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Maroc : 3 jours d’éMEUTEs sanglantes un peu partout
N
18 janvier 2011 22:50
du 31 juillet au 06 août 2010

Que se passera-t-il pendant les 10 prochaines années ? [...]? Pour tenter de répondre à ces questions, TelQuel se lance dans un exercice inédit au Maroc : le journalisme d’anticipation.


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Politique-fiction. Mohammed VI, 20 ans de règne [www.telquel-online.com]
Scénario et rédaction, ARB; TELQUEL n°435-36 [www.telquel-online.com]
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le mot éMEUTE(s) est cité 23 fois. extraits :

[01/23]
Le 13 janvier 2017, la colère populaire explose suite aux mesures de rigueur drastiques imposées par le FMI. 3 jours d’éMEUTEs sanglantes. Bilan : 500 morts.

[02/23]
Et soudain, les éMEUTEs ! Sur le plan macro-économique, le gouvernement louait les “performances positives” en vertu d’un chiffre, un seul : 4,5%, la moyenne de croissance du PIB depuis 2010. Les économistes, eux, n’étaient pas dupes. Ce chiffre, pas si flatteur vu celui de nos concurrents tunisiens, jordaniens ou turcs, cachait des disparités impressionnantes : de -1% (2011), à 6% (2014) ! La différence ? Cette bonne vieille pluviométrie, toujours aussi déterminante pour l’économie marocaine… En réalité, le royaume continuait à reculer dans tous les classements internationaux (notamment ceux de la compétitivité), et ses indicateurs économiques se dégradaient à vitesse grand V. Chômage en hausse (notamment après l’éclatement de la bulle immobilière en 2015, et les faillites en série d’entreprises de BTP), baisse des transferts des Marocains à l’étranger, balance commerciale gravement déficitaire, réserves de devises à un niveau dramatiquement bas…

[03/23]
La colère populaire a enflé, sourdement, pendant 3 mois. Puis elle a brutalement explosé, un vendredi à la sortie des mosquées. Le 13 janvier 2017 les centres-villes de Casablanca, Tanger, Marrakech, Sefrou et Safi étaient mis à sac, brûlés par des foules enragées. L’éMEUTE, sauvage, a duré 3 jours et 3 nuits. On n’avait plus vu une telle fureur depuis 1981. La police a du tirer dans la foule. Bilan officiel de ce cauchemar : 500 morts, un chiffre largement majoré par l’AMDH et les observateurs étrangers. Seule l’armée a pu ramener le calme, et ça lui a pris une Journée. Image traumatisante entre toutes, à Casablanca : ces chars qui remontaient de l’avenue Al Massira tandis que les émeutiers, grouillant sur les escaliers entre les deux tours du Twin Center, leur envoyaient une pluie de cocktails Molotov…

[04/23]
14 janvier 2017. ÉMEUTE au pied du Twin Center à Casablanca. Le lendemain, l’armée interviendra. Du haut des escaliers entre les 2 tours, des émeutiers lanceront des cocktails molotov sur les chars.

[05-7/23]
Sauve qui peut !
Reconnaissons-le : l’ami du roi a tout fait pour se rétablir. Un mois après les éMEUTEs, il a spectaculairement… démissionné du gouvernement ! Le même jour, le roi nommait à sa place Saâd Hassar, ministre délégué à l’Intérieur depuis 2012 (et secrétaire d’Etat avant). Le gouvernement s’est reformé sans trop de mal. Quelques ministres PAM sortis (mais pas tous), il suffisait des les remplacer par quelques istiqlaliens supplémentaires plus un UC, pour que cela soit arithmétiquement compatible avec le résultat des législatives 2012. De toute façon, tous ces petits calculs n’avaient plus de sens depuis longtemps… Mais la vraie difficulté est venue d’El Himma. Revenu à l’opposition, l’ex-pilier du gouvernement a multiplié les attaques frontales contre le gouvernement Mezouar – à ses yeux seul responsable des éMEUTEs, comme de tous les maux du Maroc. Comme si le PAM n’avait pas été la colonne vertébrale de ce même gouvernement pendant plus de 4 ans… “Justement non, car l’action du PAM était bloquée par le RNI”, jurait El Himma, avec un souverain dédain pour ceux qui l’accusaient de mauvaise foi. Et de promettre : “Cette fois, nous allons prendre nos responsabilités !” Traduisez : “Le prochain Premier ministre, ce sera moi, et vous allez voir ce que vous allez voir…” Tout cela, bien sûr, n’était que pour la consommation médiatique. EMEUTEs ou pas, situation économique catastrophique ou pas, le plus important pour El Himma était de gagner à nouveau les élections en 2017. Les notables étaient fidèles au poste, toujours prêts à offrir leurs fiefs à Si Fouad, pourvu qu’ils rempilent au parlement. Le problème, c’est que leur influence avait considérablement décru depuis 2012. A cause d’un phénomène appelé PSL…

