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louise a écrit:
C'est waterloo pour les abstentionnistes....leçon n°1 à rappeller (y compris pour les prochaines élections en France) :
Lorsqu'il y a des élections, il faut s'exprimer et voter.
Après la Tunisie et le Maroc, j'espère que le pendant français de ces partis islamistes (pour ne pas le citer, le FN), ne passera pas à cause des abstentionnistes.[/quote
Si j'écris des conneries sur mon bulletin de vote, ça compte comme expression? - ainsi je vote et je m'exprime, sinon, je ne fait que voter. tout du moins c'est ce que je pense. A chaque élection, il faudrait deux partie, un bulletin à déposer, et un cahier des doléances à remplir. Même à titre indicatif, je pense que cela aurait beaucoup de succés. Je ne parle pas du maroc, ou je pense que c'est encore un peu tôt. Mais bon.
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lemarocainfier a écrit:
Les élections au Maroc se sont déroulées, pour la première fois, dans la transparence. Aujourd’hui, c’est un fait, le changement est amorcé. L
Le gouvernement qui sera issu des urnes aura une charge immense et délicate ; concilier le citoyen avec les institutions et lui restituer sa dignité, intacte, volée et violée au quotidien depuis des décennies. C’est une responsabilité lourde mais historique. Le peuple ordonne la rupture avec le passé, il a scellé ce contrat avec la majorité en votant pour elle ; il attend et observe maintenant.
Il est vrai que les problématiques sont complexes et exigent d’aller au-delà des visions politiques pour mettre en place des programmes détaillés avec des objectifs opérationnels mesurables à court et moyen terme.
Cela exige non seulement des méthodologies d’approches permettant de traduire en indicateurs de performance, des visions stratégiques clairement formulées que le citoyen peut comprendre et retenir dans le contrat qui le lie au gouvernement, mais également un grand courage politique pour rester entier ; le peuple veut avoir en face de lui des hommes et des femmes intègres, compétents et proches de ses attentes dans le gouvernement et dans l’enceinte du parlement.
Les priorités sont pourtant évidentes :
- L’enseignement doit faire l’objet d’une refonte profonde dont l’objectif principal est de forger un citoyen intègre, respectueux des valeurs démocratiques et de la loi, fier et ouvert vers les autres cultures notamment l’espace méditerranéen, arabo-musulman et africain, entrepreneur et créatif, capable de générer de la richesse et de la partager équitablement.
- La santé doit être mise à niveau pour permettre l’accessibilité du citoyen ordinaire aux soins dans des conditions dignes d’un être humain tout simplement.
- La justice, gangrénée par la corruption, a besoin d’une thérapie de choc. On en est arrivé à une époque ou ceux qui abusent des biens et droits des citoyen s au mépris de la loi n’ont pas peur d’être poursuivis en justice, du moment que l’on peut soudoyer un juge. Comment peut ont réussir un virage historique quand l’institution judicaire est incapable de garantir l’application de la loi en temps réel, en toute indépendance et intégrité.
- Le logement : les programmes sociaux doivent intégrer la qualité au mètre carré pour éviter d’ériger des ghettos modernes à l’mage des HLM en France: les espaces verts, les aires de jeux, des espaces de loisir à rétrocéder aux associations capables de créer des lieux d’éclosion de compétences pour les jeunes. Quand on rend visite aux programmes de logement sociaux réalisés par nos « champions nationaux », il est même rare de croiser un arbre planté par le promoteur. Quel mépris des normes et du citoyen quand on engrange des marges confortables et garanties par l’Etat.
- La réduction des écarts entre les villes d’une part et entre le monde rurale et urbain d’autre part, en terme d’infrastructures et de services de base ;
- L’équité sociale ; Garantir l’égalité des chances dans l’emploi, la création d’entreprise, l’accès aux marchés publics…
- Eriger la petite et la moyenne entreprises, en centre d’intérêt de la politique économique de notre pays . toute stratégie de développement du tissu économique d’un pays émergent tel que le MAROC et de son intégration au contexte global de la mondialisation, ne peut réussir sans ériger la petite et moyenne entreprise, véritable locomotive de la croissance et de l’emploi, en acteur principal des choix de positionnements futurs visés, surtout dans le contexte social actuel que vivent les pays arabes. Paradoxalement, cette catégorie d’entreprises souffre de faiblesses d’accompagnements en matière de conseil financier, organisationnel et de solutions de financements adaptés.
Les chantiers sont ouverts et le peuple attend un débat de qualité, responsable dans l’enceinte du gouvernement et du parlement.
Le coût du changement est inversement proportionnel à la capacité des dirigeants d’anticiper les attentes du peuple et d’œuvrer pour y apporter les solutions adéquates. Notre Roi a démontré cette grande qualité en augurant le changement.
