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Le Maroc se demande comment attirer plus de touristes!!!
a
11 mai 2013 16:57
Le gouvernement peine à attirer plus de touristes notamment des pays nordiques et pays de l'Est dont la Russie.

Au dela de l'insuffisance des dessertes aériennes il est clair qu'on se prétend une destination culturelle et on offre à visiter quelques casbah qui s'usent sous la pluie, 1 palais et demi à Marrakech car une grosse partie du palais Bahia est occupée par la famille royale comme si elle n’avait pas de place ailleurs...

Casablanca qui potentiellement mérite un classement UNESCO pour l'archi Art Deco et moderniste est négligée avec ses façades à l'abandon.

Et scandale absolu il n’existe aucune politique archéologique notre royaume est quasiment vierge de fouilles archeo alors qu'il recèle de tresors enfouis!!
Le site de Volubilis n'est même pas entièrement fouillé!!!
Resultat: nos musées sont ridicules....


Aucune offre en agro tourisme... l'ecologie n'est pas un luxe mais une nécessité vitale au Maroc si pauvre en eau et ressources énergétiques...

Bref il faut arrêter avec le folklore et se poser des questions pourquoi les touristes ne reviennent pas... Car en fait on a vite fait le tour.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/05/13 16:57 par axis7.
s
13 mai 2013 17:06
c'est dommage pour notre pays car peut constater que pas grand monde ne bouge...il y a telment à faire là bas!!! malheureusement bcp de personnes sont parti au pays ac d projets très interessant mais sont revenus en courant!

pourquoi? car les Marocain font tous pour ralentir les projets d immigré de retour au pays et c triiiste! je ne comprend pas cette politique.
U
14 mai 2013 08:51
Pour la majorité des touristes, les musées sont le moyen d'occuper les jours d'intempérie. Il y a des touristes qui se déplacent pour connaitre l'Histoire antique des pays, mais il faut d'abord étoffer l'offre.
L'avantage, c'est que cette clientèle touristique est plus stable au cours de l'année et que ceux qui allaient en Égypte ne demandent pas mieux que de trouver un lieu qui propose de découvertes nouvelles.

Le principal est l'accueil souriant, domaine où les Marocains sont bons.

Les difficultés actuelles sont largement conjoncturelles (crise un peu partout, retour de l'attractivité des prix espagnols) et liés à la proximité de pays à risque islamistes (aucun touriste ne veut risquer de voir ses vacances pourries par des excités).

Quand la conjoncture repartira, et pour autant que les Islamistes ne gagnent pas du terrain aux prochaines élections, le Maroc sera l'un des premiers à profiter du redémarrage.

Il y a aussi un grand potentiel touristique lié à l'Histoire et la Culture amazighes, mais ça nécessite la mise en œuvre de cet aspect de la Constitution.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
M
14 mai 2013 12:33
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.
t
14 mai 2013 14:19
Faut juste améliorer les organisations .
a
15 mai 2013 13:32
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Le tourisme ne represente que 7% du PIB du Maroc :
[www.lefigaro.fr]

Je sais que le FLN des decennie durant a donné une image folklorique d'un Maroc qui ne vit que de tourisme et de tomate. Le Maroc n'a jamais vecu du tourisme. Jusqu'il i y a moins de 10 ans le Maroc recevait 3 millions de touristes avec les marocains de l'etrangers inclus et ce par an. Le Maroc etant un pays de 35 millions d'habitants.... faudra me dire comment on peut vivre d'un chiffre aussi derisoire. Ces dernières années le nombre de touristes tourne autour de 8 ou 9 marocains compris.
On ne fait pas vivre un pays du poids du Maroc avec cela.

Un simple tour sur internet demontre que la part du tourisme dans le PIB du Maroc est minoritaires par rapport à l'industrie ( eh oui!!!) et les services hors tourismes. Même l'agriculture a une part moindre.

Pour un pays sans hydrocarbures avec un effort de guerre imposée quasi constant depuis 1956, je dis que c'est pas mal.
B
15 mai 2013 17:35
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Exactement ce que j'ai toujours pensé et écrit, sur ce forum.

Ne pas mettre ses oeufs dans le même panier.

Par contre, l'exemple de la turquie, ne me semble pas adéquat.

La turquie et le textile, c'est de la sous-enchère salariale.
Aucune technologie de pointe, pas de produits à haute valeur ajoutée.

Sauf, si tu considères que les loukoums, sont d'une technologie avancéeptdr
M
15 mai 2013 21:32
Citation
Bengi a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Exactement ce que j'ai toujours pensé et écrit, sur ce forum.

