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Le Maroc engage une offensive diplomatique
b
1 juillet 2006 15:04
Passé le temps de la passivité.


[www.lepatriote.net]

Résolution sur le Sahara occidental au sommet de l’UA
Le Maroc engage une offensive diplomatique

Le Patriote No. 2026 du Samedi 1 Juillet 2006

Le Maroc a engagé une vaste activité diplomatique en vue de faire triompher ses points de vue lors du sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine qui s’ouvre, ce matin, en Gambie. Les observateurs notent que c’est pour la première fois, en effet, depuis son retrait de l’Organisation panafricaine (OUA) en 1976 que le Royaume chérifien, dépêche une délégation au haut niveau sur les lieux d’un sommet des chefs d’Etat. Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa, est arrivé à Banjul le mercredi à la tête d’une forte délégation et s’active sur le terrain pour rallier à la cause de son pays les Etats africains qui devront prendre une résolution sur le Sahara occidental. L’ambassadeur du Maroc à Dakar a été perçu jeudi dernier dans les couloirs de l’hôtel Kairaba où se tient le Conseil exécutif. Il a noué d’importants contacts avec les différentes délégations gouvernementales en vue de les sensibiliser. En effet, la formulation d’une résolution sur le Sahara occidental a réuni depuis mercredi les ministres des Affaires étrangères des Etats africains qui n’arrivent pas à accorder leurs violons, divisés en deux blocs. Il y a notamment les partisans du Maroc qui estiment que le texte, tel que proposé, fait la part belle à la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) et l’Algérie, son principal allié. Ils demandent la rédaction d’un texte équilibré et consensuel sur le Sahara occidental alors que les Etats qui ont reconnu la RASD veulent que la mouture qui leur est proposée soit adoptée en l’état. Le sommet de l’UA se tient au moment où un rallié appelle l’ensemble des Sahraouis à rejoindre leurs frères dans les provinces du sud.

Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, un ancien dirigeant des milices armées du “polisario”, ayant regagné, jeudi, la mère patrie, a appelé vendredi l’ensemble des Sahraouis, là où ils se trouvent, à rejoindre leurs frères dans les provinces du sud en vue de contribuer à la mise en oeuvre du projet d’autonomie dans ces provinces et à leur développement dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Dans une déclaration à la MAP, Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a salué le projet d’autonomie dans les provinces du sud, proposé par le Maroc dans le cadre de la souveraineté nationale, estimant qu’il s’agit de “la solution appropriée, judicieuse et adéquate au problème du Sahara”. Le projet d’autonomie, qui vise à trouver un règlement pacifique au problème du Sahara marocain, est une preuve tangible du respect par le Royaume du droit international, a-t-il ajouté.

A cet égard, Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a loué la décision de SM le Roi Mohammed VI de créer le Conseil Royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) qui constitue, a-t-il précisé, “le véritable porte-parole des Sahraouis authentiques” et contribue de manière efficiente à trouver un règlement pacifique et définitif au conflit du Sahara qui n’est concevable que dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Charles Sanga
b
1 juillet 2006 15:06
C'est encore un ex-polisarien qui rejoint le Maroc?
Quelqu'un a des infos?


Citation
bikhir a écrit:

Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, un ancien dirigeant des milices armées du “polisario”, ayant regagné, jeudi, la mère patrie, a appelé vendredi l’ensemble des Sahraouis, là où ils se trouvent, à rejoindre leurs frères dans les provinces du sud en vue de contribuer à la mise en oeuvre du projet d’autonomie dans ces provinces et à leur développement dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Dans une déclaration à la MAP, Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a salué le projet d’autonomie dans les provinces du sud, proposé par le Maroc dans le cadre de la souveraineté nationale, estimant qu’il s’agit de “la solution appropriée, judicieuse et adéquate au problème du Sahara”. Le projet d’autonomie, qui vise à trouver un règlement pacifique au problème du Sahara marocain, est une preuve tangible du respect par le Royaume du droit international, a-t-il ajouté.
s
1 juillet 2006 17:24
Citation
bikhir a écrit:
C'est encore un ex-polisarien qui rejoint le Maroc?
Quelqu'un a des infos?


