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Maroc: Développement des compétences
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19 décembre 2006 18:43
Maroc: Développement des compétences
19 December 2006

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La Direction des Investissements (DI) a organisé la semaine dernière, en périphérie de Rabat, la conférence annuelle « Les Intégrales de l’Investissement » sous la thématique du capital humain.

Au cours de la conférence, la DI s’est engagée à développer un système éducatif efficace et une politique d’emploi en adéquation avec les besoins d’une économie en développement, conformément aux engagements des Nations Unis exprimés dans les objectifs du millénaire pour le développement.

Le flux d’investissements directs étrangers (IDE) à destination du Maroc est à la hausse passant de 13,7 milliards de dirhams (1,63 milliards de dollars) à 18,9 milliards de dirhams (2,24 milliards de dollars) au cours des 9 premiers mois de l’année, sans compter les privatisations.

Selon une étude confiée par la DI au cabinet Ernst & Young visant à mesurer l’attractivité du pays, et dont les résultats ont été présentés lors de la conférence, 46% des 203 entreprises interrogées considèrent la conjoncture économique comme étant plus attractive que l’année dernière. Un tiers des entreprises sondées ne sont pas représentées au Maroc.

Le volume important d’investissements à destination du Maroc, qui pressurise le marché du travail et en particulier la main d’œuvre qualifiée, est devenu un défi majeur. Entre autres, le pays est confronté à un manque potentiel d’ingénieurs qualifiés, avec un nombre croissant d’entreprises qui se disputent une offre limitée.

« Un avantage comparatif du Maroc, c’est-à-dire une disponibilité d’ingénieurs à bon prix, risque de ne plus être. » a prévenu Hassan Bernoussi, directeur de la DI.

Les recruteurs dans le domaine du tourisme, du textile, des industries agricoles ainsi que dans les nouveaux secteurs tels que l’électronique, l’automobile et l’aéronautique concourent à alourdir la demande d’ingénieurs. Un accord de coopération entre l’Association des professionnels de l’informatique et de la bureautique (APEBI) et le gouvernement évalue le besoin d’ingénieurs à 30 000 au cours de ces 10 prochaines années.

Par exemple, le projet « Casashore » qui prévoie la réalisation d’un complexe d’externalisation, entend créer 1500 postes d’ingénieurs ces trois prochaines années.

« On s’oriente de plus en plus vers une économie du savoir, où la connaissance devient un facteur déterminant du succès », a précisé Rachid Belmokhtar, président de l’université Al-Akhawayn et directeur du comité scientifique de la conférence. Pendant la conférence, le gouvernement a communiqué son intention de former 10 000 ingénieurs par an jusqu’en 2010, grâce à la mise en œuvre de programmes d’ingénierie dans les universités et en encourageant la coopération entre les universités et les écoles d’ingénieurs. Le bureau du premier ministre a confié l’organisation de ce programme à l’Agence nationale de régulation des télécommunications.

Le gouvernement entend augmenter le nombre d’ingénieurs diplômés à 9000 par an d’ici à 2010. Six cent professionnels suivront une formation d’ingénieur et 400 ingénieurs devraient venir s’installer au Maroc chaque année d’ici la fin de cette décennie. Cet été, 24,4% des diplômés étaient au chômage, prêts à se recycler.

Le secteur privé est également appelé à jouer un rôle essentiel dans la formation des professionnels. Le premier groupe indien exportateur, Tata Consultancy Services (TCS), a récemment conclu un accord avec le gouvernement du Maroc.

TCS s’est engagé à mettre en place un « delivery center » offshore de 500 salariés pour desservir l’Europe francophone et hispanophone, qui devrait être opérationnel dès janvier 2007. Le groupe s’engage à réaliser un programme de formation dans les métiers de la technologie de l’information en faveur de 25 000 personnes à l’horizon 2010.

L’Europe reste la principale source d’IDE, avec une part de 89% en 2005. Toutefois, l’augmentation des investissements en provenance des Etats-Unis (principalement dans le secteur des services et de l’immobilier) et des pays du Golfe (dans les domaines de la construction et de l’immobilier) est amenée à modifier ce classement.

Etant donné l’intérêt croissant de la part de nouveaux investisseurs, la DI a pris la décision de se renommer « Investir au Maroc » en vue de se concentrer exclusivement sur son rôle en tant qu’agence de promotion d’investissement.
H
20 décembre 2006 17:28
La promotion des diplomés de l'EST titulaires du DUT , et a qui on ouvre la formation continue seraient un bon moyen d obtenir des ingénieurs opérationnels et efficaces .et qui de plus reviendraient moins cher à l'état .
 
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