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Le Maroc libère ses ondes
z
23 octobre 2006 01:53
Le Maroc libère ses ondes
Coup d’envoi à la libéralisation de l’audiovisuel marocain

lundi 29 novembre 2004, par Khaled Elraz

Le Parlement marocain a adopté le 25 novembre dernier à l’unanimité le projet de loi gouvernemental sur la libéralisation de l’audiovisuel : date à marquer d’une pierre blanche pour les différents opérateurs qui préparaient depuis plusieurs années la création de nouvelles chaînes de télévision ou de nouvelles stations de radio sur le territoire du Royaume.

Plus d’images marocaines

Face à la mondialisation des communications, à la multiplication du nombre de chaînes émises par satellite et à la place croissante prise par ce mode de réception dans la consommation des images au Maroc, il était en effet urgent que de nouvelles chaînes, développées localement au Maroc, puissent venir concurrencer l’offre des chaînes internationales, qu’elles soient européennes, américaines, ou même arabes, le plus souvent éditées au Moyen-Orient.

En clair, c’est désormais la fin du monopole d’Etat sur la radiodiffusion, mais c’est l’assurance pour le Maroc d’une revitalisation audiovisuelle qui ne pourra que profiter aux producteurs marocains, en leur ouvrant de nouveaux marchés, concurrentiels, diversifiés.

Car la force de la radio et de la télévision privées tient à l’obligation devant laquelle elles sont placées : séduire, attirer l’audience, donc répondre aux attentes et aux besoins précis d’une population, rejoindre ses aspirations profondes en termes de divertissement comme en termes d’information. D’où la nécessité d’une production locale plus importante, capable de refléter une identité, surtout lorsqu’elle est aussi forte et enracinée que l’identité marocaine.

Participer directement à la création des programmes audiovisuels diffusés au Maroc, c’est créer les conditions favorables à la vitalité de la culture, des traditions, de l’héritage intellectuel, social, religieux, qui font du Maroc un pays singulier et différent de ses voisins.



Le projet de loi gouvernemental sur la libéralisation de l’audiovisuel a été adopté jeudi dernier au Maroc. Il ouvre une nouvelle époque pour l’univers radio et télévision chérifien : celle du pluralisme et de la diversité des opérateurs.


Des limites clairement posées

C’est en ce sens que la loi de libéralisation de l’audiovisuel précise que les médias nationaux ou internationaux qui obtiendront les licences de diffusion hertziennes devront s’engager à respecter scrupuleusement plusieurs principes essentiels, et en particulier « les valeurs de la monarchie et les acquis du royaume en matière d’Islam et d’intégrité territoriale. »

Cela signifie en particulier que devront être préservés par les nouveaux médias qui vont apparaître les deux grands « tabous » de la société marocaine, la question territoriale (le Sahara occidental) et la question politico-religieuse (tout ce qui touche au Roi, commandeur des croyants, promoteur d’une vision apaisée et ouverte de l’Islam contemporain).

Dans ces limites d’emblée posées, l’audiovisuel marocain va connaître enfin son grand printemps : de nombreux projets étaient en gestation et vont se dévoiler dans les prochains mois... De quoi renouveler en profondeur un paysage médiatique marqué jusque-là par une trop grande stabilité !
c
23 octobre 2006 11:59
la RTM va pondre des oeufs voila la realité. de nouvelles chaines qui se resembleront par le manque de liberté aux 1eres.

pourquoi le roi echapperait-il au critique ? moody smiley ( c notre nouvelle democratie!)
interdit en plus de donner un avis sur le saharaCensored. de mieux en mieux.



quoi que l'on dise al-jazira restera seul chaine libre et credible du monde arabetongue sticking out smiley
t
23 octobre 2006 13:56
Citation
comeback a écrit:
la RTM va pondre des oeufs voila la realité. de nouvelles chaines qui se resembleront par le manque de liberté aux 1eres.

pourquoi le roi echapperait-il au critique ? moody smiley ( c notre nouvelle democratie!)
interdit en plus de donner un avis sur le saharaCensored. de mieux en mieux.



quoi que l'on dise al-jazira restera seul chaine libre et credible du monde arabetongue sticking out smiley


Donc pour toi Mr Comeback, puisqu´ al-jazira ne critique pas l´ emir de Qatar, elle est la plus libre et la plus credible dans le monde arabesmiling smiley)
c
23 octobre 2006 16:19
je n'ai pas dis la plus mais la seule chaine libre et credible du monde arabe smiling smiley

enfin la politique qatariote n'est pas epargnée lors de certains debats sur cette meme chaine par des intervenants de d'autres pays vosins. donc pas de censure! la parole est donnée a tout le monde...avec un droit de reponse. je ne suis pas la pour en faire l'eloge d'aucune chaine No no

tu remarquera aussi que j'ai posé une question dans ma precedente intervention.winking smiley

un pays democratique est ouvert aux critiques bonnes ou mauvaises.