Le gouvernement et le parlement seront, c’est là notre vœux, à la hauteur pour mener le pays vers la voie de la démocratie et du développement équitable et durable, nous avons les moyens humains, matériels et financiers pour réussir.
Notre jeunesse est notre présent et notre avenir. Ceux qui ont conduit le mouvement du 20 février ont joué un rôle historique. Ils ont contribué à accélérer le processus démocratique dans notre pays. Nous devons leur rendre hommage pour cela.
Les partis politiques doivent tirer l’enseignement de ce mouvement et aller vers les jeunes, les comprendre, les mettre en confiance et intégrer leurs attentes dans leurs programmes politique, c’est ainsi qu’ils les inciteront à aller aux urnes au lieu de descendre dans les rues.
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Unesuggestion a écrit:Citation
lemarocainfier a écrit:
Les élections au Maroc se sont déroulées, pour la première fois, dans la transparence. Aujourd’hui, c’est un fait, le changement est amorcé. L
Le gouvernement qui sera issu des urnes aura une charge immense et délicate ; concilier le citoyen avec les institutions et lui restituer sa dignité, intacte, volée et violée au quotidien depuis des décennies. C’est une responsabilité lourde mais historique. Le peuple ordonne la rupture avec le passé, il a scellé ce contrat avec la majorité en votant pour elle ; il attend et observe maintenant.
Il est vrai que les problématiques sont complexes et exigent d’aller au-delà des visions politiques pour mettre en place des programmes détaillés avec des objectifs opérationnels mesurables à court et moyen terme.
Cela exige non seulement des méthodologies d’approches permettant de traduire en indicateurs de performance, des visions stratégiques clairement formulées que le citoyen peut comprendre et retenir dans le contrat qui le lie au gouvernement, mais également un grand courage politique pour rester entier ; le peuple veut avoir en face de lui des hommes et des femmes intègres, compétents et proches de ses attentes dans le gouvernement et dans l’enceinte du parlement.
Les priorités sont pourtant évidentes :
- L’enseignement doit faire l’objet d’une refonte profonde dont l’objectif principal est de forger un citoyen intègre, respectueux des valeurs démocratiques et de la loi, fier et ouvert vers les autres cultures notamment l’espace méditerranéen, arabo-musulman et africain, entrepreneur et créatif, capable de générer de la richesse et de la partager équitablement.
- La santé doit être mise à niveau pour permettre l’accessibilité du citoyen ordinaire aux soins dans des conditions dignes d’un être humain tout simplement.
- La justice, gangrénée par la corruption, a besoin d’une thérapie de choc. On en est arrivé à une époque ou ceux qui abusent des biens et droits des citoyen s au mépris de la loi n’ont pas peur d’être poursuivis en justice, du moment que l’on peut soudoyer un juge. Comment peut ont réussir un virage historique quand l’institution judicaire est incapable de garantir l’application de la loi en temps réel, en toute indépendance et intégrité.
- Le logement : les programmes sociaux doivent intégrer la qualité au mètre carré pour éviter d’ériger des ghettos modernes à l’mage des HLM en France: les espaces verts, les aires de jeux, des espaces de loisir à rétrocéder aux associations capables de créer des lieux d’éclosion de compétences pour les jeunes. Quand on rend visite aux programmes de logement sociaux réalisés par nos « champions nationaux », il est même rare de croiser un arbre planté par le promoteur. Quel mépris des normes et du citoyen quand on engrange des marges confortables et garanties par l’Etat.
- La réduction des écarts entre les villes d’une part et entre le monde rurale et urbain d’autre part, en terme d’infrastructures et de services de base ;
- L’équité sociale ; Garantir l’égalité des chances dans l’emploi, la création d’entreprise, l’accès aux marchés publics…
- Eriger la petite et la moyenne entreprises, en centre d’intérêt de la politique économique de notre pays . toute stratégie de développement du tissu économique d’un pays émergent tel que le MAROC et de son intégration au contexte global de la mondialisation, ne peut réussir sans ériger la petite et moyenne entreprise, véritable locomotive de la croissance et de l’emploi, en acteur principal des choix de positionnements futurs visés, surtout dans le contexte social actuel que vivent les pays arabes. Paradoxalement, cette catégorie d’entreprises souffre de faiblesses d’accompagnements en matière de conseil financier, organisationnel et de solutions de financements adaptés.
Les chantiers sont ouverts et le peuple attend un débat de qualité, responsable dans l’enceinte du gouvernement et du parlement.
Le coût du changement est inversement proportionnel à la capacité des dirigeants d’anticiper les attentes du peuple et d’œuvrer pour y apporter les solutions adéquates. Notre Roi a démontré cette grande qualité en augurant le changement.
Le gouvernement et le parlement seront, c’est là notre vœux, à la hauteur pour mener le pays vers la voie de la démocratie et du développement équitable et durable, nous avons les moyens humains, matériels et financiers pour réussir.