Citation
bikhir a écrit:

Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, un ancien dirigeant des milices armées du “polisario”, ayant regagné, jeudi, la mère patrie, a appelé vendredi l’ensemble des Sahraouis, là où ils se trouvent, à rejoindre leurs frères dans les provinces du sud en vue de contribuer à la mise en oeuvre du projet d’autonomie dans ces provinces et à leur développement dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Dans une déclaration à la MAP, Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a salué le projet d’autonomie dans les provinces du sud, proposé par le Maroc dans le cadre de la souveraineté nationale, estimant qu’il s’agit de “la solution appropriée, judicieuse et adéquate au problème du Sahara”. Le projet d’autonomie, qui vise à trouver un règlement pacifique au problème du Sahara marocain, est une preuve tangible du respect par le Royaume du droit international, a-t-il ajouté.



bikhir, il ya me semble t-il une erreur sur le nom du haut cadre du "polisario" qui a regagné recement le maroc.
Au fait c'est: Daifallah Yahdih

Le Patriote No. 2024 du Jeudi 29 Juin 2006

Citation
a écrit:
M. Daifallah Yahdih, un ancien responsable du “polisario”, ayant rallié récemment le Maroc, a appelé à une mobilisation des Sahraouis marocains qui ont regagné la mère-patrie, aux côtés de leurs concitoyens en vue de garantir la réussite du projet d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume.

voici tous les liens recents le concernant:

[news.google.fr]

et

[www.google.fr]




Entretien :
05 Juin 2006
De retour au Maroc, le Cheikh Daifallah Yahdih ou le «philosophe», comme on l’appelait dans les rangs du Polisario, vient de regagner le Maroc après avoir longtemps milité pour les idées du Polisario et sa république chimérique. Dans un entretien à La Gazette du Maroc, il fait son autocritique et considère que le projet de large autonomie pour le Sahara est le meilleur moyen d’en finir avec un conflit artificiel qui perdure depuis trente ans. Il accuse la direction du Polisario et le pouvoir algérien de se nourrir des souffrances des populations séquestrées à Tindouf.


Entretien réalisé
par Al Mostapha El Asri
Traduit de l’arabe
par Omar El Anouari

lire l'entretien ici:

[www.lagazettedumaroc.com]
1 juillet 2006 17:40
C'est ce qui me semblait aussi.
"Avec un H majuscule"
a
1 juillet 2006 17:52
non c'est un autre qui viens de rentrer hier le vendredi mais j'ai pas le nom, je l'ai vue hier a la tele.
z
1 juillet 2006 18:51
Excellent excellent. On en parlait juste hier dans un autre post. Exactement ce que je pensais devoir etre fait. L'UA est le dernier bastion ou la RASD fait sa propagande en toute impunite, c'est en train de changer. Grand bravo a cette initiative. Attendons de voir les resultats...
s
1 juillet 2006 20:21
l'autonomie de nos provinces sahariennes rentrent dans un cadre globale de cette regionalisation , esperant, esperant à l'espagnole .
qui sait .

liser ceci:


La régionalisation est un "choix stratégique" pour le Maroc
(30/6/2006)

La régionalisation est un "choix stratégique" pour le Maroc, a affirmé le ministre de l'Intérieur, M. Chakib Benmoussa, lors d'une réunion avec les présidents de régions, jeudi à Rabat.


A cette occasion, le ministre a souligné la nécessité d'approfondir les compétences de la région, de renforcer la décentralisation et de s'orienter vers une régionalisation élargie, notant que les régions ont procédé, ces dernières années, à l'élaboration d'une vision stratégique pour promouvoir le développement économique et social local.

Evoquant l'actualité politique nationale, il a considéré que les élections de 2007 constituent "une étape importante" dans la vie politique, rappelant à cet égard que le Conseil de gouvernement a consacré, jeudi, une grande partie de ses travaux à l'examen de textes législatifs et organiques relatifs au Code électoral.

