Livni ou la visite chaotique des étudiants de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) avaient suscité une véritable levée de boucliers au Maroc, faisant dire à Mamfakinch, le média citoyen du Mouvement du 20 février qu’au Maroc, «il vaut mieux militer pour Israël que pour la démocratie ou la Palestine».

Le réchauffement avec l’État hébreu s’expliquerait par l’affaire du Sahara, la position marocaine étant soutenue par des politiques américains proches du puissant Aipac (American Israel Public Affairs Comittee) et par des firmes de lobbying diplomatique basées à Washington, qui entretiennent des relations similaires avec Tel-Aviv et dont les ramifications se croisent avec des intérêts économiques communs.

Des circuits gigognes et discrets

La télévision israélienne avait consacré en juillet 2009 des programmes sur le Maroc, une initiative menée en collaboration avec l’Union mondiale des juifs d’origine marocaine dans le cadre de la commémoration du dixième anniversaire de la disparition d’Hassan II et de l’accession de Mohammed VI au trône.

But affiché de l’opération: faire la promotion… des offres immobilières de luxe de Tanger et de Fès très prisées en Israël, avait rapporté le quotidien Maariv, dont l’éditorialiste n’avait pas manqué à l’occasion de rappeler avec nostalgie «l’espérance gâchée» du premier Sommet économique du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena), qui s'était tenu en 1994 à Casablanca et où ont participé 64 pays —dont Israël.

En dépit de l’opposition populaire à la normalisation avec l’État hébreu, traduite par les nombreuses marches dans le royaume contre Israël lors des événements de Gaza, Rabat continue à entretenir des relations commerciales avec Tel-Aviv, dont les flux sont loin d’être négligeables.

De nombreuses associations marocaines dénoncent régulièrement les liens commerciaux entre l'État hébreu et le royaume chérifien. L'initiative nationale de boycott d'Israël estime qu’ils atteignent les 50 millions de dollars (35,3 millions d’euros) par an, notamment dans l’agro-industrie. Semences et technologie transitent par l’Europe pour masquer leur origine israélienne.

Certaines entreprises marocaines importent des produits d’Espagne, des Pays-Bas ou du Danemark, dont la technologie ou les intrants proviennent en réalité d’Israël. En 2005, la presse avait rapporté l’existence de containers débarqués à Casablanca frappés de l’étoile de David ou de certains composants made in Israël intégrés dans du matériel de télécommunications importé par Maroc Telecom…

Cette situation créée des poussées de fièvre chez les politiques, notamment les islamistes qui réclament la fin de ce commerce caché.

En réalité, le Maroc et Israël ont réaffirmé dans le cadre de l’Euromed leur volonté d’entamer des négociations ayant pour objectif commun de créer une zone de libre-échange. D’ailleurs, nombre de réseaux d’affaires euro-méditerranéens dans lesquels le patronat marocain est très actif accueillent des chefs d’entreprise israéliens… Les nombreuses pétitions lancées au Maroc appelant au boycott des produits israéliens restent lettre morte.

Les médias israéliens tels le Jerusalem Post ou Yehodot Aharonot rapportent régulièrement la signature d’accords commerciaux, des transactions financières ou des programmes de coopération avec des instances gouvernementales ou par le secteur privé. Dans la finance, les banques Leumi et Hapoalim ont ainsi mis en place des passerelles pour les opérations d’import-export entre le Maroc et Israël, via des conventions de correspondant banking avec plusieurs institutions financières marocaines.

Le New York Times avait annoncé que la compagnie aérienne El Al cherchait à tisser des liens avec la Royal Air Maroc —et pour cause, le tourisme est aussi un business en expansion avec l’État hébreu.

A la suite d’un rapprochement avec Maroc Tours, Yambateva Voyage a ouvert récemment un bureau de représentation à Marrakech. L’opérateur israélien ambitionne de s'accaparer 45% du tourisme israélien au Maroc. Un marché qui représente, selon le tour opérateur, entre 5.000 et 7.000 visiteurs par an.