Ne pas mettre ses oeufs dans le même panier.

Par contre, l'exemple de la turquie, ne me semble pas adéquat.

La turquie et le textile, c'est de la sous-enchère salariale.
Aucune technologie de pointe, pas de produits à haute valeur ajoutée.

Sauf, si tu considères que les loukoums, sont d'une technologie avancéeptdr

Tu dois parler de la turquie Halwa turk et Loukoum des années 70 probablement ou son PIB etait le textile, le tourisme et l'agriculture avec un PIB d'a peine 90 milliards $

Aujourd'hui c'est 770 milliards de PIB à dominance industrielle pour 80 millions d'habitants
Soit 2 fois le PIB des 3 pays du magreb ( Algerie 200 milliards, le Maroc 100 milliards et la tunisie 50 milliards)
Initialement accés sur l'agriculture, le textile et le tourisme, elle a su diversifier son économie
à dominance industrielle, elle est parmi les pays émergents des plus actifs.
M
15 mai 2013 22:11
Citation
axis7 a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Le tourisme ne represente que 7% du PIB du Maroc :
[www.lefigaro.fr]

Je sais que le FLN des decennie durant a donné une image folklorique d'un Maroc qui ne vit que de tourisme et de tomate. Le Maroc n'a jamais vecu du tourisme. Jusqu'il i y a moins de 10 ans le Maroc recevait 3 millions de touristes avec les marocains de l'etrangers inclus et ce par an. Le Maroc etant un pays de 35 millions d'habitants.... faudra me dire comment on peut vivre d'un chiffre aussi derisoire. Ces dernières années le nombre de touristes tourne autour de 8 ou 9 marocains compris.
On ne fait pas vivre un pays du poids du Maroc avec cela.

Un simple tour sur internet demontre que la part du tourisme dans le PIB du Maroc est minoritaires par rapport à l'industrie ( eh oui!!!) et les services hors tourismes. Même l'agriculture a une part moindre.

Pour un pays sans hydrocarbures avec un effort de guerre imposée quasi constant depuis 1956, je dis que c'est pas mal.

@AXIS7, je suis sur que si on discuté du sexe des anges tu trouvera toujours moyen d'inclure l'algerie dans la discussion. mais pourquoi donc cette hargne?
On va donc laisser algerie et maroc de coté et parler économie ok?

Le sujet est comment le maroc doit conquerir de nouveaux clients en terme de tourisme, donc :

avec 9 millions aujourd'hui, il projette attirer 20 millions à l'horizon 2020, mais il y'a un mais et les technocrates marocains l'ont heureusement bien compris :
Un objectif de 20 millions ( à croissance constante du PICool le tourisme pesera 21% du PIB.
ce taux sera excessif d'autant que les Services se chiffrent déja à 52% du PIB.
alors que l'industrie est à 31% et que l'agriculture est a 17%..

L'industrie qui symbolise une stabilité macro-économique, sera forcément plus faible que les 31%d'aujourd'hui
Tandis que les Services (incluant le Tourisme à 21%) sera porté 63% donc excessivement risqué
D'autant que l'agriculture à 17% subit les alias de dame nature.

D'ou ajustement stratégique des investissements pour corriger le parcours.
E
16 mai 2013 03:01
Citation
Melkafr a écrit:
Citation
axis7 a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Le tourisme ne represente que 7% du PIB du Maroc :
[www.lefigaro.fr]

Je sais que le FLN des decennie durant a donné une image folklorique d'un Maroc qui ne vit que de tourisme et de tomate. Le Maroc n'a jamais vecu du tourisme. Jusqu'il i y a moins de 10 ans le Maroc recevait 3 millions de touristes avec les marocains de l'etrangers inclus et ce par an. Le Maroc etant un pays de 35 millions d'habitants.... faudra me dire comment on peut vivre d'un chiffre aussi derisoire. Ces dernières années le nombre de touristes tourne autour de 8 ou 9 marocains compris.
On ne fait pas vivre un pays du poids du Maroc avec cela.

Un simple tour sur internet demontre que la part du tourisme dans le PIB du Maroc est minoritaires par rapport à l'industrie ( eh oui!!!) et les services hors tourismes. Même l'agriculture a une part moindre.

Pour un pays sans hydrocarbures avec un effort de guerre imposée quasi constant depuis 1956, je dis que c'est pas mal.

@AXIS7, je suis sur que si on discuté du sexe des anges tu trouvera toujours moyen d'inclure l'algerie dans la discussion. mais pourquoi donc cette hargne?
On va donc laisser algerie et maroc de coté et parler économie ok?