Il s'agit, a-t-il ajouté, d'un projet de loi modifiant et complétant la loi organique relative à la Chambre des représentants, ayant pour objectif notamment la mise à niveau du paysage politique et la garantie de sa non balkanisation.

Concernant l'élection du tiers des membres de la Chambre des conseillers, M. Benmoussa a indiqué que ces élections concernent un grand nombre de sièges au niveau de la région, soit à travers les collectivités locales ou les chambres professionnelles, de même qu'elles sont destinées à consolider la crédibilité des institutions élues.

"La marche de développement économique entreprise par le royaume est "très encourageante" "

S'agissant de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le ministre a affirmé que toutes les initiatives royales visent l'encouragement de la création de pôles régionaux de développement à travers nombre de projets à caractère économique et social.

A cet égard, M. Benmoussa cite le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur le Maroc qui a considéré que la marche de développement économique entreprise par le royaume est "très encourageante", affirmant que l'actuelle dynamique est reconnue mondialement et porte à l'optimisme quant à la capacité de surmonter certaines contraintes.

Le rapport du FMI, a-t-il ajouté, a mis l'accent sur les bonnes performances économiques enregistrées en 2005 par le Maroc à travers l'accélération de la croissance non agricole, le recul du chômage sous la barre des 10 %, la maîtrise de l'inflation et la consolidation des réserves de change.

De son côté, M. Abdelali Doumou, président de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, a présenté une série de propositions, au nom de présidents de régions, qui permettront, a-t-il dit, d'accorder à la région des prérogatives administratives à même de participer à son développement.

Ces propositions concernent l'élaboration de programmes sectoriels dans le cadre d'une politique régionale intégrée dont les priorités sont fixées par le conseil de la région et la simplification de la procédure d'engagement des dépenses en octroyant cette compétence au wali qui serait également chargé de l'arbitrage entre les secteurs pour une économie de temps.

Il s'agit également de la simplification des procédures relatives aux budgets tout en mettant au point un nouveau mode de contrôle, ainsi que la promulgation des textes d'application pour l'amélioration des ressources financières de la région et la révision du mode de scrutin.

Ont pris part à cette réunion notamment des walis, des gouverneurs, des présidents de régions ainsi de hauts responsables des différents départements concernés.
MAP
b
1 juillet 2006 23:48
Mohamed Benaïssa s'entretient avec les Présidents sénégalais, gambien, congolais, gabonais et sierra-léonais

01.07.2006 | 17h28


Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Benaïssa, a été reçu, vendredi soir a Banjul, par le Président sénégalais, Me Abdoulaye Wade. M. Benaïssa, qui était accompagné de Omar Kabbaj, conseiller de S.M. le Roi au Cabinet Royal et Moha Ouali Tagma, ambassadeur du Maroc à Dakar, a transmis à cette occasion au Président Wade les salutations fraternelles de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Après s'être félicité des relations de coopération exemplaires entre le Maroc et le Sénégal, le ministre des Affaires étrangères a exprimé la ferme détermination du Royaume d'œuvrer pour les renforcer et les consolider davantage.
M. Benaïssa a saisi l'occasion de cet entretien pour évoquer avec le chef de l'Etat sénégalais la conférence euro-africaine sur la migration et le développement qui aura lieu les 10 et 11 juillet à Rabat.

Le Président sénégalais a chargé, de son côte, le ministre des Affaires étrangères de transmettre à S.M. le Roi ses cordiales salutations et sa considération, saluant les relations exceptionnelles qui ont toujours existé entre son pays et le Maroc.

Il a également réitéré ses remerciements et sa considération au Royaume pour la solidarité constante qu'il manifeste à l'égard du Sénégal et de l'Afrique.
M. Benaïssa, actuellement en visite en Gambie qui abrite le Sommet de l'Union africaine (UA), s'était entretenu dans la matinée avec le Président gambien, M. Yahya Jammeh.