Déjà actifs au Maroc depuis une dizaine d'années, les voyagistes israéliens explorent de nouveaux créneaux tels que l'écotourisme et les forfaits voyages extrêmes. A sa nomination au poste d’ambassadeur américain à Rabat, Samuel Kaplan avait tenu à souligner «la liberté dont jouissent les Marocains de confession juive ayant immigré en Israël pour visiter le Maroc», qualifiant cette expérience de «tout à fait unique dans cette partie du monde».

Dans le cadre de son programme Fincome (Forum international des compétences marocaines à l’étranger), Rabat entend bien inciter la diaspora juive d’origine marocaine à revenir au pays pour s’y installer et faire du business dans l’offshoring, le textile, l’électronique, l’aéronautique, l’automobile, les biotechnologies ou les nanotechnologies.

Une note du gouvernement israélien soulève la question d’un rapprochement dans les domaines des technologies de pointe:

«La Silicon Valley marocaine devra se référer au modèle israélien qui a fait ses preuves, en nouant de réels partenariats entre les universités et les industriels».

L’armement au cœur des affaires

C’est dans le militaire que cette «normalisation passive» est la plus discrète. Fait rarissime pour un pays arabe, Rabat a opté pour des achats militaires auprès de l’industrie d’armement israélienne. Le sujet est tellement sensible que les deux pays en font un secret d’État.

Selon IsraelValley, le site officiel de la chambre de commerce France Israël, l'entreprise publique Israël Military Industries (IMI) a conclu avec Lockheed Martin un accord très juteux portant sur la fourniture de certains équipements et composants électroniques pour les deux escadrilles d’avions F-16 achetés par le Maroc aux États-Unis.

Le contrat est évalué à plus de 100 millions de dollars et porte sur la fourniture de matériel de navigation, de transmission et des réservoirs de kérosène permettant à ces appareils de se ravitailler en vol. Israël est le 5e exportateur d’armements dans le monde, mais il est très rare qu’il contribue directement à des contrats de vente d’armes à un pays arabe.

L’armée marocaine a déjà été équipée par la technologie et le matériel des équipementiers israéliens, notamment pour des blindés légers de l’armée de terre ou du matériel électronique qui équipe le mur du Sahara, la ligne de défense édifiée par l’armée royale pour empêcher les incursions des séparatistes du Front Polisario. Ces transactions passaient généralement par des intermédiaires en Afrique du Sud du temps d’Hassan II.

Le Centre de coopération internationale dépendant du ministère israélien des Affaires étrangères, le Mashav, est souvent le moyen efficace pour conclure des marchés. Les technologies de télécommunication, en plein boom sur le continent, sont également un marché porteur. La société israélienne Alvarion, leader mondial du Wimax prospecte au Maroc. Mais cette haute technologie se déploie aussi dans le monde secret de la surveillance: experts militaires, spécialistes des écoutes téléphoniques, informaticiens, spécialistes des liaisons satellites se concertent et collaborent en secret.

Autre domaine dans lequel les Israéliens s’illustrent avec succès: le commerce de minerais et de pierres précieuses. Le leader mondial du diamant poli, Israël Diamond Institute, serait un grand fournisseur des joailleries locales.
Transactions en hausse constante

«Le Maroc commence vraiment à intéresser fortement les entreprises israéliennes», commente Avraham Alevi, rédacteur d’un rapport sur les flux commerciaux entre Israël et le monde arabe. Il constate une augmentation de 40% par an des exportations vers le royaume chérifien. Quarante-six firmes israéliennes exportent actuellement au Maroc pour un total de 6 à 10 millions de dollars par an, selon des statistiques officielles jugées bien en deçà de la réalité, tant les chiffres sont caviardés pour des raisons aussi diplomatiques que sécuritaires.

Le Maroc aurait atteint un total d’importations de plus de 55 millions de dollars en 2008 et surclasserait ainsi dans certains secteurs des pays comme l’Égypte, la Tunisie et la Jordanie. En 2006, le royaume arrivait déjà en bonne place derrière la Jordanie, l’Égypte et le Liban, pour les destinations arabes des exportations israéliennes, constituées essentiellement de technologies de l’information, de technologies agricoles, de produits d’équipement et d’habillement.

