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Le Maroc a obtenu le soutien des Etats-Unis sur le Sahara Occidental.
s
5 mai 2007 16:01
samedi 5 mai 2007.




L'algerie pleure, pleure, pleure..........



(tm)Notre patienceà triompher(tm)



Washington estime qu’un référendum d’autodétermination conduira à l’indépendance du territoire sahraoui.



L’ambassadeur des États-Unis à Rabat, Thomas Riley est allé jusqu’à formuler le vœu de voir d’autres pays, notamment l’Algérie et l’Espagne, prendre part aux “discussions” entre le Maroc et le Polisario car, selon lui, il y va de leur propre intérêt de voir ce problème résolu une fois pour toutes. Il n’a également pas manqué de rappeler le parti pris de l’administration Bush dans ce conflit qui a “applaudi l’effort et l’initiative” du Maroc d’accorder un statut d’autonomie au Sahara. Il a aussi souligné que son pays a participé à l’élaboration de la résolution du Conseil de sécurité appelant les deux parties à entamer des négociations sans conditions préalables.


Cette sortie médiatique de l’ambassadeur américain confirme que Washington a cédé face à la pression de groupes aux États-Unis composés notamment de descendants de cubains dirigés par Alberto Cardenas, mais également d’autres groupes de pression partisans d’Israël conduits par le numéro deux du conseil national américain de sécurité, Eliot Abrams. Selon le quotidien londonien The Guardian .




Lu dans :

[www.algerie-dz.com]
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6 mai 2007 00:07
La presse algerienne se contredit en flagrance. D'un cote elle fête la "défaite du Maroc" à l'ONU, d'un autre elle pleure comme tu dis. Voici la version complète



Négociations Maroc-Front Polisario
Washington veut forcer la main à Alger

Par : Abdelkamel K.
Lu : (94 fois)

Ayant échoué à faire passer le plan d’autonomie marocain au conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis tentent cette fois-ci d’influer sur les négociations que doivent tenir prochainement les deux parties concernées, en proposant de les “faciliter” sans pour autant détailler leur proposition.

Dans une déclaration faite à l’agence de presse marocaine MAP, l'ambassadeur des États-Unis à Rabat, Thomas Riley, a indiqué que Washington était disposé “à faciliter les négociations” entre le Maroc et le Front Polisario en vue de trouver une solution au conflit du Sahara occidental. Le diplomate américain a, notamment, affirmé : “Nous espérons voir dans les prochaines semaines des négociations entre les deux parties, et en tant que pays ami, on a proposé de faciliter cette rencontre.” Il ne manquera cependant pas d’exprimer à nouveau la position pro-marocaine de son pays dans ce conflit en exprimant le souhait de voir “tous les pays voisins et amis” participer à un tel effort pour sortir de l'impasse. Cette déclaration vise bien évidemment l’Algérie que les États-Unis veulent ramener à la table des négociations. L’ambassadeur n’a cessé de prôner l’ouverture d’un dialogue entre Alger et Rabat en vue de régler le conflit sahraoui. Ce à quoi Alger a toujours répliqué en affirmant ne pas être partie prenante du dossier tout en faisant valoir la nécessité de faire respecter les résolutions des Nations unies dans le règlement de ce dernier cas de décolonisation.

Il faut savoir que l’ambassadeur US à Rabat est connu pour être la colonne vertébrale de la politique américaine au Maghreb et notamment le dossier du Sahara occidental grâce notamment à ses entrées à la Maison-Blanche. En effet, Thomas Riley est considéré comme l’un des proches du président Bush pour avoir été un ancien camarade de collège. Il a été de tout temps dans l’entourage du clan texan. La déclaration de Riley, ambassadeur très puissant au royaume, traduit aujourd’hui la volonté des USA qui paradoxalement se sont engagés à donner un dernier coup de main à Rabat alors qu’ils se sont toujours exprimés pour le plan Baker.

Il s’agit là, à l’évidence, d’une tentative des Américains d’élargir les négociations à d’autres parties, alors que la résolution 1754 du Conseil de sécurité appelle clairement le Maroc et le Front Polisario “à engager des négociations sans conditions préalables et de bonne foi” pour aboutir à une “solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette d'assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental”. En effet, Thomas Riley est allé jusqu’à formuler le vœu de voir d'autres pays, notamment l'Algérie et l'Espagne, prendre part aux “discussions” car, selon lui, il y va de leur propre intérêt de voir ce problème résolu une fois pour toutes. Il n’a également pas manqué de rappeler le parti pris de l’administration Bush dans ce conflit qui a “applaudi l'effort et l'initiative” du Maroc d'accorder un statut d'autonomie au Sahara. Il a aussi souligné que son pays a participé à l'élaboration de la résolution du Conseil de sécurité appelant les deux parties à entamer des négociations sans conditions préalables.

Cette sortie médiatique de l’ambassadeur américain confirme que Washington a cédé face à la pression de groupes aux États-Unis composés notamment de descendants de cubains dirigés par Alberto Cardenas, mais également d'autres groupes de pression partisans d'Israël conduits par le numéro deux du conseil national américain de sécurité, Eliot Abrams. Selon le quotidien londonien The Guardian : “(…) Le régime marocain a dépensé près de 30 millions de dollars destinés à acheter les positions des membres du Congrès américain pour soutenir son plan relatif au Sahara occidental, territoire qu'ils ne connaissent même pas, et aussi pour mener une campagne de dénigrement du Front Polisario qu'ils présentent, tantôt comme un allié de Castro, pour gagner le soutien de Cardenas, tantôt comme un danger terroriste potentiel, pour gagner les partisans d'Israël, représentés par Abrams, dont le nom est lié aux scandales du marché d'armement du Congrès ou de celui de l'Irangate.” Très critique vis-à-vis de la position des États-Unis, The Guardian souligne que “la nouvelle politique américaine en faveur du Maroc est apparue une semaine avant le vote par le Conseil de sécurité de la résolution 1754 sur le Sahara occidental, durant lequel des membres du Congrès ont adressé une lettre de soutien au plan marocain alors qu'ils ne connaissent rien de l'affaire”. Il affirme également que “l'on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que tous les signataires de la lettre n'ont jamais entendu parler du Sahara occidental”.

K. ABDELKAMEL
 
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