Le sujet est comment le maroc doit conquerir de nouveaux clients en terme de tourisme, donc :

avec 9 millions aujourd'hui, il projette attirer 20 millions à l'horizon 2020, mais il y'a un mais et les technocrates marocains l'ont heureusement bien compris :
Un objectif de 20 millions ( à croissance constante du PICool le tourisme pesera 21% du PIB.
ce taux sera excessif d'autant que les Services se chiffrent déja à 52% du PIB.
alors que l'industrie est à 31% et que l'agriculture est a 17%..

L'industrie qui symbolise une stabilité macro-économique, sera forcément plus faible que les 31%d'aujourd'hui
Tandis que les Services (incluant le Tourisme à 21%) sera porté 63% donc excessivement risqué
D'autant que l'agriculture à 17% subit les alias de dame nature.

D'ou ajustement stratégique des investissements pour corriger le parcours.

Comment parler de macroéconomie dans le cas du Maroc, quand ce pays n'a même pas encore poser les bases ne serait-ce que d'une micro-économie? L'économie marocaine est une économie de bazar, personne paye ni taxe ni TVA ni impôt au Maroc, comment voulez-vous remplir les caisses de l'état quand l'état marocain ne ponctionne rien à ses citoyens? A part l'autoroute, tout est gratuit au Maroc. Comment inculquer au peuple un mentalité de bosseur?

Sinon pour revenir au sujet je propose au Maroc de miser sur le tourisme intermaghrébin. Les algériens et les tunisiens aiment voyager, mais c'est compliqué pour eux d'aller au Maroc. Plutôt que de viser les pays pauvre d'Europe de l'Est, pourquoi ne pas viser les classes moyennes algériennes et tunisiennes pour gagner plus de touristes au Maroc?
t
16 mai 2013 10:58
Citation
EdwardSaid a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Citation
axis7 a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Le tourisme ne represente que 7% du PIB du Maroc :
[www.lefigaro.fr]

Je sais que le FLN des decennie durant a donné une image folklorique d'un Maroc qui ne vit que de tourisme et de tomate. Le Maroc n'a jamais vecu du tourisme. Jusqu'il i y a moins de 10 ans le Maroc recevait 3 millions de touristes avec les marocains de l'etrangers inclus et ce par an. Le Maroc etant un pays de 35 millions d'habitants.... faudra me dire comment on peut vivre d'un chiffre aussi derisoire. Ces dernières années le nombre de touristes tourne autour de 8 ou 9 marocains compris.
On ne fait pas vivre un pays du poids du Maroc avec cela.

Un simple tour sur internet demontre que la part du tourisme dans le PIB du Maroc est minoritaires par rapport à l'industrie ( eh oui!!!) et les services hors tourismes. Même l'agriculture a une part moindre.

Pour un pays sans hydrocarbures avec un effort de guerre imposée quasi constant depuis 1956, je dis que c'est pas mal.

@AXIS7, je suis sur que si on discuté du sexe des anges tu trouvera toujours moyen d'inclure l'algerie dans la discussion. mais pourquoi donc cette hargne?
On va donc laisser algerie et maroc de coté et parler économie ok?

Le sujet est comment le maroc doit conquerir de nouveaux clients en terme de tourisme, donc :

avec 9 millions aujourd'hui, il projette attirer 20 millions à l'horizon 2020, mais il y'a un mais et les technocrates marocains l'ont heureusement bien compris :
Un objectif de 20 millions ( à croissance constante du PICool le tourisme pesera 21% du PIB.
ce taux sera excessif d'autant que les Services se chiffrent déja à 52% du PIB.
alors que l'industrie est à 31% et que l'agriculture est a 17%..

L'industrie qui symbolise une stabilité macro-économique, sera forcément plus faible que les 31%d'aujourd'hui
Tandis que les Services (incluant le Tourisme à 21%) sera porté 63% donc excessivement risqué
D'autant que l'agriculture à 17% subit les alias de dame nature.

D'ou ajustement stratégique des investissements pour corriger le parcours.

Comment parler de macroéconomie dans le cas du Maroc, quand ce pays n'a même pas encore poser les bases ne serait-ce que d'une micro-économie? L'économie marocaine est une économie de bazar, personne paye ni taxe ni TVA ni impôt au Maroc, comment voulez-vous remplir les caisses de l'état quand l'état marocain ne ponctionne rien à ses citoyens? A part l'autoroute, tout est gratuit au Maroc. Comment inculquer au peuple un mentalité de bosseur?