marre de c chaines qui commence toujours par jallal mohamed VI tralalala il a fait si il a fait ça il etait la et puis ici.


marre aussi de c chaines qui se divisent en 2 categories soit pour la MUSIK soit L'ISLAM. y'en a à gogo pas besoins d'en rajouter encore.

je suis pour des chaines qui donnent la parole au peuple qui peuvent faire des debats sur la politique du roi et de son gouvernement..des chaines de verité et non de propagonde.
c
23 octobre 2006 19:34
c'est n'importe quoi cette article.

ce n'est pas une libération dont il s'agit mais un passe droit pour une catégorie de personne( vous la devinez facilement cette catégorie sinon regarder juste les noms des présidents des nouvelles radios qui vont etre crées et vous allez vite comprendre) pour créer des TV et Radio et un non recevoir aux projets neutres.



Citation
zaki7 a écrit:
Le Maroc libère ses ondes
Coup d’envoi à la libéralisation de l’audiovisuel marocain

lundi 29 novembre 2004, par Khaled Elraz

Le Parlement marocain a adopté le 25 novembre dernier à l’unanimité le projet de loi gouvernemental sur la libéralisation de l’audiovisuel : date à marquer d’une pierre blanche pour les différents opérateurs qui préparaient depuis plusieurs années la création de nouvelles chaînes de télévision ou de nouvelles stations de radio sur le territoire du Royaume.

Plus d’images marocaines

Face à la mondialisation des communications, à la multiplication du nombre de chaînes émises par satellite et à la place croissante prise par ce mode de réception dans la consommation des images au Maroc, il était en effet urgent que de nouvelles chaînes, développées localement au Maroc, puissent venir concurrencer l’offre des chaînes internationales, qu’elles soient européennes, américaines, ou même arabes, le plus souvent éditées au Moyen-Orient.

En clair, c’est désormais la fin du monopole d’Etat sur la radiodiffusion, mais c’est l’assurance pour le Maroc d’une revitalisation audiovisuelle qui ne pourra que profiter aux producteurs marocains, en leur ouvrant de nouveaux marchés, concurrentiels, diversifiés.

Car la force de la radio et de la télévision privées tient à l’obligation devant laquelle elles sont placées : séduire, attirer l’audience, donc répondre aux attentes et aux besoins précis d’une population, rejoindre ses aspirations profondes en termes de divertissement comme en termes d’information. D’où la nécessité d’une production locale plus importante, capable de refléter une identité, surtout lorsqu’elle est aussi forte et enracinée que l’identité marocaine.

Participer directement à la création des programmes audiovisuels diffusés au Maroc, c’est créer les conditions favorables à la vitalité de la culture, des traditions, de l’héritage intellectuel, social, religieux, qui font du Maroc un pays singulier et différent de ses voisins.



Le projet de loi gouvernemental sur la libéralisation de l’audiovisuel a été adopté jeudi dernier au Maroc. Il ouvre une nouvelle époque pour l’univers radio et télévision chérifien : celle du pluralisme et de la diversité des opérateurs.


Des limites clairement posées

C’est en ce sens que la loi de libéralisation de l’audiovisuel précise que les médias nationaux ou internationaux qui obtiendront les licences de diffusion hertziennes devront s’engager à respecter scrupuleusement plusieurs principes essentiels, et en particulier « les valeurs de la monarchie et les acquis du royaume en matière d’Islam et d’intégrité territoriale. »

Cela signifie en particulier que devront être préservés par les nouveaux médias qui vont apparaître les deux grands « tabous » de la société marocaine, la question territoriale (le Sahara occidental) et la question politico-religieuse (tout ce qui touche au Roi, commandeur des croyants, promoteur d’une vision apaisée et ouverte de l’Islam contemporain).

Dans ces limites d’emblée posées, l’audiovisuel marocain va connaître enfin son grand printemps : de nombreux projets étaient en gestation et vont se dévoiler dans les prochains mois... De quoi renouveler en profondeur un paysage médiatique marqué jusque-là par une trop grande stabilité !
z
23 octobre 2006 20:24
J'ai regarde, le dernier en date qui a eu une fin de non-recevoir n'etant autre que le fils de Jettou lui meme, c'est un peu dur apre ca de venir dire que la commisssion n'est pas independante, tu ne crois pas? smiling smiley
t
23 octobre 2006 10:33
Atlantic, la radio d’Eco-Médias

• La station cible 2,3 millions d’auditeurs

• Fréquences: 92.5 à Casablanca et 106.9 à Rabat

• La vocation d’Atlantic est de devenir une radio nationale

Atlantic, un nom à retenir! Dans moins de trois semaines, ce nom sera sur les ondes de Casablanca et Rabat. Vous l’aurez deviné, il s’agit de l’appellation retenue pour la station radio du groupe Eco-Médias.
Les motivations de ce choix sont multiples: «Nous avons voulu sortir de FM et de Radio et construire un nom autour d’un symbole fort du Maroc», précise Khalid Belyazid, DG du groupe.

