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Le Maroc inverse la tendance
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27 octobre 2006 18:08
Le Maroc inverse la tendance


L'affaire du Sahara entame un nouveau tournant. Les grandes puissances sont pour une solution politique acceptable et globale. Encore un désaveu pour les desseins de l'Algérie et de ses protégés.

L'affaire du Sahara entame un nouveau virage avec les récentes déclarations des responsables de plusieurs pays européens à quelques jours de la décision du Conseil de sécurité de l'ONU concernant ce dossier. Après Paris et plusieurs autres capitales mondiales, c'était au tour de Londres de se déclarer en faveur d’une "solution politique acceptable" à ce conflit monté de toutes pièces contre le Maroc et son intégrité territoriale.

Lors d'un débat autour de la question du Sahara, Kim Howells, ministre au Foreign Office chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, a été clair dans ses propos devant les membres de la Chambre des communes. Malgré toutes les perversions infligées à ses déclarations par la propagande algéro-polisarienne, le diplomate britannique a affirmé que son pays n'a jamais changé sa position concernant ce dossier, à savoir l'appui à la recherche d'une solution politique acceptable pour tous. Le ministre britannique était d'ailleurs tellement "clair" que cela n'a pas été du goût des alliés des mercenaires qui, faute d'arguments, ont essayé de transformer les célèbres "public hearings" en foire d'empoigne.
Pour sa part, le gouvernement du socialiste Luis Rodriguez Zapatero a levé mardi dernier toute ambiguïté éventuelle sur sa position à l'égard du conflit du Sahara. Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, a déclaré que son pays était favorable à des négociations entre les parties concernées pour parvenir à une solution politique acceptable et globale. C'est, à peu près, la même position exprimée, il y a près d'une semaine, par Paris.
Kenzo Oshima, président japonais du Conseil de sécurité de l'ONU, dont les propos ont été rapportés par la MAP, a appelé, quant à lui, toutes les parties à "redoubler d'efforts pour sortir de l'impasse actuelle". Le responsable onusien a déclaré que le Conseil de sécurité «suit de près l'effort du Maroc en vue de présenter sa proposition», en référence à l'offre marocaine d'une large autonomie à ses provinces du Sud. Selon des sources gouvernementales, interrogées par ALM la semaine dernière, le CORCAS (Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes) rendra sa copie à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en décembre prochain. A noter, par ailleurs, que la propagande algéro-polisarienne a essayé, il y a plusieurs jours, de «détourner» les travaux de la quatrième commission de l'ONU en présentant ses conclusions comme étant "favorables" aux mercenaires. Lorsqu’on jette un coup d'œil averti sur le "procès-verbal" de cette commission et sur les déclarations de divers pays suite à leurs votes, ou abstention, on ne peut que noter qu’ils affirment "regretter" l'impasse. Certains d’entre eux ont déclaré, en outre, que leur vote ne devait aucunement être considéré comme un alignement sur l'une ou l’autre des parties au conflit. Les lobbies pro-Polisario ont essayé de faire admettre le contraire à l'opinion publique internationale. Leur plus grand désaveu tiendra au fait que le tristement célèbre rapport du HCDH (Haut Conseil des droits de l'Homme) soit passé à la trappe.
Juste après les travaux de cette commission, le Maroc avait entrepris de nouveaux efforts pour expliquer sa position aux membres, permanents et non permanents, du Conseil de sécurité. Sur directives royales, des délégations ministérielles ont été dépêchées dans plusieurs capitales pour rappeler la réalité du conflit autour du Sahara. Mais aussi pour "sensibiliser" à l'offre marocaine d'autonomie pour les régions du Sud et, surtout, au processus de concertation nationale qui a entouré ce projet. Le coup le plus dur sera asséné aux prétentions algéro-polisariennes par la diplomatie kényane (voir encadré ci-contre) juste quelques jours après la tenue de la quatrième commission et quinze jours avant la réunion d'un Conseil de sécurité déjà partant pour prolonger de six mois supplémentaires le mandat de la MINURSO qui sera investie, selon les dires du président dudit conseil, des mêmes missions qui ont été les siennes depuis toujours. Encore une fois, le Maroc a pu renverser la tendance et mettre en échec la machine de propagande algérienne. Dos au mur, Mohamed Abdelaziz ressort la menace de reprendre les armes et annonce mille et un chamboulements dans la hiérarchie de ses généraux de pacotille.