[08/23]
Le facteur Yassine
Telle était donc la revue des troupes en cet été 2017, à la veille des élections législatives. D’un côté, des partis gouvernementaux terrassés par l’effet des éMEUTEs, encore fraîches dans les mémoires. D’un autre côté, un Fouad Ali El Himma qui démolissait consciencieusement ses alliés d’hier, dans le fol espoir de se refaire une virginité politique à l’arraché (aux yeux des votants, en tout cas – pour les élites, il était évident que tant qu’il restait l’ami du roi, il était incontournable). D’un autre côté, encore, ces jeunes candidats PSL, d’autant plus inquiétants pour leurs adversaires (les notables locaux) qu’ils refusaient de répondre aux provocations, voire même de faire campagne… Et enfin, pour finir le tableau, des islamistes résolus à jouer leur va-tout, convaincus de ne plus rien avoir à perdre.

[09-10/23]
En juillet 2016, soit un an avant les élections législatives, Benkirane, réélu par un parti qui faisait bloc dans l’adversité, a fini par céder à la base. Dopé, début 2017, par la démission post-éMEUTEs de son ennemi juré El Himma, le PJD a adopté une ligne hyper-agressive. Symbole, son slogan de campagne choc : Allahoumma inna hada mounkar ! - une formule lancée par Attajdid quand les premiers responsables du parti avaient été emprisonnés. Si Mohammed VI était nommément épargné, la responsabilité des éMEUTEs était imputée, non au gouvernement, mais au “Makhzen”. Et ce, dans des haut-parleurs, devant des foules de barbus qui lançaient des Allahou Akbar comme pour annoncer l’apocalypse ! Pour toutes ces raisons, personne n’aurait parié un dirham sur le parti islamiste. Dans les salons de Rabat, on disait que le Palais, pour ne pas compromettre les élections, laissait le PJD mener sa campagne. Puis quand le scrutin serait terminé, viendrait alors le moment d’en finir officiellement avec lui…

[11/23]
La mort du guide d’Al Adl Wal Ihsane at-elle fait basculer le scrutin en faveur du PJD ? Ou s’agissait-il, plus globalement, d’un vote sanction après les éMEUTEs ? Trois ans plus tard, les politologues ne sont toujours pas d’accord. Une chose est sûre : vendredi 8 septembre 2017, la prophétie de Yassine s’est en quelque sorte réalisée. Pour la première fois de l’histoire du Maroc, les islamistes remportaient les élections ! Les chiffres sont encore dans toutes les mémoires : PJD 1er avec 23% des sièges (52% en milieu urbain !!), PSL 2ème, avec 22%. Suivaient, avec 11% des sièges en moyenne : l’Istiqlal, le MP, le PAM et le RNI. L’UC complétait la marche avec 7%, suivi de divers micro-partis aux scores insignifiants (dont l’USFP, désormais une coquille vide où Driss Lachgar se retrouvait quasiment tout seul).

[12/23]
2017 : le PJD au pouvoir ! Pourquoi Mohammed VI a-t-il nommé Abdelilah Benkirane Premier ministre, le 15 septembre 2017 ? La fameuse méthodologie démocratique ? La crainte de nouvelles éMEUTEs, cette fois à dominante islamiste ? Un peu des deux ? Toujours est-il que Benkirane, qui semblait le premier surpris de sa victoire… a été encore plus surpris de voir les leaders de l’Istiqlal, du MP et de l’UC accepter de bonne grâce de former avec lui un gouvernement de coalition. Consigne discrète du Palais royal ? Ça n’a jamais été prouvé.