Sinon pour revenir au sujet je propose au Maroc de miser sur le tourisme intermaghrébin. Les algériens et les tunisiens aiment voyager, mais c'est compliqué pour eux d'aller au Maroc. Plutôt que de viser les pays pauvre d'Europe de l'Est, pourquoi ne pas viser les classes moyennes algériennes et tunisiennes pour gagner plus de touristes au Maroc?


J ' ai presque envie d' éclater de rire .

Il me semble qu ' a une époque ou la frontière était ouverte, les soit disant touristes Algériens ,dormaient la nuit sur les places du grand boulevard à Oujda ptdr avec ça on peux gagner avec ce genre de tourisme , de plus ça fait pas propre ces gens étalés sur les grandes places , on peux deviner le reste ,s ils ne trouvent pas de toilette à proximité moody smiley
B
16 mai 2013 14:02
Citation
EdwardSaid a écrit:
[ L'économie marocaine est une économie de bazar, personne paye ni taxe ni TVA ni impôt au Maroc

Quel clown!

Aveuglé par ta bêtise, tu racontes des mensonges grossiers.

Au Maroc, la taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect qui s’applique à la consommation des biens et services fournis à titre onéreux.
Elle représente, de loin, la plus importante source fiscale pour le budget de l'État. Selon les statistiques du Trésor en 2010, elle équivaut à 65 % des recettes fiscales de l'État

La TVA a été promulguée par la loi 30/85 du 20 décembre 1985 publiée au B.O N° 38182 du 1er janvier 1986 en remplacement de la taxe sur les produits et les services (T.P.S) en vigueur depuis 1961. La TVA a été modifiée à plusieurs reprises par les différentes lois de finances qui se sont succédé depuis 1987 et les décrets d’application de 1991, 1994, 1996, 1997, 1998, 1999/2000, 2000/2001, 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006 qui les ont complétés.
M
16 mai 2013 15:37
Mr Edouard faut pas exagérer non plus.

La gratuité au maroc j'en doute et l'absence de macroéconomie surement pas.

En terme fiscal, le maroc a réformé progressivement sa fiscalité sur l'instigation de la CE
et, combien même, elle s'est faite, sur le moyen terme, au détriment des recettes fiscales par le jeu des dégrèvements fiscaux et des franchises douanières en faveur des investisseurs nationaux et étrangers, on connaitra des retombées bénéfiques dans le long terme.

Fiscalement, le mal le plus inquiétant, et non seulement pour le maroc mais pour les 3 pays du maghreb, c'est l'informel.
Ce phénomène et comme un serpent à 2 têtes :
- L'une nourrie une catégorie sociale importante en permettant aux gens de gagner un salaire fusse- t'il modeste et également un prix accessible pour le consommateur.

- L'autre évapore toutes les recettes fiscale ( Tva et impots sociétés) donc un manque de recettes.
E
16 mai 2013 17:22
Citation
tatouage a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Citation
axis7 a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
Le tourisme est ,et doit être une politique en parallelle avec d'autres projets économiques stables et quasi nationaux, privés, sémi-étatique ou en partenariat équitable pour se préserver de la dépendance politique , économique et financière de l'extérieur.

Aucun pays à vocation touristique ne s'est cantonné exclusivement dans le tourisme sinon que pour une période donnée ( la Turquie d'hier en est un exemple parmi tant d'autres).

Le Maroc l'a apprit à son détriment est corrige de plus en plus le parcours, d'autant que le tourisme, particulièrement dans les pays arabes, s'ajuste en fonction de la conjoncture sécuritaire et la menace terroriste.
Par ailleurs, les Investissements étrangers doivent être appréciés selon l'inpact de la souveraineté et la rentabilité économique du pays et non pas aux seuls retombées de main d'oeuvre ou de la facilité pour le financement de projets .

C'est une des conclusions quasi consensuelle des économistes "visionnaires" a l'encontre de ceux qui préconnisent le soit disant "marché mondial", un leurre pour s'accaparer les richesses naturelles de pays et pas seulement que les richesses du sol.

Le tourisme ne represente que 7% du PIB du Maroc :
[www.lefigaro.fr]

Je sais que le FLN des decennie durant a donné une image folklorique d'un Maroc qui ne vit que de tourisme et de tomate. Le Maroc n'a jamais vecu du tourisme. Jusqu'il i y a moins de 10 ans le Maroc recevait 3 millions de touristes avec les marocains de l'etrangers inclus et ce par an. Le Maroc etant un pays de 35 millions d'habitants.... faudra me dire comment on peut vivre d'un chiffre aussi derisoire. Ces dernières années le nombre de touristes tourne autour de 8 ou 9 marocains compris.
On ne fait pas vivre un pays du poids du Maroc avec cela.