Aujourd'hui le Maroc
z
27 octobre 2006 18:15
Cadrage : Les jalons d'une solution

Malgré un déclin idéologique certain, le Polisario demeure un mouvement radical qui viole allègrement les droits de l’Homme les plus élémentaires.


Qualifiant le Maroc de grand frère sans lequel il ne peut y avoir de paix ni de vie pour les Sahraouis, l’une des figures de proue du Polisario, Bachir Mustapha Sayyed, vient de déclarer qu’il espérerait voir s’établir des contacts directs avec SM le Roi.
Sa déclaration intervient après celle qu’a faite Mohamed Salek, premier responsable de «La ligne du martyr», mouvement opposé à la ligne de Mohamed Abdelaziz.
Malgré les prébendes et les largesses dont il fait montre à l’endroit de ses ouailles, ce dernier se trouve donc de plus en plus contesté. La répression féroce qu’il oppose à toute vélléité de changement n’opère plus. Elle a fini par le discréditer aux yeux d’une population qu’il maintient en quasi-captivité dans les camps de Lahmada. A preuve, le nombre de hauts dignitaires qui ont fui Tindouf pour rejoindre la mère patrie.
Ce blocage de la situation politique est d’autant plus patent que les responsables du Polisario ne font que s’échanger les différents postes à responsabilité de manière périodique. Leur objectif : profiter au maximum du désastre humanitaire qu’ils ont causé pour asseoir leur pouvoir économique. Le fait qu’ils se considèrent comme dirigeants d’un pseudo Etat et, dans le même temps, comme réfugiés ayant besoin d’aide humanitaire pour survivre, induit une dualité sur laquelle ils jouent. Ceci d’autant plus que leur refus de toute solution politique au Sahara crée une situation de paranoïa généralisée qu’ils exploitent pour échapper à tout contrôle ou avoir à donner des comptes à qui que ce soit.
Les organes de décision étant construits de manière pyramidale, nulle perspective d’alternance n’est possible. Seule alternative : s’évader au risque d’y laisser la vie.
Malgré un déclin idéologique certain, le Polisario demeure un mouvement radical qui viole allègrement les droits de l’Homme les plus élémentaires. D’où l’immense dose de courage qu’il faut avoir pour dénoncer ses méfaits ou réclamer qu’une solution politique soit trouvée pour conforter l’autonomie des provinces sahariennes dans le cadre de l’intégrité territoriale du Maroc. C’est pour contribuer à celle-ci que nombre de voix se sont élevées récemment non seulement au sein des camps de Lahmada, mais dans le monde entier. En témoignent, entre autres, les déclarations de Bachir Mustapha Sayyed et de Mohamed Salek et les récentes prises de position de la France, de la Grande-Bretagne, de l’Espagne, du Kenya et du Bénin ainsi que celles du président du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Autant de jalons sur le chemin d’une solution définitive au Sahara.


Le 27-10-2006
Par : Ahmed Saaidi
z
27 octobre 2006 18:30
«Le Maroc doit dialoguer avec le Polisario»

Mohamed Ahmed BahiConforté par ses récents succès diplomatiques, le Maroc est maintenant appelé à ouvrir le dialogue avec la direction du Polisario pour combattre les dernières velléités indépendantistes, nous dit Mohamed Ahmed Bahi, ex-détenu à Tindouf et membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes.