Notre jeunesse est notre présent et notre avenir. Ceux qui ont conduit le mouvement du 20 février ont joué un rôle historique. Ils ont contribué à accélérer le processus démocratique dans notre pays. Nous devons leur rendre hommage pour cela.
Les partis politiques doivent tirer l’enseignement de ce mouvement et aller vers les jeunes, les comprendre, les mettre en confiance et intégrer leurs attentes dans leurs programmes politique, c’est ainsi qu’ils les inciteront à aller aux urnes au lieu de descendre dans les rues.
Très bon programme, mais je me dois de répéter ce que j'ai écrit par ailleurs:
Il faut se focaliser sur un seul sujet. Si on disperse les énergies, plus rien n'avance.
Pour ma part, je commencerait pas :
*** Amélioration du respect des Droits de l'Homme (déjà promis par le Roi) et Instruction gratuite et obligatoire, de 6 à 15 ans, avec emprisonnement ou amende pour les parents indignes qui n'enverraient pas leurs enfants à l'école. ***
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Unesuggestion a écrit:
....
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Bengi a écrit:
La démocratie, c'est accepter le résultat des urnes.
Unesuggestion: il faut arrêter TA désinformation.
45% de participation est un taux qui ressemble fort aux démocraties très bien établies.
Un pays que tu cites souvent en exemple la suisse a un taux comparable.:
Participation
Elections au Conseil national: participation en %
1971 à 2011Année Electeurs inscrits Votants * Participation
1971 3'549'426 2'018'077 95.6
1975 3'735'037 1'955'740 52.4
1979 3'864'285 1'856'651 48.0
1983 4'068'940 1'989'960 48.9
1987 4'214'595 1'958'456 46.5
1991 4'510'521 2'076'901 46.0
1995 4'596'209 1'940'622 42.2
1999 4'628'782 2'004'408 43.3
2003 4'779'733 2'161'921 45.2
2007 4'915'623 2'373'071 48.3
2011 p 5'122'739 2'485'403 48.5
[www.bfs.admin.ch]
Citation
boutrioult1 a écrit:
D'après les chiffre du ministère de l'intérieur (hum ), 45% de participation jusqu'à l'heure actuelle, soit 6 millions de participants sur 13.6 millions de marocains!
Au dernières elections législatives (2007), il y a eu 37% de participation sur 15.5 millions de marocains soit 5.7 millions de votants.
Si on fait le calcul, ça fait 6 -5.7 = 300 000 nouveaux votants...
Il faut rappeler qu'il y a peu près 21 millions de marocains adultes ^^
Citation
Bengi a écrit:
Tu t'enfonces encore plus, Unesuggestion.
Le taux de participation de 45% de votants, alors que les marocains ne sont pas AUTOMATIQUEMENT inscrits, est un excellent score.
Alors qu'en suisse, le taux est de 48%, pour des votants qui sont inscrits automatiquement.
Différence 3%
Je vote en suisse depuis 30 ans; alors tes leçons sur la démocratie directe
Citation
ok a écrit:Citation
Bengi a écrit:
Tu t'enfonces encore plus, Unesuggestion.
Le taux de participation de 45% de votants, alors que les marocains ne sont pas AUTOMATIQUEMENT inscrits, est un excellent score.
Alors qu'en suisse, le taux est de 48%, pour des votants qui sont inscrits automatiquement.
Différence 3%
Je vote en suisse depuis 30 ans; alors tes leçons sur la démocratie directe
je pense que c'est une différence lié au fonctionnement de cet État- je viens de survoler cet article à ce sujet.
[www.swissinfo.ch]
je suis aussi passé par un autre site pour me renseigner sur les taux de participations aux élections fédérales. ils tournent effectivement autour de 50%.
[www.politik-stat.ch]#
Citation
a écrit:
«Par ailleurs, les élections en Suisse n'ont pas la même valeur que dans les autres démocraties parlementaires, où chaque scrutin peut conduire à la désignation d'un nouveau gouvernement», ajoute le directeur de la section «Politique, culture et médias» auprès de l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Le système politique suisse, rappelle le politologue, se base sur la concordance. Depuis pratiquement un demi-siècle, les quatre principaux partis se répartissent les sièges de l'Exécutif selon une formule consacrée («formule magique»).
«Ce système de concordance au niveau du gouvernement constitue une institution très stable, mais également assez pesante, souligne Werner Seitz. L'élément plébiscitaire, qui se retrouve dans de nombreux autres pays, manque aux électeurs suisses.»
«En revanche, lorsqu'il s'agit de choix important, comme les votations fédérales sur l'adhésion à l'Espace économique européen ou sur l'abolition de l'armée, les citoyens ont participé à plus de 70%. Cela démontre que la démocratie fonctionne bien en Suisse, même si ce n'est que de cas en cas», dit le politologue.