[13-4/23]
Choc électrique
Aujourd’hui, près de 2 ans plus tard, nous sommes en mesure d’apporter une réponse à l’énigme qu’a constituée ce discours royal historique. Le déclic, c’étaient les éMEUTEs de 2017 et leurs 500 morts. L’élite du royaume avait vécu cet évènement comme on reçoit un choc électrique. Comme si, après 18 longues années d’illusion, alimentées par des dizaines de grands chantiers et des milliers d’inaugurations… tout le monde, tout à coup, ouvrait les yeux. À commencer par le roi. Dès le début des éMEUTEs, Mohammed VI a compris qu’il fallait changer de cap, d’urgence, opérer un virage à 180 degrés si nécessaire. Le Maroc avait besoin de réformes profondes, systémiques, très vite. C’est dans cet objectif que le roi avait instauré l’AIPOC et l’avait dotée, contrairement à tous les “conseils” qui l’avaient précédée, d’une réelle indépendance. Un an plus tard, les membres de l’AIPOC, sans doute les économistes les plus brillants du Maroc, présentaient au roi leurs conclusions, sous forme d’un “Livre Blanc de la Gouvernance”. Un programme de réformes courageuses, mais difficiles car souvent impopulaires.

[15/23]
Le 22 janvier, Mohammed VI nommait le PSL Hicham Ben Barka Premier ministre. Jusque là peu connu du grand public, ce businessman de 55 ans (et lointain cousin de l’illustre Mehdi) avait vécu la majeure partie de sa vie aux Etats-Unis. Discret autant qu’érudit, il avait fait fortune en Californie dans les “technologies vertes”, sans jamais perdre de vue son pays d’origine. Milliardaire en dollars, il avait décidé en 2015 de rentrer au Maroc et de réinvestir la quasi-intégralité de sa fortune dans les projets sociaux du PSL. Il devenait ainsi le plus gros financier du parti, mais sans afficher d’ambition particulière pour autant. Pourquoi Mohammed VI a-t-il nommé Premier ministre ce discret mécène, et pas un des nombreux “jeunes Turcs” du PSL ? On l’apprendra peu après : ce sont ces mêmes “jeunes Turcs” qui ont suggéré Ben Barka au roi. Leur message : “Ce n’est pas le pouvoir en tant que tel qui nous intéresse. Nous voulons d’abord établir un climat de confiance, puis commencer, enfin, à parler réforme constitutionnelle”. Autrement dit : notre objectif déclaré, Majesté, est de réduire votre pouvoir au profit de celui du gouvernement que nous allons former. Quelques années plus tôt, une telle audace aurait valu à ses auteurs d’être jetés hors du palais royal avec un coup de pied dans le derrière. Mais beaucoup de choses avaient changé, depuis. Les éMEUTEs, l’AICOP, le Livre Blanc… et surtout la décision royale de changer le mode de scrutin pour favoriser un gouvernement fort. Quelque chose d’historique était dans l’air. Contrairement
à l’USFP de 1999, le PSL de 2019 a su saisir sa chance et forcer le destin.

[16/23]
3 jours d’éMEUTEs sanglantes. Les centres-villes de Casablanca, Tanger, Marrakech, Sefrou et Safi sont incendiés par des émeutiers en furie. La police tire. Bilan officiel : 500 morts.

[17/23]
A partir de 2012, le Maroc s’est lentement enfoncé dans le marasme et l’Etat, dans l’autisme. Puis en 2017, des éMEUTEs sanglantes ont réveillé tout le monde. C’est alors, qu’enfin, les réformes sérieuses ont commencé…

[18/23]
El Himma démissionne du ministère de l’Intérieur. Il impute la responsabilité des éMEUTEs au gouvernement Mezouar, et accuse le RNI d’avoir “bloqué le travail du PAM”.

[19/23]
Le choc des éMEUTEs Venus de Washington, les experts du Fonds monétaire international ont exigé que le royaume s’impose une sévère politique d’austérité, à la grecque. Il fallait dégraisser massivement l’administration, arrêter immédiatement la quasi-totalité des chantiers publics, évaluer brutalement le dirham, alléger drastiquement les dépenses de compensation. Entendant le mot “compensation”, Mezouar s’est immédiatement braqué : pas question de toucher aux prix de la farine et de l’huile ! On savait où ces choses-là menaient… Le FMI n’a pas insisté. De toute façon, les subventions aux denrées alimentaires ne représentaient qu’une petite partie des affectations de la Caisse de compensation.

[20-1/23]
C’est ce dernier détail qui a fait sauter la marmite. Ce que Salaheddine Mezouar macropensait naïvement éviter, en préservant le prix des denrées alimentaires… s’est finalement produit. Vendredi 13 janvier 2017, l’éMEUTE a démarré à la sortie des mosquées, après la prière du dhor. Simultanément, Casablanca, Marrakech, Tanger, Safi et Sefrou s’embrasaient. Une insurrection populaire sanglante, des centresvilles pris d’assaut, des centaines d’agences bancaires et de crédit (et même quelques mairies et wilayas) incendiées et/ou mises à sac… Très vite débordées, les forces de l’ordre n’ont pu éviter de tirer sur la foule. Bilan officiel de ces 3 jours d’éMEUTEs : 500 morts ! Même si ce chiffre
a été largement majoré par plusieurs observateurs indépendants, il était suffisant pour que le traumatisme soit national.