Au cours de cette audience, M. Benaïssa a transmis au chef de l'Etat gambien les salutations fraternelles de S.M. le Roi Mohammed VI.
M. Jammeh a fait part à la délégation marocaine du respect et de la considération qu'il voue au Souverain, saluant les efforts déployés par le Maroc pour le développement économique et social de l'Afrique.

Les deux parties ont souligné l'excellence des relations de coopération entre le Maroc et la Gambie mettant l'accent sur la nécessite de les consolider davantage.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération s'est également entretenu avec les Présidents congolais, Denis Sassou Nguessou, et gabonais, Haj Omar Bongo Ondimba, qui était accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Jean Ping.

Les entretiens ont porté sur les relations de coopération entre le Maroc et ces deux pays ainsi que sur les questions qui intéressent l'Afrique.

La conférence euro-africaine sur la migration et le développement, qui aura lieu les 10 et 11 juillet à Rabat, a également été au menu des discussions.
Mohamed Benaïssa, s'est entretenu également avec le Président sierra-léonais, M. Ahmad Tejan Kabbah.

Au cours de cet entretien, le président sierra-léonais et M. Benaïssa ont passé en revue les relations de coopération qui existent entre les deux pays ainsi que les questions africaines d'intérêt commun.

M. Tejan Kabbah s'est félicité, à cette occasion, de la politique de coopération Sud-Sud initiée par S.M. le Roi Mohammed VI et de la solidarité constante du Maroc avec le continent africain.

Auparavant, M. Benaïssa avait rencontré plusieurs ministres des Affaires étrangères des pays participant à ce sommet, avec lesquels il a évoqué les relations de coopération entre le Maroc et les pays africains et la conférence de Rabat sur l'émigration.



| MAP

[www.lematin.ma]
D
2 juillet 2006 12:36
Salam,

Le maroc doit faire d'une pierre deux coups en tout cas il est sur la bonne voix, cette affaire n'a que trop duré, et si par la meme occasion on pouvait rendre la monnaie de sa piece à l'Algerie ca serait majestueux.
Etre acclamé par l'UA, connaitre un bomm economique et social, des entreprise marocaine qui investirait des millinos en afrique, et creeraient de l'emploi, ca serait le top.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
s
2 juillet 2006 13:04
le sahara est marocaine ça doit etre dit et redit à qui veut l'entendre
2 juillet 2006 16:48
Banjul, 02/07/06

Il n'y a pas eu de consensus sur la question du Sahara, à Banjul, lors de la réunion des ministres africains des Affaires étrangères, indiquent plusieurs sources diplomatiques concordantes.

Tous ceux qui ont participé à cette réunion, dont le ministre algérien délégué chargé des affaires maghrébines et africaines, peuvent le confirmer : De vifs échanges ont opposé les pays satellites de l'Algérie à ceux qui défendent la légalité internationale lors de la discussion de la partie sur le Sahara dans le rapport présenté par le président de la Commission de l'UA, Alpha Oumar Konare .

Profitant de l'absence du Maroc de l'UA, en protestation contre la violation flagrante de la légalité internationale par l'admission d'une fantomatique « république », dépourvue des attributs élémentaires d'un Etat, l'Algérie a vainement tenté de faire adopter ce rapport qui cherche à ressusciter le plan Baker, bien que celui-ci ait été jeté aux oubliettes depuis longtemps par le Conseil de sécurité et la communauté internationale.

Mal lui en a pris puisque plusieurs pays africains, soucieux du respect du droit international, ont crié au scandale et fait savoir publiquement que ce rapport ne reflétait nullement leurs positions en réclamant sa modification.

Le chef de la délégation d'un pays africain - et les Algériens le reconnaîtront- a donné une bonne leçon de droit au président de la Commission de l'UA qui a tenté de faire croire qu'il était ''impossible'' de changer ce rapport, en lui rétorquant qu'il était alors inutile de parcourir des milliers de kilomètres pour venir à Banjul si les participants n'avaient pas ce droit.

Mais le pot aux roses a été découvert et l'Algérie a été, encore une fois, prise la main dans le sac : La partie sur le Sahara de ce rapport a été rédigée par un algérien membre du secrétariat de la Commission de l'UA, selon une source africaine sûre.