Un simple tour sur internet demontre que la part du tourisme dans le PIB du Maroc est minoritaires par rapport à l'industrie ( eh oui!!!) et les services hors tourismes. Même l'agriculture a une part moindre.

Pour un pays sans hydrocarbures avec un effort de guerre imposée quasi constant depuis 1956, je dis que c'est pas mal.

@AXIS7, je suis sur que si on discuté du sexe des anges tu trouvera toujours moyen d'inclure l'algerie dans la discussion. mais pourquoi donc cette hargne?
On va donc laisser algerie et maroc de coté et parler économie ok?

Le sujet est comment le maroc doit conquerir de nouveaux clients en terme de tourisme, donc :

avec 9 millions aujourd'hui, il projette attirer 20 millions à l'horizon 2020, mais il y'a un mais et les technocrates marocains l'ont heureusement bien compris :
Un objectif de 20 millions ( à croissance constante du PICool le tourisme pesera 21% du PIB.
ce taux sera excessif d'autant que les Services se chiffrent déja à 52% du PIB.
alors que l'industrie est à 31% et que l'agriculture est a 17%..

L'industrie qui symbolise une stabilité macro-économique, sera forcément plus faible que les 31%d'aujourd'hui
Tandis que les Services (incluant le Tourisme à 21%) sera porté 63% donc excessivement risqué
D'autant que l'agriculture à 17% subit les alias de dame nature.

D'ou ajustement stratégique des investissements pour corriger le parcours.

Comment parler de macroéconomie dans le cas du Maroc, quand ce pays n'a même pas encore poser les bases ne serait-ce que d'une micro-économie? L'économie marocaine est une économie de bazar, personne paye ni taxe ni TVA ni impôt au Maroc, comment voulez-vous remplir les caisses de l'état quand l'état marocain ne ponctionne rien à ses citoyens? A part l'autoroute, tout est gratuit au Maroc. Comment inculquer au peuple un mentalité de bosseur?

Sinon pour revenir au sujet je propose au Maroc de miser sur le tourisme intermaghrébin. Les algériens et les tunisiens aiment voyager, mais c'est compliqué pour eux d'aller au Maroc. Plutôt que de viser les pays pauvre d'Europe de l'Est, pourquoi ne pas viser les classes moyennes algériennes et tunisiennes pour gagner plus de touristes au Maroc?


J ' ai presque envie d' éclater de rire .

Il me semble qu ' a une époque ou la frontière était ouverte, les soit disant touristes Algériens ,dormaient la nuit sur les places du grand boulevard à Oujda ptdr avec ça on peux gagner avec ce genre de tourisme , de plus ça fait pas propre ces gens étalés sur les grandes places , on peux deviner le reste ,s ils ne trouvent pas de toilette à proximité moody smiley

Tu as une vision caricaturale de l'Algérie, nous sommes en 2013. Il y'a en Algérie une large classe moyenne et aisée qui boss, qui consomme et qui aspire à partir en vacances. L'Algérie est le pays du Maghreb ou les citoyens partent le plus en vacances, notamment dans le pourtour méditerranéen ( Grèce, Turquie, Tunisie), grace à des billets d'avions bien moins cher que dans les autres pays du Maghreb. Proportionnellement un algérien en vacance dépense plus d'argent qu'un français. Tout le monde sait que le Maroc mise essentiellement sur le tourisme low cost, c'est sa stratégie marketing: la domination par les coûts plutôt que la différenciation. Les français qui passent leurs vacances au Maroc s'y rendent les poches vides.
Le marocain moyen ne sort pas de son pays car le prix du billet d'avion est trop cher pour vous.
Demande aux hôteliers qui reçoivent des algériens chez vous, tu verra si ils dorment sur des places publiques ou pas.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/05/13 17:55 par EdwardSaid.
E
16 mai 2013 17:28
Citation
Bengi a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:
[ L'économie marocaine est une économie de bazar, personne paye ni taxe ni TVA ni impôt au Maroc

Quel clown!

Aveuglé par ta bêtise, tu racontes des mensonges grossiers.

Au Maroc, la taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect qui s’applique à la consommation des biens et services fournis à titre onéreux.
Elle représente, de loin, la plus importante source fiscale pour le budget de l'État. Selon les statistiques du Trésor en 2010, elle équivaut à 65 % des recettes fiscales de l'État

La TVA a été promulguée par la loi 30/85 du 20 décembre 1985 publiée au B.O N° 38182 du 1er janvier 1986 en remplacement de la taxe sur les produits et les services (T.P.S) en vigueur depuis 1961. La TVA a été modifiée à plusieurs reprises par les différentes lois de finances qui se sont succédé depuis 1987 et les décrets d’application de 1991, 1994, 1996, 1997, 1998, 1999/2000, 2000/2001, 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006 qui les ont complétés.