[22/23]
Suites aux éMEUTEs de 2017, Mohammed VI a convoqué tous les décideurs économiques du pays… et leur a passé un savon !

[23/23]
Une campagne sans économie
Tout cela aurait dû, normalement, passionner l’opinion publique et faire les gros titres de la presse. Sauf que nous étions à la mi-2017 et qu’un autre évènement, plus passionnant encore, se profilait : les élections législatives de septembre. Tous les partis politiques étaient déjà en ordre de bataille. Littéralement. Les éMEUTEs de janvier étaient encore dans tous les esprits, et les partis faisaient assaut de populisme et de démagogie pour séduire tous ceux que la crise économique avait laissés sur le carreau. Les islamistes du PJD, ayant perdu toute prudence, éructaient contre “le Makhzen” qui avait mené le pays à la faillite, et pilonnaient le gouvernement Mezouar. Le PAM d’El Himma pilonnait Mezouar aussi, mais pour une autre raison : faire oublier qu’il avait été le pilier de son gouvernement pendant cette longue descente aux enfers, qui s’était terminée dans un bain de sang. Seul le Parti socio-libéral (PSL), un nouveau venu dans le champ partisan, gardait son calme et menait une campagne électorale discrète, quasi invisible, dans le monde rural et les quartiers défavorisés.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/01/11 23:21 par casatoulouse.
j
19 janvier 2011 00:00
salut , 2017? c est quoi s délire
N
19 janvier 2011 00:24
Citation
jawad 42 a écrit:
salut , 2017? c est quoi s délire

posez la question a ARB
E
19 janvier 2011 09:19
Ceux sont des predicateurs de ce qui est pas loin dans l'horizon .
p
19 janvier 2011 11:05
Citation
a écrit:
Seul le Parti socio-libéral (PSL), un nouveau venu dans le champ partisan, gardait son calme et menait une campagne électorale discrète, quasi invisible, dans le monde rural et les quartiers défavorisés.


La messe est dite. sleeping
n
19 janvier 2011 14:00
l'abus de certain produits peut nuire a la santé mentale moody smileygrinning smiley
c
19 janvier 2011 14:08
Rien qu'à voir ces quelques lettres "TelQuel" je me suis abstenu de lire ces débilités.

Mieu vaut perdre son temps à lire quelque chose d'intelligent qu'à lire de la connerie.
Ex-Ouarza
N
19 janvier 2011 14:41
Citation
pseudonyme007 a écrit:
Citation
a écrit:
Seul le Parti socio-libéral (PSL), un nouveau venu dans le champ partisan, gardait son calme et menait une campagne électorale discrète, quasi invisible, dans le monde rural et les quartiers défavorisés.


La messe est dite. sleeping

khaterhoum w safi
N
19 janvier 2011 14:46
Citation
El Gitano a écrit:
Ceux sont des predicateurs de ce qui est pas loin dans l'horizon .

moi mon p tit doigt me dit qu ils ont des contacts disons maconniques. je pense ca surtout pour ARB qui a fait ses valises tout recemment pour aller s installer chez l oncle Sam. c est comme si ils etalaient leur projets dans une version a-peu-priste a travers telquel
m
19 janvier 2011 22:08
Du racolage
Allo tel quel C'EST NUL !!!!
Un mental de collégien ignar qui utilise le copie collé pour son devoir a rendre ... Lamentable
N
19 janvier 2011 23:29
Citation
chtichleuh a écrit:
Rien qu'à voir ces quelques lettres "TelQuel" je me suis abstenu de lire ces débilités.

Mieu vaut perdre son temps à lire quelque chose d'intelligent qu'à lire de la connerie.

l interet ici c est qu ils ont parle [les seuls] d emeutes au maroc six mois avant ceux de la tunisie; c est interessant a lire par rapport a ce qui se passe en tunisie en ce moment.
20 janvier 2011 00:17
donne nous les titres à lire
N
20 janvier 2011 00:29
Citation
bouloulou4 a écrit:
donne nous les titres à lire

heu.. j ai pas saisi. je crois avoir tout mis deja, enfin je crois. j ai mis des lien aussi.
20 janvier 2011 00:31
Citation
casatoulouse a écrit:
Citation
bouloulou4 a écrit:
donne nous les titres à lire

heu.. j ai pas saisi. je crois avoir tout mis deja, enfin je crois. j ai mis des lien aussi.


pardon, ça ne s'adressait pas à toi mais à chticleuh
20 janvier 2011 00:33
Citation
chtichleuh a écrit:
Rien qu'à voir ces quelques lettres "TelQuel" je me suis abstenu de lire ces débilités.