ALM : Quelle lecture faites-vous des derniers développements du dossier du Sahara ?
Mohamed Ahmed Bahi : Après l’échec de trente ans d’efforts pour trouver une solution au conflit du Sahara, de nouveaux indices apparaissent enfin au profit du Maroc. Je citerais, entre autres, la position exprimée récemment à Cuba par les pays non-alignés, ajoutée à celle du Kenya qui a retiré sa reconnaissance à la RASD, sans oublier évidemment le rapport de Kofi Annan. Dans ce rapport, le secrétaire général de l’ONU a expressément écarté la thèse de l’indépendance. A tout cela, il faut ajouter la position de la majorité des pays européens qui appuient ouvertement une « solution politique négociée » au conflit. Partant de toutes ces données, on peut dire que le Maroc est conforté par la déroute séparatiste. Cela dit, il reste beaucoup à faire. Il incombe au Maroc de lancer une vaste campagne de sensibilisation à l’échelle nationale pour expliquer la proposition d’autonomie et d’agir efficacement pour associer les Sahraouis de Tindouf à la discussion de cette proposition.

Compte tenu des échecs essuyés par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, peut-on aujourd’hui considérer que le conflit autour du Sahara s’achemine vers un règlement définitif ?
Il faut savoir tirer les leçons des expériences passées. Il est temps de mettre de côté la langue de bois, le tribalisme étriqué et le recours à l’argent et au pouvoir. Aujourd’hui, nous sommes appelés à faire preuve de courage intellectuel. Le pouvoir doit ouvrir des canaux pour un dialogue franc pour réaliser la réconciliation escomptée avec les habitants du sud marocain ainsi qu’avec ceux qui sont séquestrés à Tindouf. Je voudrais également appeler les partis politiques nationaux à sortir de leur neutralité négative, sachant bien que l’opinion publique nationale ne connaît, encore et toujours, pas leurs propositions et leur position sur le projet d’autonomie. Le Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas) doit par ailleurs jouer un rôle prépondérant dans ce dossier conformément à la volonté de SM le Roi Mohammed VI qui a donné aux membres du Conseil de larges prérogatives pour exprimer leur opinion et proposer ce qui leur paraît indispensable à l’évolution vers une solution à la hauteur des Sahraouis et du Maroc tout entier.

Membre du Corcas, pourriez-vous nous édifier sur l’état d’avancement des travaux de ce Conseil ?
En tant que membres du Conseil, nous sommes guidés par un statut et par le dahir qui a limité nos travaux à deux sessions par an. Le Conseil a jusqu’ici tenu deux sessions ordinaires et une troisième extraordinaire. Eu égard aux contraintes du temps, nos travaux ont été marqués par la précipitation. N’empêche, nous avons fait des propositions sur le projet et elles ont été discutées dans les détails. Simplement, ces propositions n’ont pas été communiquées aux dirigeants du Polisario. Je crois qu’il aurait été préférable pour la présidence du Corcas de s’adresser à la direction du Polisario au lieu d’entreprendre un ballet diplomatique dans des pays comme la Belgique, la Turquie, la Grèce…

Aux gesticulations de l’Algérie sur le plan diplomatique, le Royaume oppose un travail serein et concret sur le projet d’autonomie. Quels effets pourrait avoir ce projet sur le terrain ?
D’abord, nous ne nous attendons pas à ce que l’Algérie change de position à l’égard du conflit. Les efforts de la diplomatie algérienne, combinés à ceux de sa sécurité militaire, ont pesé de tout leur poids pour contrer les revendications marocaines en essayant de convaincre les pays africains de soutenir la position algérienne. En revanche, le Maroc doit maintenant s’atteler à ouvrir le dialogue directement avec la direction du Polisario pour la convaincre du bien-fondé de notre point de vue et lui dire que le Royaume a consenti d’énormes efforts pour le développement des provinces du sud et pour préserver la dignité des Sahraouis, de Sakia al-Hamra à Oued Eddahab, en leur octroyant le pouvoir de gérer eux-mêmes leurs affaires locales sous la souveraineté du Royaume. La langue de bois et les préjugés ont fait que nous sommes restés longtemps attachés à des positions qui sont en déphasage avec l’évolution du dossier du Sahara. Aujourd’hui, Mohamed Abdelaziz est pris entre deux feux : la volonté des sahraouis séquestrés de trouver la solution à leur calvaire et l’acharnement des renseignements algériens qui se mettent en porte-à-faux avec cette volonté.