L’Atlantique est l’un des symboles géographiques forts du Maroc qui incarne le mouvement, le dynamisme et la grandeur. C’est aussi par l’Atlantique que s’est construite l’économie grâce aux ports historiques (Casablanca, Safi, Essaouira…). Et c’est «dans cet esprit d’économie ouverte sur le monde et de dynamisme que nous nous inscrivons», poursuit le management. Aujourd’hui, le compte à rebours est enclenché pour Atlantic, ce n’est plus qu’une question de jours. Depuis plus de deux semaines, des tests de simulation sont en cours sur les journaux en arabe et en français. Pour l’heure, les tests sont plus intensifs sur les magazines, la réalisation et l’habillage musical. Les premiers exercices en interne sont prometteurs. Quant aux simulations de passage sur les ondes, elles commencent début novembre.
Pour l’heure, les auditeurs sont fixés. Les fréquences viennent d’être attribuées. Ce sera donc 92.5 pour Casablanca et 106.9 pour Rabat. Les fréquences d’El Jadida et de Settat seront opérationnelles dans un second temps. Elles sont respectivement de 97.3 et 106.4.

Comme annoncé, le démarrage définitif de la radio est prévu pour le 15 novembre, soit deux jours avant le dead-line arrêté par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Mi-novembre est une date maximale qui est fixée par le cahier des charges.
En termes de bilan de cette première phase d’installations techniques et de tests, le satisfecit est général.
Il convient de signaler que des voix vont faire leur baptême de feu sur les ondes d’Atlantic. En matière de radio, il faut nuancer: l’expérience a montré que la voix n’est qu’un instrument. «Généralement, 90% des voix trouvent leur place sur les ondes», tient à souligner Belyazid.
De plus, une radio d’information est plus complexe que la station de variétés, elle a des impératifs inébranlables de contenu et d’effectifs. La première qualité requise chez les journalistes est une maîtrise dans la collecte et la rigueur dans le traitement de l’information.

Le management est intransigeant: «Il faudra apprendre à travailler rapidement et être rigoureux dans la collecte et la présentation de l’information». Une formation intensive a été assurée ces dernières semaines aux journalistes. Aux fondamentaux de la presse, il a fallu injecter des spécificités propres à la radio et au travail sur le terrain, en plus de la bonne diction et de la maîtrise de la langue qui sont un atout de taille exigé dans le journalisme radio. A radio Atlantic, les auditeurs auront droit à une vingtaine de voix par jour. Les voix seront donc multiples: graves, basses, aiguës, chaudes, froides… toute une palette sonore.

A moins d’un mois du lancement, le groupe Eco-Médias a affiné la ligne éditoriale de la radio: «une information maroco-marocaine libre et spécialisée. La ligne doit coller à l’esprit du groupe. Elle se veut libérale, sociale et s’engage dans la modernité», précise Belyazid. Le ton de l’information sera donc libre. «C’est le ton du Maroc nouveau».

Le cœur de l’information sera focalisée d’abord sur l’actualité nationale avec un ancrage dans la proximité. C’est dans la proximité que réside l’atout des radios régionales, soutient pour sa part Karin Osswald, responsable de la délégation RFI au Maroc à qui le groupe a confié la formation des journalistes.

Mais ceci dit, l’international aura aussi sa part dans la diffusion d’Atlantic. C’est aussi un choix et une manière de se positionner par rapport à la concurrence. L’information chez les consoeurs Sawa et Medi1, rappelons-le, s’articule autour de l’international d’abord. En termes de contenu, et conformément aux prescriptions du cahier des charges, la radio Atlantic sera d’information et de services économiques à hauteur de 60%. La radio a également fait le choix d’une composition qui permet de mieux coller au principe de l’alternance entre une programmation en français (2/3) et en arabe (1/3).
La musique n’est pas en reste. L’information doit être animée et agréable à entendre de par son style et la musique. «Elle devra accompagner et porter ce contenu par une touche de modernité et de liberté».

Sans en dire plus, le management promet, côté musical, des succès avérés tels que le top-ten de la variété, les «Goldies»… Un répertoire musical autant marocain qu’étranger sera diffusé chaque jour avec des concepts accrocheurs.

Sur ce registre, Atlantic compte s’appuyer sur Chada FM, laquelle est adossée à une maison de production (Sama Master), pour la diffusion de la chanson marocaine et arabe modernes.
Pour le reste, l’ensemble de la programmation sera assuré en interne: journaux, magazines, chroniques, tables rondes… Les formats sont déjà préétablis et les titres des magazines choisis.