Les ministres africains des Affaires étrangères n'ont pas abouti aussi à un "soutien total au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination".

La délégation algérienne peut encore témoigner : La partie du rapport sur le Sahara n'a pas été adoptée et le président de la Commission de l'UA a fermé le débat en affirmant que la question sera soumise au sommet des chefs d'Etat.

Là encore, c'est une tentative de diversion de l'Algérie qui a assisté à Banjul à une érosion des soutiens à ses thèses en Afrique, alors que grandit le capital de sympathie dont jouit le Maroc.

L'Algérie , elle, doit cesser, ne serait-ce qu'une fois, de clamer sa ''neutralité'' dans un conflit qu'elle a pourtant créé de toutes pièces.

Map, 2 juillet 06
"Avec un H majuscule"
z
2 juillet 2006 23:10
Voila par exemple, l'effet que ferait un retour du Maroc a l'UA, un Maroc qui siege a l'UA coupera court a toutes ces resolutions "redigees a Alger". Peut etre que je suis naif, mais je continue a croire fermemement qu'un Sahrawi de haut niveau doit representer le Maroc a l'UA. Ce serait une excellente manoeuvre diplomatique de la part du Maroc qui tetanisera l'algerie et le polisario.
z
3 juillet 2006 01:42
L'ex-commandant d'une unité des milices armées du «polisario» regagne la mère patrie
Posté par Admin le 2/7/2006


Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, un ancien dirigeant de milices armées du "polisario", ayant regagné, jeudi, la mère patrie, appelé la communauté internationale à intervenir pour ouvrir une enquêt sur les crimes et les tueries perpétrés par les membres du "polisario contre des Sahraouis dans les camps de Tindouf

Sidi Ibrahim Ould Ibrahim a précisé, vendredi dans une déclaration à la MAP, que le "polisario" a tué ses quatre frères qui exerçaient en tant que militaires en son sein et ce, à cause de conflits tribaux.

Dans ce cadre, il a dénoncé "les actes de barbaries du "polisario" à l'encontre des séquestrés dans les camps de Tindouf, et les violations des droits de l'Homme dans ces camps", appelant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à toutes les formes d'agression dans ces camps.

Il a aussi fait état de la torture "durant les derniers événements survenus dans les camps de Tindouf contre toute personne ayant refusé de se soumettre aux injonctions ou violé le couvre-feu instauré pour mater le soulèvement que connaissent, de temps à autre, ces camps suite à la détérioration de la situation et l'absence totale des conditions d'une vie décente" dans ces camps.

Il a aussi fait état du rejet total des séquestrés dans ces camps du diktat du "polisario". Sidi Ibrahim Ould Ibrahim Ould Mohamed, de la tribu "Oulad Tiddarine Ahl Talab Ali", est né en 1948 à Boujdour. Il avait exercé à la police des frontières dans les régions du Sud de 1969 à 1975 sous l'occupation espagnole, avant de s'enrôler dans les rangs du "polisario" en 1975 en tant que commandant d'une unité des milices armées du groupe.

Par ailleurs, une délégation composée de membres du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORSAS) et d'ONG sahraouies de défense des droits de l'Homme a été reçue, vendredi, au siège de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (CICR), à Genève.

A cette occasion, les membres de la délégation ont abordé avec leurs interlocuteurs du CICR la situation dans les camps de Tindouf et les traitements inhumains infligés aux populations séquestrées dans cette partie du territoire algérien.

Le cheikh de la tribu Rguibat Layaycha, Sidi Abidi El Idrissi a informé les responsables de l'Organisation humanitaire des violations des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf et leur a remis des listes des personnes arrêtées lors des événements qui ont secoué dernièrement les camps de Tindouf lors du soulèvement des populations et la répression sanglante qui s'en est suivie, ainsi que des listes de personnes disparues dans les camps depuis trente ans.