Vous dites que le Maroc doit ouvrir un dialogue direct avec la direction du Polisario, tout en sachant que cette direction n’est qu’un pion entre les mains du Polisario. A quoi sert alors d’engager le dialogue avec les polisariens ?
Un nombre important de dirigeants influents au sein du Polisario, qu’ils soient des militaires ou des civils, ont rallié le Maroc après 30 ans de conflit. Personne n’imaginait que ces dirigeants pouvaient un jour briser le siège algérien pour retourner dans leur pays. Nous savons également que parmi ceux qui sont restés dans les camps de Tindouf, il y en a encore plusieurs qui aspirent à une solution pacifique du conflit dans le cadre de l’autonomie. Cela veut dire que le siège et les pressions algériennes ne sont pas en mesure de nous empêcher de communiquer et de nous mettre d’accord. Pour s’en rendre compte, il suffit de rappeler les récentes déclarations faites sur la chaîne de télévision « Al Jazira » par le chef actuel du gouvernement présumé du Polisario, qui n’est autre que le très puissant Mostafa Al Bachir Assayed : « Nous revendiquons un contact direct avec SM le Roi Mohammed VI, le Maroc est un grand frère et il n’y a pas de paix ni de vie pour les Sahraouis en dehors du Maroc ».

Après son fiasco diplomatique, comment vous paraît « l’option militaire» brandie par Mohamed Abdelaziz ? Faut-il prendre au sérieux cette menace ?
Ceux qui, au sein de la direction du Polisario, parlent encore de retour aux armes ne sont pas en fait originaires des tribus sahraouies.
Je veux parler particulièrement d’Ould Al Bouhali, ex-ministre de la Défense. Pour se rendre à cette évidence, il suffit de se demander pourquoi ce dernier ne participe pas au programme d’échange de visites entre les familles sahraouies.
Ould Al Bouhali, entre autres dirigeants, n’a pas de famille dans les provinces du sud. Et puis, ceux qui se gargarisent aujourd’hui du « retour aux armes » ont-ils saisi que les sahraouis marocains séquestrés dans les camps, ainsi que les soldats placés sous le commandement de Mohamed Abdelaziz, aspirent depuis 1991 à rallier leur pays.
Les Sahraouis savent aujourd’hui très bien que les membres de l’armée du Polisario ont abandonné leurs bases, plus de 6000 d’entre eux se trouvent à présent en Mauritanie et plus de 6000 autres soldats vivent à l’heure actuelle en Espagne. Les unités militaires du Polisario sont aujourd’hui vides.
Si Mohamed Abdelaziz a dernièrement fait appel à Ibrahim Ghali pour le nommer ministre de la Défense, qu’il a également sollicité Mohamed Biadillah pour le désigner à la tête du service de coordination au sein des renseignements militaires, c’est parce que ces derniers sont réellement originaires de tribus sahraouies.

Isolé sur la scène internationale, et de plus en plus désavoué par les Sahraouis marocains séquestrés, le Polisario est-il en mesure de soutenir les fauteurs de troubles dans les provinces du sud ?
Ce que l’on appelle le « Polisario de l’intérieur » est constitué de jeunes qui souffrent de problèmes sociaux, économiques… Il s’agit pour eux d’exprimer d’abord une réaction par rapport à la détérioration de leur condition de vie : chômage, déscolarisation, difficulté d’intégration dans les universités se trouvant au centre du pays, faiblesse d’encadrement de la part des partis politiques et des médias nationaux, fraudes électorales, mainmise des hommes d’affaires et autres notables soutenus par le pouvoir… Je pense que c’est là qu’il faut chercher une explication aux velléités indépendantistes des jeunes et ne pas croire qu’ils s’activent à l’instigation de la direction du Polisario. D’ailleurs, cette dernière a rejeté à maintes reprises toute responsabilité dans les violentes manifestations qui se sont déroulées dans les provinces du sud.

Que pensez-vous, par contre, du mouvement dissident du Polisario « La Ligne du martyr » ?
De deux choses, l’une : ou c’est un réel mouvement de dissidence, ou c’est un produit des services de renseignements.