Mieu vaut perdre son temps à lire quelque chose d'intelligent qu'à lire de la connerie.



Donne nous les titres à lire
N
20 janvier 2011 11:55
Citation
bouloulou4 a écrit:
Citation
casatoulouse a écrit:
Citation
bouloulou4 a écrit:
donne nous les titres à lire

heu.. j ai pas saisi. je crois avoir tout mis deja, enfin je crois. j ai mis des lien aussi.


pardon, ça ne s'adressait pas à toi mais à chticleuh

:-)
N
20 janvier 2011 23:57
"L'homme avisé voit venir le malheur et se met à l'abri, l'homme stupide poursuit son chemin et en subira les conséquences." Proverbes 22:

"Au cours des 18 prochains mois, il faudra ajouter un nouveau mot dans notre vocabulaire: "émeute alimentaire"..."

Voici des propos trouvés sur le site de Wyatt Investment research, une importante firme-conseil américaine d'investissements. Cette déclaration est étonnnante, surtout venant de conseillers financiers qui lancent un message d'alerte à tous les investisseurs.

Selon de nombreux indices et selon des rapports récents, dont celui du Département américain de l'Agriculture et un autre de l'ONU, les prix de la nourriture augmentent de façon massive dans plusieurs pays. Des "émeutes alimentaires" sont appréhendées partout dans le monde, tout comme celles qui sévissent actuellement en Tunisie. Il y a deux semaines, des Algériens sont sortis dans les rues pour protester contre la hausse des aliments de base comme le lait, le sucre et la farine. Cette même colère anime en ce moment la Tunisie, une protestation contre l'augmentation des prix de la nourriture et du chômage.

Une "émeute alimentaire" se réfère à un groupe de gens en colère et violents qui réagissent à la montée des prix de l'alimentation parce qu'ils appréhendent des pénuries et des famines.

Actuellement, aux États-Unis, 42 millions d'Américains, soit 1/7 de la population, doivent compter sur des bons alimentaires pour manger et ce nombre est en augmentation constante. Si une hausse des prix devait se produire soudainement, tel que prédit par certains rapports, on pourrait voir des émeutes éclater partout sur le territoire américain. C'est d'ailleurs la prédiction pour les prochains mois...

Comment s'explique la hausse des prix?

1- Les catastrophes climatiques qui ont dévasté plusieurs pays en 2010, dont les vagues de chaleur en Russie et les inondations en Australie, et qui provoquent des pénuries dans les réserves alimentaires mondiales.

2- Le pétrole est un élément indispensable à la production alimentaire dans la plupart des pays développés. Une hausse du prix du pétrole cause forcément une hausse des prix de l'alimentation.

3- La dévaluation de la monnaie fait que les dollars doivent concurrencer avec des monnaies étrangères, comme l'euro et le yen, affaiblissant le pouvoir d'achat et l'approvisionnement en nourriture.

4- Les "émeutes alimentaires" sont un état de chaos qui nécessite des mesures répressives pouvant aller jusqu'à la mise en place de la Loi Martiale...

Est-ce que nous devons nous attendre à une hausse des prix qui pourraient causer éventuellement des pénuries de nourriture, des étalages d'épiceries vides et des émeutes de la faim? En toute lucidité, et selon les indices des rapports des officiels, nous devons nous y attendre.

Est-ce que nous devons avoir peur d'une telle possibilité ?

La peur est un sentiment d'impuissance où nous ne savons pas comment faire face à une situation. La peur peut être permanente et nous mettre dans un état d'immobilisme ou bien, elle peut être temporaire et muter vers un rationalisme qui nous active à prendre des décisions et certaines mesures, sachant que cette éventualité pourrait être inévitable.

[fr.sott.net]-
p
21 janvier 2011 09:55
N
21 janvier 2011 15:11
Citation
pseudonyme007 a écrit:
faites des stocks et préparer vous

[novusordoseclorum.discutforum.com]

[novusordoseclorum.discutforum.com]

eh ben
p
21 janvier 2011 15:17
Citation
casatoulouse a écrit:
eh ben

ptdr

elle est pratique cette réponse n'est-ce pas? winking smiley
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