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Au Maroc, les jeunes doutent de la capacité des partis politiques à agir
29 août 2007 16:31
Les élections législatives du 7 septembre au Maroc seront les premières ouvertes aux 18-20 ans, mais seule la moitié d’entre eux se sont inscrits sur les listes, soit un million de nouveaux électeurs, selon les chiffres officiels. Et si les trois quarts des 18-24 ans disent être « tout à fait sûrs de voter » le 7 septembre, 46 % seulement savent pour qui, selon un sondage réalisé pour l’association Daba 2007, qui milite contre l’abstention.
Pour Fayçal Zaaraoui, professeur au Centre international des études stratégiques et de gouvernance globale, basé à Rabat, cet écart s’explique par le fait que « la moitié des jeunes ne se sentent proches d’aucun parti car à leurs yeux ils ne représentent pas un changement ». Pour cet universitaire, « les jeunes ont une perception de la politique et de l’économie plus pessimiste que le reste de la société ». « Difficile de dire que les jeunes ne sont pas intéressés par la politique, mais c’est certain qu’ils n’ont pas atteint un degré de confiance suffisant pour juger positivement la représentation politique, qu’il s’agisse des hommes ou du système », nuance un économiste, Tawfiq Benqaraach.
Noureddine Ayouch, président de Daba 2007, y voit la preuve que « les partis doivent adapter leur langage pour le rendre accessible aux jeunes ». Pour les séduire, la plupart des formations politiques ont créé des « chabibate » (mouvements de jeunesse). Mais ils sont souvent dirigés par des quinquagénaires. « Cela renforce l’image de partis dépassés, alors que les jeunes disent croire les jeunes ministres qui ne mentent pas et affichent des résultats », constate-t-il.
Si les deux tiers des 18-24 ans déclarent s’intéresser « assez ou beaucoup » à la politique, ils ne sont qu’une poignée à vouloir s’engager. Selon l’enquête publiée par Daba 2007, 80 % assurent que l’adhésion n’est pas à l’ordre du jour. « Les partis sont déconnectés de la réalité et ne comprennent pas mes problèmes », assure Younès, un ingénieur de 23 ans, qui habite Rabat.
Comme leurs aînés, les jeunes qui voteront choisiront les grands partis : les socialistes de l’USFP, les conservateurs de l’Istiqlal et les islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD), avec une nette préférence pour ce dernier. Selon un dernier sondage, sur les 46 % qui affirment avoir fait leur choix, 16 % disent qu’ils voteront pour le PJD, 9 % pour l’USFP et 6 % pour l’Istiqlal. Les autres formations se partagent 1 à 2 % des suffrages.
« Je voterai pour l’USFP car c’est le seul parti qui a réellement agi au sein du gouvernement », déclare Abdelkrim, 23 ans, enseignant à Casablanca. Son ami, Hamza, un fonctionnaire de 22 ans, donnera sa voix au PJD « car ils sont actifs sur le terrain ». « Je suis inscrit et je voterai pour le candidat du Parti du progrès et du socialisme (ex-Parti communiste), car il m’a déjà aidé », confie Jalal, un électricien de 20 ans, habitant le quartier Maarif à Casablanca.
La première préoccupation des jeunes Marocains reste l’emploi : 70 % le citent comme le thème prioritaire de ces élections. Dans ce pays, où 60 % de la population a moins de 25 ans, le chômage frappe 15,5 % des 15-24 ans (contre 9,4 % dans l’ensemble de la société). En milieu urbain, le taux atteint 28,5 % et 6,2 % en milieu rural. « C’est quand le moqaddem (agent de quartier) a tendu la carte d’électeur à mon père que j’ai réalisé qu’il y avait bientôt un scrutin », assure Zakia, lycéenne à Marrakech.
Pour les jeunes, l’information politique passe d’abord par la télévision. Près de la moitié des sondés déclarent prêter « assez » ou « beaucoup » d’attention aux émissions politiques, contre 29 % aux articles de presse et 20 % aux réunions publiques














source :[www.lorient-lejour.com.lb]
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a
30 août 2007 11:18
Bonjour
Depuis longtemps les Marocains cherchent à fuir le Maroc parce qu'ils attendent rien de la politique en place ni la politique à venir

Le Maroc est un pays ou on a pas le droit de parler ou de faire la politique comme dans tous les pays arabes . 30 ou 50 ou 100 partis politique, un parlement, deux parlement, pour faire quoi? C'est que du cinéma.
Amicalement
 
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