Pourrais-tu nous donner les chiffres du budget marocain et sa répartition STP?
Moi je peux te dire que votre budget est d'un montant inférieur à celui de la Côte d'Ivoire.
Tu veux qu'on aille toi et moi dans un commerce marocain, pour voir si les prix sont affichés correctement, et si on reçoit un ticket de caisse à l'encaissement du produit?

Ce n'est pas le tout d'édicter des lois, encore faut-il les appliquer.
E
16 mai 2013 17:33
Citation
Melkafr a écrit:
Mr Edouard faut pas exagérer non plus.

La gratuité au maroc j'en doute et l'absence de macroéconomie surement pas.

En terme fiscal, le maroc a réformé progressivement sa fiscalité sur l'instigation de la CE
et, combien même, elle s'est faite, sur le moyen terme, au détriment des recettes fiscales par le jeu des dégrèvements fiscaux et des franchises douanières en faveur des investisseurs nationaux et étrangers, on connaitra des retombées bénéfiques dans le long terme.

Fiscalement, le mal le plus inquiétant, et non seulement pour le maroc mais pour les 3 pays du maghreb, c'est l'informel.
Ce phénomène et comme un serpent à 2 têtes :
- L'une nourrie une catégorie sociale importante en permettant aux gens de gagner un salaire fusse- t'il modeste et également un prix accessible pour le consommateur.

- L'autre évapore toutes les recettes fiscale ( Tva et impots sociétés) donc un manque de recettes.

Tout ce qui est payant au Maroc l'est du fait de la privatisation de plus en plus constante du service public marocain, rien de plus.
De ce côté je suis fier que l'Algérie n'ai pas suivi le modèle de privatisation du voisin marocain.

L'argent du peuple marocain ne profite plus à l'état marocain, mais à des entreprises privées. Le Maroc s'est fait roulée dans la farine en optant de privilégier le secteur public au détriment du secteur privé, et bientôt il regrettera de n'avoir pas fait le choix judicieux de copier le modèle économique socialiste de son voisin de l'est.

Pour le reste je maintien mon propos: le peu de service public qui reste au Maroc, il est gratuit.
B
16 mai 2013 18:30
Citation
EdwardSaid a écrit:
Citation
Bengi a écrit:
Citation
EdwardSaid a écrit:
[ L'économie marocaine est une économie de bazar, personne paye ni taxe ni TVA ni impôt au Maroc

Quel clown!

Aveuglé par ta bêtise, tu racontes des mensonges grossiers.

Au Maroc, la taxe sur la valeur ajoutée est un impôt indirect qui s’applique à la consommation des biens et services fournis à titre onéreux.
Elle représente, de loin, la plus importante source fiscale pour le budget de l'État. Selon les statistiques du Trésor en 2010, elle équivaut à 65 % des recettes fiscales de l'État

La TVA a été promulguée par la loi 30/85 du 20 décembre 1985 publiée au B.O N° 38182 du 1er janvier 1986 en remplacement de la taxe sur les produits et les services (T.P.S) en vigueur depuis 1961. La TVA a été modifiée à plusieurs reprises par les différentes lois de finances qui se sont succédé depuis 1987 et les décrets d’application de 1991, 1994, 1996, 1997, 1998, 1999/2000, 2000/2001, 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006 qui les ont complétés.

Pourrais-tu nous donner les chiffres du budget marocain et sa répartition STP?
Moi je peux te dire que votre budget est d'un montant inférieur à celui de la Côte d'Ivoire.
Tu veux qu'on aille toi et moi dans un commerce marocain, pour voir si les prix sont affichés correctement, et si on reçoit un ticket de caisse à l'encaissement du produit?

Ce n'est pas le tout d'édicter des lois, encore faut-il les appliquer.

NOUS? tu parles de qui?

Tu as écrit un mensonge sur la TVA.

Or, la TVA sous une autre forme depuis.....1961.

Le reste n'a aucun intérêt, et ne sert qu'à masquer que tu es UN MENTEUR.