Le 27-10-2006
Par : M’Hamed Hamrouch
l
30 octobre 2006 19:42
Maintenant le roi va dialoguer avec les mercenaires terroristes du Polsario In love


Sinon, même la presse marocaine commence à reconnaitre l'echec diplomatique du makhzen:


Sahara Les tribulations d’El Himma & Co

S’achemine-t-on vers le début de la fin de la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara occidental ? La situation paraît, en tout cas, plus qu’inquiétante.

Les revers diplomatiques et les maladresses se multiplient , et l’affaire du Sahara occidental glisse, dangereusement, dans une véritable logique d’échec.
Cela commence par Fouad Ali El Himma qui tente de rattraper le fiasco diplomatique de l(affaire des députés espagnoles. Le président de la Chambre des représentants marocains, Abdelouahed Radi a refusé à une délégation de parlementaires espagnols l’accès au Sahara occidental après le leur avoir accordé. L’indignation est grande et au parlement européen , on s’émeut de l’effronterie marocaine. Sur ce le ministre délégué à l’intérieur veut jouer les pompiers. Il fait appel à un de ses affidés Ilyass El Omary, président d’une association dite du «Rif pour la solidarité et le développement». et dument récompensé d’un pose de sage à la Haute Autorié de la Communication et de l’Audiovisuel. La logique du choix de l’intercesseur est affligeante de simplisme. Le sieur est hispanophone et soi-disant connaisseur des affaires espagnoles. Un avion spécial est mobilisé, avec une mission précise : monter une opération médiatique en faisant venir des élus espagnols au Sahara occidental. Manquant d’expérience et de réseaux fiables en Espagne, El Omary ira rassembler des élus communaux de villages très reculés d’Andalousie (dont la majorité ne dépassant guère 250 habitants). L’opération en question, improvisée à coups de communiqués de la MAP, est la risée du tout Madrid. Le 16 octobre 2006, l’Elysée publie un communiqué laconique qui va à l’encontre de ce qui est, traditionnellement, espéré d’un «allié» stratégique de taille : «Le Président de la république [française] a rappelé que la France appuie une solution politique mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies». Fini, donc, le temps où Jacques Chirac qualifiait le territoire du Sahara occidental de «province marocaine du sud»... Ce même jour, le 16 octobre, le chef de l’Etat français recevait, en effet, une délégation ministérielle composée, entre autres, du chef de la diplomatie marocaine, Mohammed Benaïssa, du ministre de l’Intérieur Chakib Benmoussa et de son délégué, l’inévitable Fouad Ali El Himma. Un “avant-projet” d’autonomie particulièrement décevant aurait été présenté au président français. Selon nos sources, il aurait particulièrement froissé «l’ami intime de la famille royale» car le contenu du document s’est contenté de reprendre l’essentiel de ce qui avait été présenté, en 2003, comme une «contre-proposition» au plan Baker, et rejeté la même année par la communauté internationale. Cela expliquerait la froideur de la réaction officielle française, explique notre source, qui ajoute par ailleurs que le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas), Khelli Henna Ould Errachid, aurait confectionné, début août 2006, un avant-projet d’autonomie très ambitieux par rapport à l’actuel texte. Ould Errachid aurait même envisagé une stratégie médiatique bien ficelée, pour communiquer «son texte» en Europe, à travers un organe de presse espagnol.

Ould Errachid s’y croit

Objectif, peser sur le Palais pour que le leadership d’«Ould Errachid» soit consacré institutionnellement et faire en sorte que l’autonomie puisse aboutir à un «Etat dans l’Etat», qu’il dirigerait. Les dernières sorties médiatiques du président du Corcas avaient présenté le projet d’autonomie au Sahara occidental comme une chose acquise, et qu’il en était le parrain. Ce qui ne pouvait que déplaire en «haut lieu». On finit alors par le lui faire savoir, en lui signalant au passage que la confection de la dernière «mouture» du plan d’autonomie n’était pas du ressort du président du CORCAS. Et que le document final devrait être élaboré, et «fignolé» au … Palais. Depuis, le président du Corcas s’est replié sur lui-même, ne sachant plus ce qu’il est advenu de son texte, et s’est totalement coupé de ses relais médiatiques. Aujourd’hui, plus ou moins isolé, il se cantonne dans une activité diplomatique soigneusement encadrée par l’entourage royal ...