Outre cheikh Sidi Abidi El Idrissi, la délégation comprend, Baida Abdelaziz Hosein, président de l'Association des parents des Sahraouis victimes de la répression dans les camps de Tindouf "PASVERTI", président de la Commission des droits de l'Homme du CORCAS et El Moussaoui Sidi Salem, président de l'Association Tribune Sahraouie pour l'unité et la fraternité.

MAP
z
3 juillet 2006 01:54
L'Algérie vivement critiquée sur le Sahara par les ministres des A.E. de l'Union africaine


02.07.2006 | 20h26
Plusieurs ministres africains des Affaires étrangères participant au Sommet de l'Union africaine (UA) qui se tient à Banjul (Gambie), ont protesté contre le rapport présenté par le président de la Commission de l'UA, Alpha Oumar Konare pour avoir omis d'évoquer «les développements positifs de la question du Sahara», dont la proposition marocaine d'une large autonomie des provinces du sud, rapporte hier le quotidien arabe «Asharq Al-Awsat».

Au cours d'une séance de travail à huis-clos des chefs de diplomatie de ces pays, indique le journal londonien, le ministre Burkinabais des Affaires étrangères a affirmé que le rapport de Konare n'est pas objectif, ajoutant que les positions de l'Union africaine doivent être en harmonie avec les résolutions du Conseil de sécurité y afférent et notamment la dernière en date qui appelle au dialogue entre les parties concernées pour parvenir à une solution politique négociée de la question du Sahara.

Toujours selon Asharq Al-Awsat, le chef de diplomatie du Burkina Faso a appelé à «la prise en considération des derniers développements intervenus dans la position marocaine après la présentation par Rabat, d'une proposition d'autonomie des provinces du sud du Royaume», précisant que cette proposition a suscité «des réactions favorables au sein de la communauté internationale» et a été «évoquée avec force» dans le dernier rapport que le secrétaire général des Nations unies a présenté au Conseil de sécurité.
z
3 juillet 2006 01:56
Notez le changement radical de position de la Lybie, createur du Polisario aux cotes d'Alger:

Le conflit du Sahara divise les pays participant au sommet de Banjul (journal)


LE CAIRE (MAP) - Le conflit du Sahara a été un sujet de discorde entre les pays participant au sommet de l'Union africaine (UA), qui se tient à Banjul en Gambie, écrit dimanche le journal "Al Hayat".
Le journal, qui cite des sources diplomatiques, indique que lors d'une réunion à huit clos des ministres des affaires étrangères, consacrée à l'ordre du jour du sommet, le ministre burkinabé des affaires étrangères a critiqué l'insertion dans le rapport présenté par le président de la Commission de l'UA, d'un paragraphe sur la question du Sahara.



Le ministre burkinabé a estimé que ceci va à l'encontre des développements de la question à la lumière du projet d'autonomie des provinces du sud du Maroc, rappelant, à cet égard, les derniers rapports du conseil de sécurité qui ne font plus mention du deuxième plan Baker.

De même, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a mis l'accent sur les efforts déployés par les Nations Unies en vue d'un règlement politique de ce conflit, appuyé, dans ce sens, par le ministre tchadien des AE dont le pays a gelé récemment la reconnaissance à la prétendue "rasd", précise "Al Hayat".

Les mêmes sources citées par le journal ont fait part d'une proposition présentée par le libyen Abdeslam Triki pour retirer la partie sur le Sahara et la reformuler autrement, ce que le président de la Commission a qualifié d'"impossible".

C'est bien la première fois, ajoute "Al Hayat ", que le conflit du Sahara figure à l'ordre du jour d'un sommet de l'UA qui a hérité du dossier de la défunte Organisation de l'unité africaine (OUA) laquelle avait déjà reconnu la prétendue "rasd" en 1984, d'où le retrait du Maroc de cette organisation. Le Royaume n'a pas encore adhéré à l'UA.