Le Maroc occupait alors la quatrième position arabe après certains pays frontaliers avec l’État hébreu. Il s’agit de la Jordanie, qui arrive en première place avec un volume global de 58,3 millions de dollars; de l’Égypte, deuxième avec 34 millions de dollars et enfin du Liban, troisième avec un volume d’échanges de 19,5 millions de dollars.

Le dernier rapport de l’Institut israélien des exportations (IEICI) prévoit une progression du commerce entre Israël et le Maroc à un rythme aussi soutenu notamment dans le tourisme, les télécoms, l’armement et l’agro-industrie. Si rien n’est dit sur les sociétés israéliennes qui exportent vers le Maroc, l’IEICI ne cache pas que l’agriculture et les technologies de l’information viennent en tête (hormis les contrats d’armement, qui sont répertoriés à part). C’est le cas, par exemple, de la société Chromagen (énergie solaire), qui dispose d’une officine au Maroc ou encore de la société Kafrit, spécialisée dans le plastique pour serres agricoles et qui exporte au Maroc via sa filiale allemande.

Selon le président de l’Association israélienne de plasturgie, Ilan Tessler, cité par la presse, le Maroc arrive en tête de liste des pays arabes importateurs de produits israéliens à base de plastique. Ces importations concernent le matériel d’irrigation, entrant notamment dans la fabrication de systèmes de goutte-à-goutte. Selon les importateurs, les Israéliens sont leaders en matière de gestion de l’eau et leur expertise en la matière est démontrée. Pour élargir leurs débouchés commerciaux, ils investissent de plus en plus les pays du sud de la Méditerranée.

Pour contourner l’embargo imposé par certains d’entre eux, notamment le Maroc, ils recourent à des circuits complexes. Les industriels israéliens passent en effet par des sociétés écrans qu’ils ont implantées essentiellement en Andalousie (sur de l’Espagne). L’acquéreur peut même obtenir, sur demande, un certificat d’origine ne faisant aucune allusion à Israël.

Quant aux businessmen israéliens désireux de prospecter le marché marocain, ceux-ci peuvent se procurer un formulaire officiel de visa d’affaires spécialement conçus pour eux auprès des représentations diplomatiques chérifiennes, notamment aux États-Unis.


Ali Amar

Source : [www.slateafrique.com]
r
10 septembre 2011 16:28
et aprés on dit que tout va bien dans le meilleur du monde au maroc?????

c'est décevant!!!!!!!!

ca donne meme envie de vomir!!!!!!!!!
w
10 septembre 2011 18:46
ce Ali Amar n a rien a faire a part ecrire des articles debiles et pathetique sur le Maroc , apres ces 1000 articles sur ses amis les 20 Fev qui ont fini dans les poubelles , mntnt il choisit une autre methode pour vider son sac de haine !!!!!!!!!!!!!!!
tous les pays arabes musulmans font du business avec Israel meme west Bank et gaza, tous les pays du Golfe sans exception , tous les pays africains............................................................ ,
un petit conseil fi sabil allah pour Ali Amar: essaie de faire un peu de travail volontier , investir ton temps dans qlqchose constructive , denigrer le Maroc 24 h , et le coller tous les maux du monde est une perte du temps winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/09/11 20:47 par washington28 .
z
11 septembre 2011 08:33
Citation
washington28 a écrit:
ce Ali Amar n a rien a faire a part ecrire des articles debiles et pathetique sur le Maroc , apres ces 1000 articles sur ses amis les 20 Fev qui ont fini dans les poubelles , mntnt il choisit une autre methode pour vider son sac de haine !!!!!!!!!!!!!!!
tous les pays arabes musulmans font du business avec Israel meme west Bank et gaza, tous les pays du Golfe sans exception , tous les pays africains............................................................ ,
un petit conseil fi sabil allah pour Ali Amar: essaie de faire un peu de travail volontier , investir ton temps dans qlqchose constructive , denigrer le Maroc 24 h , et le coller tous les maux du monde est une perte du temps winking smiley
Oui c'est vrai,mondialisation oblige,c'est comme ça,ceux qui au scandale ils y participent aussi !
+++++++TANGER++++++++
11 septembre 2011 13:01
Bonjour,

Ce que certains ne comprennent toujours pas , c'est que ni notre religion , ni nos origines ne nous interdissent d'avoir des relations avec les juifs et surtout pas commerciales .

