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le Maroc idyllique de 2025
a
26 février 2007 14:02
Le Règne de Sa Majesté Mohammed VI peut appartenir à ces moments d'Histoire porteurs d'avenir. Et c'est notre ardent espoir.

Mais la perte de temps ne pardonne pas: plus le déroulement des noeuds du futur, plus les réformes de base sont retardées, plus le Maroc de rêve s'évanouit et le réveil brutal: les 20 années à venir et plus précisément les 10 prochaines années marqueront à coup sûr l'Histoire millénaire de notre Monarchie et de notre pays.


Le résultat, un immense travail de plusieurs milliers de pages condensées dans le Rapport du Cinquantenaire: le Maroc Possible, publié en 2006. Les conclusions de ces travaux confortent et actualisent les analyses des "Années 80". Elles sont d'autant plus appréciables qu'elles émanent d'un aéropage très vaste d'opinions et de tendances diverses.

Quelles sont donc les conclusions de ces travaux?

Le Maroc de Sa Majesté Mohammed VI est à la croisée des chemins:


1- Soit le report permanent de la résolution des noeuds du futur qui entravent le développement, c'est-à-dire report des réformes fondamentales qui entrouvrent les portes de la modernité et de l'avenir.

Et suit alors dans le Rapport du Cinquantenaire une description d'un Maroc lamentable d'ici 2025:

- Un Maroc à plusieurs vitesses;


- Un Maroc de malades;


- Un Maroc impuissant devant les risques naturels et technologiques;


- une économie peu compétitive : un actif sur quatre est chômeur, un diplômé sur trois;


- Catastrophes devant la mondialisation


- gouvernance lamentable :corruption, etc


- dangers de crises, sociales, financières, etc


2- soit et c'est la 2ème hypothèse, "un Maroc rêvé pour 2025, où le futur souhaitable est aussi un futur possible".


Le Rapport du Cinquantenaire énumère (page 258) les caractéristiques de ce scénario souhaitable :


- un Maroc démocratique, ouvert sur les valeurs universelles, jouissant d'une administration transparente, centré sur le citoyen - usager, un Maroc où la bonne gouvernance serait profondément ancrée dans les moeurs et les pratiques.

- Un Maroc décentralisé, avec en particulier des régions ayant de larges compétences.


- Un Maroc de responsabilité où en particulier les pouvoirs publics seront responsables aussi bien de leurs succès que de leurs échecs.


- Un Maroc de solidarité où la société est solidaire de tous les individus qui la composent.


Et les rédacteurs du Rapport continuent leurs rêves de la société idyllique de 2025 :

La société de 2025 serait une société du savoir, une société de quasi-plein - emploi, une société où est organisée la bataille contre la pauvreté et la maladie. Ainsi, comme c'était proclamé en 1970, dans la première édition des années 80 de notre jeunesse - et c'est devenu évident pour tout le monde - l'obstacle majeur au progrès et au développement, ce sont les structures archaïques : il est impossible de progresser sans démocratie.


Et comme la fin du XXème siècle l'a magistralement prouvé, il ne s'agit pas de la "démocratie de la propagande" : les régimes communistes, avec à leur tête l'Union soviétique, se sont effondrés comme châteaux de cartes, ne laissant derrière eux qu'amertume et misère, quels que soient "leurs programmes de 20 ans", leurs plans quinquennaux, etc

Cela n'était pas évident, malgré le signal fort du Printemps de Prague.

A l'aube du XXIème siècle, notre pays dispose d'atouts décisifs.

-Le peuple marocain garde confiance malgré tout; son attachement à la monarchie est intact ;



Par Mohamed Lahbabi



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/02/07 14:12 par armel.
c
26 février 2007 16:58
en 2025 on va avoir les memes pb qu'aujordhui, sahara, corruption ....etc sinon pire et pr les optimistes ils n'ont qu'a faire un bilan des 3 secteurs les plus important pr un peuple qui sont l'education, la sante et la justice pr le reste c'est des secteurs rentables qui profitent a ceux qui ont l'argent en exploitant ceux qui n'en ont pas.
n
26 février 2007 18:10
Pour avoir une idée de comment on traite ce genre de sujets, complexes, en toute objectivité et loin des simplismes populistes ambiants, vous pouvez lire l'article suivant. Mais attention, c'est serieux, c'est instructif, c'est informatif et ce n'est pas unilatéralement négatif:

[www.fondation-res-publica.org]
v
26 février 2007 20:14
Citation
nomad a écrit:
Pour avoir une idée de comment on traite ce genre de sujets, complexes, en toute objectivité et loin des simplismes populistes ambiants, vous pouvez lire l'article suivant. Mais attention, c'est serieux, c'est instructif, c'est informatif et ce n'est pas unilatéralement négatif:

[www.fondation-res-publica.org]

Excellent cette article; je conseille a tous d'y jeter un coup d'oeil.
c
26 février 2007 22:52
Merci armel pour l'article , excellente synthése qui colle effectivement à la réalité marocaine.
c
26 février 2007 23:01
un passage du rapport «Cinquante ans de développement humain au Maroc et perspectives pour 2025" c'est du populisme ca aussi non????

L’obligation de rendre compte (« accountability ») nous a souvent fait défaut. En effet, la responsabilisation des acteurs du développement est un élément essentiel de toute stratégie de modernisation d’un pays. Lorsque ceux-ci sont tenus de rendre des comptes aux citoyens sur les politiques menées, alors se renforcent les chances que des projets soient élaborés afin de rendre service à la communauté et d’améliorer le bien-être des citoyens. Bien des dérives de nos établissements publics auraient pu être évitées si s’était exercé sur eux un contrôle efficient, qui aurait eu pour corollaire transparence dans la gestion et rapidité de mise en oeuvre de mesures correctives.
Depuis l’Indépendance, les citoyens ne se sont peut-être jamais sentis liés par une sorte de contrat social avec l’administration : s’ils ont des devoirs de citoyen, ils ont aussi des droits, dont celui de recevoir des comptes de la part des détenteurs de mandats publics. L’accountability et la culture de l’évaluation, qui stimulent la transparence, ainsi que la volonté de participation et de coopération constructive des populations, sont des principes de développement qui nous ont fait défaut.
 
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