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Le mariage religieux
s
27 juin 2007 10:56
Question : Pourriez vous me détailler les différentes étapes du mariage religieux en Islam ?


Réponse : Dr Abdoul Karîm Zaydân, dans son ouvrage intitulé "Al Moufassal Fî Ahkâmil Mar'ah", aborde de façon très détaillée le déroulement du mariage musulman, ainsi que certains aspects en rapport direct avec cette célébration. Ce que vous allez lire ci-dessous est une synthèse de ses écrits, complétée d'éléments provenant d'autres références, comme le "Halâl wa Harâm" de Cheikh Khâlid Sayfoullâh et le "Fiqh ous Sounnah" de Sayyid Sâbiq r.a. :



La suite : [www.musulmane.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/06/07 12:05 par srnit.
S
27 juin 2007 14:54
barakallah o fik pour ce post thumbs up
[b][color=#663399]As-Salamou 'Alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou [/color][/b]
s
27 juin 2007 15:08
Citation
Samira34000 a écrit:
barakallah o fik pour ce post thumbs up

wa fik barakaAllah Samira34000

smiling smiley
s
2 juillet 2007 14:19
* Moment opportun pour le mariage ?

Le mariage peut se faire à n'importe quel moment de l'année : Dans certaines régions du monde, on considère que les mariages contractés durant quelques périodes déterminées ne sont pas bénis. Ce genre de croyances est tout à fait contraire aux enseignements de l'Islam et doit donc être dénoncé de la façon la plus ferme.

Pour ce qui à présent de savoir s'il existe des occasions particulières durant l'année où il est mieux que le mariage y soit célébré, on peut trouver dans les ouvrages de Fiqh les deux éléments suivants :

* Certains savants, parmi les "salaf sâlihin" (pieux prédécesseurs, des trois premières générations), appréciaient que le mariage religieux soit célébré un vendredi. C'était là l'avis de Samoura Ibn Djoundoub r.a., Râchid Ibn Saïd r.a., Habîb Ibn 'Outbah r.a… (Réf : "Al Moughniy" - Volume 6 / Page 538)

* Selon d'autres savants, il est bien que le Nikâh ait lieu durant le mois de Chawwâl, comme l'avait fait le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avec Aïcha (radhia Allâhou anha). (Réf : "Char'h Mouslim" de l'Imâm An Nawawi r.a. et "Ihyâ Ouloûmid Din" - Volume 2 / Page 36)
s
4 juillet 2007 15:27
* Présence de personnes pieuses.

Des oulémas châféites ont émis l'avis qu'il est recommandé qu'un groupe de personnes pieuses soit présent lors de la célébration du "Nikâh", en sus des témoins. (Réf : "Moughniy oul Mouhtâdj" - Volume 3 / Page 144)

* Khoutbat oun Nikâh.

Il est recommandé de débuter la célébration du mariage religieux par la récitation d'une "Khoutbah", c'est à dire d'un court sermon en arabe comprenant des formules de louange d'Allah, de demande de bénédiction en faveur du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et quelques passages du Qour'aane. La meilleure "Khoutbah" à réciter à cette occasion est celle qui est rapportée par Ibn Mas'oûd (radhia Allâhou anhou), qui relate que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) leur avait enseigné de réciter la formule suivante en cas de besoin :

"Louange à Allah ; nous le louons, nous lui demandons Son aide et Son pardon. Et nous recherchons protection auprès de Lui contre notre propre mal et contre le mal que nous avons commis. Celui qu'Allah guide, personne ne peut l'égarer et Celui qu'Il égare, personne ne peut le guider. Je témoigne qu'il n'y a de divinité qu'Allah et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager." Puis on fait suivre la Khoutbah des trois versets coraniques suivants : "O les croyants, craignez Allah comme il le mérite, et ne mourrez qu'en étant soumis" (Sourate 3 / Verset 102) - "O les hommes, craignez votre Seigneur qui vous a créés à partir d'une seule personne de qui il a créé son conjoint. Il a, de ces deux (personnes), disséminé beaucoup d'hommes et de femmes. Et craignez Allah au nom de qui vous vous demandez, ainsi que les parentés. Allah observe ce que vous faites" (Sourate 4 / Verset 1) - "O les croyants, craignez Dieu et tenez des propos droits, Dieu réformera vos actions et pardonnera vos péchés. Et celui qui suit ce que Dieu et son Prophète (ont dit), celui-là a réussi d'un énorme succès." (Sourate 70 / Verset 71) (Réf : Ibn Mâdja, Abou Dâoûd, entre autres…)