Les juifs ont toujours fait des affaires avec les musulmans .
Certains me diront que, là c'est pas les juifs mais c'est l'état d’Israël , je leur réponds que l'état d’Israël compte aussi des citoyens Musulmans (minoritaires certes, mais bien présent ), l'autorité Palestinienne traite aussi avec l'état Hébreux , pourquoi voulez-vous que le Maroc interrompe cet échange ? perplexe.
a
11 septembre 2011 15:22
Salam,

Il y a les gens du Maroc et il y a les Alaouites. Deux choses complètement différentes. Faut-il rappeler que cette famille, durant le siècle dernier, a préféré les Juifs aux Imazighen?!
K
11 septembre 2011 15:32
Salam,

Il est clair qu'il ne faut pas faire de cette "entité" un partenaire principal surtout dans certains domaines, mais la à ce que je vois, cet article est un amas de niaiseries de la part de cet auteur connu des 20 fifi qui n'a qu'un seul but c'est de tirer à balles réelles sur tout ce qui est Marocain et sur les autorités, dire par exemple que le Maroc est un importateur du plastique d'israel ou que tel ou tel a visité le Maroc y'a 20 ou 30 ans ... prouve que l'auteur ne cherche que la provocation au lieu de traiter le problème autrement en se focalisant sur d'autres dangers liés à cette collaboration.

Posez vous la question pourquoi les colons (pour ne pas les nommer israeliens) ne se posent pas les mêmes questions que l'auteur !!!!! sur les relations de leur entité avec les pays Musulmans !!!! tout simplement parceque cette "entité" ne vise et ne pense qu'à ses intérêts que ce soit économiques ou autres et c'est ça qui fait la différence avec nous. Et ceux qui pensent qu'on peux boycotter les produits israéliens sont complétement à coté de la plaque, rien que le pc ou les programmes qu'ils utilisent pour poster ces commentaires sont majoritairement issus (directement ou indirectement) de cette entité sans parler d'autres produits de première nécessité, des médicaments, équipements....

Le jour ou nous seront capable de rivaliser avec eux ne serait ce que dans certains domaines (pourtant on a tous les moyens pour le faire), la nous pourrions parler de boycotte ou de concurrence, mais la c'est loin, très très loin d'être le cas avec nos mentalités.
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
a
11 septembre 2011 15:59
Salam,

Mais tout le Maghreb traite avec Israël... - En fait, comme beaucoup, on cherche à se déculpabiliser d'un acte en cherchant chez son voisin le même péché. En l'amplifiant. Afin de se sentir mieux. Il a fait pire que moi! Et aussi à continuer sur cette voie...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/09/11 16:03 par abde12.
H
11 septembre 2011 18:57
Pas si discret que ça, puisque tout se sait
11 septembre 2011 19:08
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

Il y a les gens du Maroc et il y a les Alaouites. Deux choses complètement différentes. Faut-il rappeler que cette famille, durant le siècle dernier, a préféré les Juifs aux Imazighen?!

Salam,

smiling smiley, Ces mêmes Alaouites officialisent la langue berbère, pas encore l'hebreux smiling smiley.
Non, mais les marocains n'ont rien contre les juifs et surtout pas les juifs Marocains , des personnes de ma famille travaient chez eux , d'autres travaillaient avec eux , ils n'ont gardent que de très bons souvenirs , une exemplarité dans le relationnel .
a
11 septembre 2011 20:10
Salam,

Le Rif par exemple n'a pas attendu le 17ème siècle pour vivre... Et "revivre"!
z
11 septembre 2011 20:37
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

Le Rif par exemple n'a pas attendu le 17ème siècle pour vivre... Et "revivre"!
Pour emploi tu les mots vivre et revivre ,ça sous entend beaucoup de chose.
+++++++TANGER++++++++
 
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