Annan hausse le ton
Par ailleurs, les informations qui parviennent du cercle rapproché d’Ould Errachid, et celles dont disposent les diplomates du Quai d’Orsay, semblent indiquer que le projet conçu par les autorités marocaines ne sera pas «un coup de théâtre». Et que l’évolution de la situation au Sahara occidental n’est pas rassurante. Dans une «mise en garde» à peine voilée de Kofi Annan, le 16 octobre 2006, et présentée au Conseil de sécurité le 18, le Secrétaire général de l’ONU considère que la mission de la Minurso est «indispensable pour le maintien du cessez-le-feu», rappelant par la même occasion que «les discussions ne pourront décoller que si … l’exercice de l’autodétermination est le seul objectif des négociations». Il semblerait que le ton martial d’Annan ne serait que la traduction de l’évolution de la position marocaine. évolution qui aurait beaucoup à avoir avec le retour aux affaires à l(occasion des élections parlementaires aupr!s de George Bush d’un certain ...James Baker.
Un autre facteur pèse sur le conflit : la situation sur le terrain et la pression sociale qu’exerce une nouvelle génération de Sahraouis sur les autorités marocaines. Le climat de tension qui règne dans les grandes villes du Sahara occidental aurait atteint des proportions inquiétantes. Il y a quelques jours, un rouleau transportant les phosphates aurait été sapé dans la région de Boukraa. Cet acte de sabotage a été qualifié par les autorités marocaines de «simple incident». Une Sahraouie est accusée et présentée au tribunal de Goulimine. Au cours de l’audience, elle sort un énorme drapeau du Polisario et l’exhibe devant les magistrats. Le ministre délégué à l’Intérieur Fouad Ali EL Himman et M’hamed Dryef, wali de la région de Laayoun décident alors d’effectuer une visite de prospection dans la région pour élucider les dessous de cet acte, en vain. Enfin, des inquiétudes d’un autre niveau se manifestent et risquent de décrédibiliser davantage le processus d’autonomie au Sahara occidental : le rôle des institutions marocaines. Que fait le Parlement ? A-t-il été consulté ? Y a-t-il eu un débat dans l’Hémicycle sur le principe même d’autonomie, sur ses limites et son étendue ? Lors d’un séminaire tenu en Espagne il y a deux semaines, les participants (juristes, intellectuels et hommes de médias aussi bien «pro» qu’«anti» marocains) ont mis l’accent sur cette dimension, en soulignant qu’au Maroc, le projet d’autonomie n’a fait l’objet d’aucun débat au sein des institutions représentatives. Et que les «propositions» de certains partis étaient une simple formalité.

[www.lejournal-hebdo.com]
a
30 octobre 2006 19:51
Sinon a part ca ca va? kidayer elwalid elwalida, elfamila bihkir...?

oublier un peu de te focaliser que sur les sujet du Sahara sur ce forum, ne te fera que du bien, j´en suis sur? :-)


Citation
peace_and_love a écrit:
Maintenant le roi va dialoguer avec les mercenaires terroristes du Polsario In love


Sinon, même la presse marocaine commence à reconnaitre l'echec diplomatique du makhzen:

z
30 octobre 2006 19:55
youyouyou, al hilal a encore apparu smiling smiley

Euh info pour toi: ce roi et le maroc ont toujours appele a des negociations ce qu'Alger a toujours empeche. Et second scoop, ce roi alors encore prince heritier avait deja entame des negociations avec le polisario. Non seulement c'est une bonne nouvelle mais Alger doit se mordre les doigts car qui sait? ces 2 parties vont peut etre s'entendre sur un projet de resolution? quelque chose comme une autonomie par ex? smiling smiley
 
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