Il est à noter que la lecture de cette "Khoutbah" n'est pas nécessaire ("wâdjib"winking smiley lors du "Nikâh" selon la majorité des savants, contrairement à ce que soutiennent certains oulémas comme Dâoûd Adh Dhâhiriy r.a. (Voir à ce sujet les écrits de l'Imâm Tirmidhi dans ses "Sounan", et de Ibn Qoudâma dans "Al Moughniy" - Volume 6 / Page 537) En effet, certains Hadiths relatent des mariages (comme par exemple celui entre un homme des "Bani Soulaym" et Oumâmah bint Abdil Mouttalib - Réf : "Sounan Abi Dâoûd"winking smiley qui avaient été conclus en présence du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), sans qu'une quelconque "Khoutbah" n'ait été prononcée en préambule.
s
9 juillet 2007 14:37
* Accord entre l'homme et le représentant de la femme.

Après la Khoutbah, l'accord entre l'homme et la femme (par le biais de son représentant, à qui elle aura fait part préalablement de son consentement ; à noter que certains savants permettent que l'accord soit conclu directement entre les futurs époux…) portant sur leur volonté de s'unir et devenir époux, sera nécessairement exprimé lors de la cérémonie du mariage. Cet agrément constitue en fait le "cœur" ("roukn"winking smiley même du mariage islamique. Pour que celui-ci soit considéré comme étant valide suivant la jurisprudence musulmane, il faut surtout que :

* les deux personnes contractant le mariage soient sensées et responsables.

* l'échange de consentements - la "proposition" et l'"acceptation" / "al îdjâb wal qouboûl"- ait lieu au cours d'une même assemblée -madjlisoun wâhid. (Il est à noter que les avis divergent quelque peu entre les savants concernant ce qui est considéré comme faisant partie ou non d'une "même assemblée" et concernant la nécessité ou non que l'acceptation suive immédiatement la proposition ; mais il s'agit là de détails d'ordre secondaire que je ne détaillerai pas ici par souci de concision…)

Dans la pratique, voici comment se déroule la plupart du temps l'accord du mariage :

L'Imâm (qui est, souvent, celui qui célèbre le mariage… quoique cela ne soit nullement indispensable, celui-ci pouvant être accompli par n'importe quel autre musulman...) demande, en présence de deux témoins minimum, au responsable de la future mariée s'il donne celle-ci en mariage au jeune homme présent. Après son approbation, il demande au jeune homme s'il accepte de prendre la fille désignée comme épouse, en rappelant à chaque fois ce qui a été fixé pour le "Mahr" (dot). Dès que l'accord est exprimé de part et d'autre, le mariage est conclu.
H
9 juillet 2007 18:21
Citation
srnit a écrit:
* Accord entre l'homme et le représentant de la femme.

Après la Khoutbah, l'accord entre l'homme et la femme (par le biais de son représentant, à qui elle aura fait part préalablement de son consentement ; à noter que certains savants permettent que l'accord soit conclu directement entre les futurs époux…) portant sur leur volonté de s'unir et devenir époux, sera nécessairement exprimé lors de la cérémonie du mariage. Cet agrément constitue en fait le "cœur" ("roukn"winking smiley même du mariage islamique. Pour que celui-ci soit considéré comme étant valide suivant la jurisprudence musulmane, il faut surtout que :

* les deux personnes contractant le mariage soient sensées et responsables.

* l'échange de consentements - la "proposition" et l'"acceptation" / "al îdjâb wal qouboûl"- ait lieu au cours d'une même assemblée -madjlisoun wâhid. (Il est à noter que les avis divergent quelque peu entre les savants concernant ce qui est considéré comme faisant partie ou non d'une "même assemblée" et concernant la nécessité ou non que l'acceptation suive immédiatement la proposition ; mais il s'agit là de détails d'ordre secondaire que je ne détaillerai pas ici par souci de concision…)

Dans la pratique, voici comment se déroule la plupart du temps l'accord du mariage :

L'Imâm (qui est, souvent, celui qui célèbre le mariage… quoique cela ne soit nullement indispensable, celui-ci pouvant être accompli par n'importe quel autre musulman...) demande, en présence de deux témoins minimum, au responsable de la future mariée s'il donne celle-ci en mariage au jeune homme présent. Après son approbation, il demande au jeune homme s'il accepte de prendre la fille désignée comme épouse, en rappelant à chaque fois ce qui a été fixé pour le "Mahr" (dot). Dès que l'accord est exprimé de part et d'autre, le mariage est conclu.

jazak allah khairen srnitsmiling smiley
s
9 juillet 2007 19:50
 
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