Sujet clos.
U
17 mai 2013 08:22
Citation
Melkafr a écrit:
[...]
Le sujet est comment le Maroc doit conquérir de nouveaux clients en terme de tourisme, donc :

avec 9 millions aujourd'hui, il projette attirer 20 millions à l'horizon 2020, mais il y'a un mais et les technocrates marocains l'ont heureusement bien compris :
Un objectif de 20 millions ( à croissance constante du PIB ) le tourisme pèsera 21% du PIB.
ce taux sera excessif d'autant que les Services se chiffrent déjà à 52% du PIB.
alors que l'industrie est à 31% et que l'agriculture est a 17%..

L'industrie qui symbolise une stabilité macro-économique, sera forcément plus faible que les 31%d'aujourd'hui
Tandis que les Services (incluant le Tourisme à 21%) sera porté 63% donc excessivement risqué
D'autant que l'agriculture à 17% subit les alias de dame nature.

D’où ajustement stratégique des investissements pour corriger le parcours.

Il ne faut pas oublier les effets multiplicateurs:

Il se greffe tout un tas de métiers sur le tourisme et pas seulement les activités de service.
Si on enlève les Marocains de l'extérieur, qui ont des besoins différents et moindres, dans pratiquement tous les domaines, on a des touristes qui ont une demande en confort similaire à celle de leur pays d'origine.

Construire et entretenir toute cette infrastructure induit tout un tas d'activités artisanales. Si la demande est suffisante, des objets peuvent être produits industriellement au Maroc.
Dans ce deuxième cas, l'État peut intervenir, en contraignant les producteurs à respecter des normes de niveau international.

Prenons un exemple: Pour chaque appartement de vacance, il faut une ou plusieurs salles d'eau, chacune équipée de lavabo, baignoire et cuvette de WC (et, éventuellement, bidet).

Les Chinois, dont l'hygiène était désastreuse et dont les WC se limit(ai)ent souvent à un seau ou un trou dans une planche, ont commencé à installer des cuvettes de WC.
Les premières cuvettes de WC ont été importées d'Europe. Après ça, certains ont lancé une fabrication locale, pour couvrir les besoins locaux.

Malheureusement pour eux, la qualité de leurs objets n'est pas de niveau international. Comme souvent en Asie, "ça a l'air de", mais ça n'en est pas.
Certains commerçants malhonnêtes cherchent à refiler de ce type de produits chinois, mais l'escroquerie n'a pas tardé à se révéler. La combine est donc connue et seuls les pigeons se font encore avoir.

Le Maroc peut faire mieux que les autres: Les cuvettes de WC, c'est de la terre cuite (je simplifie) émaillée.
Or, l'artisanat marocain est capable de produire des céramiques de haute qualité.
On voit immédiatement que le Maroc est donc très bien placé pour fabriquer industriellement des WC de qualité internationale et de les exporter. Pareil pour les lavabos et les bidets.

Ça, c'est clairement un effet induit par le tourisme qui se transforme en activité pérenne.


L'exemple de la salle d'eau est une constante dans presque tous les pays chauds.
Catelles et planelles qui se décollent, lavabos et WC félés, joints éclatés, moisissure partout etc sont des grands classiques.
Inutile de préciser que c'est un des points dont parlent immanquablement les touristes à leur retour.

À l'inverse, lorsque les salles d'eau sont 100% en ordre, le commentaire fait de la publicité au pays.

Au Maroc, pays où on est traditionnellement capable de fabriquer d'admirables céramiques, fabriquer des salles d'eau aux normes européennes dans tous les lieux d'hébergement est loin d'être impossible.
On peut même affirmer qu'étant donné que l’artisanat traditionnel est remarquable. elles devraient même être d'un niveau supérieur à la moyenne.

Là aussi, l'État peut imposer des normes minimales, de niveau international.


J'ai pris un exemple dans lequel il y a une continuité entre la tradition, l'industrialisation et l'exportation, juste pour montrer que le Maroc possède, dans sa tradition artisanale de haute qualité, des ressources qui permettent de fournir des emplois modernes, relativement stables et correctement rémunérés.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
M
17 mai 2013 11:58
Citation
Unesuggestion a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:
[...]
Le sujet est comment le Maroc doit conquérir de nouveaux clients en terme de tourisme, donc :

avec 9 millions aujourd'hui, il projette attirer 20 millions à l'horizon 2020, mais il y'a un mais et les technocrates marocains l'ont heureusement bien compris :
Un objectif de 20 millions ( à croissance constante du PIB ) le tourisme pèsera 21% du PIB.
ce taux sera excessif d'autant que les Services se chiffrent déjà à 52% du PIB.
alors que l'industrie est à 31% et que l'agriculture est a 17%..

L'industrie qui symbolise une stabilité macro-économique, sera forcément plus faible que les 31%d'aujourd'hui
Tandis que les Services (incluant le Tourisme à 21%) sera porté 63% donc excessivement risqué
D'autant que l'agriculture à 17% subit les alias de dame nature.