Et c’est à juste titre, car en matière de radio, il n’y a pas encore de production externalisée au sens propre du terme. Toutes les radios diffusent ce qu’elles réalisent. Le ton de l’habillage musical (jingles, virgules…) sera plus dynamique, au diapason avec le contenu. C’est une radio pour les professionnels et pour l’opérateur. L’intérêt, selon le management, est de tenir éveillés les auditeurs. De par son positionnement, la station Atlantic est destinée à des catégories socioprofessionnelles assez larges, principalement B et A: «une population active d’opérateurs âgés de 30 ans et plus». Mais ce n’est pas l’âge qui détermine l’auditoire, c’est plutôt l’activité professionnelle, précise-t-on à Eco-Médias.

A l’instar du quotidien francophone du groupe (L’Economiste), l’audience de la radio sera principalement composée de chefs d’entreprise, de cadres, de professions libérales…
L’alternance avec la programmation arabe devra drainer d’autres auditeurs et de ratisser large auprès des fonctionnaires, des commerçants… de l’axe Casablanca-Rabat. Ceci étant, le management est convaincu qu’il n’y a pas «deux Marocains». En termes clairs, tous les Marocains ciblés sont bilingues et pourront suivre facilement quelle que soit la langue et le programme diffusé.

Une cible assez diversifiée et les ambitions sont de taille. D’ailleurs, les prévisions du management tablent sur une audience précise de 1,7 million d’auditeurs le jour et quelque 600.000 le soir. Au total, une cible de 2,3 millions d’auditeurs actifs et urbains toutes les 24 heures et uniquement dans les deux bassins de Rabat et Casablanca. Dans un deuxième temps, les ondes de la station du groupe Eco-Médias seront appelées à aller plus loin.

A moyen et long termes, la radio prévoit de demander à la Haca une extension sur d’autres bassins: l’objectif à terme étant de devenir une radio nationale.
Les ambitions sont de taille. Atlantic envisage aussi l’accompagnement des nouveaux besoins des auditeurs. Autrement dit, une diffusion en ligne avec des forums et plus d’interactivité. Mais pas tout de suite. Pour l’heure, le statut des radios privées est limité par le cahier des charges. La station vient d’installer une pièce maîtresse de son outil de travail: le software. La particularité de la radio d’aujourd’hui est qu’elle se conçoit autour des logiciels. Netia, c’est le nom du package retenu. Une solution qui permet de planifier, d’enregistrer, de passer en boucle, de retoucher et retravailler les reportages…

Concrètement, c’est comme sur Word. Un logiciel complet dédié aux radios d’information qui permet à la fois de retravailler le contenu, le montage, l’archivage.
En termes de contenu et d’accès à l’information, le management n’exclut pas de faire jouer la synergie entre ses différents supports (Atlantic, L’Economiste et Assabah). «Dans les trois rédactions, le groupe compte près de 80 journalistes professionnels et à plein temps. Si l’un des supports détient une information importante, les autres rédactions peuvent y accéder. C’est la raison pour laquelle toutes les rédactions seront logées dans le même immeuble», tient à préciser Belyazid.

La rédaction sera structurée dans les prochains mois. Le but de ce schéma est d’alléger le travail des journalistes qui doivent tous être opérationnels, produire des articles, des émissions et passer à l’antenne. «Au stade actuel du démarrage, on ne peut encombrer les journalistes de responsabilités de gestion et de coordination», affirme le management.

Pour les besoins de la publicité, le volet commercial sera assuré par un service déjà existant, celui du quotidien L’Economiste. A terme, des commerciaux dédiés à la radio seront recrutés.


Une première alliance est née


Une association des opérateurs des stations de radio privée est en cours de création. Composée dans un premier temps de Chada FM, Hit Radio et Atlantic (Groupe Eco-Médias), cette structure vise notamment à défendre les intérêts des opérateurs des radios privées membres, promouvoir le secteur, travailler sur des modalités de partenariat et des projets en commun.


"On air": Tests à blanc


Les premiers tests «on air» seront effectués à blanc début novembre. Les émetteurs de la station Atlantic viennent d’être livrés. Ils sont en cours d’installation. C’est la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision) qui prend en charge cet aspect technique. De l’avis du management, la SNRT a suffisamment d’expériences dans la diffusion sur l’ensemble du territoire. Ce qui en fait un partenaire sérieux et qualifié techniquement. A noter que la radio sera diffusée par satellite pour alimenter les émetteurs. Le choix du satellite étant le moyen de communication le plus fiable pour transporter le son du studio à chaque site d’émission.

Amin RBOUB
 
Emission spécial MRE
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