Publié le: 02/07/2006 à 15:02:20 GMT Source : MAP
o
3 juillet 2006 07:59
Citation
zaki7 a écrit:
Voila par exemple, l'effet que ferait un retour du Maroc a l'UA, un Maroc qui siege a l'UA coupera court a toutes ces resolutions "redigees a Alger". Peut etre que je suis naif, mais je continue a croire fermemement qu'un Sahrawi de haut niveau doit representer le Maroc a l'UA. Ce serait une excellente manoeuvre diplomatique de la part du Maroc qui tetanisera l'algerie et le polisario.

tout à fait d'accord avec toi sur le fond,mais je crois que pour réintégrer l'ua notre pays devrait reconnaitre la "rasd" puisque cette derniere la fait au moment de son intégration en 82 ?QUE PENSEZ VOUS TOUS DE CETTE PROBLEMATIQUE ???
z
3 juillet 2006 08:50
Je ne pense pas que la RASD a reconnu le Maroc y inclus le Sahara marocain. Le Maroc peut reintegrer l'UA en reconnaissant les pays souverains ou les pays tels qu'on les connait dans la charte des nations unies et en adoptant la position que l'algerie adopte a savoir, l'UA doit rester neutre et cette question est traitee au niveau de l'ONU, or la RASD ne siege ni a l'ONU, et n'a jamais ete un pays en soi. Je pense que si le Maroc a un soutien consequent au niveau de l'UA de la part de pays de poids comme le Senegal et la Libye, il n'aura aucun probleme a trouver la bonne approche pour reintegrer. Il ne faut pas oublier que c'est un membre fondateur de cette union.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/07/06 08:54 par zaki7.
o
3 juillet 2006 09:29
Citation
zaki7 a écrit:
Je ne pense pas que la RASD a reconnu le Maroc y inclus le Sahara marocain. Le Maroc peut reintegrer l'UA en reconnaissant les pays souverains ou les pays tels qu'on les connait dans la charte des nations unies et en adoptant la position que l'algerie adopte a savoir, l'UA doit rester neutre et cette question est traitee au niveau de l'ONU, or la RASD ne siege ni a l'ONU, et n'a jamais ete un pays en soi. Je pense que si le Maroc a un soutien consequent au niveau de l'UA de la part de pays de poids comme le Senegal et la Libye, il n'aura aucun probleme a trouver la bonne approche pour reintegrer. Il ne faut pas oublier que c'est un membre fondateur de cette union.

LA "rasd" reconnait notre pays avec les frontieres d'avant 75, ce qui ne représente pas un probleme pour eux.les statuts de l'oua et de l'ua stipulent que pour faire partie de cette organisation les nouvelles entités ont devoir de reconnaitre celles déja existantes.
3 juillet 2006 10:40
La "rasd" n'existe pas.
"Avec un H majuscule"
b
3 juillet 2006 11:08
Il y a un nombre important de pays africains qui ne reconaissent pas la "rasd", amis qui sont biensur membre de l'UA.

1/ Le Maroc bouge autour de l'UA. La diplomatie marocaine n'est plus lethargique. Je n'exclus pas qu'il y a des reflexion comme avance Zaki et je n'en serai pas surpris. Le Maroc est entrain de couper l'herbe sous l'algerisario, deja.

2/ Je crois que toute cette question est mal saisie par l'UA. Il y a abus. La reconnaissance de la "rasd" en son sein peut etre re-discutée. Surtout qu'elle va contre les positions de toutes les organisations internationales.


3/ Le Maroc pourrait oeurer dans le sens a poser la question de la reconnaissance de la "rasd" de nouveau sur la table. Si L'algerie s'investit a la rappeler dans l'agenda, le Maroc pourrait travailler dans le sens de faire re-demarrer la discussion autour de la reconnaissance de la "rasd". Il y a moyen de le faire et de dennocner la prise en otage de l'organisation africaine par des pays comme l'algerie.











Citation
osmani a écrit:
LA "rasd" reconnait notre pays avec les frontieres d'avant 75, ce qui ne représente pas un probleme pour eux.les statuts de l'oua et de l'ua stipulent que pour faire partie de cette organisation les nouvelles entités ont devoir de reconnaitre celles déja existantes.
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