D’où ajustement stratégique des investissements pour corriger le parcours.

Il ne faut pas oublier les effets multiplicateurs:

Il se greffe tout un tas de métiers sur le tourisme et pas seulement les activités de service.
Si on enlève les Marocains de l'extérieur, qui ont des besoins différents et moindres, dans pratiquement tous les domaines, on a des touristes qui ont une demande en confort similaire à celle de leur pays d'origine.

Construire et entretenir toute cette infrastructure induit tout un tas d'activités artisanales. Si la demande est suffisante, des objets peuvent être produits industriellement au Maroc.
Dans ce deuxième cas, l'État peut intervenir, en contraignant les producteurs à respecter des normes de niveau international.

Prenons un exemple: Pour chaque appartement de vacance, il faut une ou plusieurs salles d'eau, chacune équipée de lavabo, baignoire et cuvette de WC (et, éventuellement, bidet).

Les Chinois, dont l'hygiène était désastreuse et dont les WC se limit(ai)ent souvent à un seau ou un trou dans une planche, ont commencé à installer des cuvettes de WC.
Les premières cuvettes de WC ont été importées d'Europe. Après ça, certains ont lancé une fabrication locale, pour couvrir les besoins locaux.

Malheureusement pour eux, la qualité de leurs objets n'est pas de niveau international. Comme souvent en Asie, "ça a l'air de", mais ça n'en est pas.
Certains commerçants malhonnêtes cherchent à refiler de ce type de produits chinois, mais l'escroquerie n'a pas tardé à se révéler. La combine est donc connue et seuls les pigeons se font encore avoir.

Le Maroc peut faire mieux que les autres: Les cuvettes de WC, c'est de la terre cuite (je simplifie) émaillée.
Or, l'artisanat marocain est capable de produire des céramiques de haute qualité.
On voit immédiatement que le Maroc est donc très bien placé pour fabriquer industriellement des WC de qualité internationale et de les exporter. Pareil pour les lavabos et les bidets.

Ça, c'est clairement un effet induit par le tourisme qui se transforme en activité pérenne.


L'exemple de la salle d'eau est une constante dans presque tous les pays chauds.
Catelles et planelles qui se décollent, lavabos et WC félés, joints éclatés, moisissure partout etc sont des grands classiques.
Inutile de préciser que c'est un des points dont parlent immanquablement les touristes à leur retour.

À l'inverse, lorsque les salles d'eau sont 100% en ordre, le commentaire fait de la publicité au pays.

Au Maroc, pays où on est traditionnellement capable de fabriquer d'admirables céramiques, fabriquer des salles d'eau aux normes européennes dans tous les lieux d'hébergement est loin d'être impossible.
On peut même affirmer qu'étant donné que l’artisanat traditionnel est remarquable. elles devraient même être d'un niveau supérieur à la moyenne.

Là aussi, l'État peut imposer des normes minimales, de niveau international.


J'ai pris un exemple dans lequel il y a une continuité entre la tradition, l'industrialisation et l'exportation, juste pour montrer que le Maroc possède, dans sa tradition artisanale de haute qualité, des ressources qui permettent de fournir des emplois modernes, relativement stables et correctement rémunérés.

Un bel exposé sur les toilettes et l'artisanat mais quel est le rapport avec l'équilibre économique ( répartition en purcentage du PIB ) et combien même les toilettes sont en corrolaire, quelle serait leur part de contribution dans le PIB par rapport aux 100 milliards £ ?
U
17 mai 2013 22:05
Tu as l'air de t'inquiéter du fait que le tourisme soit rangé parmi les "services".

Le tourisme, c'est des services à la personne, du "tertiaire".
L'artisanat pour construire/entretenir les infrastructures touristiques, c'est du "secondaire".
Lorsqu'un produit s'exporte, il s'agit d'entrées directes de devises, qui se basent sur une production industrielle. Encore du "secondaire"

Si un savoir-faire existe au Maroc et qu'il y a un marché local, il est possible d’embrayer une dynamique industrielle sans trop de préalables.

Il va de soi que s'il y a plus de production, il y a un pourcentage plus faible de tourisme.


Il y un point très trompeur dans le calcul du PIB:
Le volume de chaque tranche dépend de la facture, en termes purement monétaires.
Même si une activité fait vivre le 99% de la population et forme la base du tissu social, li PIB sera divisé par X si le montant des factures est divisé par X.
L'explication du montant des facteurs tels le cout du travail.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
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